Situation du parc nucléaire électrogène mondial

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La situation du parc nucléaire électrogène mondial décrit l'état des réacteurs nucléaires à fission destinés à la production d'électricité, qu'ils soient en fonctionnement, à l'arrêt ou bien démantelés. Ils sont classés par continent, et par pays.

La quasi-totalité des réacteurs se trouve en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. L'Afrique et l'Amérique latine n'en comptent que très peu, tandis que l'Océanie est le seul continent à ne compter aucun réacteur nucléaire électrogène.

Réacteurs nucléaires civils par pays[modifier | modifier le code]

Centrales nucléaires dans le monde en 2015.
Nombre et puissance nette des réacteurs nucléaires en service dans le monde de 1954 à 2011.
Production d'électricité nucléaire par pays en 2014.
Pourcentage d'électricité d'origine nucléaire produite en 2014.

En , l'AIEA dénombre 413 réacteurs de puissance opérationnels dans le monde et 58 en construction[1].

Pays possédant plus de 10 réacteurs[modifier | modifier le code]

Les pays sont rangés par ordre d'importance du parc des réacteurs de production.
À eux seuls, quatre pays (les États-Unis, la France, la Chine et le Japon) comptent 53 % des réacteurs nucléaires en état de fonctionnement[2].

Drapeau des États-Unis États-Unis[modifier | modifier le code]

En , les États-Unis possèdent 93 réacteurs électronucléaires en exploitation répartis dans 54 centrales nucléaires, constituant ainsi le plus grand parc de réacteurs au niveau mondial ; ils ont fourni 18,2 % de la production d'électricité du pays en 2022. 62 réacteurs appartiennent à la filière des réacteurs à eau pressurisée et les 31 autres à celle des réacteurs à eau bouillante[3]. Ils représentent une puissance nette installée de 95,835 GWe, soit environ 24 % de la puissance en exploitation dans le monde[2].

De 1966 à 1976, le canal de Panama était approvisionné en eau et en électricité par un réacteur à eau pressurisée embarqué sur un navire de l'armée américaine, le Liberty ship SS Charles H. Cugle, renommé à l'occasion MH-1A Sturgis (en).

Drapeau de la France France[modifier | modifier le code]

Début 2024, au 2e rang derrière les États-Unis, la France compte 56 réacteurs opérationnels et un en construction, tous de la filière REP, répartis dans 18 centrales en activité[4].

En 2021, les centrales nucléaires françaises ont produit, selon RTE, 360,7 TWh, soit 69 % de la production totale d'électricité[5].

Début 2024, la puissance nette du parc nucléaire français atteint 61,37 GW, soit un peu plus de 15 % de la puissance en exploitation dans le monde[2],[4],[6]. La France est le pays qui produit le plus d'électricité d’origine nucléaire par habitant et en proportion par rapport aux autres sources primaires d'énergie (énergies fossiles et renouvelables). Les réacteurs nucléaires sont tous exploités par EDF et contrôlés par l’Autorité de sûreté nucléaire française.

En France se trouvent également l'usine de retraitement de la Hague, l'usine Melox de production de combustible MOX à Marcoule et des centres de stockage des déchets radioactifs en surface, exploités par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA). Un centre d'enfouissement des déchets nucléaires dénommé Cigéo est à l'étude conformément à la loi de programme relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs de  ; le laboratoire de Bure a été construit pour tester le comportement du concept choisi. Par ailleurs un nouveau réacteur pressurisé européen (EPR) est en construction à la Centrale nucléaire de Flamanville.

Drapeau de la République populaire de Chine Chine[modifier | modifier le code]

En avril 2024, la Chine compte 56 réacteurs nucléaires opérationnels et 24 en construction[7].

En 2022, les centrales nucléaires de la république populaire de Chine ont produit 417,786 TWh (derrière les États-Unis et devant la France[8])[6], soit 5 % de l'électricité du pays[7].

Drapeau du Japon Japon[modifier | modifier le code]

Au , le parc nucléaire japonais compte 12 réacteurs en service (11,0 GW : Genkai 3 et 4 ainsi que Sendai 1 et 2 exploités par Kyushu Electric Power, Ikata 3 par Shikoku Electric, Mihama 3, Takahama 1 à 4 et Ohi 3 et 4 par Kansai Electric), 3 réacteurs « bien avancés » dans le processus de redémarrage (4,2 GW), 27 autres réacteurs à l'arrêt dont 18 potentiellement « opérationnels » (16,4 GW) et 2 réacteurs en construction (2,65 GW)[9]. En 2021, ils ont produit 61,2 TWh, soit 7,2 % de l'électricité japonaise[9].

Le « Basic Energy Plan » adopté le par le Cabinet du Premier ministre prévoit pour 2030 une part de la production d'électricité de 20 à 22 % pour le nucléaire[10].

Impact de l'accident de Fukushima[modifier | modifier le code]

Avant l'accident nucléaire de Fukushima, le Japon comptait 54 réacteurs nucléaires opérationnels[11],[12].

Le gouvernement japonais annonce le l'abandon progressif du nucléaire sur 30 ans, comptant pallier ce manque d'énergie par des mesures d'économie d'énergie, le développement de sources d'énergies renouvelables, l'utilisation des ressources maritimes et l'importation de gaz naturel sans en préciser le détail[11].

Dès son arrivée au pouvoir le à la suite des élections législatives, le Premier ministre Shinzō Abe affirme son intention de faire redémarrer le parc nucléaire dans les meilleurs délais, dès que les opérateurs se seront adaptés aux nouvelles normes de sécurité édictées par l’autorité japonaise de régulation nucléaire, la NRA, institution indépendante créée après l'accident de Fukushima[13].

Drapeau de la Russie Russie[modifier | modifier le code]

En avril 2024, la Russie compte 37 réacteurs civils en fonctionnement dans 10 centrales, qui ont fourni 223,372 TWh en 2022, soit 20 % de l'électricité du pays. Quatre réacteurs sont en construction, et 10 sont à l'arrêt définitif[14].

Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud[modifier | modifier le code]

Début 2024, la Corée du Sud dispose de 26 réacteurs électronucléaires dans 4 centrales en activité. En 2022, ils ont produit 167,346 TWh, soit 30,4 % de l'électricité sud-coréenne. Deux réacteurs sont en construction[15].

Drapeau de l'Inde Inde[modifier | modifier le code]

En avril 2024, l'Inde dispose de 20 réacteurs opérationnels dans 7 centrales nucléaires. En 2022, ils ont fourni 46,195 TWh, soit 3,1 % de l'électricité indienne. Sept nouveaux réacteurs sont en construction[16].

Drapeau du Canada Canada[modifier | modifier le code]

En 2024, le Canada utilise 19 réacteurs électro-nucléaires dans 4 centrales en activité qui ont fourni 82,301 TWh en 2022, soit 12,9 % de l'électricité canadienne[17], et des réacteurs de recherche. Aucun réacteur n'est en construction. Au Québec, le dernier réacteur nucléaire, Gentilly-2 a été définitivement fermé le pour des raisons économiques[18]. En effet, ce réacteur n’était plus payant pour la province. L'électricité au Québec n'est produite de nos jours qu'à partir de l’énergie hydraulique, éolienne, géothermique, solaire ainsi que du pétrole et du gaz naturel[19].

Drapeau de l'Ukraine Ukraine[modifier | modifier le code]

L'Ukraine a 15 réacteurs en cours d'exploitation dans 4 centrales qui ont fourni 86,206 TWh en 2021, soit 55 % de l'électricité du pays ; 2 réacteurs sont en construction[20]. L'Ukraine a été obligée d'arrêter quatre réacteurs à la suite de la catastrophe de Tchernobyl en 1986.

Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Début 2024, le Royaume-Uni possède 9 réacteurs nucléaires civils dans 5 centrales en activité, ce qui lui a permis de produire 45,868 TWh en 2021, soit 14,8 % de l'électricité nationale[21].

La construction du premier réacteur de la centrale nucléaire d'Hinkley Point C (deux réacteurs EPR) a débuté en décembre 2018 pour une mise en service prévue en 2029-2030, et la construction du deuxième réacteur a démarré un an plus tard en décembre 2019[22],[23],[24].

Le Royaume-Uni possède également une usine de traitement du combustible nucléaire usé à Sellafield, dont la fermeture était prévue pour 2018.

Pays ayant programmé l'arrêt de la production d'électricité nucléaire[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Belgique Belgique[modifier | modifier le code]

Début 2024, la Belgique dispose de 5 réacteurs en fonctionnement dans 2 centrales et de trois réacteurs arrêtés. La conception des réacteurs provient de la technologie américaine de réacteur à eau pressurisée. Ils ont produit 40,0 TWh en 2017, soit 49,9 % de l'électricité belge[25]. En 2022, ils ont produit 41,62 TWh, soit 46,4 % de l'électricité belge[26].

Une loi de 2003 a programmé la sortie du nucléaire en 2025 ; elle a été confirmée en 2015, puis par un accord gouvernemental le [27],[28].

Face à la guerre en Ukraine et à l'augmentation du prix du gaz, le gouvernement de Alexander De Croo a décidé de prolonger 2 des 7 réacteurs nucléaires du pays et ce pour une durée de 10 ans soit jusqu'en 2035. Les réacteurs prolongés sont ceux de Doel 4 et Tihange 3, ce qui représente une puissance installée de 2 GW[29].

Drapeau de la Suisse Suisse[modifier | modifier le code]

Début 2024, quatre réacteurs nucléaires sont en fonctionnement en Suisse (un BWR et trois PWR)[30]. Ils ont produit 23,1 TWh en 2022, soit 36,4 % de l'électricité nationale. Le 20 décembre 2019, le réacteur de Mühleberg (puissance nominale de 335 MWé) a été définitivement arrêté[31].

Pour mémoire, à la suite de Fukushima, le conseil fédéral a annoncé le que la sortie de la production d'énergie nucléaire sur le sol suisse se fera progressivement jusqu'en 2050[30]. Les électeurs suisses ont décidé par référendum le une révision de la loi sur l’énergie qui interdit la construction de centrales nucléaires, menant donc à une sortie progressive de l'énergie nucléaire[32].

Pays ayant arrêté la production d'électricité nucléaire[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Allemagne Allemagne[modifier | modifier le code]

En Allemagne, une loi a été votée en 2011 pour l'abandon de la production électro-nucléaire et la sortie du nucléaire civil, la dernière centrale devant fermer en 2022[33].

Les trois derniers réacteurs (REP) ont été arrêtés le 15 avril 2023. En 2022, ces trois réacteurs ont produit 31,89 TWh, soit 5,8 % de l'électricité allemande. L'Allemagne compte 33 réacteurs arrêtés définitivement, représentant une puissance totale de 26,2 GWe[34].

Drapeau de l'Autriche Autriche[modifier | modifier le code]

La centrale nucléaire de Zwentendorf a été terminée en 1977 ; c'est l'unique centrale nucléaire autrichienne, elle n'a jamais été mise en service. Elle est ouverte au public depuis 2010[35].

L'Autriche a voté, en 1978, une loi sur la non-production d’électricité d’origine nucléaire.

Drapeau de l'Italie Italie[modifier | modifier le code]

L'Italie a effectué une sortie du nucléaire civil en 1987, et l'a maintenue durant toute la décennie 1990, où les cours du pétrole ne justifiaient pas de réexamen de cette option. Face à la flambée des cours du pétrole à partir de 2006, et aux engagements européens de réduction des gaz à effet de serre en , un réexamen a été engagé. Le , le nouveau ministre italien du développement économique Claudio Scajola a annoncé devant la Confindustria que l'Italie allait s'engager dans la construction de centrales nucléaires de nouvelle génération. « Lors de cette législature, nous poserons la première pierre pour la construction dans notre pays d'un groupe de centrales nucléaires de nouvelle génération » a-t-il indiqué en présence du chef du gouvernement Silvio Berlusconi.

