Kerbach

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Kerbach
Kerbach
Église Saint-Remi
Blason de Kerbach
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Moselle
Arrondissement Forbach-Boulay-Moselle
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Forbach Porte de France
Maire
Mandat
Daniel Fritz
2020-2026
Code postal 57460
Code commune 57360
Démographie
Gentilé Kerbachois
Population
municipale
1 215 hab. (2021 en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015)
Densité 273 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 02″ nord, 6° 57′ 57″ est
Altitude Min. 231 m
Max. 360 m
Superficie 4,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Sarrebruck (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Stiring-Wendel
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Kerbach
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Kerbach
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Kerbach
Liens
Site web kerbach.fr/

Kerbach [kɛʁbak] est une commune française de l'agglomération de Forbach, située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-Est, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Lixing et le ruisseau le Waeschbach[Carte 1].

Le ruisseau de Lixing, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Folkling et se jette dans la Sarre à Grosbliederstroff, après avoir traversé six communes[1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Kerbach.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin Houiller ». Ce document de planification, dont le territoire est approximativement délimité par un triangle formé par les villes de Creutzwald, Faulquemont et Forbach, d'une superficie de 576 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[2]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le SDAGE du bassin Rhin-Meuse[3].

La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Lixing, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse à 11 km à vol d'oiseau[6], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 37,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Kerbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française), une agglomération internationale dont la partie française regroupe 15 communes[14] et 82 547 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (33,7 %), prairies (17,5 %), zones urbanisées (14,5 %), cultures permanentes (13,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), forêts (8,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Kerpach (1257), Gyrperes (1262), Kirperch (1277), Kerbanck (1577), Kirbach (1594), Kerpachen (1668)[20], Herbach (1801).
  • Kerboch en francique lorrain.

Étymologie[modifier | modifier le code]

La seconde partie -bach provient du vieux haut allemand bak, bah (apparenté à beach en anglais), " cours d'eau, ruisseau", devenu Bach en allemand standard. En effet, deux cours d'eau passent par Kerbach : la Bousbach et la Waeschbach, affluents du ruisseau de Lixing, lui-même affluent de la Sarre. Cet aspect se retrouve d'ailleurs sur le blason de Kerbach, où un cours d'eau est représenté.

La première partie Ker- est plus sujet à débat. Selon Joseph Allmang, ce suffixe pourrait dériver du moyen haut allemand kürn, " le moulin ". En effet, la commune comptait plusieurs moulins : la Losermühle, située sur le ban d'Etzling, la Oligmühle citée en 1747, la Neumühle évoquée en 1752 et la Altmühle, citée en 1727[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

  • Dépendait du comté de Forbach.
  • L'ancien village de Bieslingen (Büslingen en 1594) se situait sur la commune de Kerbach, il a été détruit à la fin du XVIe siècle[22]. L'ancien village de Bettingen cité au XIIIe siècle et en 1594, a eu son ban partagé en 1720 entre les villages de Kerbach et Behren.
  • Le village fut presque entièrement détruit durant la guerre de Trente Ans.
  • Le 1er septembre 1939, les habitants de Kerbach sont évacués à Saint-Laurent de Cognac, en Charente, après l'annonce de la Seconde Guerre mondiale. En hommage, deux rues de Kerbach ont été rebaptisées : la rue du 1er septembre et la rue de Saint-Laurent de Cognac.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1665 1669 Clément Meyer    
1926 1935 Émile Nicolay    
1935 1945 Nicolas Albert    
1945 1947 Joseph Meyer    
1947 1960 Émile Weyland    
1960 1983 Lucien Fritz    
1983 1989 Louis Philippe    
mars 1989 mars 2008 Jean-Marie Bildstein   Instituteur retraité
mars 2008 nov. 2013 Laurent Bour   Comptable retraité
déc. 2013 En cours Daniel Fritz   Fonctionnaire de la Police Nationale en retraite

Jumelage[modifier | modifier le code]

Saint-Laurent de Cognac : depuis 2001[23]. C'est dans ce village charentais que les Kerbachois furent évacués le 1er septembre 1939.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 1 215 habitants[Note 4], en augmentation de 1,5 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
3901901858751 0491 0761 0971 1671 230
1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
1 2481 2451 2531 265743760782879816
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
358365350357400506557597842
1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
9119771 1321 1931 1971 215---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifice religieux[modifier | modifier le code]

  • Église Saint-Remi 1735.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Kerbach » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sandre, « le ruisseau de Lixing »
  2. « SAGE Bassin Houiller », sur gesteau.fr (consulté le ).
  3. « Les SDAGE des districts Rhin et Meuse (2022-2027) », sur eau-rhin-meuse.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Kerbach et Seingbouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Seingbouse », sur la commune de Seingbouse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Sarrebruck (ALL)-Forbach (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarrebruck (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
  21. « Notre histoire », sur kerbach.fr (consulté le ).
  22. Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle (1859)
  23. « Saint-Laurent-de-Cognac: signature de la charte au bout du voyage », sur CharenteLibre.fr (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.