Le Frestoy-Vaux

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Le Tronquoy)

Le Frestoy-Vaux
Le Frestoy-Vaux
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Patrice Fontaine
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60262
Démographie
Population
municipale
237 hab. (2021 en diminution de 10,23 % par rapport à 2015)
Densité 27 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 56″ nord, 2° 36′ 19″ est
Altitude Min. 67 m
Max. 102 m
Superficie 8,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Le Frestoy-Vaux
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Le Frestoy-Vaux
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Le Frestoy-Vaux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Le Frestoy-Vaux
Liens
Site web https://www.lefrestoyvaux.fr/

Le Frestoy-Vaux est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Le Frestoy-Vaux est un village rural du nord de l'Oise, limitrophe du département de la Somme, jouxtant Rollotsitué à 6 km à vol d'oiseau au sud-est de Montdidier, 18 km au sud-ouest de Roye, 29 km à l'ouest de Noyon, 26 km au nord-ouest de Compiègne et 16 km au nord-est de Saint-Just-en-Chaussée.

Il est tangenté au nord-est par le tracé initial de la route nationale 35 (actuelle RD 935).

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le ruisseau de la Cressonière prend sa source à Vaux.

C'est un affluent des Trois Doms, et donc un sous-affluent du fleuve côtier la Somme par l'Avre.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 684 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 4 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Statistiques 1991-2020 et records GODENVILLERS (60) - alt : 92m, lat : 49°35'10"N, lon : 2°33'15"E
Records établis sur la période du 01-11-1937 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1 2,6 4,3 7,7 10,6 12,5 12,4 9,8 7,3 4 1,7 6,3
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,4 10,2 13,7 16,8 19 18,9 15,6 11,7 7,3 4,4 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,6 8 12,2 16,2 19,8 22,9 25,4 25,5 21,5 16,1 10,5 7 16
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
17.01.1985
−13,1
18.02.1969
−11
08.03.1971
−4,5
07.04.13
−2
03.05.1967
−0,5
01.06.1975
3,3
05.07.1964
2
28.08.1974
−2
25.09.1972
−5
29.10.03
−9,5
23.11.1998
−15
31.12.1970
−21,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
09.01.15
19,9
27.02.19
26,5
31.03.21
29
20.04.18
32
28.05.17
37,6
27.06.11
43
25.07.19
40,4
06.08.03
36,5
15.09.20
30
01.10.11
21,4
01.11.14
16,5
17.12.15
43
2019
Précipitations (mm) 59 49,5 49,3 45,9 61,3 59,9 60,5 64 50,2 63,2 60,4 78,7 701,9
Source : « Fiche 60276001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Le Frestoy-Vaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,1 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), forêts (3,2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune est constituée de trois agglomérations : Frestoy, Vaux et le Tronquoy

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 112, alors qu'il était de 113 en 2014 et de 94 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 86,5 % étaient des résidences principales, 3,6 % des résidences secondaires et 9,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements au Le Frestoy-Vaux en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,6 %) supérieure à celle du département (2,4 %) mais inférieure et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 76,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,6 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement au Le Frestoy-Vaux en 2019.
Typologie Le Frestoy-Vaux[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 86,5 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,6 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 9,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 655, 6309 et 6328 du réseau interurbain de l'Oise[13].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La localité a été dénomée Le Frétoy près Montdidier , Le Frestoy, Frétoy, Frétoi (Fresticum , Freteium)[14].
Peut-être de l'oïl frette « virole de fer » et du suffixe collectif -oy (latin -etum), « ensemble de frettes (concentriques) » pour décrire la forme du village. Le s devant le t serait parasite[15].
Autre hypothèse, Frétoy serait issu de freta ou frecta, qui avait le double sens de terre inculte et de haie, ou le fossé (au sens de fortification sommaire), le retranchement, du latin fracta[16].

Le Frétoy est renommé en Le Frestoy-Vaux en 1914[17] afin d'éviter les confusions avec une autre commune de l'Oise, celle de Frétoy-le-Château[Note 2].

