Le Noyé (Tchekhov)

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Le Noyé
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Outoplennik
Langue Russe
Parution , dans
Le Journal de Pétersbourg no 226

Le Noyé (en russe : Outoplennik) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1885.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Noyé est initialement publié dans la revue russe Le Journal de Pétersbourg, no 226, du , sous le pseudonyme A.Tchekhonte[1].

Résumé[modifier | modifier le code]

Midi au bord d’un fleuve. L’employé de la compagnie maritime attend le transitaire. Un homme au visage ravagé par l’alcool s’avance vers lui et lui propose de faire une représentation de noyé. « Un rouble sans les bottes et deux rouble avec, car elles sont longues à sécher ». Puis l’homme raconte son histoire : d’origine noble, il a sombré dans l’alcoolisme et ne peut tenir aucun emploi ; comme il refuse de faire le pitre pour faire rire les marchands, il a trouvé ce spectacle de noyé pour seul revenu.

Arrive le transitaire qui se moque du noyé et lui donne trente kopeck pour se noyer. L’homme saute à l’eau, fait semblant de couler et remonte sur la berge, trempé et dégoulinant.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, page 209, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)

Édition française[modifier | modifier le code]

  • Le Noyé, dans Œuvres de Tchekhov en 1885, traduit par Madeleine Durand et Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1955, numéro d’éditeur 431.