Philipp Ludwig von Seidel

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Philipp Ludwig von Seidel
Fonctions
Directeur exécutif
Universitäts-Sternwarte München (d)
-
Professeur
Université Louis-et-Maximilien de Munich
-
Extraordinary professor (d)
Université Louis-et-Maximilien de Munich
-
Titre de noblesse
Chevalier (en)
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
MunichVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Philipp Ludwig SeidelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Justus Christian Felix Seidel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Georg Friedrich Justus Seidel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Maîtres
Directeur de thèse
Distinctions
Titre honorifique
Geheimer Rat

Philipp Ludwig von Seidel, né le à Deux-Ponts et mort le à Munich, est un mathématicien, physicien de l'optique et astronome bavarois. Seidel est connu pour la méthode de Gauss-Seidel sur la résolution des équations numériques.

Il étudie les aberrations optiques du premier ordre qu'il décompose en cinq polynômes dits polynômes de Seidel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Justus Christian Felix Seidel et de Julie Reinhold, il grandit et étudie dans de multiples villes du fait du travail de son père occasionnant plusieurs déménagements de la famille. Il étudie d'abord à Nördlingen puis Nuremberg et enfin Hof. Il termine ses études en 1839, puis entre à l'université après avoir reçu un an de cours privés de mathématiques de L. C. Schnürlein (en), lui-même ancien élève de Carl Friedrich Gauss[1].

Il suit les cours de l'université Humboldt de Berlin puis de Königsberg à partir de 1842, étudiant sous la férule de professeurs tels que Johann Peter Gustav Lejeune Dirichlet, Johann Franz Encke à Berlin, ou de Friedrich Wilhelm Bessel, Charles Gustave Jacob Jacobi et Franz Neumann à Königsberg. Il achève ses études en 1846 à Munich avec un doctorat, soutenant sa thèse Über die beste Form der Spiegel in Teleskopen sur les télescopes[1].

Il enseigne à partir de 1851 à l'université de Munich (un de ses élèves est Max Planck). Il est membre de l'Académie bavaroise des sciences à partir de 1851 (membre de plein rang en 1861).

Hommages[modifier | modifier le code]

Un des cratères de la Lune porte son nom.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]