Vaux, ancien hameau de la commune, est attesté sous les formes Valles vers 1128 ; in clauso de Vallibus vers 1150 ; in Vallibus juxta Creel en 1193 ; Odo de Vallibus en 1218 ; Vaus vers 1250 ; Vaulx en 1353 ; « Vaulx pres le dit Creil » en 1363 ; Vaulx lès Creil en 1408 ; Vaulx les Creilg vers 1494 ; Vaux lès Creil au XVIe ; Vaux en 1667 ; Vaulx parroisse de Creil en 1754 ; Vaux lez Crei en 1789 ; Vaux sur Creil en 1840[19].
Le nom de Vaux a pour origine le mot féminin latin, valles, signifiant « les vallons », du latin vallis « vallée » ; le -x est adventice[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le Tronquoy aurait appartenu à l'Ordre du Temple. On y trouvait un château-fort important qui contrôlait le secteur pendant les guerres du quinzième siècle. « Des pillards bourguignons s'en étant emparés lorsque Louis XI assiégeait Montdidier, et inquiétant les derrières de l'armée, le roi le fit attaquer une troupe nombreuse qui l'enleva de vive force le deux mai à 47.5 toute la garnison fut tuée ou pendue, à l'exception du nommé Molin de Canters, qui fut gardé par Ordre du roi. Sur cette nouvelle, la garnison de Montdidier évacua la place sans attendre l'assaut. Le fort du Tronquoy fut entièrement rasé[14] ».

Sous l'Ancien Régime, Le Frestoy et Le Tronquoy sont compris dans le duché d'Halluin. Le Tronquoy relève alors du comté de Nanteuil-le-Haudoin[14]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1825, la commune du Frétoy, instituée lors de la Révolution française absorbe celles du Ployon, du Tronquoy et de Vaux. Toutefois, en 1832, Le Ployron recouvre son autonomie communale[21].

En 1839, Le Tronquoy, situé.dane un vallon boisé, comprend quinze maisons disposées en une seule rue tortueuse[14]. La commune est alors propriétaire des écoles du Frétoy et de Vaux, d'un jeu de tamis au Tronquoy, une marnière à Vaux. Les trois villages conservent leurs églisent. Les habitants vivent de l'agriculture et l'on compte deux moulins à vent dans le territoire communal[14].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Buste de Georges Turck, maire lors de la reconstruction du village.

Pendant la Première Guerre mondiale, l’ensemble du village, situé sur la ligne de front jusqu’en août 1918, est détruit, notamment lors de la contre-offensive allemande de l'Opération Michael en mars 1918[22].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[23] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [24].

La reconstruction est réalisée sous la mandature du maire de l'époque, Georges Turck, et le nouveau village est implanté en pleins champs, à égale distance des villages détruits, structuré autour d'une vaste place rectangulaire et arborée, comportant d’un côté le jeu de paume, l’église et le presbytère, de l’autre la mairie et l’école[25]. L'ensemble Mairie/Église/École est livré en 1926.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

En 2001, un projet de troisième aéroport en région parisienne a été envisagé sur les communes du Frestoy-Vaux, Le Ployron et Godenvillers à l'initiative de la chambre de commerce et d'industrie d'Amiens[26],[27], puis abandonné.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La communauté de communes du Plateau Picard dans le département de l'Oise.
Le cadran solaire du fronton de la mairie, et sa devise : Je ne marque que les beaux jours.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Maignelay-Montigny[21]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1989 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1912 1942 Georges Turck[Note 3],[25]   Architecte décorateur, ancien directeur de l'école Boulle
Conseiller général de l'Oise[Quand ?]
Médaillé de la Résistance à titre posthume
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1982 Gilbert Turck[29],[30]   Fils de Georges Turck, architecte, résistant, déporté
Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945 avec palme
Médaille de la Résistance avec rosette
Military Cross...
1982 2001 Norbert Dacheux[31] DVD Agriculteur
2001[32] mars 2014[33] Thierry Plasmans DVD Agriculteur
mars 2014 juin 2014[33] Nadia Plesa   Assistante de direction
Démissionnaire
juillet 2014[33] septembre 2016[34] Pierre Gaulet[35]   Plombier, chauffagiste et couvreur retraité
Démissionnaire
décembre 2016[32],[36] juillet 2020 Thierry Plasmans   Agriculteur
juillet 2020[37],[38] En cours
(au 16 décembre 2022)
Patrice Fontaine[39] LR Ancien attaché parlementaire du sénateur Philippe Marini
Conseiller général de Maignelay-Montigny (1986 → 2015)
Conseiller départemental d'Estrées-Saint-Denis (2015 → )
Chevalier dans l’Ordre national du mérite

