Léonard Honoré Gay de Vernon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Leonard Honore Gay de Vernon)

Léonard Honoré Gay de Vernon
Fonctions
Député de la Haute-Vienne

(1 an et 20 jours)
Gouvernement Assemblée législative
Député à la Convention nationale

(3 ans, 1 mois et 24 jours)
Député au Conseil des Cinq-Cents

(2 ans, 7 mois et 22 jours)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne)
Date de décès (à 73 ans)
Lieu de décès Moissannes (Haute-Vienne)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique Gauche
Montagne
Fratrie Frère de Simon François Gay de Vernon
Profession Ecclésiastique
députés de la Haute-Vienne

Léonard Honoré Gay de Vernon dit Gay-Vernon, né le à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne), mort le à Moissannes (Haute-Vienne) est un ecclésiastique et homme politique de la Révolution française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils de Charles Gay de Vernon,écuyer, son frère Simon François Gay de Vernon est général et professeur à l'École polytechnique.

En septembre 1791, Gay-Vernon, alors évêque jureur du département de la Haute-Vienne, en est élu député, le deuxième sur sept, à l'Assemblée nationale législative[1]. Il vote en faveur des mises en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine[2], et du marquis de Lafayette[3].

La monarchie s'effondre à l'issue de l'insurrection du 10 août 1792. En septembre, Gay-Vernon est réélu député de la Haute-Vienne, le quatrième sur sept, à la Convention nationale[4]. Il siège sur les bancs de la Montagne. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et rejette l'appel au peuple et le sursis[5]. Il s'oppose à la mise en accusation de Marat[6] ainsi qu'au rétablissement de la Commission des Douze[7]. Proche des derniers montagnards, il signe la demande d'appel nominal lors de l'insurrection du 12 germinal an III[8].

Sous le Directoire, en brumaire an IV (octobre 1795), Gay-Vernon est réélu député de la Haute-Vienne au Conseil des Cinq-Cents. Il en sort au renouvellement de l'an VI (mai 1798)[9].

Il fut, un peu plus tard, régisseur de l'octroi de Poitiers, puis commissaire général près l'administration de la Somme. Réprouvant le coup d'État du 18 Brumaire, il donna sa démission et fonda une maison d'éducation à Paris, rue de Sèvres. Exilé en 1816, il rentra en France en 1819.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 47.
  2. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 494.
  3. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.
  4. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 62.
  5. Jacques-François Froullé, « Liste comparative des cinq appels nominaux. Faits dans les séances des 15, 16, 17, 18 et 19 janvier 1793, sur le procès et le jugement de Louis XVI [...] », sur Gallica - B.N.F., 1793.
  6. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 71.
  7. Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 65, séance du 28 mai 1793, p. 535.
  8. Françoise Brunel, « Les derniers Montagnards et l'unité révolutionnaire », Annales historiques de la Révolution française n°229, 1977, p. 388.
  9. Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]