Long (Somme)

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Long
Long (Somme)
La place centrale et l'hôtel de ville, vus depuis la petite esplanade du château.
Blason de Long
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC Ponthieu-Marquenterre
Maire
Mandat
Jean-Marie Pecquet
2020-2026
Code postal 80510
Code commune 80486
Démographie
Gentilé Longiniens
Population
municipale
608 hab. (2021 en diminution de 3,03 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 02′ 20″ nord, 1° 58′ 43″ est
Altitude Min. 6 m
Max. 111 m
Superficie 9,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rue
Législatives 1re circonscription de la Somme
Localisation
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Long
Géolocalisation sur la carte : France
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Long
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Long
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Long
Liens
Site web https://www.longvalleedesomme.fr

Long est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Ses habitants sont les Longiniens et les Longiniennes[1].

La commune fait partie des villages labellisés Pays d'art et d'histoire qui œuvrent à mettre en avant leur patrimoine[2],[3].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Hôtel de ville de Long (Département de la Somme - Hauts de France)
L'Hôtel-de-ville de Long vu du chemin de halage

Le village, situé entre Abbeville et Amiens, est accroché à flanc de coteau, la Somme coulant à son pied. Le territoire communal est limité au nord par le tracé de l'autoroute A16, dont la sortie la plus proche se trouve à Flixecourt.

La commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime. Il est desservie par la véloroute de la vallée de la Somme qui relie Saint-Valery-sur-Somme à Ham. C'est un élément de la véloroute de la Somme à la Marne, la V30.

En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80 (Abbeville - Flixecourt - Amiens, ligne no 17), chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[4],[5]. Un service de Taxi TER à la demande permet aux habitants de la commune d'effectuer la correspondance en gare de Longpré-les-Corps-Saints avec les trains TER Hauts-de-France en provenance ou à destination d'Amiens.[réf. nécessaire]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

L'écluse dans son cadre verdoyant prisé par les campeurs et les pêcheurs.

Toute la partie sud du territoire communal est occupé par le fleuve côtier la Somme — où la navigation de plaisance est possible[6] — et ses marais, qui font partie des marais et tourbières des vallées de la Somme et de l’Avre inscrits en 2017 dans la liste des zones humides d’importance internationale[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Abbeville à 13 km à vol d'oiseau[10], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 806,2 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Long est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[14],[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,8 %), eaux continentales[Note 3] (19,6 %), forêts (14,7 %), prairies (11,3 %), zones urbanisées (4,1 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Longus superior en 855 ; Longo en 864 ; Longum en 1060 ; Long en 1121 ; Lonc en 1141 ; Longum in Pontivo en 1360[20].

Du latin longus ( mansus ) « long ( village ) »[21]. Long faisait partie du Comté de Ponthieu et était connu sous le nom de Long-en-Ponthieu en 1562. on a ajouté le nom d'un de ses hameaux, Le Catelet en 1847[22].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Une épée gauloise en fer a été retrouvée sur le territoire communal[23].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, Long a eu le statut de commune[24]. Au XIIe siècle, il l'a perdu au profit de la famille de Fontaines mais l'a retrouvé en 1379[25].

Le , lors de la chevauchée d'Édouard III en 1346, les troupes anglaises tentent de prendre Long, qui disposait d'un pont, pour franchir la Somme mais ils sont repoussés par les troupes françaises.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Selon Gabriel Bacquet, « Long va devenir un village en effet au milieu du XIXe siècle où de grands travaux vont avoir lieu... et tout cela grâce à l'extraction de la tourbe et à l'invention du grand louchet par Éloi Morel habitant à Thézy-Glimont près d'Amiens. Tout d'abord ce sera la construction des écluses en 1831, la reconstruction de l'église dans un style néo-gothique de 1846 à 1851 puis l'installation d'un orgue Cavaillé-Coll en 1877, la construction du presbytère en 1861, l'école des filles en 1861 et celle de l'école des garçons en 1867, l'hôtel de ville en 1869[26]  »[27],[28],[24]

La commune a disposé de la Gare de Long-Le Catelet sur la ligne de Longueau à Boulogne-Ville. Si la ligne est mise en service en 1847 par la compagnie du chemin de fer d'Amiens à Boulogne, la gare n'ouvre qu'après[29] et ferme au début des années 2000.