Cependant, lors d'un référendum tenu le , plus de 95 % des voix se sont opposées à la reprise du programme nucléaire[36].

Drapeau de la Lituanie Lituanie[modifier | modifier le code]

La Lituanie a fermé ses deux réacteurs nucléaires, à la demande de l'Union européenne. La Lituanie était précédemment, avec la France, le pays dont la production d'électricité reposait pour la plus grande proportion sur l'électricité d'origine nucléaire.

« Dans le cadre des négociations d'adhésion, l'Union européenne a demandé la fermeture de huit réacteurs nucléaires d'ici 2009 : Bohunice 1 et 2 (Slovaquie), Ignalina 1 et 2 (Lituanie) et Kozloduy 1 à 4 (Bulgarie)[37]. »

  • Ignalina :
    • Ignalina 1 RBMK - 1 500 MW (arrêté le )
    • Ignalina 2 RBMK - 1 500 MW (arrêté le )

Afrique[modifier | modifier le code]

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Localisation Centrale nucléaire de Koeberg en Afrique

Drapeau d'Afrique du Sud Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

Les deux réacteurs de technologie REP de la centrale nucléaire de Koeberg (près du Cap) ont produit 10,09 TWh en 2022, soit 4,9 % de l'électricité du pays[38] :

  • Koeberg 1 : 930 MWe mis en service en 1984
  • Koeberg 2 : 930 MWe mis en service en 1985.
Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Centre nucléaire de Pelindaba près de Pretoria

  • Safari - 120 MW réacteur piscine
  • Safari - 2 (démantelé en 1970)

Drapeau de l'Algérie Algérie[modifier | modifier le code]

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

L'Algérie dispose de deux réacteurs de recherche :

Drapeau de la république démocratique du Congo République démocratique du Congo[modifier | modifier le code]

Il possède deux réacteurs de recherche :

Drapeau de l'Égypte Égypte[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

Trois réacteurs de type VVER-1200 sont en construction à El-Dabaa depuis 2022[39].

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Anshas : centre de recherche nucléaire
    • ETTR-1 - réacteur à eau légère de 2 MW (fourni par l'URSS en 1958)
    • ETTR-2 - réacteur de 22 MW (fourni par l'Argentine en 1998)

Drapeau de la Libye Libye[modifier | modifier le code]

  • Tajura Nuclear Research Center, réacteur de recherche 10 MW (fourni par l'URSS)

Drapeau du Maroc Maroc[modifier | modifier le code]

  • Centre d’études nucléaires de la Maâmora (Forêt de la Maamora) au Nord de Rabat près de Kenitra - TRIGA Mark II : production de radio-isotopes, en particulier pour la médecine nucléaire, mis en service en [40],[41],[42].
  • Des projets de construction de réacteurs de puissance ont été annoncés sur la façade atlantique entre Casablanca et Agadir (plusieurs sites ont été évoqués, dont Sidi Boulbra). Le Maroc pense à intégrer le nucléaire dans son mix énergétique d’ici 2030, et ce, afin de réduire sa dépendance énergétique[43]. L'Uranium pouvant être extrait du phosphate présent en grande quantité dans le Royaume (1re réserve mondiale exploitée par l'Office chérifien des phosphates).

Amérique latine[modifier | modifier le code]

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Localisation des centrales nucléaires en Amérique latine

Drapeau de l'Argentine Argentine[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

En 2024, l'argentine possède trois réacteurs opérationnels sur deux sites, qui ont produit 7,47 TWh en 2022, soit 5,4 % de l'électricité du pays[44].

Le réacteur CAREM (25 MW), en construction depuis 2014, est un prototype de petit réacteur modulaire de type REP.

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Au minimum 1 réacteur de recherche : Institut Balseiro, Bariloche

Drapeau du Brésil Brésil[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]
  • Centrale nucléaire d'Angra (ou Amiral Alvaro Alberto), centrale située à Angra dos Reis près de Rio de Janeiro avec deux réacteurs opérationnels et un troisième en construction, qui ont produit 14,56 TWh en 2017, soit 2,5 % de l'électricité du pays[45] :
    • Angra I, 609 MWe (type REP) mis en service en 1982.
    • Angra II, 1 275 MWe (type REP Konvoi) mis en service en 2000.
    • Angra III, 1 245 MWe (type REP Konvoi), en construction depuis 2010.
Réacteur de recherche[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Colombie Colombie[modifier | modifier le code]

  • Bogota - TRIGA, Institute of Nuclear Science (réacteur de recherche installé en 1997)

Drapeau de Cuba Cuba[modifier | modifier le code]

Aucune centrale nucléaire ne produit d'électricité à Cuba qui avait commencé la construction de la centrale nucléaire de Juragua, avant de l’abandonner définitivement en [46].

  • Juragua 1 : réacteur VVER de 440 MW dont la construction a été suspendue en 1992
  • Juragua 2 : réacteur VVER de 440 MW dont la construction a été suspendue en 1992

Drapeau de la Jamaïque Jamaïque[modifier | modifier le code]

Drapeau du Mexique Mexique[modifier | modifier le code]

Réacteur de puissance[modifier | modifier le code]
Réacteur de recherche[modifier | modifier le code]
  • Mexico - TRIGA Mark III, Institut national de recherche nucléaire

Drapeau de Porto Rico Porto Rico[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Uruguay Uruguay[modifier | modifier le code]

  • URR réacteur de recherche

Drapeau du Venezuela Venezuela[modifier | modifier le code]

  • RV-1, réacteur de recherche

Asie[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Arménie Arménie[modifier | modifier le code]

Centrale nucléaire de Metsamor
Centrale nucléaire de Metsamor

L'Arménie possède l'unique centrale nucléaire de Metsamor qui a fourni 31 % de son électricité en 2022. Cette centrale est équipée de deux réacteurs dont un seul est encore en service[48],[49] :

  • Armenian-1 : 376 MW (VVER V-270) mis en service en 1976, arrêté depuis 1989 ;
  • Armenian-2 : 376 MW (VVER V-270) mis en service en 1980, arrêté en 1989, redémarré en 1995.

