Jambles

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Jambles
Jambles
L'église paroissiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Luc Bertin-Boussu
2020-2026
Code postal 71640
Code commune 71241
Démographie
Gentilé Jamblois
Population
municipale
480 hab. (2021 en diminution de 2,83 % par rapport à 2015)
Densité 58 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 46′ 29″ nord, 4° 41′ 40″ est
Altitude Min. 234 m
Max. 495 m
Superficie 8,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Givry
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Jambles
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Jambles
Liens
Site web jambles.fr

Jambles est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Le village est spécialisé dans le domaine viticole.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Jambles est située en Bourgogne, dans le département de Saône-et-Loire, sur la côte chalonnaise, à 4 kilomètres de Givry et à un peu plus de 10 kilomètres de Chalon-sur-Saône.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Ruisseau de Jambles.
Paysage de Jambles.

Accès et transports[modifier | modifier le code]

Le village est situé à proximité des grands axes de circulation, à 11 kilomètres de l'autoroute A6 (Chalon-sur-Saône), à 14 kilomètres des voies ferrées ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles, à 20 kilomètres de LGV Sud-Est (TGV) (Le Creusot) et à 3 kilomètres de la route nationale 80 Chalon-Moulins.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

  • Le « Prat » prend sa source à Jambles (lieu-dit les Charpennes). Il traverse la gravière à Cocloye, le moulin Gaudillot, le moulin de Granges et se jette dans la rivière de Granges comme le ruisseau de Saint Désert. Ce ruisseau de Jambles alimentait tous les moulins à eau du village : Moulins Parot, moulin Berthenet, moulin François Patigniez, moulin du Bourg et celui de Grachet-Delarue ; enfin le moulin Gadant et le moulin neuf.
  • La rivière de Granges se jette dans la rivière des Curles en passant par le moulin Gaudillot.
  • La rivière des Curles se jette dans la Corne en passant par les moulins de la Charmée, d'Hirley, Moissonnier, Fredin, de Droux (près du péage de l'A6)[1].
  • La Corne se jette dans la Saône en amont du Pont de Bresse.
  • L'Orbise (21,2 km) prend sa source sur la commune de Chatel-Moron à 440 m au lieu-dit le Paquier du Chêne à proximité du Bois de Jambles. Elle se jette dans la Corne à l'est de Cortelain en amont du Moulin de Droux sur la commune de Saint-Rémy.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située sur des versants au sous-sol calcaire, sur des sols argilo-calcaires.

Ce territoire est très vallonné (altitude de 234 mètres à 495 mètres) sur ces 826 hectares, avec 130 hectares couverts de bois dont 40 hectares sont en douglas et exploités par l'Office national des forêts. La vigne représente 90 hectares[b 1].

Cette commune se situe au pied du mont Avril (420m).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 736,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,6 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Dijon[modifier | modifier le code]

Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

Relevés Dijon ????-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[9]


Mâcon[modifier | modifier le code]

Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

Relevés Mâcon 1961-1990
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[10]


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jambles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (41,7 %), prairies (19,4 %), forêts (16 %), cultures permanentes (11,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,9 %), zones urbanisées (4,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Différentes chartes de l'abbaye de Cluny mentionnent le village sous diverses appellations : Gemulense, Gemulasense, Jemulacense[17]. Jambles se situant entre deux collines jumelles : Le « Mont Avril » et le « Santon », certains auteurs y voient une référence à l'appellation Jemulacensis. M. Houze donne un autre sens pour Gemula qui veut dire la triste ; enfin des archéologues pensent à des altérations successives passant de Gemula à Geml'ae, puis à Gemblae pour finir en Jambles[18].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Ce village était habité à l'époque gallo-romaine car il a été retrouvé des tuiles à rebord[a 1],[Note 4].

Moyen Âge à la Révolution.[modifier | modifier le code]

Dès le IXe siècle, Jambles appartient à l'église puis à l'abbaye de Cluny et vers le XIe siècle à l'évêque de Chalon[a 1]. Un cartulaire de Saint-Vincent de Chalon de 1263, mentionne la présence d'un établissement hospitalier qui reçoit des malades, des sans-abris et des voyageurs au lieu-dit la Maison-Dieu[a 1]. Au XIIe siècle les chanoines du chapitre de la cathédrale Saint-Vincent de Chalon-sur-Saône rattachent Jambles à la vidamie du chapitre. À la même époque l'archidiaconé de Chalon comprend l'archiprêtré de la Montagne établi à Jambles qui comprend Givry, Buxy, Saint-Gengoux, Saint-Jean-de-Vaux et le mont Saint-Vincent. Fin du XVe, la commune appartient pour partie à l'abbaye bénédictine Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône et pour partie aux seigneurs de Charnailles, savoir les familles de Ciry, de Distenne, puis Marloud (1628-1710), de Mucie (1714-1731), enfin Cortois-Humbert (1731-1789). À la Révolution, le château est vendu comme bien national, il revient sous l'empire à un officier des armées impériales, M. Pagan-Thorin.

L'ancienne église de Jambles se situait en haut du Santon, elle desservait également Russilly. Par la suite l'église actuelle de pur style clunisien se trouve au centre du village : le clocher et le chœur sont du XIe siècle et les chapelles latérales remaniées au XVe[19]

Au XVe siècle, les passages de gens d'armes, les intempéries et les épidémies se succèdent dans la commune[a 2].

La « Confrérie Jambloise » voit le jour en 1508, en l'honneur du Saint-Sacrement[a 2]. Une grande tempête s'abat sur la commune le [a 2]. Il y a entre 1614 et 1630, des gens d'armes, des gelées, de la grêle, de la sécheresse, des orages entraînant des disettes et des épidémies de peste[a 3]. La nuit du 15 au , survient une gelée qui touche très durement le vignoble et le , c'est un gros orage de grêle qui touche la vigne[a 4].

Période contemporaine[20][modifier | modifier le code]

XIXe siècle[modifier | modifier le code]

En 1814, les Autrichiens passent et réquisitionnent des produits dans le village[a 5]. Création en 1859 de la « Société de secours mutuels Saint-Vincent »[a 6]. En 1879, le phylloxéra envahit le vignoble de Jambles[a 6]. À la fin du XIXe siècle, il y a à Jambles un exploitant de carrière, deux maçons, deux forgerons, deux charpentiers, deux meuniers, un boulanger, un boucher, quatre bouilleurs d'eau-de-vie, un épicier, un huilier, deux merciers, quatre aubergistes, deux voituriers et un notaire[a 6].

Le monument aux morts.

XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts est érigé en 1920, à la mémoire des trente Jamblois morts lors de la Première Guerre mondiale[a 7]. L'électricité arrive vers 1930.

La ligne haute tension de Chalon-Montchanin passant par le Mont-Avril est sabotée en mai et juin 1944, les Allemands menacent donc d'incendier le village[a 7]. Le , un camion de résistants se heurte à une équipe du service agricole allemand, une fusillade s'ensuit et plusieurs Allemands sont tués. Un officier allemand blessé est soigné par les habitants, ce qui épargne probablement de lourdes représailles au village dont plusieurs habitants sont maquisards[a 7].

Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, il y a dans la commune un boulanger, trois épiciers-merciers, deux aubergistes, deux bouilleurs d'eau-de-vie, deux marchands de vin, un menuisier, un maçon, un sabotier, un perruquier, un cantonnier, un garde-champêtre, un notaire et un voiturier[a 6]. L'eau courante est installée vers 1960.

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[21]. En janvier 2004, Jambles a rejoint la communauté d'agglomération de Chalon Val de Bourgogne.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Jambles est un village qui vote plutôt à droite. Depuis 1997, la droite est arrivée en tête dans 14 élections, la gauche dans 5 élections et une élection a vu la gauche et la droite à égalité[b 2],[b 3],[b 4],[b 5],[b 6],[b 7],[b 8],[b 9],[b 10],[b 11],[b 12],[b 13],[b 14],[b 15],[b 16],[b 17],[b 18],[b 19],[b 20].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Jambles dépend de la sous-préfecture de Saône-et-Loire à Chalon-sur-Saône. Le conseil municipal est composé de 11 membres conformément à l’article L2121-2 du Code général des collectivités territoriales[22]. À l'issue des élections municipales de 2014, Luc Bertin-Boussu a été réélu maire de Jambles[23].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1959 mars 1977 Roland Champion    
mars 1977 mars 2001 Bernard Sarrazin[Note 5]    
mars 2001 mars 2008 Annick Giraudet DVD  
mars 2008 En cours Luc Bertin-Boussu    
Les données manquantes sont à compléter.

Canton et intercommunalité[modifier | modifier le code]

Cette commune est incluse dans le canton de Givry, comptant 12 057 habitants en 2007. En intercommunalité, ce village fait partie du Grand Chalon. Pierre Voarick est conseiller général de ce canton depuis 1998.

Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, la commune dépend aussi[Quoi ?] de la commune de Chalon-sur-Saône qui possède un tribunal d'instance et un tribunal de grande instance, d'un tribunal de commerce et d'un conseil des prud'hommes. Pour le deuxième degré de juridiction, elle dépend de la cour d'appel et de la cour administrative d'appel de Dijon[24].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Jambles n'est jumelée avec aucune commune.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

En 2021, la commune comptait 480 habitants[Note 6], en diminution de 2,83 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
760872692742748763777786729
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
699682733705733816791765733
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
732706618506472442443417380
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
383382350427432475491492493
2017 2021 - - - - - - -
490480-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,5 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 236 hommes pour 255 femmes, soit un taux de 51,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,46 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
2,4 
12,1 
75-89 ans
13,5 
22,5 
60-74 ans
20,8 
24,2 
45-59 ans
22,4 
12,2 
30-44 ans
13,9 
14,8 
15-29 ans
11,3 
12,5 
0-14 ans
15,7 
Pyramide des âges du département de Saône-et-Loire en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
9,1 
75-89 ans
12,3 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,8 
45-59 ans
20,2 
16,6 
30-44 ans
15,8 
15,1 
15-29 ans
12,9 
17,1 
0-14 ans
15,3 

Enseignement[modifier | modifier le code]

École.

La commune de Jambles est située dans l'académie de Dijon.

Ce village possède une micro-crèche avec une capacité de dix places pouvant recevoir 25 à 30 enfants suivant les plages horaires[b 1].

Le village possède une école de niveau élémentaire (maternelle et primaire) avec 18 élèves en 2015-2016[b 1]. Le collège le plus proche est situé à Givry et les lycées les plus proches à Chalon-sur-Saône.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Il peut être cité : la fête de la Saint-Vincent au mois de janvier, la fête patronale (Saint-Louis) fin août ; les feux de la Saint-Jean, la Fête du village[b 1]. et tout ce qui est lié à l'entretien et la valorisation du patrimoine jamblois (journées du patrimoine, concerts, circuit Niépce...).

Santé[modifier | modifier le code]

Il y a un cabinet médical à Givry. L’hôpital le plus proche se situe à Chalon-sur-Saône.

Aire de loisirs avec l'« agorespace ».

Sports[modifier | modifier le code]

De nombreux sentiers balisés dont les deux principaux sont « La balade verte » et « La promenade sur le mont-Avril » permettent la randonnée. Il y a également un « Agorespace »[b 21].Jambles est située sur le GR 7 (randonneurs et pèlerins venant d'Alsace, d'Allemagne notamment). Une course automobile (Rallye de la Côte Chalonnaise) en juillet passant par Jambles.

Cultes[modifier | modifier le code]

Culte catholique à l'église Saint-Bénigne au centre du village (paroisse Saint-Vincent-des-Buis).

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

Le Grand Chalon gère la collecte de la commune. Il y a une collecte hebdomadaire des ordures ménagères. Les pelouses calcaires du mont Avril avec une flore particulière inventoriée par le Conservatoire naturel des sites bourguignons.

Vignes.
Les vignobles de la côte chalonnaise.

Économie[modifier | modifier le code]

C'est la viticulture qui est omniprésente dans la commune. Il y a aussi de l'agriculture avec de la culture de céréales, d'élevage bovin et d'élevage ovin[a 6]. Il y a également un gîte dans cette commune.

Vignoble[modifier | modifier le code]

Jambles est un village viticole qui comprend 90 hectares de vigne et inclus dans les appellations Givry et Bourgogne côte-chalonnaise. Le cépage dominant dans la commune est le pinot noir (80 %)[b 1]. Il y a huit exploitations viticoles dans ce village[b 1].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Classés ou inscrits aux monuments historiques[modifier | modifier le code]