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

L'école en 2018.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Méry-la-Bataille et de Courcelles-Epayelles dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal. Toutefois, Le Frestoy-Vaux aurait décidé de rejoindre en 2022/2023 celui de Tricot en renonçant à son école et en projetant d’y installer une salle des fêtes[40].

Équipements sportifs[modifier | modifier le code]

Un terrain multisports, un skate-park et une structure pour les jeunes enfants ont été inauguré fin 2022[41].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 237 habitants[Note 4], en diminution de 10,23 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
167141149151631429398400386
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
364360336304313297293290265
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
240270257213232221216269271
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
211223246220209205208208254
2017 2021 - - - - - - -
249237-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,6 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 128 hommes pour 121 femmes, soit un taux de 51,41 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,8 
8,6 
75-89 ans
10,7 
11,7 
60-74 ans
10,7 
18,8 
45-59 ans
20,7 
26,6 
30-44 ans
19,0 
10,9 
15-29 ans
19,0 
22,7 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Église Saint-Léger - Cloche de l'église sonnant la demie :

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Mairie, achevée en 1926, réalisée, comme l'église, sur les plans du maire, l'architecte Georges Turck.
  • L'église Saint-Léger (XXe siècle) : reconstruite après la Première Guerre mondiale entre Le Frestoy et Vaux, et bénie en 1926[47].
    L'église d'origine du XVIe siècle était située dans l'ancien village de Frestoy.
  • Casemate non datée au hameau de Vaux.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Carte spéciale des régions dévastées : 21 SE, Montdidier [Sud-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Note du préfet de l'Oise : « Le Conseil municipal du Frétoy a demandé, par délibération du 16 juin 1912, que cette commune soit dénommée « Frestoy-Vaux ». Cette demande est motivée par l'existence dans l'Oise de la commune de Frétoy-le-Château dont la similitude de nom avec celle du Frétoy occasionnerait des erreurs postales assez fréquentes.
    M. l'Archiviste départemental, à qui j'ai communiqué la délibération du Conseil municipal, a fait observer que l'ancienne orthographe du nom de la commune du Frétoy était « Le Frétoi » et que, dans ces conditions, il y aurait un intérêt historique à ce que la dénomination de « Le Frétoi-Vaux » soit proposée de préférence à celle de « Frestoy-Vaux ».
    J'ai fait part de ces observations au Conseil municipal et cette assemblée, par une nouvelle délibération a déclaré maintenir sa première proposition[18] »
    .
  3. « M. Turck, maire de Frestoy-Vaux (Oise) : resté à son poste durant l'invasion de 1914, a fait preuve de courage et d'initiative et réussit à éviter le pillage des maisons dont les habitants avaient fui. En 1918, a assuré dans des conditions difficiles l'évacuation de sa commune qu'il quitta le dernier. A par son courage et son dévouement soutenu le moral de populations cruellement éprouvées [28] ».
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2019 au Le Frestoy-Vaux » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2019 au Le Frestoy-Vaux - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 au Le Frestoy-Vaux - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Le Frestoy-Vaux et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Transports en commun au Frestoy-Vaux », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  14. a b c d et e Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, (lire en ligne), p. 42-44.
  15. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1451.
  16. Michel Roblin, Le terroir de l'Oise aux époques gallo-romaine et franque : peuplement, défrichement, environnement, Picard, , p. 147.
