Jordi Soler

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Jordi Soler
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Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Jordi Soler (1963 près de Veracruz au Mexique - ) est un journaliste et un écrivain mexicain.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jordi Soler est né dans une communauté d'exilés catalans fondée par son grand-père à la fin de la guerre civile espagnole.

Écrivain, journaliste et critique de rock, Jordi Soler collabore aux plus importantes publications mexicaines et espagnoles (La Jornada, Reforma, El Pais, Letras Libres). Il a été attaché culturel en Irlande de 2000 à 2003, avant de s'installer à Barcelone où il vit actuellement.

Il est l'auteur de plusieurs recueils de poèmes ainsi que de nombreux romans.

Recueils de poèmes[modifier | modifier le code]

  • El corazón es un perro que se tira por la ventana (1993)
  • Ola perdida (2000)
  • La novia del soldado japonés (2001)

Romans[modifier | modifier le code]

  • Bocafloja (1994)
  • La corsaria (1996)
  • Nueve Aquitania (1999)
  • La mujer que tenía los pies feos (2001)
  • Los rojos de ultramar (2004)
  • La última hora del último día (2007)
  • La fiesta del oso (2009)
  • Diles que son Cadáveres (2011)
  • La Guerra Perdida (2012)
  • Restos Humanos (2013)
  • Ese príncipe que fui (2015)

Œuvres traduites en français[modifier | modifier le code]

  • Les Exilés de la mémoire, [« Los rojos de ultramar »], trad. de Jean-Marie Saint-Lu, Éditions Belfond, 2007, est un récit partiellement autobiographique qui évoque le destin de son grand-père Arcadi, artilleur républicain exilé au Mexique après la victoire de Franco.
  • La Dernière Heure du dernier jour, [« La última hora del último día »], Éditions Belfond, 2008, prolonge la quête autobiographique en dépeignant la vie d'immigrés catalans exilés au fin fond de la jungle mexicaine, à "La Portuguesa", plantation de café conçue comme un îlot d'utopie après la défaite des républicains en Espagne.
  • La Fête de l'ours, [« La fiesta del oso »], Éditions Belfond, 2011 - Qu'est devenu Oriol, le frère de son grand-père Arcadi ?
  • Dis-leur qu’ils ne sont que cadavres, [« Diles que son Cadáveres »], Éditions Belfond, 2013
  • Restos humanos, [« Restos humanos »], Éditions Belfond, 2015
  • Ce prince que je fus ("Ese principe que fui"), traduit de l'espagnol par Jean-Marie Saint-Lu, Editions La Contre Allée, 2019. Un homme découvre sa condition d'héritier de l'Empire aztèque et en abuse pour s'introduire dans la haute bourgeoisie de Barcelone et de l'Espagne franquiste.

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Remise du prix littéraire des jeunes européens - Lyon Web agenda », sur www.lyonweb.net (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]