En 1863, de nombreux commerçants et artisans exerçaient à Long : trois arpenteurs, trois aubergistes, un fabricant de bas, trois bouchers, boulangers, bourreliers, brasseur, briquetier, 9 cafetiers, une vendeuse de charbon, 5 charcutiers, 9 charpentiers (y compris de marine) , un chaudronnier; un chauffournier, un marchand de chevaux, un cordier, 10 cordonniers, 3 couvreurs[26], et la liste est trop longue pour être citée en totalité...

Un monument aux morts situé dans le cimetière rappelle la mémoire de 3 soldats de la commune morts pendant la Guerre franco-allemande de 1870.

Première Guerre mondiale
La mobilisation de 1914 représentée sur le monument aux morts.

Chacune des années du conflit a vu la disparition des enfants de Long. Le monument aux morts témoigne de leur sacrifice.

Une évocation de l'appel aux combats figure sur la stèle.

Seconde Guerre mondiale

Au début de la Seconde Guerre mondiale, pendant la bataille de France, les 9 et 10 mai 1940, les bombardements font onze victimes civiles.

Vingt-trois soldats du troisième régiment de dragons portés, sont tués en au Catelet, de même que des soldats sénégalais[30].

Long est occupé le par l'armée allemande et la Somme devient une ligne de démarcation entre la Zone interdite et la Zone libre[31].

En 1944, lors des combats pour la libération de la France, la ville subit d'importants bombardements visant à la destruction du pont sur la Somme[32].

Une plaque rappelle le souvenir du soldat dragon écossais Fred Haywood abattu le à la tourelle de son véhicule. Il avait 28 ans[33]. Il était pilote de char au Royal Scots Greys (le plus célèbre régiment de Grande-Bretagne). Son engin s’était mis en travers sur le pont du canal. Peu après, 7 500 véhicules de la division Mongo passent sur le même pont, poursuivant les occupants jusqu’au dernier.

Après la seconde guerre mondiale la commune reçoit la croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze et est citée à l'ordre du régiment du  : "courageuse commune au tiers détruite pendant la guerre 1939-1945, s'est remise avec foi et ardeur au travail"[26]

Hélice du Lancaster III tombé le 20 mai 1944 et découvert dans les marais en 1998[34],[35].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement d'Abbeville du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-le-Haut-Clocher [36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Rue

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de la Somme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Long était membre de la communauté de communes du Haut-Clocher, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre, dont est désormais membre la commune.

Néanmoins, l'ancien maire Jean-Marie Surowiec a milité sans succès pour le rattachement de Long à la communauté d'agglomération de la Baie de Somme, soutenant, avec le conseil municipal, l'importance de l'attrait de la ville d'Abbeville et des nombreux services qu'elle offre, son patrimoine, de même que la collaboration qui existe entre Long et Longpré-les-Corps-Saints en matière d'éco-tourisme, alors que la commune se ressent isolée par rapport au Ponthieu-Marquenterre[37],[38],[39]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
1939 1944 Gaëtan Carpentier[30]   Mort en déportation
1947   Robert Coffinier    
1953   Raoul Foulon    
1965   Paul Danten    
1983 1989 Michel Besson[40],[41]   Président honoraire de l'Union départementale des offices de tourisme,
Ancien président de la Fédération régionale des offices de tourisme
Président de l'association des Amis de Saint-Riquier (2005 → ? )
1989 mars 2008 Gabriel Bernard    
mars 2008 mars 2014[42] Francis Lépine DVD  
mars 2014[43] 2020[39] Jean-Marie Surowiec    
2020[44],[45] En cours
(au 8 octobre 2020)
Jean-Marie Pecquet   Dirigeant retraité d’un centre informatique spécialisé dans le secteur agricole

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

En 2021, la commune comptait 608 habitants[Note 4], en diminution de 3,03 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2481 2941 3811 5201 5931 5291 5731 5931 589
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5291 5051 4661 3481 3361 2251 2181 2051 122
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0851 026920816780733706711695
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
656648606574575624654658640
2017 2021 - - - - - - -
621608-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'ancienne école des filles.