Drapeau du Bangladesh Bangladesh[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

Le Bangladesh a une centrale de deux réacteurs (VVER) de 1 200 MW en cours de construction depuis et [50].

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Dhaka - TRIGA Mark II, Atomic Energy Research Establishment (réacteur de recherche installé en 1986)

Drapeau de la Corée du Nord Corée du Nord[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

La centrale nucléaire de Sinpo (Shinpo), en construction de 1998 à 2003 sous l'égide de l'Organisation de développement énergétique coréenne dans le cadre de l'accord de 1994 sur l'abandon de tout programme nucléaire militaire nord-coréen, n'a jamais été achevée, le gouvernement nord-coréen s'étant retiré en 2003 de l'accord de désarmement[51] :

  • Corée du Nord 1 - PWR 1 000 MWe
  • Corée du Nord 2 - PWR 1 000 MWe.
Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Yongbyon
    • IRT-2000 - 0,1 MWt réacteur de recherche modéré à l'eau lourde (fourni par l'URSS en 1965)
    • Yongbyon 1 - 5 MWe réacteur Magnox (activé en 1987)
    • Yongbyon 2 - 50 MWe réacteur Magnox (en construction)
  • Taechon
    • Taechon 1 - 200 MWe réacteur (en construction)
    • Taechon 2 - ? (en construction)

Drapeau des Émirats arabes unis Émirats arabes unis[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

En 2024, les Émirats arabes unis possèdent quatre réacteurs nucléaires à eau pressurisée de conception coréenne du type APR-1400 sur le site de la centrale nucléaire de Barakah[52] :

  • Les réacteurs Barakah-1, 2, 3 et 4 ont été connectés au réseau pour la première fois, respectivement en août 2020, septembre 2021, octobre 2022 et mars 2024.

Drapeau de l'Indonésie Indonésie[modifier | modifier le code]

Elle possède deux réacteurs de recherche :

Drapeau de l'Iran Iran[modifier | modifier le code]

Carte des installations nucléaires iraniennes
Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

L'Iran dispose d'un réacteur de puissance PWR (modèle VVER V-446) de 915 MWe en fonctionnement à Bouchehr, qui a produit 6,0 TWh en 2022, soit 1,7 % de l'électricité du pays[53]. Un réacteur VVER-1000 V-528 est en construction sur le même site.

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Irak Irak[modifier | modifier le code]

  • Osirak : « Tammuz 1 » réacteur de recherche (détruit par un raid aérien israélien le )

Drapeau d’Israël Israël[modifier | modifier le code]

En 2024, aucune centrale civile ne fonctionne en Israël.

La centrale nucléaire de Dimona est une installation militaire secrète dont la destination semble être la production de plutonium.

Réacteur de recherche : Yavné : Centre de recherche nucléaire de Nahal Soreq

Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance expérimental[modifier | modifier le code]

Centrale d'Aktaou (Kazakhstan State Corporation for Atomic Power and Industry) :

  • réacteur BN-350 135 MWe, mis en service en 1973 et arrêté en 1999 après avoir produit 1,85 TWh.
Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Malaisie Malaisie[modifier | modifier le code]

  • Kuala Lumpur - TRIGA Mark II, réacteur de recherche du Malaysian Institute for Nuclear Technology (installé en 1982)

Drapeau du Pakistan Pakistan[modifier | modifier le code]

En 2024, le Pakistan possède six réacteurs nucléaires répartis sur deux centrales, qui ont produit 22,28 TWh en 2022, soit 6,2 % de l'électricité du pays[54] :

Drapeau des Philippines Philippines[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Syrie Syrie[modifier | modifier le code]

Drapeau de Taïwan Taïwan[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

En 2024, Taïwan compte 2 réacteurs opérationnels dans une centrale, quatre réacteurs à l'arrêt définitif et deux réacteurs dont la construction a été abandonnée. Le parc nucléaire a produit 22,9 TWh en 2022, soit 9,1 % de l'électricité du pays[56] :

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Taipei - TRIGA, Tsing Hua University (installé en 1977)

Drapeau de la Thaïlande Thaïlande[modifier | modifier le code]

  • Bangkok - TRIGA, Office of Atoms for Peace (réacteur de recherche installé en 1977)

Drapeau de la Turquie Turquie[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

Quatre réacteurs à eau pressurisée (1 200 MWe, modèle VVER-1200 V-509 de conception russe) sont en construction depuis avril 2018 dans la centrale nucléaire d'Akkuyu située près de Mersin[57].

