Jean-Luc Cazettes

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Luc Cazettes
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Jean-Luc Georges Cazettes
Nationalité
Activité
Autres informations
Parti politique

Jean-Luc Cazettes est un militant syndical né le à Alger (alors en France) et décédé le à Argenteuil[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Marié, père de deux enfants, Jean-Luc Cazettes est licencié en sciences économiques. Il est connu comme président du syndicat français CFE-CGC.

Jean-Luc Cazettes adhère à Jeune Nation, un groupe d'extrême droite, à la fin des années 1950.

Il commence sa carrière dans les assurances avant d'entrer chez le pétrolier Antar en 1972. Salarié d'Elf Aquitaine, il termine au service informatique du groupe Total.

Adhérent à la CGC depuis 1973, délégué syndical l'année suivante, il fut président du Syndicat des cadres du pétrole (SPIP) en 1987. Il entre ensuite dans les cercles confédéraux et devient responsable des dossiers de la retraite en 1990, puis de la protection sociale en 1992. En 1995, il fut président de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS), puis président de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) de 1996 à 2001.

Il est élu président de la Confédération française de l'encadrement - Confédération générale des cadres au Congrès de Tours le , succédant à Marc Vilbenoît, puis est réélu au 32e congrès d'Issy-les-Moulineaux le , jour de ses 60 ans. Il rapproche la confédération des autres syndicats, comprenant que les cadres étaient de plus en plus confrontés aux mêmes problèmes que les autres salariés, notamment l'instabilité de l'emploi. Il engage la CFE-CGC à revendiquer également, pour les cadres, la réduction du temps de travail.

Parallèlement, Jean-Luc Cazettes rejoint le RPR (en 1978) et fut maire adjoint de Saint-Gratien (Val-d'Oise), une ville de 20 000 habitants. Cette proximité avec la droite ne l'avait pas empêché de manifester une certaine indépendance envers les pouvoirs en place; ainsi, au congrès de 2003, il s'en est pris au ministre du travail François Fillon et à sa réforme du dialogue social, en la qualifiant de « dialogue social-bolchévique ».

À titre personnel, il avait appelé à voter « non » au référendum français sur la constitution européenne du 29 mai après avoir ardemment combattu la directive Bolkestein.

Lors des dernières élections prud'hommales, en , la CFE-CGC, avait légèrement progressé de 1,1 % ses voix, passant à 7 %, après son grave revers de 1997. Avec 140 000 adhérents, ses effectifs restent stables.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Qu'est-ce que la CFE-CGC ?, coll., Paris, L'Archipel, 2002

Références[modifier | modifier le code]

  1. « État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970 », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]