Le Goût du saké

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Le Gout du sake)
Le Goût du saké
Description de cette image, également commentée ci-après
Chishū Ryū et Shima Iwashita
Titre original 秋刀魚の味
Sanma no aji
Réalisation Yasujirō Ozu
Scénario Kōgo Noda
Yasujirō Ozu
Musique Kojun Saitō
Acteurs principaux
Sociétés de production Shōchiku
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre Drame
Durée 113 minutes
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

modifier Consultez la documentation du modèle

Le Goût du saké (秋刀魚の味, Sanma no aji?, litt. Le Goût du poisson-couteau d'automne) est un film japonais réalisé par Yasujirō Ozu, sorti en 1962.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Un père, veuf, cadre dans une entreprise industrielle vit avec son dernier fils et sa fille, âgée de 24 ans, qui se dévoue pour le confort de son père et de son frère. Le soir, après le travail, il retrouve ses amis pour boire du saké dans un café où ils ont leurs habitudes. L'un d'eux lui propose un gendre pour sa fille. Il prend alors peu à peu conscience que sa fille est en âge de se marier et qu'il doit, au risque de se retrouver seul, libérer sa fille de l'emprise paternelle. Cédant d'abord à son angoisse de la solitude et à son égoïsme, il nie la nécessité du mariage, mais l'événement devient inéluctable[1].

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Keiji Sada et Mariko Okada.

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Il s'agit du dernier film du cinéaste, sorti en salles moins d'un mois avant qu'il ne décède le des suites d'un cancer.
  • Le Goût du saké n'est pas le titre original du film. Le titre d'origine, Sanma no aji, signifie « le goût du cololabis saira » ; c'est un poisson populaire au Japon, consommé massivement en automne.
  • On entend à deux reprises Gunkan kōshinkyoku, la marche officielle de la Marine impériale japonaise.

Récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Philippe Ridet, « Charmes et servitude : le huis clos du foyer en sept films. “Le Goût du saké” (1962) : l’acceptation de la solitude », Le Monde,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

v · m
Réalisateur
Documentaire
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Le_Goût_du_saké&oldid=212392309 ».