Long a possédé une école de filles et une école de garçons, à proximité de la mairie. Ces locaux ont été reconvertis pour l'utilisation communale[49]. L'école intercommunale Victor Hugo a été construite à Ailly-le-Haut-Clocher. Elle scolarise 303 élèves au cours de l'année scolaire 2014-2015 et regroupe des écoliers d'Ailly-le-Haut-Clocher, Brucamps, Domqueur, Ergnies, Long, Mouflers, Yaucourt-Bussus[50].

Sports[modifier | modifier le code]

Les plans d'eau et la Somme permettent des activités diverses : canotage, paddle ...

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • La mairie, construite en briques et pierre en 1869[51]
L'église, édifice Logo monument historique Inscrit MH (1926).
  • Église Saint Jean-Baptiste, dont la reconstruction s’acheva en 1851 en style néo-gothique et dont le clocher, classé monument historique, date du XVIe siècle.
    L'édifice, facilement repérable par sa position dominant le château et la vallée verdoyante, se caractérise par son clocher à flèche de pierre, typique des églises de ces villages le long de la Somme, en aval d'Amiens[52],[53]. A l'intérieur se trouve un orgue Caillavé-Coll de 1876 apprécié des musiciens[54].
  • Centrale hydro-électrique : La commune de Long fut pionnière dans le département de la Somme en ce qui concerne l'électrification. L'usine communale d'élévation d'eau et de production d'électricité est construite de 1901 à 1903 sur un bras de la Somme. Cette usine hydro-électrique édifiée par les établissements Daydé et Pillé pour la Compagnie Générale d'électricité de Creil était équipée de trois turbines américaines de 32 chevaux chacune, l'usine pompait l'eau de la nappe artésienne pendant le jour et générait de l'électricité la nuit. Elle fonctionna jusqu'en 1968, année à laquelle la commune est raccordée au réseau E.D.F., la production de courant continu de 110 volts ne correspondant plus aux besoins de la population.
    La centrale hydro-électrique de Long qui a conservé presque intégralement son matériel : turbines, entraînements, dynamos, pompes et tableau de commandes est toujours en état de marche. Elle abrite, en outre, une exposition sur l'extraction de la tourbe qui fit la prospérité du village jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
    L'usine hydro-électrique de Long est classée « Monument historique » depuis 1984.
Le château.
  • Le château, appelé aussi la folie de Buissy[55],[56],[57], était à l’origine une petite forteresse médiévale destinée à contrôler le passage sur la Somme. Détruit en 1700, le château est reconstruit par Honoré Charles de Buissy, seigneur du lieu en 1733 dans un style caractéristique des constructions du XVIIIe siècle dans la région, en brique et pierre. Laissé à l’abandon après la Seconde Guerre mondiale, il est racheté en 1964 par un industriel du Nord, qui le sauve de la ruine, et a été revendu en 2000 aux propriétaires actuels qui continuent les restaurations[58]
    Le corps de logis sur trois niveaux dont un mansardé, est composé d'une façade avec trois avant-corps à pans latéraux arrondis. Au centre, quatre consoles, au décor sculpté de bouquets et motifs floraux encadrent deux grands écus. La porte d'entrée est surmontée d'un masque symbolisant la force.
    Le parc de 20 ha se compose de pelouse et fleurs, d'étang et de bois, de serres et d'un lavoir.
    Les dépendances du château possèdent un impressionnant colombier.
    Le château, le parc et l'avenue qui précède l'entrée sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1944. Les façades et toitures des communs, le colombier et les deux serres sont inscrits « Monuments historiques » depuis 2003.
  • Le monument aux morts : construit en 1920, le monument aux morts de Long est situé en contrebas de l'église. Il est l’œuvre du sculpteur parisien Georges Chauvel et des fonderies Montagutelli Frères. Le groupe sculpté représente une femme couronnée de lauriers avec à ses pieds un soldat mourant. Le bas-relief représente la mobilisation des hommes de Long. Le socle est en marbre bleu turquin et les motifs de décoration sont en mosaïque d'or[59]
  • La chapelle Notre-Dame-de-Lourdes, qui se trouve sur les hauteurs de Long en direction d'Ailly-le-Haut-Clocher[60]. Datée de 1870, elle a été édifiée après la perte d'un fils de 21 ans[61].
    C’est un point de vue saisissant lorsqu’on arrive d’Ailly-le-Haut-Clocher[54].
  • Plusieurs niches dans les murs du village, en particulier, celles de saint Jean et de saint Pierre, les plus rares[61].
  • Le marais : le site fait partie d'un ensemble d'étangs tourbeux d'une importance patrimoniale reconnue, avec une forte biodiversité retrouvée[62],[54].

.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Le Dr Marceau Bilhaut en 1894.
  • Le docteur Marceau Bilhaut, médecin et chirurgien français, né à Long en 1848 et mort en 1925, est inhumé dans le cimetière de la commune.
  • Joseph Lévêque et Lucien Dufourmantelle, deux résistants longiniens tombés en [30].

Long dans les arts[modifier | modifier le code]

La première chose qu'on regarde, roman de Grégoire Delacourt paru en 2013, se déroule en grande partie à Long où un l'un des personnages principaux, Arthur Dreyfuss, est mécanicien dans le garage du village. Il reçoit la visite d'un sosie de l'actrice américaine Scarlett Johansson dont il tombe amoureux.

Le roman décrit le village et mentionne ces principaux lieux, le château, les étangs, etc.

À noter que l'actrice américaine, n'appréciant pas l'utilisation de son image, a porté plainte contre les Éditions Jean-Claude Lattès[65].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

de gueules à trois écussons de vair.

Le blason figure sur le fronton de l'hôtel de ville, daté de 1869. Ces armes sont celles de la commune médiévale et elles sont connues par une série de sceaux municipaux des XIVe et XVe siècles[66],[24]. Elles sont exactement semblables aux armes de la famille de Fontaines, seigneur du lieu[25],[67].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Matthieu Herault, « Les gentilés en Picardie maritime : toute une histoire! : Savants, amusants ; d’origine latine ou pas… tour d’horizon des gentilés qui font le sel et le terroir de notre territoire. », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. « Création du Pays d'Art et d'Histoire Ponthieu-Baie de Somme » (consulté le ).
  3. Jade Desmaret, « 48 communes du Ponthieu et de la baie de Somme labellisées «Pays d’art et d’histoire» », Courrier picard,‎ (lire en ligne)
  4. « Trans80, Abbeville », sur trans80.hautsdefrance.fr.
  5. bulletin municipal.
  6. Olivier Bacquet, « La navigation fluviale est de nouveau possible sur la Somme : Après de longues semaines d'attente, la navigation peut reprendre sur le fleuve Somme. La crise sanitaire avait stoppé les chantiers prévus. L'interdiction vient d'être levée. », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Olivier Bacquet, « Les vallées de la Somme et de l'Avre reconnues "zone humide d'importance internationale" : Les vallées de la Somme et de son principal affluent ont été inscrites sur la liste des zones humides d'importances internationales, au même titre que la Baie de Somme », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Long et Abbeville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Abbeville » (commune d'Abbeville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 519 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  21. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 386.
  22. Lionel Bacquet, Histoire de la Commune de Long Le Catelet : à travers l'histoire de France.
  23. François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté de Ponthieu jusqu'en 1789, vol. reprise de 1883, t. Tome 1, 67, rue Saint-Jacques - 75005 Paris, Lorisse éditeur-diffuseur, , 14e éd., 439 p. (ISBN 2-84435-013-5), p. 12.
  24. a b et c « A) Sceau de la commune de Long. B) Vue générale de Long. C) Vue générale de Long. (carte postale).: », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  25. a et b « Long dans l'Armorial de France ».
  26. a b c et d Lionel Bacquet, « Histoire de la commune de Long Le Catelet à travers l'histoire de France », sur long80.com (consulté le ).
  27. Oswald Macqueron, « Vue générale de Long, prise du bord de la Somme. D'après nature 3 septembre 1862 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  28. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Village de Long. Nature 7 septembre 1840. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