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Istanbul - TRIGA Mark II, réacteur de recherche à la Technical University of Istanbul (installé en 1979)

Drapeau de l'Ouzbékistan Ouzbékistan[modifier | modifier le code]

Drapeau du Viêt Nam Viêt Nam[modifier | modifier le code]

  • Da Lat - TRIGA Mark II (réacteur de recherche fourni par les États-Unis en 1963, arrêté 1975, réactivé par l'URSS en 1984)

Europe[modifier | modifier le code]

Europe
Zwentendorf
Metsamor
Kozlodouy
Paks
Dodewaard
Borssele
Żarnowiec
Cernavodă
Bohunice
Mochovce
Krško
Ågesta
Forsmark
Oskarshamn
Ringhals
Barsebäck
Akkuyu
Dukovany
Temelín
Ignalina
Brokdorf
Emsland
Grohnde
Gundremmingen
Isar
Neckarwestheim
Unterweser
Krümmel
Biblis
Grafenrheinfeld
Philippsburg
Greifswald
Rheinsberg
Obninsk
Balakovo
Beloïarsk
Kalinine
Kola
Koursk
Leningrad
Novovoronej
Rostov
Smolensk
Khmelnitski
Rivné
Ukraine du Sud
Zaporijia
Tchernobyl
Crimée
Doel
Tihange
SCK-CEN
Astraviets
Santa María de Garoña
José Cabrera
Almaraz
Ascó
Cofrentes
Trillo
Vandellos
Valdecaballeros
Lemoiz
Marcoule
Chinon
Chooz
Brennilis
Saint-Laurent
Bugey
Malville
Belleville
Blayais
Cattenom
Civaux
Dampierre
Cruas
Fessenheim
Flamanville
Golfech
Gravelines
Paluel
Penly
Saint-Alban
Tricastin
Nogent
Loviisa
Olkiluoto
Trino Vercellese
Caorso
Latina
Garigliano
Montalto di Castro
Hunterston
Heysham
Wylfa
Hinkley Point
Torness
Sizewell
Hartlepool
Dungeness
Bradwell
Winfrith
Berkeley
Trawsfynydd
Chapelcross
Sellafield
Oldbury
Dounreay
Lucens
Mühleberg
Gösgen
Beznau
Leibstadt
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Localisation des centrales nucléaires en Europe

Drapeau de la Biélorussie Biélorussie[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

La Biélorussie a deux réacteurs VVER-1200 de conception russe de 1 109 MWe en fonctionnement à la centrale nucléaire d'Astravets, le premier depuis et le second depuis [58].

Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]
  • Sosny
    • Réacteur expérimental mobile Pamir (arrêté en 1986)
    • Réacteur de recherche IRT (arrêté en 1988)

Drapeau de la Bulgarie Bulgarie[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

La Centrale nucléaire de Kozlodouï comprend :

  • Quatre réacteurs VVER-440 arrêtés.
  • Deux réacteurs VVER-1000 de conception russe de 1 000 MWe (mis en service en 1987 et 1991) en fonctionnement qui ont produit 16,46 TWh, soit 32,5 % de l'électricité du pays en 2022[59].
Réacteur de recherche[modifier | modifier le code]
  • Sofia - IRT réacteur de recherche (arrêté en 1987)

Drapeau du Danemark Danemark[modifier | modifier le code]

  • Risø - DR-3 réacteur de recherche de type DIDO (arrêté)

Drapeau de l'Espagne Espagne[modifier | modifier le code]

Les 7 réacteurs de production en fonctionnement en Espagne ont produit 56,0 TWh en 2022, soit 20,3 % de l'électricité nationale, dans 5 centrales en activité ; 3 autres réacteurs ont été arrêtés définitivement[60].

Un moratoire nucléaire a été adopté par le gouvernement socialiste de Felipe González en 1983. Le parti socialiste de Zapatero, réélu en 2008, a annoncé dans son programme électoral la sortie progressive du nucléaire civil, les centrales arrivant à fin de terme devant être fermées dans la mesure où l'approvisionnement énergétique du pays demeurait garanti.

Drapeau de l'Estonie Estonie[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Finlande Finlande[modifier | modifier le code]

En 2024, la Finlande possède deux centrales nucléaires comprenant 5 réacteurs opérationnels (2 REP de type VVER V-213 500 MWe à la centrale nucléaire de Loviisa, deux réacteurs à eau bouillante de 900 MWe et un réacteur de type EPR de 1 600 MWe à celle d'Olkiluoto).

En 2022, 24,22 TWh ont été produits par les réacteurs nucléaires, soit 35 % de l'électricité nationale[61].

Un projet de centrale nucléaire d'Hanhikivi à Pyhäjoki (Nord-Ouest) est lancé en 2011 par le groupe finlandais Fennovoima, fondé en 2007 par une soixantaine d'industriels fortement consommateurs d'électricité et des « utilities » locales. Areva ayant été écarté, c'est finalement Rosatom qui remporte, en , ce contrat pour la construction d'un nouveau réacteur de 1 200 MW de type VVER-1200, qui devait être opérationnel en 2024. En mai 2022, le contrat est annulé « en raison des risques supplémentaires liés à l'invasion de l'Ukraine »[62]. Rosatom avait déjà construit la centrale nucléaire de Loviisa[63].

Drapeau de la Grèce Grèce[modifier | modifier le code]

  • GRR-1 - réacteur de 5 MW à Demokritos, réacteur du centre national de recherche scientifique, Athènes

Drapeau de la Hongrie Hongrie[modifier | modifier le code]

La Hongrie compte quatre réacteurs de type VVER d'une puissance unitaire de 470 MWe, mis en service de 1982 à 1987 à la centrale nucléaire de Paks, qui ont produit 14,95 TWh en 2022, soit 47 % de l'électricité nationale[64].

La construction de deux réacteurs de type VVER-1200 de conception russe est prévue dans la centrale nucléaire de Paks. Cet investissement de 12,5 milliards d'euros, financé à 80 % par un prêt russe, a été autorisé par la Commission européenne en . Ces deux réacteurs sont destinés à remplacer les quatre réacteurs actuels de la centrale[65]. La mise en service de ces 2 nouvelles unités VVER de 1200 MW (projet Paks II) est prévue en 2029 et 2030[66].

