Jaillans

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Jaillans
Jaillans
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Valence Romans Agglo
Maire
Mandat
Jean-Noël Fournat
2020-2026
Code postal 26300
Code commune 26381
Démographie
Gentilé Jaillanais, Jaillanaises
Population
municipale
943 hab. (2021 en augmentation de 5,25 % par rapport à 2015)
Densité 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 01′ 45″ nord, 5° 10′ 31″ est
Altitude Min. 159 m
Max. 395 m
Superficie 9,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Romans-sur-Isère
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vercors-Monts du Matin
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Jaillans
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Jaillans
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Jaillans

Jaillans [ʒajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Jaillans est situé à 13 km à l'est de Romans-sur-Isère.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Moyenne vallée du Rhône » et « Alpes du nord »[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001 mm, avec 8,4 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson à 6 km à vol d'oiseau[3], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Jaillans est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), forêts (14,5 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (4,4 %), cultures permanentes (2,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[13] :

  • 1118 : mention de l'église : Ecclesia Sancte Marie de Jalianis (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
  • 1152 : mention de l'église : Ecclesia Sancte Marie de Jalliano (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
  • 1204 : mention de l'église : Sancta Maria de Jallanis (archives des Bouches-du-Rhône, mss. de Chantelou).
  • 1236 : Jaillans (cartulaire de Léoncel, 123).
  • 1240 : Jailhas (cartulaire de Romans; 370).
  • 1240 : mention du prieuré : Claustrum de Jaillas (cartulaire de Romans, 370).
  • 1251 : Jallas (cartulaire de Léoncel, 159).
  • 1280 : Jallians (cartulaire de Léoncel, 247).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : Prioratus de Jalhanis (pouillé de Valence).
  • 1406 : mention de la paroisse : Cura Nostre Domine de Jaillanis (archives de la Drôme, E 2140).
  • 1459 : Dominus de Jailhanis (archives de la Drôme, E 2140).
  • 1640 : mention de la paroisse : Cura Jalhanis (rôle de décimes).
  • 1670 : Jalhians et Jallians (terrier de Crispalot).
  • 1891 : Jaillans, village, section et paroisse de la commune de Beauregard.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

Avant 1790, Jaillans était une paroisse de la communauté de Beauregard et du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à la sainte Vierge, était celle d'un prieuré de bénédictins, qui, dépendant tout d'abord de l'abbaye de Montmajour, fut ensuite sécularisé[13].

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

1792 : la paroisse de Jaillans est réunie en celles de Beauregard et de Meymans pour former la commune de Beauregard[réf. nécessaire].

1920 : cette commune devient celle de Beauregard-Baret[réf. nécessaire].

1950 : Jaillans devient une commune à part entière[réf. nécessaire].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1965 mars 2008 Henri Maret    
Mars 2008 Mars 2020 Isabelle Robert[14] DVD Cadre
mars 2020 En cours Jean-Noël Fournat[15]    

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[16] pour la septième année consécutive.

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].

En 2021, la commune comptait 943 habitants[Note 3], en augmentation de 5,25 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1954 1962 1968 1975 1982 1990 2006 2007
250395373369368417520741761
2012 2017 2021 - - - - - -
881892943------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête : le 15 août[21].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, fruits, élevage[21].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Eglise Sainte-Marie Jaillans
Église Sainte-Marie à Jaillans
  • Église (IMH), ancien prieuré du XIe siècle sur des fondations plus anciennes : banc des catéchumènes, chapiteaux sculptés[21].
    • Église Sainte-Marie de Jaillans du XVIe siècle inscrite Monument historique[22].
  • Maisons anciennes[21].

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Vues sur les falaises du Vercors[21].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Jaillans possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Jaillans et Rochefort-Samson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Rochefort-Samson_sapc », sur la commune de Rochefort-Samson - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  13. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 181.
  14. Jaillans sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 8 mars 2015).
  15. [1] (consulté le 2 septembre 2021).
  16. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. a b c d et e Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Jaillans.
  22. « Eglise paroissiale de Jaillans », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )