Kanaya-juku

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Kanaya-juku dans les années 1830, estampe de Hiroshige dans Les Cinquante-Trois Stations du Tōkaidō.
Hokusai.

Kanaya-juku (金谷宿, Kanaya-juku?) était la vingt-quatrième des cinquante-trois stations du Tōkaidō. Elle est située dans ce qui est à présent une partie de la ville de Shimada, préfecture de Shizuoka, au Japon. Durant la période Edo, c'était la station la plus à l'est de la province de Totomi.

Histoire[modifier | modifier le code]

Kanaya-juku fut construite sur la rive droite du fleuve Ōi en face de Shimada-juku. Il y avait plus de 1 000 bâtiments dans la station, dont trois honjin, une honjin secondaire et 51 hatago[1]. Les voyageurs avaient un accès facile à Nissaka-shuku, qui était éloigné d'environ 6,5 km[1]. Cependant, quand les rives du fleuve étaient inondées, les voyageurs ne pouvaient traverser Kanaya et se rendre à Shimada-juku car le shogunat Tokugawa avait expressément interdit la construction de ponts sur le fleuve Ōi.

La classique estampe ukiyoe d'Ando Hiroshige (édition Hoeido), datant de 1831-1834, dépeint une procession de daimyos astreints au sankin kotai, traversant le fleuve. Le daimyo est dans un kago, tenu à flot par une plateforme improvisée portée par de nombreux serviteurs qui pataugent dans l'eau. À l'arrière-plan, un petit village se tient au pied de la colline.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ja) « Ochakaidō: History of Kanaya-juku », sur ochakaido.com, Ochakaidō Cultural Association (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Patrick Carey, Rediscovering the Old Tokaido: In the footsteps of Hiroshige, Global Books UK, (ISBN 1901903109).
  • (en) Reiko Chiba, Hiroshige's Tokaido in Prints and Poetry, Tuttle, (ISBN 0804802467).
  • (en) Jilly Taganau, The Tokaido Road: Travelling and representation in Edo and Meiji Japan, RoutledgeCurzon, (ISBN 0415310911).