Drapeau de la Lettonie Lettonie[modifier | modifier le code]

  • Rīga, Centre de Recherche Nucléaire, Salaspils
    • réacteur de recherche 5 MWe (arrêté)

Drapeau de la Norvège Norvège[modifier | modifier le code]

La Norvège dispose des réacteurs de recherche suivants :

  • réacteurs à Kjeller
    • NORA (activé en 1961, arrêté en 1967)
    • JEEP I (activé en 1951, arrêté en 1967)
    • JEEP II (activé en 1966)
  • réacteur à Halden
    • HBWR - Halden Boiling Water Reactor (activé en 1959)

Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas[modifier | modifier le code]

Réacteurs de puissance[modifier | modifier le code]

Un réacteur en fonctionnement, qui a produit 3,93 TWh en 2022, soit 3,3 % de l'électricité du pays[67] :

  • Borssele - 452 MWe PWR mis en service en 1973
  • Dodewaard - 55 MWe BWR (mis en service en 1968, arrêté en 1997)
Réacteurs de recherche[modifier | modifier le code]

Drapeau de la Roumanie Roumanie[modifier | modifier le code]

La Roumanie possède la centrale nucléaire de Cernavoda, équipée de 2 réacteurs en fonctionnement. Elle a produit 10,20 TWh en 2022, soit 19,3 % de l'électricité nationale[68] :

  • Cernavoda-1 PHWR CANDU, 706 MWe mis en service en 1996,
  • Cernavoda-2 PHWR CANDU, 706 MWe mis en service en 2007.

Deux autres réacteurs sont en projet sur le même site, également de technologie canadienne CANDU, par deux investisseurs, SNC-Lavalin (Canada) et China Nuclear Power Engineering (Chine), filiale de CNNC, qui ont conclu en 2015 un accord pour construire ces deux unités supplémentaires[69]. Après rupture en 2020 de l'accord avec la Chine, le projet se relance avec une déclaration d’intention pour la coopération dans le domaine de l’énergie nucléaire avec la France[70].

Drapeau de la Slovaquie Slovaquie[modifier | modifier le code]

En 2024, la Slovaquie dispose de cinq réacteurs en fonctionnement dans les deux centrales de Bohunice et Mochovce ; ils ont produit 15,92 TWh en 2022, soit 59,2 % de l'électricité nationale ; un autre réacteur est en construction[71] :

  • Bohunice A-1 : 93 MWe, arrêté en 1977,
  • Bohunice V-1 : 2 VVER-440 V-230, arrêtés respectivement en 2006 et en 2008,
  • Bohunice V-2 : 2 VVER-440 V-213 de 471 MWe chacun, mis en service en 1984 et 1985
  • Mochovce : 3 réacteurs VVER-440 de 440 MWe chacun, mis en service en 1998, 1999 et 2023, et un réacteur VVER-440 en construction depuis 1987.

Drapeau de la Slovénie Slovénie[modifier | modifier le code]

Le seul réacteur de puissance de la centrale nucléaire de Krsko 440 MWe (réacteur à eau pressurisée commandé à la société américaine Westinghouse et mis en service en 1981), a produit 5,31 TWh en 2022, soit 42,8 % de l'électricité nationale[72]. Il appartient à 50/50 à la Slovénie et à la Croatie, qui se partagent sa production[73].

Réacteur de recherche[modifier | modifier le code]
  • Ljubljana - TRIGA Mark II, Jozef Stefan Nuclear Institute (fourni en 1966 par les États-Unis à la Yougoslavie)

Drapeau de la Suède Suède[modifier | modifier le code]

Les 6 réacteurs nucléaires en fonctionnement ont produit 50,06 TWh en 2022, soit 29,5 % des besoins d'électricité de la Suède, dans 3 centrales en activité ; 7 autres réacteurs sont arrêtés définitivement[74] :

En 1980, un référendum est organisé à propos de l'avenir du nucléaire en Suède, mais les trois possibilités soumises au vote prévoient toutes un arrêt, plus ou moins rapide, du nucléaire. Les deux premières solutions prévoyaient l'existence maximale de 12 réacteurs avec une extinction progressive des réacteurs au fur et à mesure du développement de nouvelles énergies, tandis que la troisième demandait un arrêt des réacteurs dans les 10 ans. Ce fut finalement la deuxième solution qui fut choisie[75].

En 2009, le gouvernement de centre droit décide de lever le moratoire sur l'énergie nucléaire, poussé par une opinion publique plutôt favorable au nucléaire du fait de ses faibles émissions de gaz à effet de serre[76]. La décision est adoptée au parlement en 2010 par une courte majorité[77]. Un accord politique annoncé le entre les cinq principaux partis sur la politique énergétique du pays pour les trois décennies à venir, renonce au démantèlement des trois centrales existantes. Aucune date n'est fixée pour leur fermeture, et de plus il sera possible de bâtir un maximum de dix réacteurs sur les sites des centrales existantes, mais sans aucun soutien de l'État. Au-delà de 2020 ne devraient fonctionner que les six réacteurs les plus puissants. L'accord se présente comme une feuille de route en vue d'une transition contrôlée vers le 100 % renouvelable en 2040[78].

Drapeau de la République tchèque République tchèque[modifier | modifier le code]

Deux centrales équipées de six réacteurs ont produit 31,02 TWh en 2022, soit 36,7 % de l'électricité nationale[79] :

  • Dukovany : 4 réacteurs de type VVER-440, mis en service de 1985 à 1987 ;
  • Temelín : 2 réacteurs de type VVER-1000, mis en service en 2000 et 2002.

Océanie[modifier | modifier le code]

Drapeau de l'Australie Australie[modifier | modifier le code]

L'Australie a construit trois réacteurs de recherche gérés par l'ANSTO (en), à Lucas Heights (en), dans la banlieue de Sydney :

Antarctique[modifier | modifier le code]

Les États-Unis ont construit un réacteur en Antarctique :

Ce réacteur de recherche de la base américaine McMurdo a été arrêté en 1972 et démantelé en 1979. Une plaque commémorative, érigée en 2010 à Observation Hill, est classée parmi les sites et monuments historiques de l'Antarctique[80].

