Jean-Baptiste Antoine Champeil

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Jean-Baptiste Antoine Champeil
Naissance
Décès
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AlençonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Distinction

Jean-Baptiste Antoine Champeil, né à Paris le et mort à Alençon le , est un sculpteur français.

Premier prix de Rome en 1901, il réalisa plusieurs monuments commémoratifs et des sculptures à sujet allégorique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jean-Baptiste Antoine Champeil naît dans le 19e arrondissement de Paris. Sa famille est originaire de Pierrefort en Haute-Auvergne. Il entreprend des études artistiques à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il est l'élève de Charles Gauthier et de Gabriel-Jules Thomas. En 1893, il obtient une mention d'honneur au Salon des artistes français, puis en 1894, un second prix de Rome en sculpture.

En 1896, il présente Mucius Scaevola devant Porsenna, pose la main dans un brasier, un groupe pour lequel il obtient une médaille de bronze au Salon et le premier prix de Rome[1]. Devenu pensionnaire de la villa Médicis à Rome durant une année, il y sculpte La Muse exilée, exposée au Salon de 1899 et conservée au musée-château de Nemours.

Par la suite, il sera encore lauréat de nombreuses médailles, à l'Exposition universelle de 1900 (médaille d'argent), au Salon de 1901, au Salon des artistes français de 1902. En 1906, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[2]. Il meurt à Alençon le .

Très attaché à la Haute-Auvergne dont sa famille était originaire, il fut membre fondateur en 1903 de l'association et la revue La Veillée d'Auvergne. Une rue d'Aurillac porte son nom.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]


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