Limousis

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Limousis
Limousis
Blason de Limousis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aude
Arrondissement Carcassonne
Intercommunalité Carcassonne Agglo
Maire
Mandat
Gilles Delaur
2020-2026
Code postal 11600
Code commune 11205
Démographie
Population
municipale
127 hab. (2021 en augmentation de 3,25 % par rapport à 2015)
Densité 13 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 05″ nord, 2° 24′ 07″ est
Altitude Min. 144 m
Max. 580 m
Superficie 9,92 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Carcassonne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Haut-Minervois
Législatives Première circonscription
Localisation
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Limousis

Limousis Écouter est une commune française, située dans le Nord du département de l'Aude en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central. Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par l'Orbiel, le ruisseau de la Ceize et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « gorges de la Clamoux ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Limousis est une commune rurale qui compte 127 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 382 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Limosinals ou Limosinales.


Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : la maison Gaston, inscrite en 1948.

Géographie[modifier | modifier le code]

Limousis est située sur un plateau au bord de la vallée de l'Orbiel. Vignobles produisant des vins minervois et Côtes-de-Lastours un vin de l'appellation Aude[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Conques-sur-Orbiel, Fournes-Cabardès, Lastours, Sallèles-Cabardès, Salsigne et Trassanel.

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

  • Marmorières
  • Col de las Baïchos
  • Serre Mégé
  • Baffrancou
  • Combe Moligné
  • Combe du Saut
  • Rouyres
  • la Bouzole

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[3], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par l'Orbiel, le ruisseau de la Ceize, le ruisseau de Bafrancou, le ruisseau de Gaubeille, le ruisseau de la Grave, le ruisseau de la Millanquière, le ruisseau de Prat Migné, le ruisseau de Sali, le ruisseau des Bézalades, le ruisseau du Teillé et le ruisseau du Vergé, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[5],[Carte 1].

L'Orbiel, d'une longueur totale de 40,9 km, prend sa source dans la commune de Mazamet et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Trèbes, après avoir traversé 14 communes[6].

Le ruisseau de la Ceize, d'une longueur totale de 11,8 km, prend sa source dans la commune de Fournes-Cabardès et s'écoule vers le sud. Il traverse la commune et se jette dans la Clamoux à Villegly, après avoir traversé 7 communes[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 5,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Caunes-Minervois à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 768,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « gorges de la Clamoux »[15], d'une superficie de 861 ha, abritent, à différentes étapes de leur cycle biologique, neuf des onze espèces de chauves-souris d'intérêt communautaire recensées dans le domaine méditerranéen[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[17] : les « monts et grottes des soulanes de Nore » (2 177 ha), couvrant 6 communes du département[18], et la « vallée de l'Orbiel » (45 ha), couvrant 7 communes du département[19] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

  • les « causses du piémont de la Montagne Noire » (8 830 ha), couvrant 20 communes du département[20] ;
  • les « crêtes et pièmonts de la Montagne Noire » (27 188 ha), couvrant 26 communes dont 24 dans l'Aude et 2 dans l'Hérault[21].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Limousis est une commune rurale[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (47,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,3 %), mines, décharges et chantiers (9 %), cultures permanentes (7,9 %)[24]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Limousis est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Orbiel et le ruisseau de la Ceize. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2005, 2009, 2018 et 2020[27],[25].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Limousis.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 29,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 95 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 51 sont en aléa moyen ou fort, soit 54 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[29].

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Limousis est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Limousis est citée la première fois en 1260 comme castrum. Il fait partie de la seigneurie du Cabardet, puis il est rattaché à la châtellenie royale des Tours du Cabardès. Au XIIIe siècle, la seigneurie est partagée entre le roi et Jean Alaman, un seigneur laïc issu de la famille Alaman, famille influente du comté de Toulouse. En 1498, la seigneurie appartient à la famille de Bellissens qui possède Malves et Minervois. L'industrie minière et drapière fut le cœur de l'économie de la commune. L'usine de Lacombe de Sault est toujours en activité.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 En cours Gilles Delaur Sans étiquette  
mars 2001 mars 2008 Camille Ramel    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 127 habitants[Note 6], en augmentation de 3,25 % par rapport à 2015 (Aude : +2,47 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
343345360306324362382370371
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
365345333340350366345295261
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
236229248232235237191162167
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1701581109186104102107128
2021 - - - - - - - -
127--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 4] 10,3 % 10,9 % 12 %
Département[I 5] 10,2 % 12,8 % 12,6 %
France entière[I 6] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 85 personnes, parmi lesquelles on compte 73,5 % d'actifs (61,4 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 26,5 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 14 emplois en 2018, contre 17 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 52, soit un indicateur de concentration d'emploi de 27,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,5 %[I 8].

Sur ces 52 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 11 travaillent dans la commune, soit 22 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 90,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Sept établissements[Note 8] sont implantés à Limousis au [I 11]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Limousis), contre 14 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 14 8 7 4
SAU[Note 9] (ha) 123 116 164 58

La commune est dans la « Région viticole » de l'Aude, une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département[36], également dénommée localement « Corbeilles Minervois et Carcasses-Limouxin »[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 6]. Quatre exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (douze en 1988). La superficie agricole utilisée est de 58 ha[38],[Carte 7],[Carte 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Marcel Jacques Lucet (1816-1883), homme politique né dans la commune.
  • Guillaume Peyrusse (1776-1860), baron, trésorier général de la Couronne pendant les Cent-jours, maire de Carcassonne de 1832 à 1835. Il posséda le domaine de Lassac dans la commune.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Limousis Blason
Écartelé : au 1er et au 4e d’azur au chevron surmonté de trois étoiles rangées en chef et soutenu d’une levrette courante, le tout d’or, au 2e et au 3e d’argent à la fasce ondée d’azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[14].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[37].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Limousis » sur Géoportail (consulté le 8 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles(PRA) dans l’Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Limousis » (consulté le ).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aude » (consulté le ).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Limousis » (consulté le ).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Limousis » (consulté le ).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aude » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. [PDF] CAHIER DES CHARGES DE L’INDICATION GEOGRAPHIQUE PROTEGEE AUDE sur http://agriculture.gouv.fr, consulté le 15/11/2013
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Découpage en régions hydrographiques », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  4. « Désoupage en territoires SDAGE/DCE du bassin Rhône-Méditerranée-Corse », sur rhone-mediterranee.eaufrance.fr, (consulté le ).
  5. « Fiche communale de Limousis », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  6. Sandre, « l'Orbiel »
  7. Sandre, « le ruisseau de la Ceize »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Limousis et Caunes-Minervois », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Caunes-Minervois » (commune de Caunes-Minervois) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Limousis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « site Natura 2000 FR9101451 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Limousis », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  19. « ZNIEFF la « vallée de l'Orbiel » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  20. « ZNIEFF les « causses du piémont de la Montagne Noire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. « ZNIEFF les « crêtes et pièmonts de la Montagne Noire » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Limousis », sur Géorisques (consulté le ).
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  28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  29. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
  30. « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Aude », sur aude.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
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  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  37. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
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