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de Charnailles (XVe siècle) qui a été rebâti au XIXe siècle[31]. Ce château se situe sur une colline, en peu en dehors du bourg de Jambles, sur le hameau de Charnailles. Il est constitué avec l'édifice, d'une tour, d'un donjon et des vestiges de remparts[a 8].
  • Le site naturel du mont Avril (à cheval également sur les communes voisines de Moroges et de Saint-Désert), géré par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne[Note 7]. Le sentier de découverte offre un bel aperçu des paysages et milieux naturels de la côte chalonnaise : vignobles, pelouses calcaires et leur diversité floristique, pierriers et petites corniches. Il permet en outre d'accéder à un point de vue sur la plaine de la Saône[36].
  • Lavoirs.
  • Croix anciennes.
  • Une vieille maison à galerie sur la place du village.
  • Le terrains de loisirs avec un agro-espace et un kiosque de 100 mètres2 pour les fêtes du village[b 21].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Il y a une dizaine d'associations dans ce village (Patrimoine de l'église de Jambles, Saint-Vincent, Club du Mont Avril, les « rAts d'Arts » qui organise des expositions et de merveilleux spectacles et concerts dans une cave d'une parfaite authenticité 26 rue de la Côte-Chalonnaise, gymnastique volontaire...)[b 1].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • La famille Niépce[37] : La famille de Nicéphore Niépce possédait des vignobles à Jambles. Avant la Révolution cette famille était même l'un des plus importants propriétaires terriens (« domaine des Niépce-Barrault »). Outre Nicéphore connu pour son invention de la photographie, du pyréolophore (premier moteur à combustion interne), Abel Niépce, né à Saint-Cyr fut à l'origine de la découverte de la radioactivité. Dès le XVe siècle, on trouve un certain Huguenin Niesse entre Jambles et Saint Désert. Reyne Niépce épouse de Jacques Poupet figure en 1766 sur le registre de la confrérie du saint Sacrement. Barthélémy Nolet, vieille famille jambloise, était viticulteur des Niépce sur les vignobles de Jambles en 1817. On trouve également des Niépce à Moroges, Saint-Désert et Saint-Martin-sous-Montaigu outre bien sûr la branche établie à Saint-Loup-de-Varennes. La croix du Mont-Avril à Jambles a été érigée d'après un vœu familial par Isidore Niépce, fils de Joseph Nicéphore, et son épouse Eugénie de Champmartin le , en hommage à l'invention de la photographie. On peut s'y rendre en empruntant le GR7.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Galerie photos[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gérard Wetzel et Marie Peyrerol, Patrimoine et histoire de Jambles en Côte Chalonnaise, 2016 (ISBN 2-915941-28-9)
  • De Jambles à Santiago (défroque de Jean Juillet, jamblois, pèlerins de Saint Jacques au XVIIe) G. Wetzel () (ISBN 978-2915941-26-5)
  • Marie-Anne Trémeau-Böhm, Givry et ses environs : Barizey, Charrecey, Châtel-Moron, Dracy-le-Fort, Fontaines, Granges, Jambles, Mellecey, Mercurey, Rosey..., Cluny, JPM, , 400 p. (ISBN 2-84786-036-3)
  • La Saône-et-Loire. Les 573 communes, éditions Delattre, Granvilliers, 2006, 255 pages, (ISBN 2-915907-23-4)
  • Yvonne Peyrerol, Jambles en Bourgogne (1976).
  • Richesses de Jambles (géographie, géologie, botanique…) G. Wetzel (2011)
  • Armand Calliat, Notes sur la famille Niépce (1966)
  • L'église Saint-Bénigne et les croix de Jambles (fiches sur le site Pastourisme 71)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Se référer aux travaux d'Armand Calliat
  5. Bernard Sarrazin, qui s'est éteint le 21 novembre 2013 à l'âge de 88 ans, était à l'image des gens de la terre qu'il a rencontrés durant sa longue vie professionnelle : travailleur, exigeant et discret. Il a d'abord été clerc de notaire auprès de son père, notaire à Jambles, puis auprès de maître Convers à Givry. L'homme de dossiers, accède aux fonctions de conseiller municipal en 1965, à Jambles. En 1971, il devient premier adjoint au maire de Monsieur Champion. C'est tout naturellement qu'il est élu maire en 1977, parfaitement rodé aux questions administratives de par sa profession mais aussi initié à l'intérêt public par son prédécesseur. Il est constamment réélu en 1983, 1989 et 1995. Une confiance renouvelée par la population comme un gage de reconnaissance du travail effectué et d'une gestion rigoureuse. En 2001, il cesse ses activités publiques et devient maire honoraire du village qu'il a accompagné dans sa mutation, dans son développement harmonieux afin d'en conserver les particularités viticoles et architecturales. « Il a toujours été préoccupé par l'intérêt général. Il était très apprécié. Il a poursuivi l'œuvre de M. Champion, notamment pour les travaux de l'église, l'amélioration de l'accès au cimetière. Il a œuvré avec discrétion et il était très attaché à certaines traditions » s'est souvenu Annick Giraudet qui lui a succédé en 2001. « Il a contribué au développement harmonieux de notre commune. C'était un homme discret. Sous ses mandats respectifs, il a mis en place l'assainissement, il a contribué aussi à la sauvegarde du patrimoine communal et tout d'abord de l'église » a confié, ému, Luc Berthin-Bossu, actuel maire de Jambles. Passionné d'histoire locale, il avait préfacé un ouvrage de Yvonne Pereyrol, intitulé Jambles en Bourgogne, témoignant ainsi son attachement au passé de son village natal. Monsieur Sarrazin a participé activement à la vie de plusieurs organismes intercommunaux dans le canton de Givry. Il a également été très actif au sein de l'amicale des donneurs de sang de Givry.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. C'est l'un des huit sites gérés par le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne en Saône-et-Loire, avec le site naturel protégé de la Boucherette (Lugny), le sentier de Longepierre, les prairies et le bocage d'Ouroux-sur-Saône, la réserve naturelle de La Truchère-Ratenelle, la lande de La Chaume (Le Creusot), les rochers du Carnaval (Uchon) et la carrière de Rampon (Verzé).

