Jean Gaspard Pascal René

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Jean Gaspard Pascal René
Jean Gaspard Pascal René
Le général René, portraituré en Égypte par le dessinateur André Dutertre.

Naissance
Montpellier, Hérault
Décès (à 40 ans)
La Carolina, Espagne
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921808
Conflits Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Hommages nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne

Jean Gaspard Pascal René est un général français de la Révolution et de l’Empire, né le à Montpellier dans l'Hérault et mort le à La Carolina, en Espagne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Du sous-lieutenant au général de brigade[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme sous-lieutenant au régiment d'Aquitaine. Il passe lieutenant à l’armée des Alpes le 1er juillet suivant, avant d'assister en 1793 au siège de Toulon. Nommé capitaine le au 35e régiment d’infanterie, il sert de l’an II à l’an IV à l'armée des Pyrénées orientales. Il est blessé en janvier 1795 lors du siège de Roses, en Espagne. Il passe ensuite à l'armée d'Italie. Le , au cours de la bataille de Rivoli, il est détaché au village de Garda avec 50 hommes pour surveiller le lac lorsqu'il rencontre une colonne autrichienne forte de 1 800 hommes au détour d’un chemin. Sommé de se rendre par l’officier autrichien, il y répond par une sommation semblable, qui impose par son audace, et fait mettre bas les armes à la troupe adverse qui demeure prisonnière des Français. Deux drapeaux sont également récupérés par René, à qui le général en chef Bonaparte décerne un sabre d’honneur à cette occasion.

Le , il est envoyé à l’armée d’Helvétie et se trouve à la prise de Fribourg le , ainsi qu'à la bataille de Neuenegg le . À l’issue de la campagne d'Helvétie, il reçoit l’ordre de se rendre à Toulon, où il s’embarque pour la campagne d'Égypte. Il assiste à la prise de Malte, d’Alexandrie le , au combat de Chebreiss le suivant et à la bataille des Pyramides le . Le , il passe adjoint à l’état-major général de l’armée d’Orient. Le suivant, il devient chef d’escadron. En , il fait partie de l’expédition en Syrie et se fait remarquer au siège de Saint-Jean-d’Acre. Le , à la bataille d’Aboukir, il est brûlé et renversé par l’explosion d’un caisson. Nommé adjudant-général chef de brigade le , René passe chef d’état-major de l’armée commandée par le général Menou le . Le , il est promu général de brigade.

Brûlé vif par les guérilleros[modifier | modifier le code]

De retour en France, il est employé dans la 9e division militaire le , puis dans la 13e division militaire le . Fait chevalier de la Légion d’honneur le , il devient commandeur de l’ordre le . Le , il est attaché à l’état-major général de la Grande Armée, et le , il commande Potsdam, puis Leipzig le . Le , il passe dans le 1er corps d’observation de la Gironde, avant d'être créé baron de l’Empire le . Fait prisonnier par la guérilla espagnole près de La Carolina, il est brûlé vif dans une chaudière d'huile bouillante, ainsi que plusieurs autres officiers de l’état-major le .[Quelle source ? Le capitaine François relate un autre récit]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Noms gravés sous l'arc de triomphe de l'Étoile : pilier Ouest, 39e et 40e colonnes.

Dotations[modifier | modifier le code]

  • Le , il est donataire de 4 000 francs en Westphalie.

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Général Jean-Gaspard-Pascal René », sur frenchempire.net (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]