Marcelle Chantal

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Marcelle Chantal
Description de cette image, également commentée ci-après
Marcelle Chantal dans le magazine Cinéa d'avril 1932.
Nom de naissance Marcelle Jenny Pascal
Surnom Marcelle Favrel ou Marcelle Jefferson-Cohn
Naissance
Paris, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 59 ans)
Paris
Profession Cantatrice
Actrice

Marcelle Chantal, est une cantatrice et comédienne française, née Marcelle Pascal le dans le 9e arrondissement de Paris[1], ville où elle est morte le dans le 16e arrondissement[2] (sous le nom de Marcelle Chantal-Pannier, à la suite d'une adoption tardive).

Biographie[modifier | modifier le code]

Marcelle Chantal naît dans une famille très aisée de banquiers. Sa mère, très bonne musicienne, lui donne le goût du piano et de la danse. On découvre qu'elle a une voix et, à 16 ans, elle est reçue au Conservatoire national de Musique. Pendant trois années elle y est l'élève d'Amédée Louis Hettich et obtient un Second Prix.

Elle tourne son premier film en 1920, Le Carnaval des vérités de Marcel L'Herbier (mais sous le pseudonyme de Marcelle Favrel) avec Jaque-Catelain et Paul Capellani.

En 1921, elle épouse un riche Anglo-Américain, négociant et éleveur de chevaux de courses, Jefferson Davis Cohn[3],

Et c'est donc sous le nom de Mme Jefferson-Cohn qu'elle se produit Salle Gaveau, en 1927, sous la direction du chef d'orchestre Albert Wolff[4]. Puis elle auditionne chez les Frères Isola et est engagée d'emblée comme cantatrice à l'Opéra-Comique dans La Vie de bohème. On la voit dans Manon de Jules Massenet puis elle rencontre le succès à l'Opéra Garnier dans Thaïs.

Elle cumule sa carrière de cantatrice avec les fonctions de directrice du Théâtre des Champs-Élysées. Associée à plusieurs créations, elle y reprend Les Sylphides, Le Lac des cygnes et Le Spectre de la rose. Et c'est elle qui fera découvrir aux Parisiens, en , la célèbre danseuse Anna Pavlova[réf. nécessaire].

Peu de temps après, Firmin Gémier lui propose de créer, pour le Théâtre Universel, le fameux opéra-jazz Johny mène la danse du compositeur viennois Ernst Krenek.

En 1929, le réalisateur Gaston Ravel l'engage (à la place de l'actrice Pola Negri) pour interpréter le rôle de la comtesse de la Mothe dans Le Collier de la reine, le premier film sonore français. Elle y obtient un énorme succès et sa carrière d'actrice est désormais lancée.

Ayant divorcé de son mari en 1930, elle jouera dans une vingtaine de films (sous son nom désormais officiel de Marcelle Chantal), tout en poursuivant une carrière au théâtre. Notamment dans La Tendresse (d'après Henry Bataille) en 1930[5] ou dans Pranzini d'André Pascal et Henri Robert au Théâtre des Ambassadeurs[6] en 1933.

Réfugiée en Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, elle y fait des tournées théâtrales.

C'est dans le film Chéri (d'après le roman de Colette), réalisé en 1950 par Pierre Billon, qu'elle apparaît pour la dernière fois à l'écran. Elle y tient le très beau rôle de Léa de Lonval aux côtés de Jean Desailly et d'Yvonne de Bray.

Elle meurt d'un cancer en .

Elle est inhumée au cimetière Montmartre (32e division) avec son cousin Jacques Rigaut.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Olivier Barrot et Raymond Chirat, 250 acteurs du cinéma français 1930-1950, Flammarion, 2000.
  • Edmond Epardaud (préface d'André Lang), Vedettes françaises, Marcelle Chantal, Editions Henri François, 1932.

Liens externes[modifier | modifier le code]