Affaire Romand

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Affaire Romand
Titre Affaire Jean-Claude Romand
Fait reproché Uxoricide, infanticide et parricide
Chefs d'accusation Assassinats
Pays Drapeau de la France France
Ville Prévessin-Moëns (Ain)
Clairvaux-les-Lacs (Jura)
Nature de l'arme Arme contondante
Arme à feu
Type d'arme Rouleau à pâtisserie
Carabine
Date Entre le 9 et le
Nombre de victimes 5 : Florence, Caroline, Antoine, Aimé et Anne-Marie Romand
Jugement
Statut Affaire jugée : condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 22 ans ; libération conditionnelle acceptée le
Tribunal Cour d'assises de l'Ain
Date du jugement
Recours Libération conditionnelle acceptée le

L'affaire Romand est une affaire criminelle française. Elle implique Jean-Claude Romand, qui a menti à ses proches pendant dix-huit ans en se prétendant médecin et chercheur, alors qu'il n'avait aucune activité. Le , alors qu'il est à court de ressources financières et que son épouse est sur le point de découvrir la vérité, il la tue, ainsi que ses enfants, avant d'aller assassiner ses parents.

De lourds soupçons pèsent également sur lui au sujet de la chute mortelle dans un escalier, le 23 octobre 1988, de Pierre Crolet, son beau-père à qui il devait de l'argent. Jean-Claude Romand est le seul témoin du présumé accident.

Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour les meurtres de 1993, il est libéré sous conditions le , en situation de liberté conditionnelle, sous surveillance, à l'abbaye de Fontgombault (Indre), jusqu'à l'année 2022, où il quitte l'abbaye pour un village de la même région.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Claude Romand
Meurtrier
Image illustrative de l’article Affaire Romand
Information
Nom de naissance Jean-Claude Romand
Naissance (70 ans)
Lons-le-Saunier (Jura)
Condamnation
Sentence Réclusion criminelle à perpétuité
Actions criminelles Meurtres
Victimes 5
Période 9-
Pays Drapeau de la France France
Régions Rhône-Alpes, Franche-Comté
Ville Prévessin-Moëns, Clairvaux-les-Lacs
Arrestation

Fils unique d'Aimé Romand, un régisseur-forestier et fermier jurassien, et d'Anne-Marie, mère au foyer[1], Jean-Claude Romand naît le à Lons-le-Saunier.

Élève studieux, il passe avec succès le baccalauréat en avec un an d'avance. Il entame l'année préparatoire au concours des Eaux et forêts dans le lycée du Parc à Lyon, mais abandonne à la suite d'un bizutage qu'il ne supporte pas. Il reprend l'année suivante, en 1972, des études de médecine, toujours à Lyon, mais ne dépasse pas le stade de la deuxième année. Il ne s’est pas présenté à l’examen pour des raisons inconnues, mais fait croire à ses proches qu'il réussit avec succès tous les ans. La supercherie fonctionne. Il continue d'assister aux cours les premières années, se montre pour les examens dans le hall d'entrée, n'entre pas, et à la sortie, affirme avoir décroché le diplôme de médecine. En réalité, il se réinscrit douze fois (de 1975 à 1986) en seconde année de médecine et s'invente un cancer pour justifier qu'il n'est plus en cours[2], auprès de ses parents et sa femme. En 1980, il a épousé Florence Crolet, pharmacienne qui effectue des remplacements à l’officine locale. Ils ont une fille, Caroline, puis un fils, Antoine. Ils habitent route Bellevue, à Prévessin-Moëns dans l'Ain.

Plongée dans le mensonge[modifier | modifier le code]

Sans travail, Romand berne sa famille et ses amis durant des années en se disant médecin et chercheur à l'INSERM puis à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève[3]. Exemple paroxystique de mythomanie, il parvient à donner le change en lisant des ouvrages spécialisés pendant ses heures de désœuvrement. Convié avec son épouse à un dîner chez un ami médecin, Romand se retrouve à discuter avec un autre convive, cardiologue de profession, sur des sujets médicaux assez spécialisés. À la fin de la soirée, après le départ du couple, le praticien aurait parlé de Jean-Claude Romand à son hôte en ces termes : « À côté de gens comme lui, on se sent tout petit[4]. »

Il vit des sommes d'argent qu'il a escroquées au fil des ans dans son cercle de relations (parents, beaux-parents, maîtresse) sous prétexte de placements en Suisse — il est allé jusqu'à vendre à prix d'or de faux médicaments contre le cancer — et rembourse les uns avec les sommes empruntées aux autres, selon le principe dit de cavalerie[1]. Alors qu'il prétendait assister à des congrès internationaux de médecine au Japon et aux États-Unis, il passe des journées entières sur des parkings d'autoroute, près du lac Léman.

