Lac Holden

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lac Holden
Image illustrative de l’article Lac Holden
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Ontario, Québec
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 00″ N, 77° 46′ 00″ O
Longueur 84 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Largeur 3 kmVoir et modifier les données sur Wikidata
Altitude 150 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Hydrographie
Alimentation Rivière des Outaouais
Émissaire(s) Rivière des Outaouais
Géolocalisation sur la carte : Ontario
(Voir situation sur carte : Ontario)
Lac Holden
Géolocalisation sur la carte : Canada
(Voir situation sur carte : Canada)
Lac Holden

Le lac Holden est un plan d'eau traversé par la rivière des Outaouais laquelle délimite la frontière entre le Québec et l'Ontario, au Canada.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ce plan d'eau est situé au sud-est du Lac la Cave, au nord-ouest de la municipalité de Rapides-des-Joachims et à 70 km à l'est de la ville ontarienne de North Bay.

Les principaux affluents du lac Holden sont :

Histoire[modifier | modifier le code]

Vers 1950, un barrage est construit à Rapides-des-Joachims, sur la rivière des Outaouais. Le niveau de l'eau s'élève alors et se forme un lac long de 84 km et large de près de 3 km. Délimité au nord-ouest par le "lac la Cave" et à l'est par le lac McConnell, il reçoit le trop-plein de plusieurs cours d'eau, dont la rivière Dumoine, la Maganasipi, la rivière à l'Ours (Témiscamingue) et la Petite rivière à l'Ours (Témiscamingue).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Après de longues et parfois difficiles discussions entre les autorités canadiennes et québécoises sur le nom à retenir pour l'entité nouvellement créée, on choisit de rendre hommage à l'ingénieur Otto Holden (1891-1966). Né à Toronto, en Ontario, il fait des études en hydraulique à l'université de cette ville et entre à la Commission ontarienne d'hydroélectricité en 1913. Assistant-ingénieur en hydraulique en 1924, ingénieur en chef dans ce domaine en 1937, il devient ingénieur en chef de la Commission en 1955 et conserve ce poste jusqu'à sa retraite, en 1960. Pendant sa longue carrière, il met en œuvre plusieurs projets hydroélectriques, dont celui de la chute des Chats, premier développement interprovincial de la rivière des Outaouais[1].

Le toponyme "Lac Holden" a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Document: "Noms et lieux du Québec", ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
  2. Commission de toponymie du Québec - Banque des noms de lieux - Toponyme: "Lac Holden".

Voir aussi[modifier | modifier le code]