Le Bas rose

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Le Bas rose
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
Rozovyi tchoulok
Langue Russe
Parution , dans
Les Éclats no 33

Le Bas rose (en russe : Rozovyi tchoulok) est une nouvelle d’Anton Tchekhov, parue en 1885.

Historique[modifier | modifier le code]

Le Bas rose est initialement publié dans la revue russe Les Éclats, no 33, du , sous le pseudonyme A.Tchekhonte[1].

Les bas-bleuistes sont au XIXe siècle, les femmes pédantes. Nous avons ici l’antithèse.

Résumé[modifier | modifier le code]

Par une froide et pluvieuse matinée, Ivan Somov qui s’ennuie, relit la lettre que Lydie, sa femme habillée de bas roses, écrit à sa sœur Varia. Somov fait grise mine, c’est du charabia : où cela commence, où cela finit ? Aucune ponctuation, des fautes d’orthographe à chaque ligne. « Comment », lui demande-t-il, « toi, la fille d’un général, la femme d’un universitaire, peux-tu écrire une lettre aussi effrayante ? »

Après un déjeuner bien arrosé, Somov, dans un élan de tendresse, trouve des excuses à sa femme. À quoi lui servirait des connaissances pour ce qu’elle a à faire ? Aimer son mari, mettre au monde des enfants, couper la salade... Et puis une femme intelligente est source d’ennui, souvent d’humeur difficile, alors qu’il est si facile de vivre avec une sotte.

Tout bien considéré, s’il veut discuter de choses intelligentes, il pourra toujours aller chez d’autres femmes.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Dictionnaire Tchekhov, page 31, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010 (ISBN 978-2-296-11343-5)

Édition française[modifier | modifier le code]

  • Le Bas rose, traduit par Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1958.