Marcel Fleisser

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Marcel Fleisser, né le à Paris 2e et mort le au camp de concentration d'Ellinch (Allemagne), est un militaire et un résistant français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Marcel Fleisser est un militaire de carrière. Ancien combattant de la première guerre mondiale, il est mobilisé le pour participer à la campagne de France. Il entre dès octobre 1940 dans la Résistance au sein du réseau du Musée de l'Homme avec son épouse Marguerite[1]. Pourchassé par la Gestapo, il quitte Paris pour Brive début 1943.

Il est nommé chef du service maquis de l'Armée secrète en Creuse en juin 1943 sous le pseudonyme de "Commandant Marcel". Il assure les premières liaisons pour structurer les maquis. À la suite d'une rencontre dans le sud du département, il permet l'intégration du groupe de Louis Herry (future 1re compagnie France). Il prend également les premiers contacts pour assurer un approvisionnement en armes par parachutage. D'après le témoignage de son épouse, le lien était assuré par son intermédiaire avec l'état major national, maquis représenté par Joseph Lambroschini[2].

C'est en arrivant à Roanne pour connaître les modalités de l'opération que Marcel Fleisser est arrêté le . Transféré à la prison Montluc de Lyon, il est ensuite déporté au camp de Buchenwald. Il décède dans un des commandos de ce camp le .

Décorations[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • Roger Cerclier alias "Jean-Pierre" (Chef départemental des MUR de la Creuse. Président du CDL en 1944). Député SFIO de la Creuse (1945-1950)
  • Albert Fossey alias "François" successeur de Marcel Fleisser à la tête du service maquis. Chef départemental FFI en 1944
  • Henry Castaing alias "Kaolin" Commissaire des renseignements généraux de Guéret Préfet de la Creuse le
  • Raymond Belmont alias "Martin" (Chef militaire départemental des FTP. Chef d’État major départemental FFI en 1944)
  • Philippe Malrieu alias "Jean-Claude" Membre de l'équipe dirigeante de Libération-sud Creuse Contact d'Albert Fossey avec le mouvement.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sous le pseudonyme de "Marianne" elle est une des héroïnes de la Résistance creusoise. Elle reçoit de nombreuses décorations après guerre et décède en janvier 2011 à Carqueiranes (Var)
  2. D'origine corse, né en 1913, il est d'abord membre du réseau Gallia pour lequel il est spécialisé dans le renseignement économique. Il est ensuite détaché à l'état major national maquis avant de devenir, en mai 1944, sous le nom de "Nizier" chef départementatl des FFI de Haute-Savoie. Il devient diplomate après la guerre