Les faits et l'enquête[modifier | modifier le code]

Le samedi dans la chambre conjugale, Jean-Claude Romand tue son épouse Florence à l'aide d'un rouleau à pâtisserie, puis, dans leur chambre, Caroline, âgée de sept ans, et Antoine, cinq ans, par des balles de carabine .22 Long Rifle équipée d'un silencieux, tirées à l’arrière du crâne[5],[6],[7],[8]. Après la tuerie, il range la maison, relève le courrier, sort en ville acheter des journaux, puis regarde la télévision[9].

Le jour même, après avoir déjeuné chez ses parents, dans leur maison de Clairvaux-les-Lacs dans le Jura, il les tue, ainsi que leur chien labrador, toujours avec sa carabine et de dos[8]. Il reprend sa voiture pour aller à Paris et passer la soirée avec son ancienne maîtresse, Chantal Delalande ; il a promis de l'emmener dîner chez son prétendu ami Bernard Kouchner, près de la forêt de Fontainebleau. Il feint de ne pas retrouver le chemin, s'arrête dans une clairière de la forêt et tente de la tuer en l'aspergeant de gaz lacrymogène et en l'étranglant, mais devant ses supplications, il l'épargne et la ramène chez elle[10]. Enfin il rentre chez lui après lui avoir fait promettre de ne rien dire à personne, prétextant souffrir d'une tumeur cérébrale qui affecte son comportement[11].

Dans la soirée de ce même samedi, vers 22 heures, il asperge d'essence le grenier, les lits de ses enfants et le corps de son épouse[12]. Après s'être mis en pyjama et avoir avalé des barbituriques périmés depuis dix ans, il allume l'incendie à quatre heures du matin. Le feu éclate à l'heure où passent les éboueurs, ce qui permet aux pompiers de le sauver. Les pompiers retrouvent les corps des enfants et de leur mère à l'étage dans leurs chambres respectives, imbibés d'essence[13],[14].

Puis, dans la chambre du couple, Romand est retrouvé inconscient. Alors qu'il est transporté à l'hôpital de Genève, il est victime d'une erreur médicale et se retrouve plongé dans un coma profond[11]. Les gendarmes découvrent dans sa BMW de location un message manuscrit : « Un banal accident et une injustice peuvent provoquer la folie. Pardon[15]. »

L'enquête montre rapidement que Jean-Claude Romand n'est pas l'homme que décrivent ses proches.

Il semble qu'au moment des faits, ses proches étaient sur le point de découvrir la vérité à son sujet, sa femme ne comprenant pas qu'elle ne puisse pas l'appeler directement dans son bureau de l'OMS, et un ami ayant découvert que son nom ne figurait pas sur la liste des fonctionnaires de l'organisation. De plus, ses ressources se sont progressivement épuisées et son ancienne maîtresse, Chantal Delalande, dentiste divorcée qui a vendu son cabinet et lui a confié 900 000 francs français (200 000 euros de 2021), réclame son argent. Acculé, pris à son propre piège, il ne trouve pour seule échappatoire que l'assassinat[16].

Par ailleurs, quelques années auparavant, Jean-Claude Romand est le seul témoin de la mort de son beau-père, Pierre Crolet, le . Pierre Crolet fait une chute mortelle dans l'escalier de sa maison, quelques jours après avoir demandé le remboursement d'une partie de son placement financier. Lorsque les secouristes arrivent sur les lieux, ils affirmeront l'avoir entendu balbutier : « Jean-Claude m'a, Jean-Claude m'a.. », avant que ce dernier ne s'interpose pour poser un masque à oxygène sur le visage de son beau-père. Pierre Crolet décédera des suites de ses blessures quelques jours plus tard sans s'être réveillé. La justice s'en tenant à la thèse de l'accident, Romand n'est pas poursuivi[17]. Ce dernier prend en charge les funérailles de son beau-père et lance même une levée de fonds. Il détournera par la suite la totalité des dons[11]. Jean-Claude Romand a toujours assuré qu'il n'était pas responsable de la mort de Pierre Crolet.

Procès et condamnation[modifier | modifier le code]

À l'issue d'un procès à Bourg-en-Bresse où il reste quasi muet quant aux faits, et ne laisse pas comprendre ses motivations pour s'inventer de toutes pièces une autre vie, Jean-Claude Romand est condamné le [18] à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de vingt-deux ans. Il purge sa peine à la maison centrale de Saint-Maur, dans la banlieue de Châteauroux (Indre)[5],[19]. En détention, il soigne ses codétenus et restaure des documents pour l’Institut national de l'audiovisuel[20],[21].

Libération[modifier | modifier le code]

Libérable depuis et après vingt-deux ans de prison, il demande sa remise en liberté conditionnelle en septembre 2018[22],[23]. Cette première demande de remise en liberté est rejetée en car « les éléments du projet présenté et de sa personnalité ne permettent pas d'assurer un juste équilibre entre le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et de la réinsertion du condamné »[24]. Finalement, le , la Cour d'appel de Bourges accepte la mise en liberté conditionnelle de Jean-Claude Romand[25], qui a lieu le [26].

