Maimbeville

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Maimbeville
Maimbeville
Le village depuis l'ouest.
Blason de Maimbeville
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontois
Maire
Mandat
Guillaume Vannier
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60375
Démographie
Gentilé Maimbevillois, Maimbevilloises
Population
municipale
389 hab. (2021 en diminution de 7,16 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 58″ nord, 2° 31′ 18″ est
Altitude Min. 73 m
Max. 156 m
Superficie 5,75 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Maimbeville
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Maimbeville
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Maimbeville
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Maimbeville
Liens
Site web www.maimbeville.pagesperso-orange.fr

Maimbeville est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Maimbevillois et les Maimbevilloises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

Le village de Maimbeville est située à 63 km au nord de Paris, 32 km à l'est de Beauvais, 22 km à l'ouest de Compiègne et 56 km au sud d'Amiens[1].

Communes limitrophes de Maimbeville
Noroy Fouilleuse
Saint-Aubin-sous-Erquery Maimbeville
Nointel Catenoy Épineuse

Topographie et géologie[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie entre 73 et 156 mètres. Le village se situe à 124 mètres. Le point le plus haut de la commune est situé à la limite nord de la commune sur la route de Cernoy et le point le plus bas au lieu-dit « la Sonnerie », dans un vallon partant du village et se dirigeant vers Saint-Aubin. Le cimetière, au sud du territoire, se situe à 86 mètres d'altitude[2]. Le territoire, exposé au sud, est coupé par plusieurs vallons dépourvus d'eau (fonds de l'Hardière, Jude, fosses Monet, de la Gorgue et du Bailly, vallée des Chats-Huants). Une vallée principale courant de l'est à l'ouest passe au-dessous du chef-lieu[3].

La craie occupe le territoire des vallons. Dans le vallon près du chef-lieu, très fiable, elle se délite à l'air. Les silex y abondent tellement que l'emploi en est impossible comme pierre d'appareil. On voit en abondance une quantité de cailloux. Ceux-ci sont accumulés au fond d'un dilivium argileux. Cette espèce de sol se trouve dans le bois de Morne. On remarque des dépôts d'argile fine, peu compacte, de couleur fauve entre le village et Saint-Aubin-sous-Erquery[4]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[5].

Hydrographie et eau potable[modifier | modifier le code]

Aucune présence de rivière ou de cours d'eau ne traverse le territoire. Le relief vallonné montre toutefois l'ancienne existence de cours d'eau dans la commune. Deux mares sont présentes dans le village, rue de Rémécourt et Grande rue. Un château d'eau se trouve à l'angle de la Grande rue et de celle du Maronnier, une prise d'eau et une station de pompage à eau se situent au sud du village[2]. Les zones les moins élevées de la commune sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Creil à 18 km à vol d'oiseau[9], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 662,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels[modifier | modifier le code]

Hormis les espaces bâtis, qui couvrent 4,2 % de la commune sur 24 hectares, le territoire se compose à 87 % de cultures sur 511 hectares. Les espaces boisés que compte la commune tel que le bois de Morne à l'est et les parcelles situées sur les coteaux des fonds Jude, Monet de la Gorgue rassemblent 44 hectares pour 7,6 % de la surface communale. Les vergers et prairies regroupent quant à eux 6 hectares[13],[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Maimbeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (0,4 %), prairies (0,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

L'habitat se concentre en majeure partie dans le chef-lieu de Maimbeville. L'ancien hameau de la Vallée, situé rue des Vallées, n'est plus occupé que par quelques maisons. Une habitation unique se trouve également le long de la D 137[2].

Les lieux-dits sont les suivants : le Chausson, les Longues Haies, le Pré, le Muid, la Pale, les Tailles, le Tirefort, les Pierrettes, la Crainquaine, sur les Vallées, Vignes de la Ville, la Gollière, la Gorgue, la Sonnerie, les Grouettes et Coteron[2].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

En 1890, le village, placé sur le versant d'un coteau, se compose de plusieurs rues tortueuses, dont les principales sont la Grand'rue et la rue de la Ville. On y comptait 85 maisons[a 1]. De nos jours, l'habitat s'est étendu vers l'est du chef-lieu.

Voies de communications et transports[modifier | modifier le code]

L'entrée dans le village de la D 532.

La commune est accessible par deux routes départementales, la D 137 et la D 532 : La route départementale 532 (D 532), qui relie Saint-Aubin-sous-Erquery à Fouilleuse est le principal axe traversant le village. Celui-ci pénètre sur le territoire par la grande rue à l'ouest et quitte la commune par la rue de l'ormaie à l'est. La route départementale 137 (D 37), qui débute à l'entrée ouest du village, rejoint Catenoy puis s'étend jusqu'à Noailles en passant par les chefs-lieux de cantons Liancourt et Mouy. Plusieurs routes communales relient également Maimbeville aux communes voisines : ainsi, les rues d'Épineuse (au sud-est), de Rémécourt (au nord-ouest) se dirigent vers les communes du même nom. Le chemin de la Croix de Justice, transformé en route, relie la commune à la D 37. Cette dernière, axe régional, suit l'itinéraire Clermont-Gournay-sur-Aronde et longe la limite nord de la commune[2].

Les gares les plus proches de la commune sont celles de Clermont à 8,8 km au sud-ouest, sur la ligne Paris-Nord - Lille et d'Estrées-Saint-Denis à 9 km au nord-est[1], sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6341 et 6343 du réseau interurbain de l'Oise[20]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal (ligne 6822) dessert Maimbeville et la commune voisine de Catenoy par ce chef-lieu et le hameau de Luchy[20].

L'aéroport de Beauvais-Tillé se situe à 30 km à l'ouest et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 45,7 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

Le sentier de grande randonnée 124 (GR 124), reliant Cires-lès-Mello (Oise) à Rebreuviette (Pas-de-Calais) arrive sur le territoire par le fond de l'Hardière (au sud-est) puis passe par le fond Jude et rentre dans le village par le bois de Morne, à l'est. L'itinéraire balisé suit ensuite les rues des Fosses et de l'Église puis quitte le chef-lieu par le nord-ouest. Il rejoint le village de Rémécourt par la fosse du Bailly, à l'ouest[2]. Les circuits n° 8 et n° 9 du GEP Centre Oise traversent également le territoire. Le circuit n° 8, partant de Fitz-James, arrive dans la commune par le fond de la Gorgue (au sud-ouest), passe au sud du village puis rejoint le fond de l'Hardière. Il rejoint le GR 124 puis le quitte au niveau du bois de Morne. Celui-ci passe à proximité du village sort alors du territoire en rejoignant le lieu-dit « le Chausson » puis se dirige vers Rémécourt. Au niveau de la croix de Justice, une variante rejoint le moulin de Fouilleuse. Le circuit n° 9, partant de Rémécourt, suit le circuit n° 8 à l'envers jusqu'à la D 532 où il suit un chemin passant au nord du chef-lieu. Il quitte la commune en rejoignant le GR 124 au niveau de la rue de Rémécourt[21].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village a souvent changé de nom au cours de son histoire[a 2] :

  • 1157 : « Manduville » (également « Maimboldi villa », « Meinbuevilla », « Manduvilla » ou « Manubevilla »).
  • 1209 : « Meinboeville »
  • 1267 : « Meinbeville »
  • 1281 : « Maimbevile »
  • 1303 : « Maimbeville » (également « Mainbeville » ou « Méneville »)
  • De nos jours : « Maimbeville » a pris son nom de « Maimboldi Villa », c'est-à-dire « la villa », la ferme Maimbold[réf. nécessaire].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge et Renaissance[modifier | modifier le code]

La seigneurie appartenait au XIIe siècle à une famille qui avait pris le nom de la commune : on peut citer, en 1181, Renaud de Maimbeville, en 1209 et 1218, Simon, en 1267 et 1281, Jean, chevalier. En 1373, Aubert et Philippe de Maimbeville tenaient leurs fiefs à Warty et au Metz[a 2]. Dès 1157 la cure était à la collation de l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais, qui percevait les dîmes du terroir[a 2]. Il y avait aussi à Maimbeville une chapelle à la collation de l'abbaye Saint-Lucien[a 3].

