Voyages de Louis XI

Cet article expose les itinéraires du roi Louis XI de 1461 à 1483.

Préambule[modifier | modifier le code]

Avant d'être roi, alors qu'il n'était que dauphin, Louis fut envoyé dans son apanage du Dauphiné par son père Charles VII, qui souhaitait l'éloigner de lui. Il y exerça un pouvoir effectif et gouverna cette province à la façon d'un chef d'État. Un archiviste et historien local du XIX^e siècle, Emmanuel Pilot de Thorey, rassembla et tria toutes les archives s'y rapportant afin de les annoter et de les publier sous le titre de Catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi de France Louis XI relatifs à l'administration du Dauphiné. À la fin de cet ouvrage, un chapitre intitulé Itinéraire du dauphin Louis II (1435-1461) répertorie tous ses déplacements durant cette période^[1].

Introduction[modifier | modifier le code]

Louis XI se déplaçait beaucoup dans le royaume de France, à tel point que durant son règne ses séjours prolongés au même endroit ont été exceptionnels. Les seules portions du territoire français moderne qu'il n'a pas parcourues ont été la Bretagne, indépendante à cette époque, ainsi que la Provence d'Anjou. Ces voyages obéissaient à trois motifs principaux : comme les rois à la Renaissance, et avant que Nicolas Machiavel n'écrive Le Prince, il savait que pour « régner mieux », le souverain doit se présenter au peuple. Ensuite, il lui fallut effectuer plusieurs campagnes militaires. Enfin, même lors des guerres, il n'hésitait pas à partir en pèlerinage.

De plus, ce roi dictait un grand nombre de lettres afin que ses ordonnances soient précisées. Si l'on suppose qu'elles furent quasiment perdues, il existe encore plus de 2 100 lettres conservées et publiées^[2] il y a cent ans, par Jeseph Vaesen^[3] et Étienne Charavay, grâce auxquelles nous pouvons connaître précisément ses itinéraires, alors son art exceptionnel de géopolitique.

Cet Itinéraire imprimé par la Société de l'Histoire de France parut en 1909^[4]. De nos jours, ces itinéraires sont plus florissants, notamment grâce aux dernières études de Jean Favier et de Jacques Heers, inspirées par la biographie de Paul Murray Kendall (1974). En présentant un des plus grands hommes d'État français, elle devint le livre de chevet de François Mitterrand et de Valéry Giscard d'Estaing^[5]. Cet historien retrouva des documents diplomatiques italiens, notamment ceux des ambassadeurs milanais en France^[6].

Mais, pourquoi faut-il connaître ces parcours ? Parce que c'est lui qui forma l'Hexagone, en annexant 120 000 km² de territoires^[7]. De plus, il laissa au dauphin Charles en 1483, une France prospère, une France qui eut achevé la reconstruction si largement amorcée sous Charles VII, en neutralisant trois gros dangers : les Bourguignons, les Anglais et les grands vassaux^[8]. Afin de comprendre sa politique, il faut « lire » ses itinéraires avec la carte de France.

Comment rétablirent-ils les itinéraires ?[modifier | modifier le code]

Si les lettres de Louis XI négligent des années, il existe un certain nombre d'exceptions : « Donne a Senlis, le deuxiesme jour de may M CCCC LXX IIII. » (Orig. Bibliothèque nationale de France, Fr. 2908, fol.9 ; Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V p. 243, Librairie Renouard et Libraire de la Société de l'Histoire de France, Paris 1895) ; Datum Bituris (Bourges), die XIIII° mensis januarii, anno ab rexurrectione domini MCCCCLXVI (Archives de Florence, classe X, reg. n^o 3, fol.154 ; tome III p. 130).