Selon plusieurs visiteurs de prison catholiques, Jean-Claude Romand y aurait vécu une conversion religieuse[27]. Le , après 26 ans de détention, il obtient une liberté conditionnelle et est libérable avant le sous surveillance, avec obligation du port du bracelet électronique durant deux ans. Il a également l'interdiction de s'exprimer sur ses crimes. Une décision qui révolte son ancien beau-frère, Emmanuel Crolet : « Je suis abattu, aigri et en colère contre Jean-Claude Romand qui n'assume pas ses responsabilités. Pour lui c'est gagné, il n'aura jamais à s'expliquer pour ce geste »[28]. Cette libération est aussi soumise pour une durée de dix ans à des mesures d'assistance et de contrôle  », selon le communiqué de Marie-Christine Tarrare, procureur général de Bourges. Il devra à l'issue de la période probatoire s'établir «  en un lieu autorisé par l'autorité judiciaire  », s'abstenir d'entrer en relation avec les victimes et les parties civiles et aura interdiction de se rendre dans les régions Île-de-France, Bourgogne-Franche-Comté et Auvergne-Rhône-Alpes[29]. Il est hébergé par les moines bénédictins de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault dans l’Indre, jusqu’en juin 2021, fin de sa période de probation[30].

Son travail de restauration de bandes pour l'INA lors de sa détention, lui permettrait une retraite de 833 euros mensuels[31].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Emmanuel Carrère, L'Adversaire, P.O.L, , 221 p. (ISBN 2-86744-682-1)
    Au terme d'une enquête rigoureuse, l'auteur de ce récit, qui a correspondu avec Jean-Claude Romand et assisté à son procès, tente de percer le mystère de cet homme, offrant quelques pistes d'explication à ses énormes mensonges, mais laissant ouvertes la plupart des questions que pose ce cas unique dans les annales judiciaires[32],[33].
  • Denis Toutenu et Daniel Settelen, L'affaire Romand, le narcissisme criminel : approche psychologique, L'Harmattan, , 101 p. (ISBN 2-7475-3678-5)
    Analyse l'affaire au travers du comportement d'un pervers narcissique atteint de mélancolie.
  • Pascal Michel, 40 ans d'affaires criminelles, Lulu, , 210 p. (ISBN 978-1-409-27263-2)
    pages 96 à 100 : « L'affaire Jean-Claude Romand »
  • Alice Miller (trad. Léa Marcou), Libres de savoir : Ouvrir les yeux sur notre propre histoire, Flammarion, , 198 p. (ISBN 978-2-082-10039-7)
    L'auteure évoque l'affaire en s'appuyant sur le livre d'Emmanuel Carrère. Elle montre comment un enfant, pris au piège de son éducation, sans témoin secourable pour l'aider à ouvrir les yeux sur les pressions qu'il a subies dans son passé, peut aboutir à des crimes terribles comme celui de Jean-Claude Romand. Les détails donnés par Carrère sur l'enfance de Romand donnent, selon elle, des pistes sérieuses pour comprendre comment cet enfant, dans un climat familial de transparence obligée, est cependant contraint de mentir pour se conformer à ce que l'on attend de lui : être un enfant sage, obéissant, qui réussit de la façon dont on le lui demande. Acculé à la vérité, à la transparence, il ne pourra se concevoir en tant que menteur, d'une part, et non conforme au modèle attendu, d'autre part.
  • Ysa Dedeau, Rouge, pair, impasse, Marseille : l'Écailler du Sud, , 103 p. (ISBN 2-914264-71-2)
    Roman inspiré librement de l'affaire Romand. C'est l'histoire d'un homme qui fait croire à des femmes qu’il est un grand reporter/documentariste pour la télévision, s’inventant une vie rêvée pour séduire et escroquer, mais qui, pris dans de nombreuses contradictions, se retrouve dans une impasse meurtrière.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Documentaires[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

  • Dans la série New York, section criminelle (Law and Order: Criminal Intent), l'épisode 1x16 (« Phantom » ou en français « L'homme qui n'existait plus ») s'inspire de ce fait divers en racontant l'histoire d'un homme mentant à tout son entourage en se disant expert en économie à l'ONU[36].

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Le Signal du promeneur, pièce de théâtre montée en par le Raoul collectif[37], évoque, entre autres, l'histoire de Jean-Claude Romand[38].
  • 2016 : L'Adversaire de Frédéric Cherbœuf, adaptation du roman de Carrère.