En 1539, Galarche de Berthancourt était seigneur de Maimbeville ; la terre fut saisie en 1621 sur Louis de Berthaucourt et acquise par Nicolas Thibault, seigneur de Beaurains et de Courcelles, maître des comtes[a 2].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Maimbeville, carte de Cassini.

En 1743 la seignerie de Maimbeville était aux héritiers d'Anne-Catherine Thibault ; elle passa ensuite à Henri-François de Clinchamp, et, en 1777, à M.Richer, qui la possédait encore en 1789[a 2]. Près du cimetière, s'élevait l'ancien hameau de la Vallée, dont il ne subsiste qu'une maison[a 3]. La population n'a d'autre occupation que l'agriculture : en 1763, 470 mines de terre, dont 195 mines de bonne terre, 175 de médiocre et 101 de mauvaise, étaient cultivées par leurs propriétaires et 817 étaient tenues à ferme. La commune, avec ses coteaux exposés au sud, se prêtait à la culture de la vigne, qui fut longtemps la principale ressource des habitants; en 1763, les vignes ne s'étendaient déjà plus que sur 44 arpents. De 20 hectares en 1789, la contenance du vignoble était descendue à 15 hectares en 1836, elle ne tarda pas à décroître encore, et aujourd'hui il ne reste plus trace des vignes de Maimbeville. Le vignoble était divisé en très petites parcelles, puisqu'en 1789 on ne comptait pas moins de 39 vignerons ; il n'y avait, dans la paroisse, à cette date, que 7 laboureurs et 11 manouvriers. On trouvait autrefois deux moulins à vent sur le territoire de la commune[a 3].

Dans leurs cahiers de doléances rédigés en 1789, les habitants se plaignaient : être écrasés par les impôts tandis que les bois, pares, remises, forêts, ne paient rien au roi ; d'être imposés trop haut pour la corvée, alors que les grandes routes ne sont fréquentées que par les carrosses, les postes, les grosses voitures publiques et marchandes; de la cherté du sel ; des dommages causés par les grandes chasses qui passent à travers les blés et de la multiplication du gibier de toute espèce ; des procédures accumulées pour rendre la justice ; des extractions des huissiers priseurs et des huissiers ordinaires ; d'être accablé par le grand nombre de pauvres ; d'être accablés par la charge de bâtir et réparer les presbytères ; de n'avoir obtenu aucune diminution d'impôts. Les députés de la paroisse à l'assemblée du bailliage de Clermont furent Jacques Bourré, laboureur, et Jean Beaufils, vigneron[a 4].

La commune de Fouilleuse fut annexée à Maimbeville de 1828 à 1834[a 2]. Jean Roblot, de Maimbeville, décédé à Paris en 1833, a légué aux pauvres de la commune 450 francs de rente, qui ont servi à fonder le bureau de bienfaisance. Le , un violent incendie réduisit en cendres 22 maisons du village et leurs dépendances. L'année précédente, la fièvre typhoïde y avait sévi et fait beaucoup de victimes[a 5]. En 1890, près de l'église, se trouvaient les ruines de l'ancienne maison seigneuriale, dont il ne subsistait que deux grosses tours et de vastes souterrains[a 3]. La population du chef-lieu était de 273 habitants[a 6].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Municipalité[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal est composé d'un maire, de trois adjoints (maximum) et de SIX conseillers municipaux. Le maire et le premier adjoint sont membres délégués auprès de la communauté de communes du Pays du Clermontois[22].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[23],[a 6]
Période Identité Étiquette Qualité
1792 An V Denis Poll Bourret    
An V An VI Pierre Forret   Agent municipal
An VI An VIII Denis Pollet    
An VIII An XI ... Gauthier    
An XI 1816 Denis Pollet (réélu)    
1816 1824 Jean-Jacques Bourré    
1824 1840 Antoine Jumel    
1840 1848 Jean-Jacques Bourré (réélu)    
1848 1864 François Loire    
1864 1871 Paul Franquet    
1871 1874 François Liénard    
1874 1884 Alphonse Sénéchal    
1884 1888 François Favrel    
1888 1925 Louis Liénard    
1925 1953 Georges Franquet   Agriculteur
1953 1977 Adrien Sénéchal   Agriculteur
1977 1990 Jacques Franquet   Agriculteur
1990 mars 2008 Louis Demaye    
mars 2008 octobre 2022[24] Myriam Decuigniere   Démissionnaire
octobre 2022[25],[26] En cours
(au 18 octobre 2022)
Guillaume Vannier SE Technico-commercial en maîtrise d’œuvre