Un grand nombre de lettres au parlement de Paris, qui sont actuellement conservées dans les Archives nationales, furent précisément datées leur réception, sauf leurs copies : « Donne a Selommes, le VI^e jour de mars. A noz amez et feaulx conseillers les gens tenans nostre court de Parlement. Recepte ix marcii M° CCCC° LXXVII° (avant Pâques) » (Archives nationales X 1A 9317, fol.79 ; tome VI p. 339). De même, plusieurs archives conservent les lettres du roi avec cette précision : « Donne a l'abbaye Nostre Dame de la Victoire, le Modèle:IIIIe jour de septembre. A noz chiers et bien amez les bourgoys, manans et habitans de nostre ville et cite de Lyon. Receuez le jeudi XII^e d'octobre mil IIIIc LXXV. » (Archives de Lyon, AA23, n^o 25 ; tome VI p. 21). Les lettres patentes de Louis XI, quant à elles, furent en général bien datées^[9]^,^[10].

Dès Pâques 1472, le roi dictait généralement ses lettres du Plessis-du-Parc-lèz-Tours au lieu du nom de Montilz-lèz-Tours, après avoir parachevé les travaux. Toutefois, il existe une lettre dictée auparavant : « l'annee derreniere passee, a nostre threzorier du Daulphine, offrir par chascun mercredi, en ladicte eglize…… Donne au Plessis du Parc lez Tours, le XXVI^e jour de mars. A noz chers et bien amez les doyen et chapitre de l'église de Nostre Dame d'Ambrun. » La date fut précisée par un justificatif : « Nous, chanoines et chapitre de l'eglise d'Ambrun, certifions avoir receu d'Antoine Danneseau, escuier ordinaire de l'esquierie du roy, nostre sire, trente ung escus d'or pour une oblacion en ladicte eglise……, le samedy XXVII^e jour d'avril, l'an de grace MCCCCLXXI. » (Bibliothèque de Lyon, publié par A. Fabre en 1860, Recherches historiques sur le pèlerinage des rois de France à Notre-Dame d'Embrun p. 137-139). Aussi est-il certain qu'elle fut expédiée en 1472 avant Pâques, et non en 1473. C'est la raison pour laquelle l'équipe de Vaesen fallut consulter les documents sans cesser, pendant plus de 30 ans.

Pour fixer les années, les signatures des secrétaires du roi étaient considérablement utiles, car, selon Jean Favier, « beaucoup ne font au secrétariat qu'un séjour de trois ou quatre ans ». Il présente sa liste en détail, dans son Louis XI (p. 267-268). Par exemple, Jean Charpentier, de 1479 à 1483.

1461[modifier | modifier le code]

Sacre du roi Louis XI[modifier | modifier le code]

juillet - octobre : aussitôt renseigné sur la mort de Charles VII de France, son père, Louis XI partit de Genappe, en terminant son exil, afin d'être sacré à Reims. En effet, si la reine Marie d'Anjou lui avait écrit qu'il était roi, il restait en France Charles de France (1446-1472), son frère cadet, qui pourrait demander le droit de la couronne^[11]. Le 30 juillet, Louis XI expédia, en tant que le roi, ses premières lettres patentes à Avesnes^[12]. La date du sacre fut soigneusement choisie : Assomption, à savoir une des fêtes les plus importantes de Notre Dame, la patronne de France. Puis, il rentra à Paris, avec beaucoup de précaution. Il n'avait pas oublié de passer à l'Abbaye de Saint-Denis, nécropole royale. Toutefois, à cette époque-là, les situations politiques et sécuritaires dans la région parisienne étaient encore dangereuses. Donc, le roi décida le 23 septembre^[13] d'aller à Tours, une des villes les plus fidèles, afin de mieux régner sur le royaume. De plus, il avait grandi en Touraine, notamment à Loches et à Amboise^[14].

Articles connexes : Charles VII de France, Sacre des rois de France, Château d'Amboise, Marie d'Anjou et Tours.

