Lezay

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Lezay
Lezay
Le moulin de Lezay.
Blason de Lezay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Niort
Intercommunalité Communauté de communes Mellois en Poitou
Maire
Mandat
Olivier Gayet
2020-2026
Code postal 79120
Code commune 79148
Démographie
Population
municipale
2 003 hab. (2021 en diminution de 2,67 % par rapport à 2015)
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 55″ nord, 0° 00′ 27″ ouest
Altitude Min. 118 m
Max. 173 m
Superficie 45,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Celles-sur-Belle
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Lezay
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Lezay
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Lezay
Liens
Site web www.mairie-lezay.fr

Lezay est une commune française, située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Chenay, Chey, Saint-Coutant, Saint-Léger-de-la-Martinière, Sainte-Soline, Saint-Vincent-la-Châtre, Vançais et Melle.

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

  • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 850 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1952 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LEZAY (79) - alt : 128 m 46° 15′ 30″ N, 0° 00′ 42″ O
Records établis sur la période du 01-01-1952 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,8 1,5 3,4 5,3 9,2 12,2 14,1 13,8 11 8,5 4,4 2,3 7,3
Température moyenne (°C) 5 5,6 8,5 10,8 14,8 18,2 20,4 20,2 17 13,2 8,1 5,5 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,8 13,5 16,3 20,4 24,2 26,8 26,7 23,1 17,9 11,8 8,6 17,3
Record de froid (°C)
date du record
−17
16.01.1985
−12,5
12.02.12
−11,5
01.03.05
−4,5
05.04.1975
−1
03.05.21
3,8
07.06.1984
5,5
03.07.1980
4,5
30.08.1986
2,4
19.09.1977
−3,5
30.10.1997
−8,5
18.11.07
−11,5
17.12.09
−17
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
16,5
05.01.1999
22
15.02.1998
26
20.03.05
32,5
30.04.05
35
29.05.01
38
26.06.11
39,8
23.07.19
42
05.08.03
35,8
14.09.20
31
02.10.11
21
01.11.14
18,6
03.12.1985
42
2003
Précipitations (mm) 97,7 71,6 73,3 81,6 70,5 58,2 56,6 52,7 64,2 97,9 98,5 108,5 931,3
Source : « Fiche 79148001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Lezay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[9],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,2 %), prairies (14,5 %), forêts (12,6 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lezay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dive du Sud. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[16],[14].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lezay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[17]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 91,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1995, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[14].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Lezay est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[20].

Économie[modifier | modifier le code]

Les 3 dernières usines (imprimerie, huilerie[21], laiterie[22]) de Lezay ont fermé.

Marché aux bestiaux.

Histoire[modifier | modifier le code]

Au Moyen Age[23], depuis le XIIe siècle au moins, Lezay était un fief des Lusignan, possédé notamment par la branche cadette issue de Simon Ier, fils puîné d'Hugues VII[24] (Simon fl. au XIIe siècle ; les Lusignan ont sans doute hérité Lezay d'une famille seigneuriale locale, la femme d'Hugues VII et mère de Simon, Sarrasine, étant dite de Lezay). Simon fut le bisaïeul de Simon IV (fl. vers 1300), auquel succéda son fils Simon V, père de Simon VI ; mais la branche aînée des Lusignan-Lezay s'éteignit dans les mâles en 1386, à la mort de Simon VI. Deux héritiers se disputèrent la succession[25] : - Hugues de Coloigne de Pugny (beau-frère de Simon VI par son mariage avec la dernière sœur de ce dernier, Marie de Lusignan : parents de Jacques de Coloigne, suivi par le cousin héritier de ce dernier, Guillaume Odart sire de Verrière-en-Loudunais, de l'importante famille du Loudunais qui posséda Monts du XIIIe au XVe siècle), et - Jean Ier de Lusignan des Marais (cousin germain de Simon IV, car fils d'Hugues des Marais, l'oncle paternel de Simon IV ; souche de la branche cadette des Lusignan-Lezay dite des Marais de Lezay : il existe toujours une rue du Marais à Lezay). Le 3 février 1410, Guillaume Odart renonça à la succession de Lezay au profit de Jean II des Marais, le petit-fils de Jean Ier, qui d'ailleurs ne garda pas très longtemps le fief ainsi réuni.

