Marcus Æmilius Barbula Papus

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Marcus Aemilius Papus
Fonctions
Dictateur
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnu ou lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
M. Aemilius PapusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Famille
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Marcus Aemilius Papus est un homme politique romain du IVe siècle av. J.-C.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est membre des Aemilii Papi, branche de la famille patricienne des Aemilii. Theodor Mommsen a proposé de l'identifier à Marcus Aemilius Barbula, peut-être dictateur en 285 av. J.-C. et frère de Quintus Aemilius Barbula, consul en 317 av. J.-C. Son Elogium a été retrouvé dans les ruines du forum d'Auguste[a 1]. Cette identification est toutefois réfutée par Attilio Degrassi qui avance le fait que ce dernier est probablement le frère cadet du consul de 317 av. J.-C. et qu'il devait apparaître sur un fragment perdu des fastes capitolins correspondant aux années 292 et 285 av. J.-C. Il n'aurait donc pas pu être dictateur dès l'année 321 av. J.-C.[1]

Biographie[modifier | modifier le code]

En 321 av. J.-C., après la défaite des Fourches Caudines, le Sénat enjoint aux consuls vaincus par les Samnites, Spurius Postumius Albinus Caudinus et Titus Veturius Calvinus[2], d'abdiquer et désigne Quintus Fabius Ambustus comme dictateur afin d'assurer les élections de nouveaux consuls[3]. La désignation de ce dernier n'ayant pas été faite de façon régulière, il doit renoncer aussitôt. Marcus Aemilius Papus est alors nommé comme nouveau dictateur pour assurer les élections. Il s'adjoint Lucius Valerius Flaccus comme maître de cavalerie[a 2], mais ne parvient pas non plus à tenir de nouvelles élections[3]. Ils sont donc remplacés par un interroi qui préside les élections[a 3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. Broughton 1951, p. 151-152 n.3.
  2. Broughton 1951, p. 150.
  3. a et b Broughton 1951, p. 151.
  • Sources antiques :
  1. CIL VI, 1271
  2. Tite-Live, Histoire romaine, IX, 7, 13-14
  3. Tite-Live, Histoire romaine, IX, 7

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]