Jean-Marie Corre

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Jean-Marie Corre
Jean-Marie Corre en 1891 (avant Paris-Brest-Paris).
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Naissance
Décès
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GuingampVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Photo d'un homme en tenue de ville sur un véhicule motorisé typé moto avec deux roues à l'arrière.
Jean-Marie Corre, vainqueur des motocycles au Critérium des entraîneurs 1898 (Paris-Bordeaux).
Photo d'un homme en tenue de ville au volant d'une voiture monoplace.
Jean-Marie Corre en 1902 au Circuit des Ardennes dans sa voiturette (vingt-septième).

Jean-Marie Corre, né le [1] à Trémel (Côtes-du-Nord) et mort le à Guingamp (Côtes-du-Nord)[2], fut coureur cycliste puis fabricant de bicyclettes entre 1891 et 1914 (ateliers à Paris puis à Rueil) et constructeur d'automobiles ainsi que pilote automobile sous la marque Corré, puis Corre La Licorne (usines à Levallois-Perret).

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1891, il termine déjà quatrième de la course cycliste Paris-Brest-Paris[3], puis en 1893 troisième du Bordeaux-Paris, avant d'être deuxième en 1895. En 1892 il est recordman du 1 000 kilomètres sur route, en 58 heures 37 minutes, avec une bicyclette Gladiator[4].

Jean-Marie Corre perd un match de 1 000 km contre Charles Terront en [5], puis contre Auguste Stéphane en . Le , il bat le record du monde des 24 heures sans entraîneur au vélodrome de Rouen en parcourant 671 km[6].

Après des débuts au Paris-Bordeaux (quatrième) suivi du Bordeaux-Biarritz 1898 (cinquième) sur De Dion-Bouton[7], puis au Paris-Toulouse-Paris en 1900 sur Fouillaron, il participe encore personnellement derrière un volant à Paris-Bordeaux et à Paris-Berlin en 1901, à Paris-Vienne en 1902, puis à la course automobile Paris-Madrid en 1903 (soixantième), toujours sur des modèles de sa conception[8], établissant aussi grâce à Georges Prade le record de la distance Paris-Vienne sur une autre voiturette de sa construction[9].

Il commence à vendre des bicyclettes en 1895. En 1907, la famille Lestienne, des filateurs industriels du Nord, reprend la Société française des automobiles Corre. Les armoiries de cette famille portent une licorne qui devient la marque et peu à peu le nom de la firme. Elle poursuit ses activités jusqu'en 1949 sous le nom de « Licorne » ou « La Licorne », avant d'être reprise par Berliet, à la suite de difficultés d'approvisionnement d'acier dues au plan Pons et à la décision de Citroën de cesser de lui livrer des moteurs.

Jean-Marie Corre poursuivit de son côté une activité artisanale de fabrication automobile sous la marque « Corre », « JC » ou « Le Cor » jusqu'en 1913.

Il avait épousé Marie-Augustine Kerharo à Plestin-les-Grèves le .

Palmarès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Archives départementales des Cotes-d'Armor, commune de Trébel, année 1864, acte de naissance no 15
  2. Archives départementales des Côtes-d'Armor, commune de Guingamp, année 1915, acte de décès no 195
  3. La Vie au grand air, 18 août 1901, p. 473
  4. La Revue des sports, 17 septembre 1892, p. 1.
  5. Evanno, Yves-Marie, « Mille bornes à vélo, ça n’use pas tant que ça », En Envor, consulté le 18 octobre 2021.
  6. « 24 heures sur piste », Le Journal de Rouen,‎
  7. (en) « 1898 Grand Prix », sur TeamDAN.com
  8. (en) « Véhicules Corré en course en 1901 et 1902 », sur f1evolutions, sites.google.com
  9. La Pédale, 7 janvier 1925
  10. La Revue des sports, 17 septembre 1892

Lien externe[modifier | modifier le code]