En effet, le 2 décembre 1429, Jean II des Marais abandonna toute sa part de Lezay à d'autres descendants des Lusignan-Lezay (Jeanne de Torsay et son 2e mari André de Beaumont), qui y possédaient encore des droits ; car - Marguerite de Lusignan-Lezay[26], fille de Simon IV et de sa 1re femme Anne d'Archiac, donc la demi-sœur aînée de Simon V, semble avoir transmis ses droits propres dont une part de la seigneurie, à son mari Guillaume (Ier ; ou Gilles) de Torsay puis à leur fils Guillaume (II) de Torsay († avant 1400 ; la généalogie des Torsay est mal connue, confuse[27] : des auteurs ne font de ces deux Guillaume qu'un seul personnage). Puis vint Jean de Torsay († ap. 1426), fils de Guillaume (II) et de Talaisie de Chastenet, maître des Arbalétriers, sénéchal du Poitou, capitaine-châtelain de Fontenay-le-Comte, chambellan du roi, un fidèle de Charles VI, du duc de Berry, du parti armagnac et de Charles VII ; il était seigneur de Lezay (en partie) et de Béruges, aussi de la Roche-Ruffin et la Mothe-Saint-Héraye (par achat en 1404 au connétable Charles d'Albret, contre 4 000 écus d’or à la couronne), de La Haye en Touraine (par acquisition sur Marguerite, comtesse de Sancerre) et toujours par achat, de La Roche-Elie ; il épousa Marie, fille unique héritière de Jean d’Argenton, seigneur d’Hérisson, et de Charlotte de Melle, dame de la Motte-Chalandray, du Breuil de Rochefort, de Gascougnolles, de Leigné.

La fille unique héritière de Jean de Torsay et Marie d'Argenton, Jeanne de Torsay baronne de Lezay († ap. 1459), contracta successivement quatre mariages dans la 1re moitié du XVe siècle, avec Jacques de Ventadour, André de Beaumont-Bressuire, Jean Ier de Rochechouart-Mortemart, enfin Philippe de Melun-la Borde. C'est André de Beaumont (exécuté le 8 mai 1431 par jugement royal) et Jeanne de Torsay qui recueillirent le renoncement de Jean II de Lusignan des Marais en 1429. Le dernier fils de Jeanne de Torsay, Jean de Melun-La Borde, porta le nom de Lezay dont il fut sans doute le sire au moins en partie, mais il semble vite disparaître. On trouve ensuite la seigneurie aux mains des Laval-Lezay jusqu'à la Révolution, Pierre de Laval-Loué ayant marié Philippe de Beaumont-Bressuire (prénom alors épicène ; † 1525 ; dame de Bressuire, Lezay, La Mothe-St-Héray et La Haye, fille du sénéchal-chambellan Jacques de Beaumont († 1492), et petite-fille d'André de Beaumont et Jeanne de Torsay).

Pendant la Guerre de Cent Ans, la bande du chevalier Moreau Audouin commit de nombreuses exactions dans la région. De nombreux Lezéens périrent.

Beaucoup d'habitants de Lezay adoptèrent la Religion Réformée. Lors de la révocation de l’Edit de Nantes, on enregistra, à Lezay, 250 abjurations obtenues par la force[23].

En 1642, Louis XIII érigea la baronnie de Lezay en marquisat pour Hilaire de Laval.

De 1901 à 1940, une gare existe sur la ligne de tramways départementaux de Saint-Maixent à Melle.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le pasteur Pierre Fouchier s'engage dans le réseau résistant F2 ; il a permis à des familles juives d'échapper aux rafles. Il a été proclamé "Juste parmi les nations"[28].

