Karl Stauffer-Bern

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Karl Stauffer-Bern
Autoportrait
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 33 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Karl StaufferVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Maîtres
Lieux de travail
Archives conservées par
Bibliothèque nationale suisse Cabinet des estampes (d) (CH-000958-7: GS-STAUFFER-BERN)[1]
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-KSB)[2]Voir et modifier les données sur Wikidata

Karl Stauffer, nommé Karl Stauffer-Bern, né le à Trubschachen et mort par suicide le à Florence, est un peintre, graveur et sculpteur suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aîné d’une famille de six enfants, quatre filles et deux garçons, il prend ses premières leçons de dessin auprès de sa mère, puis suit un apprentissage de peintre décorateur chez Paul Volmar à Berne. Il suit ensuite des études à l'académie des beaux-arts de Munich avant de partir pour Berlin en 1880. Il y remporte, l'année suivante, une médaille d'or pour un portrait ce qui lui assure une certaine célébrité dans ce domaine. En 1885, de passage à Zurich, il rencontre Lydia Welti-Escher, la fille d'Alfred Escher avec qui il entretiendra une relation scandaleuse pendant près de 11 ans. Parti en Italie dès 1888, il y retrouve sa maîtresse ; ils sont pris l'année suivante : Karl Stauffer est arrêté et Lydia Welti-Escher est internée dans un asile. Il se suicide quelques années plus tard, sans avoir jamais revu sa maîtresse pourtant alors divorcée.

L'auteur dramatique Herbert Meier (de) décrit la vie du peintre dans sa pièce Stauffer-Bern (première en 1974).

Le poème symphonique Eine Alpensinfonie de Richard Strauss (première en 1915) était à l'origine conçu comme portrait musical de Stauffer-Bern[3] pourtant Strauss ne réalisa seulement la partie musicale d'escalade du passionné Stauffer-Bern.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Daniel de Roulet, Un glacier dans le cœur, Metropolis, 2009, p. 11-17.
  • (de) Otto Brahm, Karl Stauffer-Bern. Sein Leben, seine Briefe, seine Gedichte, Stuttgart, 1892.
  • (de) Fritz Stöckli (dir.), Karl Stauffer - Bern. Leben - Werk - Briefe, Berne, Verlag Hallwag, 1942.
  • (de) Matthias Frehner, Brigitta Vogler-Zimmerli (dir.), «Verfluchter Kerl!» Karl Stauffer-Bern, Maler, Radierer, Plastiker, Zurich, NZZ Libro, 2007 (ISBN 978-3-03823-362-6).
  • (de) Bernhard von Arx, Karl Stauffer und Lydia Welti-Escher, Chronik eines Skandals, Berne, Hallwag, 1969 ; Berne/Bonn/Vienne, Zytglogge, 1991 (ISBN 3-7296-0408-2).
  • (de) Willi Wottreng, Die Millionärin und der Maler: die Tragödie Lydia Welti-Escher und Karl Stauffer-Bern, Zurich, Orell Füssli, 2005 (ISBN 3-280-06049-4).
  • (de) Wilhelm Schäfer, Karl Stauffers Lebensgang - Eine Chronik der Leidenschaft, Munich et Leipzig, Georg Müller, 1912.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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