Ligueil

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Ligueil
Ligueil
La mairie.
Blason de Ligueil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Michel Guignaudeau
2020-2026
Code postal 37240
Code commune 37130
Démographie
Gentilé Ligoliens, ligoliennes
Population
municipale
2 103 hab. (2021 en diminution de 4,88 % par rapport à 2015)
Densité 71 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 02′ 37″ nord, 0° 49′ 11″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 128 m
Superficie 29,72 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Ligueil
Géolocalisation sur la carte : France
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Ligueil
Liens
Site web www.ville-ligueil.fr/

Ligueil est une commune française située dans le département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Ligueil est située dans le département d'Indre-et-Loire, à 45 km au sud de Tours et à proximité de la Vienne et de l'Indre. Poitiers est à 70 km au sud-ouest et Paris à 270 km au nord-est.

Ligueil est desservie par la route départementale 50 venant de Tours et la route départementale 31 venant d'Amboise et Loches. L'autoroute A 10 est à 20 minutes par Sainte-Maure-de-Touraine, à 40 minutes par Tours et à 50 minutes par Amboise.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique de Ligueil.
L'Esves.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 29,6 km, comprend deux cours d'eau notables, l'Esves (7,461 km) et la Ligoire (5,11 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].

L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].

La Ligoire, d'une longueur totale de 20,9 km, prend sa source dans la commune de Varennes et se jette dans l'Esves à Sepmes, après avoir traversé 8 communes[7]. Sur le plan piscicole, la Ligoire est également classée en deuxième catégorie piscicole[6].

Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Esves aux Grands Foulons » et « la vallée de l'Esves aux Prés Challes »[8],[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée de la Loire » et « Centre et contreforts nord du Massif Central »[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 691 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ferrière-Larçon à 7 km à vol d'oiseau[12], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Ligueil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,5 %), prairies (4,9 %), zones urbanisées (4,6 %), forêts (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,4 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Ligueil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Ligueil.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 61,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 059 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 618 sont en aléa moyen ou fort, soit 58 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1992, 1993, 1997, 2003, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le nom de Ligueil apparaît pour la première fois en 775, sous la formule de Liggogalus.

Les martyrs de Ligueil d’août 1944[modifier | modifier le code]

Plaque à la mémoire des maquisards fusillés le 27 août 1944.
Plaque à la mémoire de la famille Praud, fusillée le 28 août 1944.

Le , l’armée allemande fusille trois maquisards faits prisonniers : Roger Fontenas, Raymond Foulques et René Michenet. Le lendemain, elle décime la famille Praud : le père, Albert Praud, 42 ans, maquisard arrêté la veille, son épouse Angelina Praud, 35 ans, la fille Marcelle, 15 ans, les fils Daniel, 14 ans et Yannik, 11 ans. Angelina Praud était originaire de Maillé, un autre village de la région, devenu martyr après le massacre de ses habitants le . On trouve deux plaques commémoratives de ces exécutions sur l’avenue des Martyrs à Ligueil sur la route de Cussay[26].

Le , des soldats allemands fuyant vers l'est ont pris en otage à Ligueil trois personnes membres de la Croix Rouge : Aimé Papillault, Albert Bertrand et Jean Poulin pour protéger leur fuite. Ils ont été accrochés par le maquis au lieu-dit « la Blanchardière », en bordure d'un petit bois, sur la route de Loches. Les trois otages ont été tués.

Par ailleurs un monument est dédié aux combattants du maquis Épernon formant le 32e régiment d'infanterie[27].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1947 mars 1977 Maurice Joubert Sans étiquette  
mars 1977 mars 1989 Michel Guignaudeau PRG Enseignant
Conseiller général (1979-1992)
mars 1989 mars 2001 Jacques Raymond SE Géomètre expert
mars 2001 mars 2008 Michel Giraudeau DVD puis PCD Directeur d'un CAT
Conseiller général (1992-2011)
mars 2008 mars 2014 Christian Grellet PS Agriculteur
mars 2014 En cours Michel Guignaudeau DVG Conseiller général (2011-2015)

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[28].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].

En 2021, la commune comptait 2 103 habitants[Note 3], en diminution de 4,88 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6601 9621 4661 7511 7671 8871 9291 9442 044
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9421 9992 0582 0142 1422 0482 0482 1922 119
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 0832 1942 1791 9811 9882 0172 0282 1172 023
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 1102 2452 3792 4132 2012 1662 1802 1552 212
2014 2019 2021 - - - - - -
2 2372 1302 103------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Ligueil se situe dans l'Académie d'Orléans-Tours (Zone B) et dans la circonscription de Loches.

La commune compte trois établissements scolaires : une école maternelle et une école élémentaire publiques, un collège public.

Présence particulière[modifier | modifier le code]

Maison d'accueil pour femmes enceintes en situation précaire ouverte en 1993 et gérée par l'association Magnificat.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fin septembre : la Fête du lait.
  • 3e dimanche de mai : concert de l'Entente Musicale du Sud-Lochois Betz-le Château/Saint-Flovier/Ligueil.
  • Ligueil accueille tous les 6 ans le comice agricole de l'arrondissement de Loches.
  • Festival "les Percufolies" (rendant hommage à Albert Bergerault, musicien et inventeur).

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Martin fondée au XIIe siècle. De l'édifice primitif, il ne reste que des vestiges. Le chœur reconstruit au XIIIe siècle et repris au XVe siècle. Le maître-autel avec tabernacle décoré et retable classé date du XVIIe siècle.
  • La seigneurie qui sert de mairie depuis 1921, est un ensemble de bâtiments du XVIIe siècle. La place de la mairie a été rénovée en 2007. À quelques pas se trouve la chancellerie du XVIIIe siècle.
  • Moulin d'Edmaine du XIXe siècle.
  • Vieux logis de Péagu du XVe siècle.
  • Château de la Tourmelière du XVIIe siècle.
  • Château d'Epigny du XVIIIe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame-de- Anges du XIXe siècle.
  • Lavoir en bois découpé sur la rivière l'Esves à l'entrée de l'hospice.
  • Hospice de la fin du XIXe siècle, maintenant Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (E.H.P.A.D)[34].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Ligueil

Les armes de Ligueil se blasonnent ainsi :

D'azur à un œil d'argent à la pupille de sable[35].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  2. « Carte hydrologique de Ligueil », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Source de l'Esves » sur Géoportail (consulté le 24 janvier 2019)..
  4. « Confluence de l'Esves avec la Cruese » sur Géoportail (consulté le 28 novembre 2015)..
  5. « Fiche Sandre - l'Esves », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  6. a et b (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche Sandre - la Ligoire », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  8. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  9. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  12. « Orthodromie entre Ligueil et Ferrière-Larçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  14. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  16. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  18. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Ligueil », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  26. La Nouvelle République
  27. Les monuments aux morts - Ligueil
  28. Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
  29. « British towns twinned with French towns », Archant Community Media Ltd (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. E.H.P.A.D. Balthazar Besnard de Ligueil
  35. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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