Le Mouret

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Le Mouret
Le Mouret
Le vieux presbytère de Praroman
Blason de Le Mouret
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Fribourg Fribourg
District Sarine
Syndic Nicolas Lauper
NPA 1724
No OFS 2220
Démographie
Gentilé Muretois
Population
permanente
3 250 hab. (31 décembre 2022)
Densité 175 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 44′ 43″ nord, 7° 10′ 18″ est
Altitude 898 m
Min. 679 m
Max. 1 463 m
Superficie 18,54 km2
Localisation
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Le Mouret
Géolocalisation sur la carte : Suisse
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Le Mouret
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Le Mouret
Liens
Site web www.le-mouret.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

Le Mouret (Mourè Écoutez en patois fribourgeois) est une commune suisse du canton de Fribourg, située dans le district de la Sarine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le Mouret mesure 1 854 ha[2]. 8,7 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 48,5 % à des surfaces agricoles, 42,4 % à des surfaces boisées et 0,4 % à des surfaces improductives[2].

Le Mouret est limitrophe de Bois-d'Amont, Ferpicloz, La Roche, Plasselb, Saint-Sylvestre, Tinterin, Treyvaux et Villarsel-sur-Marly.

Photo aérienne prise à (1964)

Localités[modifier | modifier le code]

Le Mouret comprend les localités suivantes avec les dates des différentes fusions :

Localité Année de fusion
Bonnefontaine 1989 et 2003
Essert 2003
Montécu 1989
Montévraz 2003
Oberried 2003
Praroman 2003
Zénauva 2003

La commune comprend également les hameaux du Pafuet et une partie du Mouret (l'autre partie se trouvant sur la commune de Ferpicloz).

Histoire[modifier | modifier le code]

Les origines de la commune remontent à fort longtemps, diverses découvertes archéologiques attestent que la contrée fut habitée dès les temps préhistoriques. Plus tard, les Romains, se mêlant aux populations locales, s'y établirent.

Diverses découvertes, dont les ruines d'un aqueduc, ou les traces de bastions sur diverses éminences alentour prouvent qu'on y trouvait alors une véritable agglomération, certainement aussi populeuse qu'aujourd'hui, sinon plus[3].

Population et société[modifier | modifier le code]

Gentilé[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune se nomment les Muretois[4].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Le Mouret compte 3 250 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 175 hab/km2[1]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 7,4 % (canton : 15,5 % ; Suisse : 9,4 %)[2].

Évolution de la population de Le Mouret entre 1850 et 2020[5],[1]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 34,4 %, au-dessous de la valeur cantonale (35,2 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 24,4 %, alors qu'il est de 22 % au niveau cantonal[6].

La même année, la commune compte 1 576 hommes pour 1 572 femmes, soit un taux de 48,5 % d'hommes, inférieur à celui du canton (48,7 %)[6].

Pyramide des âges de Le Mouret en 2020 (%)[6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
0,9 
5,9 
75 à 89 ans
6,0 
18,2 
60 à 74 ans
17,3 
24,7 
45 à 59 ans
25,5 
17,3 
30 à 44 ans
14,9 
18,7 
15 à 29 ans
19,7 
14,7 
- de 14 ans
15,6 
Pyramide des âges dans le canton de Fribourg en 2020 (%)[6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,0 
5,9 
75 à 89 ans
7,4 
14,5 
60 à 74 ans
14,8 
22,2 
45 à 59 ans
21,9 
21,0 
30 à 44 ans
20,6 
19,1 
15 à 29 ans
18,3 
17,0 
- de 14 ans
16,0 

Bâtiments[modifier | modifier le code]

L’institut Les Peupliers à Oberried (Les Peupliers 3), aujourd’hui maison pour personnes âgées et institution éducative spécialisée. Les premières mentions du domaine remontent à 1628 – 1630. Le domaine est acquis en 1875 par Jacques Chassot de Treyvaux, puis par l’Abbé Biolley. Dès 1886, la bâtisse abrite la « Ferme-école de la Sainte Famille ». Un nouveau corps de bâtiment comprend salle de cours, chapelle et école. En raison de la construction de l'institut agricole de Grangeneuve vers 1900, le site se transforme en institut pour jeunes filles, géré par les Sœurs oblates de la Sagesse jusqu’en 1986.

Le château de la Grande Riedera à Essert (Riedera 10), est érigé au début du XVIIe siècle par la famille noble de Gottrau. À l’exception de l’écurie aux chevaux, plus tardive, l’ensemble des bâtiments devrait avoir été achevé vers 1639.

La tuilerie du Mouret se trouve en fait sur le territoire de la commune de Ferpicloz (Impasse de la Tuilerie 5). En 1626, le maître d’œuvre Hans Peter Schröter propose la construction de cet établissement, sur un terrain dont le fond argileux était déjà exploité à l’époque romaine. Cette tuilerie est le premier site industriel de cette région à vocation agricole. Cédée par l’État à la commune de Fribourg en 1803, la tuilerie est agrandie à trois étages vers 1839. Entre 1867 et 1880, l’établissement change de mains à plusieurs reprises. En 1892, il occupe 25 employés et produit 600 000 pièces par année. La tuilerie cesse toute activité en 1963, après avoir été exploitée durant plus de 150 ans par la famille Gasser[7].

Histoire de la fusion[modifier | modifier le code]

Les liens qui unissent les six anciennes communes ne datent pas d'hier. Tout s’articule autour du nom du hameau Le Mouret. Les sociétés locales portent d’ailleurs depuis longtemps ce nom. Il existe un Club Sportif Le Mouret, également un FC Le Mouret, un club des lutteurs Le Mouret, un moto-club Le Mouret, un HC Le Mouret, une société de jeunesse Le Mouret, etc.

Un premier projet de fusion, lancé au début des années 1990, n’a pas abouti[réf. nécessaire]. En revanche, une fusion à six communes est acceptée le par plus de 75 % d’avis favorables[réf. nécessaire].

Le Conseil nouvellement constitué, fort de 9 membres et mené par Thierry Ackermann, premier syndic de la "grande commune", a repris les rênes de cette nouvelle entité politique le .

Culture[modifier | modifier le code]

Le trio comique du Cabaret Chaud 7 investit l'Auberge de la Croix-Blanche et y attire des centaines de spectateurs plusieurs fois par semaine de 1990 à 1995[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Aloys Lauper, Le Mouret, histoires croisées, destin commun, vol. 157, coll. « Pro Fribourg », (ISSN 0256-1476, lire en ligne)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  2. a b c et d « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. https://www.le-mouret.ch/la-commune#histoire
  4. Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 89
  5. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  6. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  7. « La commune · Commune Le Mouret », sur Commune Le Mouret (consulté le ).
  8. Maxime Laurent, « Cabaret Chaud 7, Fribourg FR », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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