C'est à Lezay qu'étaient imprimés les faux formulaires vierges par l'imprimeur Monsieur Chopin[29] qui se donnait la peine de réaliser des documents parfaitement conformes.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Lezay Blason
Burelé d'argent et d'azur, à neuf merlettes de gueules brochante en orle au franc-canton de gueules[31].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Lezay
Alias du blason de Lezay
D’azur à la tête de chèvre arrachée d’argent accompagnée de cinq tours d’or ouverte du champ et maçonnées de sable, ordonnées 2.2.1[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 mars 1965 Jules Allonneau[32] SFIO puis PS Industriel et fabricant d’huiles
Conseiller général du canton de Lezay (1961 → 1973)
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 1977 Rémi Mornet DVG Vétérinaire
Conseiller général du canton de Lezay (1973 → 1979)
mars 1977 octobre 1997
(démission)
Jean-Pierre Marché PS Chef d'entreprise
Député
Conseiller général du canton de Lezay (1979 → 2004)
Président de la CC du Lezayen[Quand ?]
octobre 1997 mars 2014[33] Joseph Joubert PS Cadre retraité
Conseiller régional de Poitou-Charentes (2004 → 2010)
mars 2014 juillet 2017[34]
(décès)
Christian Maireau PS Commercial retraité
Vice-président de la CC du Mellois (2014 → 2016)
octobre 2017 mai 2020 Jean-Jacques Dempuré DVG Retraité
mai 2020[35] En cours Olivier Gayet SE Moniteur équitation et animateur, ancien adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Lezay, cela correspond à 2007, 2012, 2017[36], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6811 6931 9082 1272 3422 4482 5342 5652 599
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6702 5932 5542 5892 6282 6412 6292 6932 550
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6652 5212 5582 2732 2962 2772 3312 2522 179
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 1442 1322 1222 1462 2952 0932 0512 0452 087
2017 2021 - - - - - - -
1 9992 003-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Lezay en juin 2011.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Au XVIIIe siècle, le métayer Samuel Arnault, ancêtre de Bernard Arnault, travaillait à Lezay[40] selon le Dictionnaire étonnant des célébrités.
  • Claude de Lusignan a été le marquis de Lezay au XVIIe siècle.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  7. « Fiche du Poste 79148001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lezay », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. « Mairie de Lezay présentation » (consulté le ).
  22. « Fermeture de l'usine de Lezay », L'usine nouvelle,‎ (lire en ligne).
  23. a et b « Mairie de Lezay Histoire » (consulté le ).
  24. « Famille de Lusignan, p. 3 et 8-9 », sur Racines & Histoire.
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  26. « Jean de Torsay », sur Geneanet Pierfit.
  27. « Lettres d’amortissement de la dîme de Naintré par Jean de Torsay, mars 1414 », sur Corpus de l'Ecole national des Chartes - Sorbonne : Actes royaux du Poitou, t. VII.
  28. « les justes parmi les nations »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur yadvashem-france.org (consulté le ).
  29. « Hélène Schweitzer », sur judaisme Hélène Schweitze (consulté le ).
  30. Gaso.fr
  31. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
  32. La fiche biographique de ALLONNEAU Jules sur le Maitron en ligne
  33. Site de la préfecture, consulté le 31 août 2008
  34. Décède le 11 juillet 2017. Son premier adjoint Jean-Jacques Dempuré assure l'intérim jusqu'à son élection en octobre 2017. [1]
  35. « Lezay. Olivier Gayet nouveau maire », Le Courrier de l'Ouest,‎ (lire en ligne)
  36. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. « Église paroissiale Saint-Médard. », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  40. Jean-Louis BEAUCARNOT, Frédéric DUMOULIN, Dictionnaire étonnant des célébrités, First (ASIN B00YH2SB1W).