Kengo Kuma

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Kengo Kuma
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (69 ans)
Ōkurayama (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
隈 研吾Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université de Tokyo
Université Columbia
Université Keiō
Toda Corporation (d)
Nihon Sekkei (d)
Kochi Prefectural Forestry College (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Distinctions

Kengo Kuma (隈 研吾, Kuma Kengo?) né en 1954 dans la préfecture de Kanagawa est un architecte japonais.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il obtient son diplôme d'architecture en 1979, à l'université de Tokyo. Il poursuivit ensuite ses études à l'université Columbia à New York. En 1987 il fonde le studio Special Design, puis en 1990 son agence d'architecture Kengo Kuma & Associates. Il devient professeur émérite à l'université Keiō de 1998 à 1999.

L'objectif de Kuma est de récupérer la tradition japonaise afin de la réinterpréter au XXIe siècle, tout en accordant une place primordiale à la nature dans ses œuvres. En 1997, il gagne le prestigieux prix de l'Institut architectural du Japon.

Il signera sa première réalisation en France, après avoir remporté le concours pour la future Cité des Arts et de la Culture de Besançon, puis réalisera le FRAC de Marseille et l’étonnant Conservatoire de musique et de danse d’Aix-en-Provence[1] avec sa façade en panneaux d’aluminium anodisé disposés en origami.

En 2016, il remporte un Global Award for Sustainable Architecture, qui récompense son approche des matériaux traditionnels. En effet, Kuma collabore à long terme avec des artisans japonais, perpétuant leurs techniques constructives (bois, terre, papier) tout en les modernisant[2].

En 2019, il a réalisé le nouveau musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt, consacré à la photographie.

En 2020, il remporte le concourt d'architecture visant à l’édification d'une nouvelle galerie protectrice destinée à protéger le portail polychrome de la cathédrale d’Angers[3].

En 2021, son projet initialement retenu pour le futur musée de l'histoire maritime de Saint-Malo est abandonné, faute de financements suffisants.

Son projet est retenu pour le Nouveau stade olympique national de Tokyo des Jeux olympiques d'été de 2020 ainsi que pour la station de métro Saint-Denis Pleyel prévue pour 2023.

Parmi ses inspirations se trouve le livre Éloge de l'ombre de Junichirō Tanizaki[4].

Principales réalisations[modifier | modifier le code]

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. SEMEPA, 50 ans d’urbanisme à Aix-en-Provence, Ed. Prolégomènes, 2011 (ISBN 9782917584330)
  2. Marie-Hélène Contal et Jana Revedin, Sustainable Design 5, Vers une nouvelle éthique pour l'architecture et la ville / Towards a new ethics for architecture and the city, Paris, Éditions Alternatives / Cité de l'architecture & du patrimoine, (ISBN 978 2 072 718 649)
  3. Cathédrale d’Angers : une galerie contemporaine signée Kengo Kuma pour protéger son portail médiéval, Iseult Cahen-Patron, 27.10.2020, Connaissance des arts
  4. Design : Le Japon donne le ton, LEs Echos, le 12 février 2016
  5. Laurence Boccara, A Aix, le conservatoire clôt le Forum culturel, Les Echos, 13 juin 2013.
  6. « Entre nature et culture : l’architecture de Kengo Kuma », sur Musée départemental Albert-Kahn (consulté le ).
  7. (en) « A Library Devoted to Japanese Novelist Murakami Is Opening in Tokyo », sur AFAR (consulté le )
  8. Auriane Hamon, « SuccessStory : Kiko Milano, la fast beauty conquérante », sur marieclaire.fr,
  9. a b c d e f g et h « Kuma Kengo », sur Kengo Kuma and Associates (consulté le )
  10. (en) « Time magazine names Kengo Kuma world's most influential architect », sur Dezeen, (consulté le )
  11. https://www.quirinale.it/onorificenze/ricerca/insegna/60