  29. Voyage en chemin de fer de Paris à Boulogne et à la frontière du Nord, Lenoel-Herouart imprimeur libraire, (lire en ligne), p. 40-41 (consulté le ). La description du trajet entre Longpré et Pont-Remy n'y mentionne aucune station intermédiaire.
  30. a b et c Le Courrier picard, Long, il y a 72 ans, à la Libération, la liesse et les larmes, édition Picardie maritime, 3 septembre 2016, p. 13.
  31. Lionel Bacquet, « La Guerre 1939-1945 à Long », sur long80.com (consulté le ).
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  38. Claude Cailly, Courrier picard, édition Picardie maritime, 20 février 2017, p. 10, « Communauté de communes du Ponthieu-Marquenterre, les indemnités votées »
  39. a et b « Le centre de Long sera aménagé… par un autre maire : Le maire Jean-Marie Surowiec, élu en 2014, a envie d’autre chose et va passer la main », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « C’est désormais officiel, il ne sera pas candidat. Et il n’y est pas allé avec le dos du louchet : « J’ai envie d’autre chose. Je l’avais déjà annoncé lorsque le préfet nous a refusé notre mutation auprès de la Communauté d’agglomération d’Abbeville, là où se trouve l’avenir de Long, plutôt que dans le Ponthieu-Marquenterre. Une nouvelle fois, nous ne pouvons que subir les errements de nos politiques, toujours plus éloignés des véritables préoccupations de chacun ! ».
  40. De Bruay à Limercourt en passant par Long, Jacques Dulphy, Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 13 mai 2015, p. 14.
  41. « Michel Besson parlera du café », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  42. « La liste Surowiec entre en force au conseil à Long : Impossible dimanche soir de disposer, en mairie ou chez les élus sortants, des résultats de Long. Tardivement, Francis Lépine répondait à nos appels, indiquant simplement que toute sa liste était battue, et que la liste emmenée par Jean-Marie Surowiec, soit quinze candidats, remportait tous les postes. Sans plus de détails », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Après une dernière quinzaine un peu difficile, sans tracts pourtant, mais avec quelques regrets exprimés quant à la défaillance de deux adjoints sortants, Paul Ladrière et Jeannine Scombart, partis dans l’opposition, le jugement est sans appel. « Comme en 1989 », se souvient M. Surowiec, quand la liste conduite par Christian Doré était laminée par celle que menait Gabriel Bernard (maire de 1989 à 2008) ».
  43. Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 13..
  44. Olivier Bacquet, « Une liste d'union inédite à Long… L'ancien maire et un autre candidat forcés de faire cavalier seuls : Contrairement aux vieilles habitudes, il n'y aura qu'une liste à Long. Plus deux candidats indépendants, exclus de la liste de rassemblement. Parmi eux : Francis Lépine », Le Journal d'Abbeville,‎ « Très vite, les deux listes, qui étaient encore incomplètes, décident de fusionner. Et c’est ensemble que les candidats préparent leur projet pour Long. Ce projet, Jean-Marie Pecquet et Alain Copin l’incarnent côte à côte, d’une même voix. Au premier l’écharpe de maire s’ils sont élus, au second celle de premier adjoint. ».
  45. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
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  54. a b et c Olivier Bacquet, « Le village dévoile ses nombreux trésors au bord de l'eau : Pour ceux qui ne savent pas encore comment profiter de ce lundi férié estival, rendez-vous à Long, considéré comme l'un des plus beaux villages de la vallée de la Somme », Le Journal d'Abbeville,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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