Ligne 7 (CFL)

Elle est prolongée vers les villes françaises de Longwy et Longuyon et la ville belge d'Athus via la ligne 6j qui se prolonge par la ligne 167 d'Arlon à Athus-frontière (ancienne ligne 171) du côté belge, tandis qu'elle est prolongée par les lignes 6g et 6h qui se raccordent respectivement sur la ligne 165 dite Athus-Meuse (raccordement 165/1 d'Y Athus à Aubange-frontière vers Rodange-frontière) du côté belge et par la ligne de Longuyon à Mont-Saint-Martin (vers Luxembourg) du côté français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le 8 août 1900, la société anonyme luxembourgeoise des chemins de fer et minières Prince-Henri (PH) ouvre à l'exploitation la ligne, initialement à voie unique^[1].

En 1934, les travaux de terrassement en vue de la création de la 2^e voie sont effectués et la ligne est électrifiée le 27 mai 1981^[1].

Le 19 novembre 1984, un long embranchement particulier, de 4,020 km est mis en service pour desservir les entrepôts de la Warehouses Service Agency (lb) ; l'embranchement débute au nord de la gare de Bascharage - Sanem^[2].

La mise à deux voies s'effectue finalement au début des années 2000^[3].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Tracé[modifier | modifier le code]

Longue de 20,40 kilomètres, la ligne relie la capitale à l'ouest du grand-duché^[4]. D'orientation est-ouest, elle est électrifiée en 25 kV – 50 Hz et est à deux voies banalisées et à écartement normal (1 435 mm)^[4].

Le tracé de la ligne, qui dessert l'ouest du Luxembourg, ne présente pas de difficultés particulières avec une pente maximale de 14 ‰^[4]. Cela se traduit notamment par l'absence de tunnels^[4].

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Signalisation[modifier | modifier le code]

La ligne est équipée de la signalisation ferroviaire luxembourgeoise et du Système européen de contrôle des trains de niveau 1 (ETCS L1), ce dernier cohabite jusqu'au 31 décembre 2019 avec le Memor II+^[4].

Gares[modifier | modifier le code]

Outre la gare d'origine, de Luxembourg, la ligne comporte six gares ou haltes voyageurs : Hollerich, Leudelange, Dippach - Reckange, Schouweiler, Bascharage - Sanem et Pétange. Deux de ces gares ont également des installations de « terminal fret » et de « gare de formation » : Luxembourg et Pétange^[5].

Vitesses limites[modifier | modifier le code]

La vitesse limite varie de 60 à 140 km/h^[5]. Dans le détail, elle est de 60 km/h de la gare de Luxembourg jusqu'à la gare de Hollerich puis elle est de 140 km/h jusqu'à la gare de Pétange^[5].

Trafic[modifier | modifier le code]

La ligne est desservie par six lignes commerciales des CFL^[6] :

la ligne n^o 60 reliant Luxembourg à Rodange ;
la ligne n^o 70 reliant Luxembourg à Rodange et Longwy (France) ;
la ligne n^o 70A reliant Luxembourg à Rodange, Athus (Belgique) et Arlon (Belgique) ;
la ligne transversale n^o 10-60 reliant Troisvierges à Rodange sans changement de train à Luxembourg ;
la ligne transversale n^o 60-30 reliant Pétange à Wasserbillig sans changement de train à Luxembourg ;
la ligne transversale n^o 70-10 reliant Longwy à Mersch sans changement de train à Luxembourg.

La desserte s'effectue dans la pratique par des trains Regional-Express et Regionalbunn.

Des trains de marchandises empruntent la ligne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} Site rail.lu Ligne Luxembourg - Pétange lire (consulté le 1^er novembre 2017).
↑ « Ligne Bascharage - Sanem (WSA) », sur rail.lu (consulté le 7 octobre 2018).
↑ Site cfl.lu, Mise à double voie de la ligne Pétange - Luxembourg lire (consulté le 17 mai 2011).
↑ ^{a b c d et e} Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 77
↑ ^{a b et c} Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 79
↑ CFL, « Carte du réseau »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur cfl.lu (consulté le 14 décembre 2017) ; cette page permet également l'accès aux fiches horaires réactualisées.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Administration des chemins de fer, « Réseau ferré luxembourgeois - Document de référence du réseau : Édition 2021 - version 2.0 » [PDF], sur acf.gouvernement.lu, Luxembourg, Ministère de la Mobilité et des Travaux publics, 26 novembre 2020 (consulté le 28 août 2021), p. 1-79 (92 à 170 du PDF)..
(de) Ed Federmeyer, 2007: Eisenbahnen in Luxemburg Band 1, 502 S., W. Herdam Fotoverlag, (ISBN 978-3-933178-21-3) (allgemeng Geschicht vun der Eisebunn a vun de Strecken zu Lëtzebuerg - Normalspur)
(de) Ed Federmeyer, 2009: Eisenbahnen in Luxemburg Band 2, 302 S., W. Herdam Fotoverlag, (ISBN 978-3-933178-24-4) (Geschicht vun den Damplokomotiven zu Lëtzebuerg - Normalspur)
(de) Ed Federmeyer, 2011: Eisenbahnen in Luxemburg Band 3, 375 S., W. Herdam Fotoverlag, (ISBN 978-3-933178-27-5) (Geschicht vun den Diesel- an Elektrolokomotiven zu Lëtzebuerg - Normalspur)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Images de la ligne 7 de Luxembourg à Pétange, sur Wikimedia Commons

Liens externes[modifier | modifier le code]

« Ligne Luxembourg - Pétange », sur rail.lu, 2017

[Ligne_Luxembourg_-_Pétange_-_CFL_-_Luxembourg-1] {a et b} Site rail.lu Ligne Luxembourg - Pétange lire (consulté le 1^er novembre 2017).

[2] « Ligne Bascharage - Sanem (WSA) », sur rail.lu (consulté le 7 octobre 2018).

[3] Site cfl.lu, Mise à double voie de la ligne Pétange - Luxembourg lire (consulté le 17 mai 2011).

[page77-4] {a b c d et e} Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 77

[page79-5] {a b et c} Document de référence du réseau : annexe 2A, 2021, p. 79

[6] CFL, « Carte du réseau »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur cfl.lu (consulté le 14 décembre 2017) ; cette page permet également l'accès aux fiches horaires réactualisées.

[1]

[2]

[3]

[4]

[5]

[6]