Itinéraires en 1461

juillet

m. 22 : Genappe (décès du roi Charles VII de France),
j. 23 : Genappe,
l. 27 : Maubeuge
m. 29 : Avesnes,
j. 30 : Avesnes,

août

s. 1 : Avesnes,
l. 3 : Avesnes,
m. 4 : Avesnes,
j. 6 : Vervins,
m. 12 : Abbaye Saint-Thierry-du-Mont-d'Or,
j. 13 : Abbaye Saint-Thierry-du-Mont-d'Or,
v. 14 : Reims,
s. 15 : Reims (Assomption, Sacre du roi Louis XI de France),
l. 17 : Abbaye Saint-Thierry-du-Mont-d'Or,
m. 18 : Corbeny et Abbaye de Braisne-sur-Vesle,
m. 19 : Abbaye de Braisne-sur-Vesle et La Ferté-Milon,
v. 21 : Meaux,
d. 23 : Meaux,
l. 24 : Meaux,
m. 25 : Meaux,
m. 26 : Nantouillet,
j. 27 : Villemomble et Abbaye de Saint-Denis,
v. 28 : Abbaye de Saint-Denis,
s. 29 : Abbaye de Saint-Denis et Château des Porcherons (chez Jean Bureau),
d. 30 : Paris,
l. 31 : Château des Porcherons, Notre-Dame de Paris et Paris (au Palais)

septembre

m. 1 : Paris (Hôtel des Tournelles),
m. 2 à j. 24 : Paris,
v. 25 : Paris et Montlhéry,
s. 26 : Montlhéry,
d. 27 : Montlhéry,
l. 28 : Étampes,
m. 29 : Étampes,
m. 30 : Étampes et Orléans
Sans quantième (le 26 ou 27) : Étréchy.

octobre

j. 1 : Orléans,
v. 2 : Meung-sur-Loire,
d. 4 : Beaugency,
m. 6 : Maillé,
m. 7 : Amboise,
j. 8 : Amboise,
v. 9 : Amboise et Tours,
d. 11 à d. 18 : Tours,
j. 22 à l. 27 : Tours,
m. 28 : Amboise,
s. 31 : Amboise

novembre

d. 1 : Amboise,
l. 2 : Amboise,
m. 3 : Amboise,
j. 5 : Amboise,
v. 6 : Montrichard,
s. 7 : Montrichard,
l. 9 : Montrichard,
m. 11 : Montrichard,
j. 12 à m. 18 : Amboise,
j. 19 : Tours,
v. 20 : Tours,
s. 21 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
d. 22 : Montilz-lèz-Tours,
l. 23 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 24 : Tours,
m. 25 : Tours,
v. 27 : Amboise,
d. 29 : Tours,

décembre

m. 1 : Tours,
m. 2 s. 5 : Tours,
d. 6 : Tours et Montrichard,
l. 7 : Montrichard,
m. 8 : Montrichard,
v. 11 : Tours et Amboise,
s. 12 à j. 17 : Amboise,
v. 18 : Tours,
s. 19 : Tours,
l. 21 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 23 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
j. 24 : Amboise,
d. 27 : Amboise,
m. 29 : Amboise et Tours,
m. 30 : Tours,
j. 31 : Tours

1462[modifier | modifier le code]

Première diplomatie avec les maisons d'Aragon et de Castille[modifier | modifier le code]

Janvier - juin : en 1461, la mort de Charles d'Aragon causa, en Espagne, la crise de succession, en provoquant une guerre civile. Pour Louis XI, il s'agissait d'un bon prétexte pour intervenir, car Charles était descendant du roi Jean II de France par Jeanne de France, sa fille et mère de Charles III de Navarre, à savoir arrière-grand-mère de Charles^[15]. Le roi partit de Tours en janvier^[16], et séjournait à Bordeaux durant les négociations avec Jean II d'Aragon et Henri IV de Castille ainsi que la Catalogne. Le 11 février, à Saint-Jean-d'Angély, il ratifia le contrat de mariage de sa sœur Madeleine de France avec le fils ainé de Gaston IV de Foix-Béarn, dans l'optique de renforcer leur alliance. Grâce à cette diplomatie, le royaume de France obtint une autorisation à occuper le Roussillon et la Cerdagne. Par ailleurs, en traversant la région, le roi confirmait les privilèges des communes et des abbayes octroyées par ses prédécesseurs^[17]. Aussitôt signé le Traité de Bayonne, il retourna à Amboise.

