Jean-François Turinaz

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Jean-François Turinaz
Fonction
Évêque de Tarentaise
Diocèse de Tarentaise
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 83 ans)
Nationalités
Activités
Prêtre catholique (à partir du ), évêque catholique (à partir du )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Consécrateurs
Distinction

Jean-François Turinaz, né le au Châtelard, en Savoie et mort le , fut un homme d'Église, évêque de Tarentaise de 1838 de 1867.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Jean-François-Marcellin Turinaz naît le au Châtelard[1]. Il est issu d'une famille d'officiers, originaires des Bauges[1]. Son père est Jean Turinaz, avocat au Sénat de Savoie, l'un des derniers châtelains des Hautes-Bauges et notaire, et Anne Marie Thonin[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Après un service dans la cavalerie de l'armée impériale, il entre au séminaire[2]. Il est le supérieur du Grand séminaire de Chambéry et il occupe la fonction de vicaire général pour l'archevêque de Chambéry, Antoine Martinet[1].

Désigné le , sa désignation est confirmée le . Il est ordonné évêque de Tarentaise le [1].

Il est en place lors de l'Annexion de la Savoie à la France en 1860.

La même année, le , il est fait Chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur, en qualité d'évêque de Tarentaise[3],[4]. Il est décoré le même jour que François Gros, qui le remplacera comme évêque. Il est par ailleurs chanoine de Saint-Denis[3].

Morand indique que « devant sa santé ébranlée et par scrupule de conscience de ne pouvoir remplir suffisamment ses hautes fonctions », il demande à ce qu'il soit relevé de sa charge le [1],[3].

Il se retire à Saint-Genix-sur-Guiers, auprès de son frère, Théophile, père du futur évêque Charles-François Turinaz[1]. Il meurt à Saint-Genix, le [3].

Armoiries[modifier | modifier le code]

Les armes de Jean-François Turinaz se blasonnent ainsi : Coupé d'argent et d'azur à la croix de gueules entourée d'une vigne de sinople. — Alias : d'argent à la croix latine enlacée d'une vigne sur un tertre au chef d'azur.[3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Laurent Morand, Les Bauges : histoire et documents : Peuple et Clergé (IIIe volume), Chambéry, Imprimerie savoisienne, , 684 p. (lire en ligne).
  2. Jean-François Durand (sous la dir.) - Volume par Jacques Lovie, Histoire des diocèses de France. Chambéry, Tarentaise, Maurienne (Volume 11), Editions Beauchesne, (ISSN 0336-0539), p. 176.
  3. a b c d et e Aymard de Saint-Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, H. Daragon, , 288 p. (lire en ligne), p. 176.
  4. « Cote LH//2639/17 », base Léonore, ministère français de la Culture

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]