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 389 habitants[Note 3], en diminution de 7,16 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
358310383336482368344348349
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
324310301296279274273257260
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
241253238215206201199204215
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
221170161208235310344361360
2014 2019 2021 - - - - - -
402399389------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 16,3 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 195 hommes pour 211 femmes, soit un taux de 51,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,0 
2,1 
75-89 ans
4,8 
14,1 
60-74 ans
10,1 
22,4 
45-59 ans
21,3 
23,4 
30-44 ans
20,8 
17,2 
15-29 ans
17,4 
20,3 
0-14 ans
24,6 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Monuments historiques[modifier | modifier le code]

La commune possède un unique monument historique sur son territoire.

  • Église Saint-Martin, rue de l'Église (classée monument historique par arrêté du [33]) : Elle a été construite sous une seule campagne pendant la première moitié du XVIe siècle, dans le style gothique flamboyant. À l'extérieur, le clocher trapu et la faible hauteur des murs des bas-côtés de faible hauteur suggèrent une modeste église rurale, et les fenêtres sans remplage évoquent une construction rustique. Le transept et l'abside autrement élancés paraissent en décalage avec les parties occidentales. À l'intérieur, l'église Saint-Martin s'avère tout au contraire homogène, mais également inachevée. La nef est tout aussi élevée que le chœur, et la largeur du vaisseau central est considérable. Les grandes arcades, les piliers ondulés et les voûtes d'ogives des parties orientales sont très soignés. Ainsi c'est l'ambition du projet architectural qui empêcha certainement le voûtement de la nef et des bas-côtés, et retarda l'exécution du bas-côté sud, tandis que les fenêtres semblent bien avoir possédé des réseaux flamboyants, qui semblent seulement avoir disparu. Sur le modèle de l'église de Nointel, la nef a finalement été munie de voûtes d'ogives en matériaux légers après 1870, alors que les bas-côtés conservent leurs plafonds plats provisoires.

Autres monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Michel Dubost (né en 1943), écrivain, passa de longues périodes de 1950 à 1973 dans la propriété de ses parents, souvent appelée « le Château ».

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes de Maimbeville

Les armes de Maimbeville se blasonnent ainsi :

Taillé d'argent à trois bandes d'azur et aussi d'argent semé de fleur de lys aussi d'azur, à la barre du même brochant sur le tout.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
  1. p. 146
  2. a b c d e et f p. 147
  3. a b c et d p. 148
  4. p. 148/149
  5. p. 113
  6. a et b p. 149

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « orthodromie : distance à vol d'oiseau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
  3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 113
  4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 à 14
  5. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Maimbeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Carte de remontée des nappes », sur innondationsnappes.fr (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  9. « Orthodromie entre Maimbeville et Creil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Creil » (commune de Creil) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  13. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune de Maimbeville », sur donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  20. a et b « Transports en commun à Maimbeville », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
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  25. Justine Esteve, « Maimbeville : Guillaume Vannier est le nouveau maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Guillaume Vannier a été élu pour la première fois en 2014. Conseiller municipal durant six ans, il avait refusé un poste d’adjoint en cours de mandat. “Je ne me sentais pas prêt aussi rapidement“, confie-t-il. Pour son second mandat d’élu, il a fait le choix de ne pas se lancer en tête de liste ».
  26. Catherine Reuchet-Boixader, « Avec son nouveau maire, la commune de Maimbeville prête à aller de l’avant : Élu par le conseil municipal, Guillaume Vannier, 38 ans, sera le maire de Maimbeville pour les trois années à venir. Il avoue avoir pris goût à la fonction lors de son intérim », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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