  17. « Décret du 12 juillet 1914 », Journal officiel de la République française, no 199,‎ , p. 6734 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica.
  18. « Objets divers », Rapport du préfet de l'Oise au conseil général de l'Oise,‎ 1913 - session ordinaire d'avril 1913, p. 51-52 (lire en ligne, consulté le ).
  19. Émile Lambert, Dictionnaire topographique du département de l’Oise, Amiens, , p. 584.
  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genéve, Droz, , p. 316.
  21. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Y. Buffetaut et Bruno Jurkiewicz, Ludendorff frappe à l’ouest : L’offensive allemande du 21 mars 1918, Ysec Éditions, (ISBN 9782846731676, présentation en ligne).
  23. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  24. Journal officiel du 24 février 1921, p. 2475.
  25. a et b « Le classement historique du centre-bourg du Frestoy-Vaux repoussé par les élus : Ce projet de classement au titre des monuments historiques ne séduit pas tous les élus, le maire en tête », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. F.P., « Ils ne veulent pas être rasés : Aujourd'hui à 14 heures Le Frestoy-Vaux doit rassembler tous les anti-aéroport. Les habitants ont confié leur désarroi au « Parisien ». Car si l'option Montdidier-sud se concrétise, c'est le village tout entier qui disparaîtra », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ 296/9/2001 (lire en ligne, consulté le ).
  27. J.-L. R., « Ce que peut changer la manif du Frestoy », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Liste de fonctionnaires et de civils qui se sont particulièrement distingués au cours des hostilités », Journal officiel de la République française,‎ , p. 1853 (lire en ligne, consulté le ).
  29. a et b « Gilbert TURCK (1911-2012) », Les communes du canton de Maignelay > Le Frestoy-Vaux, Société historique de Maignelay-Montigny et environs (consulté le ).
  30. « Gilbert Turck est décédé », Le Parisien, édition xde l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Norbert Dacheux, maire du Frestoy-Vaux de 1982 à 2001, n’est plus : L’ancien maire Norbert Dacheux est décédé samedi 12 novembre 2022 », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Élu conseiller municipal en 1965, Norbert Dacheux était porté au poste de maire en 1982, réélu sans discontinuer jusqu’en 2001 (...) Après son départ de la mairie du Frestoy-Vaux, il avait accompli un mandat comme adjoint, dans la ville voisine de Rollot (Somme) ».
  32. a et b Armand Prin, « Thierry Plasmans revient aux commandes », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3424,‎ , p. 20 « Celui qui a été le premier magistrat du Frestoy-Vaux a repris les rênes du village de quelque 260 habitants, après une période de très fortes turbulences au sein du conseil municipal » .
  33. a b et c Armand Prin, « Nadia Plesa jette l’éponge : Nadia Plesa n’aura été l’édile du Frestoy-Vaux que pendant trois mois. Une ambiance quelque peu délétère qui l’a amenée à présenter sa démission. », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3299,‎ , p. 20.
  34. « Le maire Pierre Gaulet démissionne », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3411,‎ , p. 22 « PierreGaulet, 76 ans, maire du village du Frestoy- Vaux depuis juillet 2014, ne poursuivra pas son mandat. L’élu a démissionné de ses fonctions de premier magistrat et de conseiller municipal à la fin du mois de juillet dernier. (...) L'artisan retraité, qui était plombier, chauffagiste et couvreur, est entré au conseil municipal il y a huit ans maintenant. Il a été adjoint pendant six ans, à compter de l'année 2008. Le sous- préfet de Clermont, Paul Coulon, indique: « La démission de Monsieur Gaulet sera effective le 15 septembre ».
  35. Armand Prin, « Pierre Gaulet veut assurer la sécurité des piétons », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3311,‎ , p. 23.
  36. Lucien Djani, « Thierry Plasmans élu maire de Frestoy-Vaux (Oise) : Après la démission de Pierre Gaulet, Thierry Plasmans a été élu vendredi soir », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux candidats se déclaraient : Ghislaine Gaudemet-Turck et Thierry Plasmans. Ce dernier recevait neuf voix, son adversaire une voix, tandis qu’un vote nul était enregistré ».
