Jean-Rémy Marcadet

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Jean-Rémy Marcadet

Naissance
Paris
Décès vers 1821
Suède
Activité principale danseur et chorégraphe
Maîtres Jean-Baptiste Dehesse
Conjoint Marie-Louise Anselme, dite Baptiste

Œuvres principales

Scènes principales

Jean-Rémy Marcadet (né à Paris en 1755, mort avant 1823[1]) est un danseur et chorégraphe français qui fit essentiellement carrière en Suède.

Élève de Jean-Baptiste Dehesse, il est acteur et danseur en 1770 chez Audinot, au Théâtre de l'Ambigu-Comique[2], puis danse à Lisbonne d' à , avant d'arriver à Stockholm où il est engagé avec l'appui du baron Erik Magnus Staël von Holstein[3] et nommé premier danseur au Ballet royal suédois de 1778 à 1795.

Le , il épouse la première actrice de la troupe, Marie-Louise Anselme, dite Baptiste (1758-1822), fille de comédiens français. Ils reviennent à Paris en , après la Terreur.

Le couple a eu au moins un fils, François-Rémi Marcadet, qui était maître de musique vocale à Pontlevoy (Loir-et-Cher), commune où il est mort le 14 mai 1820, âgé de 39 ans[4].

Avec Louis Gallodier et Antoine Bournonville, il est l'un des principaux fondateurs du ballet en Suède.

Chorégraphies[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Charlotta Wolff, « La musique des spectacles en Suède, 1770 – 1810 : opéra-comique français et politique de l’appropriation », Annales historiques de la Révolution française, no 379,‎ , p. 13-33 (lire en ligne).
  • (sv) Tomas Forser et Sven Åke Heed, Ny svensk teaterhistoria. 1, Teater före 1800, Hedemora, Gidlunds förlag, 2007.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Sa femme meurt en 1822, est est dite veuve de Jean Rémi Marcadet
  2. Émile Campardon, Les Spectacles de la foire, 1877, vol. II, p. 108.
  3. Charlotta Wolff 2015.
  4. Archives départementales du Loir-et-Cher Acte de décès no 11 dressé à Pontlevoy le 14/05/1820, vue 225 / 597
  5. Fredrik Thomasson, « Moors in the Caribbean, Sámi in the Seraglio: Swedish Theatre and Slavery around 1800 », dans Modern Languages Open, n° 1, 2020, p. 1–19 [: https://doi.org/10.3828/mlo.v0i0.307 Lire en ligne].

Liens externes[modifier | modifier le code]