Edith Starr Miller

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Edith Starr Miller
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Père
William Starr Miller II (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Edith Caroline Warren (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfants
Audrey Elizabeth Paget (d)
Enid Louise Paget (d)
Cicilie Carol Paget (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Edith Starr Miller, née le et morte le , est une essayiste britannique. Elle était l'épouse d'Almeric Paget, lord Queenborough. Son nom a souvent été orthographié Queensborough par erreur[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Edith est née à Newport (Rhode Island), fille unique d'un riche industriel et promoteur immobilier de Nouvelle-Angleterre, William Starr Miller II (1856–1935) et d’Édith Caroline Warren (1866–1944).

Le , elle épouse le baron Almeric Paget[2], devenant ainsi Lady Queenborough. Le ménage, qui aura trois filles, s'établit dans une luxueuse maison à Hatfield (Hertfordshire), dont Edith conçoit tous les décors intérieurs[3].

Edith obtient le à New York City le divorce pour violence conjugale[4]. Elle meurt presque exactement un an plus tard à Paris[5].

Elle est surtout connue pour sa publication posthume Occult theocracy, un ouvrage conspirationniste décrivant un vaste complot jésuite-judaïque-maçonnique-gnostique-brahmanique-illuminati pour renverser le christianisme.

Occult Theocracy s'appuie sur les précédents travaux de Domenico Margiotta, Léo Taxil, Alice Bailey, Abel Clarin de la Rive et Nesta Webster. Plusieurs fois réédité, cet ouvrage a influencé d'autres auteurs conspirationnistes comme William Guy Carr.

Miller était l'associée et l'amie de Leslie Fry. Durant 10 ans, elles analysèrent le travail de Nesta H. Webster et conclurent, à l'inverse de Webster, que la British Grand Lodge (maçonnerie britannique) était très impliquée dans l'occultisme. La résultante de leur collaboration fut leur livre Occult Theocrasy (2 vols., Paris, 1933)[6]. Dans ce livre, Miller et Fry développent la thèse du judéo-bolchévisme et d'une responsabilité de la communauté juive dans la Première Guerre mondiale. Elles adhèrent également à la thèse judéo-maçonnique.

Publications[modifier | modifier le code]

  • Common sense in the kitchen (1918), à compte d'auteur.
  • Occult Theocrasy (1933), 2 vol., impr. F. Paillart, Abbeville.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cf. « Anti-masonry: Lady Queenborough, Edith Starr Miller », sur Grande Loge maçonnique de Colombie-Britannique et du Yukon.
  2. Cf. « Lord Queenborough Weds Miss Miller. British Peer Quietly Marries Daughter of Mr. and Mrs. William Starr Miller », The New York Times,‎ .
  3. Cf. Robert Sencourt, Heirs of Tradition. Tributes of a New Zealander, Londres, Carroll & Nicholson, , p. 105-106n.
  4. Cf. « Separation Asked by Lady Paget Here », The New York Times,‎ .
  5. Cf. « Lady Queenborough Dies in Paris at 45. Former Edith Stair Miller of New York Was Wed to British Baron in 1921 », The New York Times,‎ (lire en ligne) : « Queenborough, the former Edith Stair Miller of New York, died here today in a hospital after an operation. Lady Queenborough, who was 45... »
  6. Waters Flowing Eastward, About the Author

Liens externes[modifier | modifier le code]