Bilan et prospective[modifier | modifier le code]

Dénombrement[modifier | modifier le code]

En , 415 réacteurs de puissance sont en état de fonctionner dans le monde, répartis dans 31 pays ; leur puissance nette totale atteint 373,257 GWe. À eux seuls cinq pays (États-Unis, France, Chine, Corée du Sud et Russie) disposent de 268 réacteurs soit 65 % du nombre total de réacteurs dans le monde[2].

La répartition par filière est la suivante : 305 réacteurs à eau pressurisée (REP), 41 réacteurs à eau bouillante (REB), 47 réacteurs à eau lourde pressurisée (PHWR), 8 réacteurs refroidis au gaz (GCR), 11 réacteurs de grande puissance à tubes de force (RMBK), 2 réacteurs à neutrons rapides (RNR) et 1 réacteur à haute température (HTGR)[81].

L'accident nucléaire de Fukushima a eu un impact sur le nombre de réacteurs en service au Japon (4 réacteurs détruits et les 50 autres à l'arrêt ; en 2018, 9 ont redémarré) et en Allemagne (8 réacteurs définitivement arrêtés). Toutefois parallèlement 81 réacteurs ont été mis en service de 2011 à [82].

Le tableau ci-dessous récapitule le nombre de centrales et de réacteurs nucléaires en activité :

Nombre de réacteurs opérationnels par type en 2024[81],[83]

Pays Nb centrales[84] Nb réacteurs PWR BWR PHWR FBR GCR LWGR HTGR
États-Unis 54[85] 93 61 31 0 0 0 0 0
France 18 56 56 0 0 0 0 0 0
Chine 16 55 51 0 2 1 0 0 1
Russie 10 37 24 0 0 2 0 11 0
Japon 17 12 16 17 0 0 0 0 0
Corée du Sud 4 26 22 0 3 0 0 0 0
Inde 7 20 2 2 18 0 0 0 0
Canada 4 19 0 0 19 0 0 0 0
Ukraine 4 15 15 0 0 0 0 0 0
Royaume-Uni 6 9 1 0 0 0 8 0 0
Belgique 2 5 7 0 0 0 0 0 0
Espagne 5 7 6 1 0 0 0 0 0
Pakistan 2 6 6 0 0 0 0 0 0
Rép tchèque 2 6 6 0 0 0 0 0 0
Suède 3 6 2 4 0 0 0 0 0
Finlande 2 5 3 2 0 0 0 0 0
Hongrie 1 4 4 0 0 0 0 0 0
Slovaquie 2 5 4 0 0 0 0 0 0
Suisse 3 4 3 1 0 0 0 0 0
Allemagne 7 3 3 0 0 0 0 0
Argentine 2 3 0 0 3 0 0 0
Taïwan 3 2 2 1 0 0 0 0
Afrique du Sud 1 2 2 0 0 0 0 0
Brésil 1 2 2 0 0 0 0 0
Bulgarie 1 2 2 0 0 0 0 0
Émirats arabes unis 1 3 2 0 0 0 0 0
Mexique 1 2 0 2 0 0 0 0
Roumanie 1 2 0 0 2 0 0 0
Arménie 1 1 1 0 0 0 0 0
Biélorussie 1 2 1 0 0 0 0 0
Iran 1 1 1 0 0 0 0 0
Pays-Bas 1 1 1 0 0 0 0 0
Slovénie 1 1 1 0 0 0 0 0
Monde 186 438 307 61 47 3 8 11 1

Âge[modifier | modifier le code]

Les réacteurs se répartissent de la façon suivante selon leur tranche d'âge au [82] :

La durée de vie initialement prévue pour lesquels les réacteurs était en général de 40 ans, mais l'expérience et le progrès technique permettent de prolonger cette durée de vie ; ainsi, 75 des 99 réacteurs des États-Unis avaient déjà obtenu en 2017 l'autorisation de fonctionner jusqu'à 60 ans ; c’est aussi le cas de la Belgique, la Suède, la Suisse, etc. En France, les réacteurs doivent respecter les normes assignées par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), qui donnera un avis générique en 2018 puis une autorisation pour chacun des réacteurs[86]. L'autorité de sûreté nucléaire américaine, la NRC, a publié fin 2015 un projet de lignes directrices, soumis à consultation publique jusqu'en , pour « décrire les méthodes et techniques acceptables par les équipes de la NRC pour le renouvellement de licence » jusqu'à 80 ans d'exploitation. La NRC a accordé des renouvellements de licence jusqu'à 60 ans pour 81 réacteurs sur les 99 en service dans le pays. Les exploitants devront démontrer que les composants les plus sensibles, notamment la cuve qui ne peut être changée, pourront être exploités de manière sûre sur un telle durée[87].

Puissances installées et production d'électricité[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-après présente les puissances nettes installées par pays ainsi que les énergies d'origine nucléaire ou totales produites en 2010 par chaque pays telles qu'elles ressortent de la base de données des réacteurs établie et mise continuellement à jour par l'Agence internationale de l'énergie atomique. En les 453 réacteurs nucléaires opérationnels représentent une puissance nette de 397,65 GWe[88].

En 2017, l'énergie électrique d'origine nucléaire produite par la totalité des réacteurs en activité dans l'année a été de 2 488 TWh (production nette)[89].

En 2015, leur production brute s'élevait à 2 571,4 TWh, soit 10,6 % de la production mondiale totale d'énergie électrique : 24 344,5 TWh[90].

