Léiothrix jaune

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Leiothrix lutea

Leiothrix lutea
Description de cette image, également commentée ci-après
Léiothrix jaune
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Aves
Ordre Passeriformes
Famille Leiothrichidae
Genre Leiothrix

Espèce

Leiothrix lutea
(Scopoli, 1786)

Synonymes

  • Sylvia lutea Scopoli, 1786 protonyme
  • Mesia calipyga (Hodgson, 1837)

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

Statut CITES

Sur l'annexe II de la CITES Annexe II , Rév. du 18/09/1997

Le Léiothrix jaune (Leiothrix lutea), plus connu sous le nom erroné de Rossignol du Japon, est une espèce d'oiseaux de la famille des Leiothrichidae d'origine asiatique.

Morphologie[modifier | modifier le code]

Le Léiothrix jaune mesure 15 cm[1]. Il a la poitrine jaune-orange et le bec rouge.

Comportement[modifier | modifier le code]

Le léoithrix jaune est un oiseau grégaire assez loquace. On le voit généralement en couples ou en groupes de quatre à six individus[2].

Ils viennent en couple. Le mâle mange en premier pendant que la femelle fait le guet, puis les rôles s'inversent.

Reproduction[modifier | modifier le code]

Régime alimentaire[modifier | modifier le code]

L'oiseau est granivore, frugivore et insectivore.

Répartition et habitat[modifier | modifier le code]

Son aire s'étend à travers l'Himalaya et le sud de la Chine et régions limitrophes avoisinantes d'Indochine.

Il a été introduit au XIXe siècle dans l'archipel d'Hawaï en s'échappant de volières[3]. Il a également été introduit au Japon, à La Réunion, en Italie et en Espagne (Catalogne).

En France[modifier | modifier le code]

Le Léiothrix jaune est en expansion en France, mais ne semble pas présenter de menace pour les espèces locales[4]. Les effectifs ont été estimés à 1 000 couples, mais pourraient atteindre les 5 000 individus.

Depuis 2001, une population allochtone a été découverte dans les Pyrénées-Atlantiques, où il s'est établi le long du gave de Pau. Une famille a été identifiée en 2020 dans l'est des Landes. Un couple non bagué a été identifié dans une foret des Yvelines (chênes/châtaigniers) en 2022 et 2023. Une colonie est présente depuis 2021 dans le massif de l'Arize en Ariège.

Il aime les bambous et les broussailles.

Systématique[modifier | modifier le code]

L'espèce a été décrite par le médecin et naturaliste italien Giovanni Antonio Scopoli en 1786, sous le nom initial de Sylvia lutea[5].

Nom vernaculaire[modifier | modifier le code]

Léiothrix jaune, Rossignol du Japon, cette appellation est erronée, l'espèce n'est pas originaire du Japon mais de la Chine.

Galerie[modifier | modifier le code]

Sous-espèces[modifier | modifier le code]

D'après le Congrès ornithologique international, cette espèce est constituée des cinq sous-espèces suivantes :

  • Leiothrix lutea kumaiensis Whistler, 1943 ;
  • Leiothrix lutea calipyga (Hodgson, 1837) ;
  • Leiothrix lutea yunnanensis Rothschild, 1921 ;
  • Leiothrix lutea kwangtungensis Stresemann, 1923 ;
  • Leiothrix lutea lutea (Scopoli, 1786).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Cet oiseau de cage est très apprécié pour son chant mélodieux et son beau plumage.

  1. Collectif (trad. François Poncioni), Le règne animal, Gallimard Jeunesse, , 624 p. (ISBN 2-07-055151-2), Rossignol du Japon page 347
  2. Les Beletsky (trad. Marc Duquet), Les plus beaux chants d'oiseaux du monde, Éditions du Gerfaut, , 368 p. (ISBN 978-2-35191-242-3), Léiothrix jaune pages 288 et 289
  3. Documentaire "Pacifique Sud : Splendeurs insolites" de la BBC
  4. *Jean-Paul Basly, « Le léiothrix jaune Leiothrix lutea en Béarn : répartition, effectifs et comportement », Ornithos, Rochefort, Ligue pour la protection des oiseaux, vol. 14-6,‎ , p. 370-375 (ISSN 1254-2962)
  5. Scopoli, 1786, Deliciae florae faunae insubricae 2 p.96

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Références taxinomiques[modifier | modifier le code]