Défense contre Édouard IV[modifier | modifier le code]

Juillet - septembre : le roi repartit. À la suite du couronnement d'Édouard IV d'Angleterre en 1461, le royaume de France craignait que ne revienne l'armée anglaise^[18]. En 1462, le territoire du duché de Normandie était le seul couloir neutre entre le duché de Bretagne indépendant et la Somme occupée par le duché de Bourgogne (Voir la carte). Louis XI était si prudent que la destination finale était, malgré son objectif principal, l'abbaye du Mont-Saint-Michel.

Articles connexes : Traité de Bayonne (1462), Henri IV de Castille et Jean II d'Aragon.

Itinéraires en 1462

janvier

v. 1 à v. 15 : Tours,
m. 20 : Marans,
m. 27 : Beauvoir-sur-Mer,
j. 28 : Saint-Jean-d'Angély,

février

m. 2 : La Rochelle,
j. 4 : La Rochelle,
v. 5 à m. 17 : Abbaye royale de Saint-Jean-d'Angély,
v. 19 : Saintes,
s. 20 : Pons,
l. 22 : Mirambeau,
m. 24 : Blaye,
s. 27 : Blanquefort,
Sans quantième : Saint-Macaire (après le 22).

mars

m. 2 à v. 26 : Bordeaux,
d. 28 : Castelnau-de-Médoc,
l. 29 : Castelnau-de-Médoc,
m. 31 : Bordeaux

avril

j. 1 : Bordeaux,
s. 3 : Bordeaux,
d. 4 : Bordeaux,
m. 7 : Bordeaux,
m. 14 : Saint-Macaire,
j. 15 : Saint-Macaire,
v. 16 : Bordeaux,
d. 18 : Bordeaux (Pâques),
l. 19 : Bordeaux,
j. 22 : Bordeaux,
s. 24 : Bordeaux,
d. 25 : Herbesameres,
j. 29 : « entre Fontarabie et Saint-Jean-de-Luz » (Entretien avec Henri IV de Castille)^[19]
Sans quantième : Montferrand-sur-Gironde.

mai

l. 3 : Sauveterre-de-Béarn (Entretien avec Jean II d'Aragon),
d. 9 : Bayonne (Traité de Bayonne),
l. 10 : Bayonne,
d. 16 à m. 18 : Bordeaux,
m. 19 : Montferrand-sur-Gironde,
j. 20 : Montferrand-sur-Gironde,
l. 24 : Libourne,
v. 28 : Bordeaux,
d. 30 : Lusignan,
l. 31 : Lusignan

juin

m. 2 : Poitiers,
j. 3 : Châtellerault,
v. 4 : Châtellerault,
d. 6 : Chinon,
l. 7 : Chinon,
m. 8 : Chinon,
j. 10 : Chinon,
s. 12 : Chinon,
m. 15 : Chinon,
l. 21 : Amboise,
m. 22 : Amboise,
j. 24 : Amboise,
s. 26 : Amboise,
d. 27 : Amboise,
l. 28 : Chinon,
m. 30 : Chinon

juillet

j. 1 : Bonneval,
v. 2 : Chartres,
d. 4 : Meslay-le-Vidame,
j. 8 : Meslay-le-Vidame,
l. 12 : Meslay-le-Vidame,
m. 13 : Meslay-le-Vidame,
s. 17 : Chartres,
l. 19 : Évreux,
j. 22 : Évreux,
v. 23 : Évreux,
l. 26 : Honfleur,
m. 28 : Honfleur,
v. 30 : Vernon,
s. 31 : Vernon,
Sans Quantième : Pont-Audemer et Caen.

