Jurien de la Gravière

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Jurien, puis Jurien de La Gravière, est le nom d'une famille de magistrats originaire de Riom, en Auvergne, dont plusieurs membres se sont distingués, notamment comme amiraux.

Personnalités[modifier | modifier le code]

La famille Jurien, puis Jurien de La Gravière, compte comme personnalités :

Jurien
  • Guillaume Jurien (Riom 1738 - Paris 1809), lieutenant-général de la Prévôté de l'hôtel, anobli en 1788, puis conseiller à la Cour d'appel de Paris, oncle de l'amiral Pierre Roch Jurien de la Gravière.
  • Charles-Marie Jurien de La Gravière (1763-1836), fils de Guillaume, vicomte Jurien (1er), intendant des armées navales, conseiller d'État.
  • Louis Charles Jurien de La Gravière (1797-1858), fils de Charles-Marie, commissaire de la Marine, préfet maritime de Rochefort.
Jurien de la Gravière
Massias Jurien de la Gravière

Les trois fils d'Edmond Jurien de La Gravière étant mort en bas âge, Henri Massias (1834-1884), officier de marine, petit-fils de Nicolas Massias, baron Massias et de l'Empire, et époux de Jeanne, aînée des filles d'Edmond, obtint par un décret de 1879 d'ajouter "Jurien de La Gravière" à son patronyme.

  • Henri Massias Jurien de La Gravière (1913-1986), petit-fils d'Henri Massias, président du conseil général de la Côte-d'Or de 1975 à 1979.
  • Marcel Massias Jurien de La Gravière (né en 1941), fils du précédent, haut fonctionnaire, maire de Montigny-sur-Aube.
  • Bruno Massias Jurien de La Gravière (né en 1951), cousin germain du précédent, maire de Merry-sur-Yonne, président de la 1re chambre du tribunal de commerce d'Auxerre.
  • Bertrand Massias Jurien de La Gravière, frère du précédent, ancien maire de Châtel-Censoir.

Noms dérivés[modifier | modifier le code]

Toponymes[modifier | modifier le code]

Le nom de Jurien a été donné à plusieurs lieux de l'hémisphère sud :

Navires[modifier | modifier le code]

Plusieurs navires de la Marine française ont porté ce nom, notamment :

  • Le Jurien de La Gravière, croiseur protégé de la première guerre mondiale.
  • Un contre-torpilleur, remis pour dommages de guerre par l'Italie, l'ex-Mitragliere (1948-1954).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. D'après une source gouvernementale australienne (History of Country Town Names), le nom ferait référence non à l'amiral, mais à son cousin Charles-Marie, vicomte Jurien (1763-1836), intendant des armées navales.

Articles connexes[modifier | modifier le code]