Émission radiophonique[modifier | modifier le code]

Musicographie[modifier | modifier le code]

  • La chanson Comme au cinéma, interprétée à la première personne par Erik Arnaud est inspirée de l'affaire Romand (sur son album de 2002 intitulé Comment je vis).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Isabelle Horlans, « Les grands crimes du XXe siècle : Jean-Claude Romand », sur France Soir, .
  2. Daniel Settelen, Denis Toutenu, Affaire Romand : Le narcissisme individuel, éditions L'Harmattan, , p. 12.
  3. « Jean Claude Romand : le quintuple meurtre du "Docteur" », Planet,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. Faites entrer l'accusé (2007).
  5. a et b « Jean-Claude Romand », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « PAYS DE GEX / AIN. Il y a 20 ans, l’affaire Romand bouleversait toute la région », sur www.ledauphine.com (consulté le )
  7. Institut National de l’Audiovisuel- Ina.fr, « Les aveux de Jean-Claude Romand », sur Ina.fr (consulté le )
  8. a et b Pascale Robert-Diard, Didier Rioux, Le Monde : les grands procès, 1944-2010, Les Arènes, , p. 370.
  9. Anne-laure Buffet, Victimes de violences psychologiques, Paris, Le Passeur, , p. 78.
  10. Sylvain Larue, Tueurs en série de France, Sayat, Éd. de Borée, , p. 340.
  11. a b et c « 13h15, le dimanche... Jean-Claude Romand, le double « Je » » (consulté le )
  12. « Jean-Claude Romand fait le “docteur” en prison », article d'Isabelle Horlans publié le 25 janvier 2013 dans France-Soir.
  13. « Cinq vies rayées pour effacer une double vie », article de David Dufresne publié le 26 juin 1996 dans Libération.
  14. L'affaire Jean-Claude Romand.
  15. Pascal Michel, 40 ans d'affaires criminelles, s.l., Pascal Michel, , p. 95.
  16. Jean-Michel Rabaté, Tout dire ou ne rien dire : logiques du mensonge, Paris, Stock, , p. 121..
  17. Prévessin-Moëns, « La double vie consumée de Jean-Claude Romand », sur Libération, .
  18. Pascale Robert-Diard, Didier Rioux, Le Monde : les grands procès, 1944-2010, Les Arènes, , p. 372.
  19. « Jean-Claude Romand : il est libérable en 2015 » Article publié le 25 janvier 2013 dans Le Dauphiné libéré.
  20. Isabelle Horlans, « Jean-Claude Romand fait le “docteur” en prison », sur francesoir.fr,
  21. « Jean-Claude Romand, son ex-compagnon de cellule témoigne », sur Téléstar.fr
  22. « Jean-Claude Romand demande sa mise en liberté »
  23. « 25 ans après avoir tué sa famille, Jean-Claude Romand demande sa libération conditionnelle »,
  24. « "J'ai tué tous ceux que j'aime, mais je suis enfin moi" : père modèle et assassin, la double vie de Jean-Claude Romand », sur Franceinfo, (consulté le )
  25. « INFO RTL - Jean-Claude Romand va être libéré, après 25 ans de détention », sur RTL.fr (consulté le )
  26. « Jean-Claude Romand, condamné pour le meurtre de sa femme et de ses enfants, libéré après 26 ans de prison », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  27. Marzena Devoud, « Le meurtrier Jean-Claude Romand a-t-il rencontré Dieu en prison ? », sur aleteia.org, .
  28. « Affaire Jean-Claude Romand : une libération qui fait polémique », sur Franceinfo, (consulté le )
  29. Le Point.fr, « Le faux médecin Jean-Claude Romand va être libéré », sur Le Point, (consulté le )
  30. Nicolas Bastuck, « Voici l'abbaye qui accueille Jean-Claude Romand, désormais libre », sur Le Point, (consulté le ).
  31. Par Ariane Riou, le 29 octobre 2022 à 07h10 et modifié le 30 octobre 2022 à 08h53, « « Jean-Claude Romand vivra caché jusqu’à sa mort » : dans l’Indre, la discrète retraite du faux médecin tueur », sur leparisien.fr, (consulté le )
  32. « Romand vrai : le récit de l'affaire Romand par Emmanuel Carrère », article de Claire Devarrieux publié le 6 janvier 2000 dans Libération.
  33. « « L’Adversaire », d’Emmanuel Carrère : une révolte et une acceptation », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. « Le romand de Daniel Auteuil », article d'Alain Grasset publié le 28 août 2002 dans Le Parisien.
  35. « Au bout de l'enquête, la fin du crime parfait ? Affaire Jean-Claude Romand, Mensonges à mort », sur France 2, (consulté le )
  36. Phantom (L'Homme qui n'existait pas) sur lawandorder-fr.com
  37. Fabienne Darge, « Le Raoul joue collectif », sur Le Monde, (consulté le ).
  38. Gwénola David, « Le signal du Promeneur », sur La Terrasse, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]