Puissance nucléaire nette installée et production d'électricité par pays en 2017[88],[83]

Pays Puissance nette installée (MW) Production totale d'électricité en 2017 (TWh) dont nucléaire (TWh) Part du nucléaire dans le pays Part de la production nucléaire mondiale
États-Unis 99 952 4 015 805 20,05 % 32,4 %
France 63 130 529,4 379,1 71,6 % 15,2 %
Chine 38 331 6 275,8[n 1] 247,5[n 1] 3,9 % 9,9 %
Russie 28 264 1 054[n 1] 187,5[n 1] 17,8 % 7,5 %
Corée du Sud 22 494 520 141 27,1 % 5,7 %
Canada 13 554 656 96 14,6 % 3,9 %
Ukraine 13 107 155,4 85,6 55,1 % 3,4 %
Allemagne 9 515 620,5 72,2 11,6 % 2,9 %
Royaume-Uni 8 918 331,6 63,9 19,3 % 2,6 %
Suède 8 620 159,1 63,1 39,6 % 2,5 %
Espagne 7 121 262,7 55,6 21,2 % 2,2 %
Belgique 5 918 80,3 40,0 49,9 % 1,6 %
Inde 6 255 1081 34,9 3,2 % 1,4 %
Japon 39 752 806,4 29,1 3,6 % 1,2 %
Rép tchèque 3 930 81,0 26,8 33,1 % 1,1 %
Taïwan 5 052 231,1 21,6 9,3 % 0,9 %
Finlande 2 769 65,0 21,6 33,2 % 0,9 %
Suisse 3 333 58,4 19,5 33,4 % 0,8 %
Brésil 1 884 573,5 15,7 2,7 % 0,6 %
Bulgarie 1 926 45,3 15,5 34,3 % 0,6 %
Hongrie 1 889 30,4 15,2 50,0 % 0,6 %
Afrique du Sud 1 860 225,2 15,1 6,7 % 0,6 %
Slovaquie 1 814 25,95 14,0 54,0 % 0,6 %
Mexique 1 552 176,0 10,6 6,0 % 0,4 %
Roumanie 1 300 59,8 10,6 17,6 % 0,4 %
Pakistan 1 318 126,4 7,9 6,2 % 0,3 %
Iran 915 294 6,4 2,2 % 0,3 %
Argentine 1 633 136,4 6,2 4,5 % 0,2 %
Slovénie 688 15,3 6,0 39,1 % 0,2 %
Pays-Bas 482 112,9 3,3 2,9 % 0,1 %
Arménie 375 7,4 2,4 32,5 % 0,1 %
Monde 397 651 25 551[91],[n 1] 2 488 10,3 %[91] 100 %

Évolution chronologique du parc nucléaire[modifier | modifier le code]

Sur la période 2011-2017, le parc nucléaire mondial s'est accru de 7 réacteurs : 46 ont été mis en service et 39 ont été arrêtés. Le tableau ci-dessous récapitule les mouvements par pays, sur la base des données de l'AIEA[88], classées par ordre de solde décroissant.

Pays 2011-2017
Mis en
service
Arrêtés Solde
Chine 29 29
Russie 4 1 3
Corée du Sud 4 1 3
Inde 3 3
Pakistan 3 3
Iran 1 1
Argentine 1 1
Canada 1 -1
Espagne 1 -1
Suède 2 -2
Royaume-Uni 4 -4
États-Unis 1 6 -5
Allemagne 10 -10
Japon 13 -13
Total 46 39 7

Réacteurs en projet et besoins en uranium[modifier | modifier le code]

L'association mondiale des exploitants nucléaires (WANO), actualise périodiquement la liste des réacteurs en service, en construction, en projet et envisagés, liste élaborée à partir des données de l'AIEA et de ses propres données[92].

Selon cet organisme, en , 439 réacteurs étaient en service et 61 en construction.

Les besoins en uranium pour l'année 2024 sont évalués au niveau mondial à 67 517 tonnes, correspondant à 79 619 tonnes de yellowcake U3O8.

État avril 2024 Réacteurs en service Réacteurs en construction Réacteurs planifiés Réacteurs proposés Besoins en uranium
Pays Nb Mwe net Nb Mwe brut Nb Mwe brut Nb Mwe brut Tonnes U
États-Unis 94 96 952 13 10 500 18 137
France 56 61 370 1 1 650 6 9 900 8 232
Chine 56 54 362 26 29 755 41 44 660 158 186 450 13 132
Japon 33 31 679 2 2 756 1 1 385 8 11 562 2 180
Russie 36 26 802 4 3 988 14 8 930 36 37 716 5 436
Corée du Sud 26 25 825 2 2 680 2 2 800 4 309
Canada 19 13 661 2 400 9 5 700 1 455
Ukraine 15 13 107 2 1 900 2 2 500 7 8 750 1 673
Inde 23 7 425 7 5 900 12 8 400 28 3 200 1 725
Espagne 7 7 123 1 218
Suède 6 6 944 2 2 500 932
Royaume-Uni 9 5 883 2 3 440 2 3 340 2 2 300 817
Émirats arabes unis 4 5 348 2 2 800 853
Finlande 5 4 369 616
République tchèque 6 4 212 1 1 200 3 3 600 715
Belgique 5 3 916 516
Pakistan 6 3 262 1 1 170 555
Suisse 4 2 973 412
Slovaquie 5 2 308 1 471 1 1 200 527
Belarus 2 2 220 357
Bulgarie 2 2 006 2 2 300 334
Hongrie 4 1 916 2 2 400 320
Brésil 2 1 884 1 1 405 8 8 000 339
Afrique du Sud 2 1 854 2 2 400 277
Argentine 3 1 641 1 29 1 1 150 1 750 219
Mexique 2 1 552 2 2 000 237
Roumanie 2 1 300 2 1 440 6 462 185
Iran 1 915 1 1057 2 1 417 6 5200 153
Slovénie 1 688 1 1 200 127
Pays-Bas 1 482 2 2 000 69
Arménie 1 416 1 1 060 55
Bangladesh 2 2 400 2 2 400 371
Égypte 4 4 800
Turquie 1 1200 3 3600 8 9500
Pologne 3 3 750 26 10 000
Arabie-Saoudite 2 2 900
Uzbekistan 2 2 400
Kazakhstan 1 1 200
Allemagne
Monde 440 396 269 60 67 031 92 89 742 343 364 050 67 517

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e production brute

Références[modifier | modifier le code]

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