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Marie-Anne Trémeau-Böhm (op. cité)
  1. a b et c p. 151.
  2. a b et c p. 154.
  3. p. 155.
  4. p. 157.
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  6. a b c d et e p. 159.
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  8. p. 156.
  1. a b c d e f et g 31 janvier 2012, p. 16.
  2. sup. édition du 28 mars 2011, Canton de Givry, p. 9.
  3. sup. édition du 21 mars 2011, Canton de Givry, p. 10.
  4. sup. édition du 22 mars 2010, Canton de Givry, p. 8.
  5. sup. édition du 15 mars 2010, Canton de Givry, p. 7.
  6. sup. édition du 8 juin 2009, Canton de Givry, p. 7.
  7. sup. édition du 11 juin 2007, Canton de Givry, p. 18.
  8. sup. édition du 18 juin 2007, Canton de Givry, p. 20.
  9. sup. édition du 7 mai 2007, Canton de Givry, p. 18.
  10. sup. édition du 23 avril 2007, Canton de Givry, p. 19.
  11. sup. édition du 14 juin 2004, Canton de Givry, p. 4.
  12. sup. édition du 29 mars 2010, Canton de Givry, p. 10.
  13. sup. édition du 22 mars 2004, Canton de Givry, p. 10.
  14. sup. édition du 23 mars 2004, Canton de Givry, p. 8.
  15. sup. édition du 10 juin 2002, Canton de Givry, p. 16.
  16. sup. édition du 17 juin 2002, Canton de Givry, p. 14.
  17. sup. édition du 22 avril 2002, Canton de Givry, p. 14.
  18. sup. édition du 14 juin 1999, Canton de Givry, p. 4.
  19. sup. édition du 23 mars 1998, Canton de Givry, p. 6.
  20. sup. édition du 26 mai 1997, Canton de Givry, p. 24.
  21. a et b 31 janvier 2012, p. 17.

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Wetzel Gérard, Patrimoine de Jambles en côte chalonnaise, Jambles, Gérard Wetzel, , 198 p..
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Jambles et Champforgeuil », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Chalon-Champforgueil », sur la commune de Champforgeuil - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
  10. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
  11. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. G. Wetzel Histoire et Patrimoine de Jambles, page 5 et suivantes. Cartes de Cluny 65, 742, 1464 et 4527.
  18. G.Wetzel op.cité page7 et 8
  19. Voir description sur la fiche église de Jambles sur le site web "Pastourisme 71"
  20. Jambles G. Wetzel op.citato :chapitre sur le château de Charnailles et des seigneuries ecclésiastiques
  21. La Revue du vin de France no 482S : « Le Millésime 2003 en Bourgogne », p. 109.
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  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Jambles (71241) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Saône-et-Loire (71) », (consulté le ).
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  36. Daniel Conry, En Bourgogne-Franche-Comté : la Saône-et-Loire, un patrimoine naturel riche et diversifié, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », no 199-200 de novembre 2019, p. 40-49.
  37. Notes sur la famille Niépce d'Armand Calliat (1966) et Histoire de Jambles par G. Wetzel et Marie Peyrerol, op.citato pg 92-105 (2016)