Khtzkonk

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Khtzkonk
Le monastère dans les années 1900, avec quatre des cinq églises (de gauche à droite, Sourp Astvatsatsin, Sourp Karapet, Sourp Stepanos et Sourp Sargis).
Le monastère dans les années 1900, avec quatre des cinq églises (de gauche à droite, Sourp Astvatsatsin, Sourp Karapet, Sourp Stepanos et Sourp Sargis).
Présentation
Nom local (hy) Խծկոնք
Culte Abandon (anciennement apostolique arménien)
Type Monastère
Début de la construction VIIe siècle
Fin des travaux XIIIe siècle
Style dominant Arménien
Géographie
Pays Turquie
Région Kars
Province historique Ayrarat
Coordonnées 40° 22′ 50″ nord, 43° 22′ 35″ est
Géolocalisation sur la carte : Turquie
(Voir situation sur carte : Turquie)
Khtzkonk

Khtzkonk (en arménien Խծկոնք, en turc Beşkilise, « cinq églises ») est un monastère arménien situé en Turquie orientale, près de la frontière arménienne. Érigé du VIIe au XIIIe siècles, ce centre religieux a été largement détruit dans les années 1950.

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Le complexe est situé dans une gorge en Turquie orientale, à 25 km au sud-ouest d'Ani, l'ancienne capitale arménienne, près de l'actuel village de Digor (province de Kars)[1].

Historiquement, Khtzkonk est situé dans le canton de Shirak de la province d'Ayrarat[2], une des quinze provinces de l'Arménie historique selon le géographe du VIIe siècle Anania de Shirak[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

On sait très peu de choses au sujet de la fondation de ce monastère, abandonné lors de la période mongole au XIIIe siècle et rénové après la conquête russe de la région de Kars en 1878[1]. Le monastère est à nouveau abandonné en 1920 lorsque cette région est intégrée à la Turquie ; selon les locaux, l'armée turque le fait exploser dans les années 1950, ne laissant subsister que Sourp Sargis, davantage fragilisée par un tremblement de terre en 1988[1].

Bâtiments[modifier | modifier le code]

Le monastère se compose de cinq églises : Sourp Karapet (« Saint-Jean-le-Précurseur », une tétraconque datant du VIIe ou du Xe siècle), Sourp Astvatsatsin (« Sainte-Mère-de-Dieu »), Sourp Stepanos (« Saint-Étienne », une croix inscrite), Sourp Grigor (« Saint-Grégoire », légèrement à l'écart) et Sourp Sargis (« Saint-Serge », une tétraconque inscrite, Xe / XIe siècle[4])[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) « The Monastery of Khtzkonk », sur VirtualANI (consulté le ).
  2. Patrick Donabédian et Jean-Michel Thierry, Les arts arméniens, Éditions Mazenod, Paris, 1987 (ISBN 2-85088-017-5), p. 588.
  3. Gérard Dédéyan (dir.), Histoire du peuple arménien, Toulouse, Éd. Privat, (1re éd. 1982), 991 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-7089-6874-5), p. 43.
  4. Patrick Donabédian, L'âge d'or de l'architecture arménienne, Parenthèses, Marseille, 2008 (ISBN 978-2-86364-172-9), p. 201.
  5. (en) « The Monastery of Khtzkonk — The indivual churches », sur VirtualANI (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • (en) « Cultural Genocide », sur The Armenian Genocide Museum-Institute (consulté le ).