  37. « Patrice Fontaine candidat au fauteuil de maire du Frestoy-Vaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À la question légitime : Qui siégera à vos côtés  ? Les réflexes du vieil animal politique remontent à la surface et, avec la prudence d’un Sioux : «  Pour le moment, je ne souhaite citer qu’un nom, celui du maire actuel, Thierry Plasmans ».
  38. Lucien Djani, « Patrice Fontaine prend son mandat de maire à bras-le-corps au Frestoy-Vaux : Installé officiellement dans ses fonctions de maire le 3 juillet, après avoir été élu dès le premier tour, Patrice Fontaine endosse les habits de maire avec la même détermination qu’il porte ceux de conseiller départemental depuis des décennies », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Armand Prin, « Il veut devenir maire : Patrice Fontaine évoque son objectif : L’élu à la tête du canton d’Estrées-Saint-Denis envisage de devenir maire du village de quelque 200 âmes. Il avait envisagé de l’être déjà en 2016, lors d’élections complémentaires », Le Bonhomme picard, édition de Clermont,‎ , p. 20 « Patrice Fontaine, 59 ans, habite au Frestoy-Vaux depuis deux ans et demi maintenant. Il garde toujours à l’esprit de devenir maire de ce village du Plateau picard. « Ce sont des ambitions municipales que je conserve plus que jamais. » (...) Il glisse : « Je suis conseiller départemental depuis trente- trois ans. Et c’est vrai qu’être maire me manque. Je n’ai jamais pu être élu municipal. À Tricot mon père était maire et mon frère, 1er adjoint. J’habitais encore récemment à Maignelay- Montigny. » ».
  40. Lucien Djani, « La municipalité de Méry-la-Bataille s’inquiète pour l’avenir de son école : Avec le départ de Le Frestoy-Vaux, le regroupement scolaire volerait en éclats, risquant de ce fait d’entraîner la fermeture de l’école », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Lucien Djani, « De nouveaux équipements sportifs inaugurés au Frestoy-Vaux : Ont été inaugurés ce vendredi 26 novembre un terrain multisports, un skate-park et une structure pour les jeunes enfants », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Coût des travaux : 35 000 euros pour le terrain multisports (subventionné à hauteur de 17 500 euros par le Département et 10 500 euros par l’État), 16 500 euros pour le skate-park (8 250 euros du Département et 4 950 euros de l’État) et 20 921 euros pour la structure des jeunes enfants (8 360 euros du Département et 4 950 euros de l’État) ».
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune du Frestoy-Vaux (60262) », (consulté le ).
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  47. « Une messe de minuit dans l’église du village : le maire est aux anges », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3373,‎ , p. 23 « Un événement. Selon plusieurs habitants d’un certain âge du Plateau picard, cela fait plusieurs dizaines de décennies que l’église Saint- Léger du Frestoy- Vaux ( environ 255 âmes), bénie en 1926, n’avait pas accueilli une messe de Noël. Et, plus récemment, cela faisait bien longtemps que le lieu de culte n’avait pas accueilli des offices, à l’exception de celui traditionnellement célébré en juillet, à l’occasion de la fête du village ( il n’a d’ailleurs pas eu lieu cette année), de baptêmes, mariages et enterrements ».
  48. Élie Fruit, « BERTHELOT Jean-Marie : Né le 22 juin 1887 à Fléty (Nièvre), mort le 17 février 1963 à Courcelles-Epayelles (Oise) ; instituteur ; militant socialiste ; sénateur (1946-1948) et conseiller général de l’Oise », Le Maitron en ligne, 20/10/2008 mis à jour le 26/11/2008 (consulté le ).
  49. Nicolas Maviel et Jean-Philippe Gaillard, « Philippe Gaumont dans la tourmente : Arrêté mardi soir à sa descente d'avion et placé en garde à vue, l'Oisien Philippe Gaumont devait être mis en examen hier soir après un certains nombre de révélations devant les policiers », Le Parisien , édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).