août

m. 4 : Honfleur,
m. 10 à j. 19 : Rouen,
m. 24 : Bayeux,
j. 26 : Abbaye du Mont-Saint-Michel,
s. 28 : Abbaye du Mont-Saint-Michel et Avranches,
Sans quantième : Vernon et Caen.

septembre

m. 1 : Vire,
v. 3 : Ponts-de-Cé,
s. 4 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur
l. 13 : Saint-Loup en Poitou,
v. 17 : Bressuire,
m. 28 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
m. 29 : Mouliherne,
j. 30 : Mouliherne

octobre

v. 1 : Mouliherne,
l. 4 : Mouliherne et Tours,
m. 12 : Mouliherne,
m. 13 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
l. 18 : Mouliherne,
m. 19 : Mouliherne,
m. 20 : Saint-Michel-sur-Loire,
d. 24 : Saint-Michel-sur-Loire,
l. 25 : Saint-Michel-sur-Loire,
m. 27 : Ussé,
j. 28 : Mouliherne,

novembre

l. 1 : Amboise,
m. 3 : Amboise,
j. 4 : Amboise,
l. 8 : Amboise,
m. 9 : Amboise,
v. 12 : Tours,
j. 18 : Amboise,
d. 21 : Amboise,
l. 22 : Amboise,
j. 25 : Amboise,
v. 26 : Amboise,
d. 28 : Amboise,
l. 29 : Amboise,
Sans quantième : Villiers près de Montrésoir et Notre-Dame de Nanteuil près de Montrichard (actuellement dans la ville de Montrichard).

décembre

m. 1 : Amboise,
s. 4 : Tours,
d. 5 : Tours,
l. 6 : Tours,
m. 8 à s. 11 : Tours,
l. 13 : Tours,
m. 14 : Tours,
v. 17 : Poitiers,
j. 23 : Poitiers,
v. 24 : Poitiers,
m. 28 : Poitiers,
v. 31 : Poitiers

1463[modifier | modifier le code]

De nouveau jusqu'à la frontière[modifier | modifier le code]

Décembre 1462 - mai : afin de finir une longue et coûteuse campagne au Roussillon, Louis XI dut repartir vers les Pyrénées occidentales. D'abord, une autre troupe française avait brutalement occupé la Navarre. Tout de suite, l'ambassadeur Jean de Montauban avait déclaré au roi Henri IV de Castille qu'elle n'y quitterait pas jusqu'à ce que l'armée de Castille parte de la Catalogne. Les négociations furent rétablies. C'était grâce aux entretiens repris en avril que la paix fut parachevée, notamment au Roussillon^[21].

Incendie de Toulouse[modifier | modifier le code]

Mai - juin : le 7 mai 1463, la ville de Toulouse subit d'un incendie catastrophique. Aussitôt après la nouvelle, le roi étant à Saint-Jean-de-Luz partit vers Toulouse. Il y séjourna pendant trois semaines afin de soutenir la restauration de la ville^[22].

Rachat des villes de la Somme[modifier | modifier le code]

Août - juillet 1464 : en bénéficiant des bonnes relations avec Philippe III de Bourgogne, le roi commença à récupérer les villes de la Somme, perdues selon le traité d'Arras. Il fallait que les Bourguignons fussent éloignés de Paris (Voir la carte). Le duc accepta cette proposition 20 août, pour 400 000 écus d'or^[23]. Après cette conclusion, le roi s'en alla de la capitale et arriva à Abbeville le 27 septembre.

Négociation avec l'Angleterre[modifier | modifier le code]

Septembre - octobre : le 28 septembre, Louis XI entra dans le château de Hesdin possédé par son oncle Philippe III de Bourgogne, afin de préparer les négociations avec l'Angleterre. Lors de l'arrivée du duc Philippe, les habitants avaient eu beau chercher la figure de Louis XI, il ne parut pas. En fait, le roi montait sur un mauvais petit cheval, avec le duc, vêtu de sa tenue de chasse^[24], en imitant l'entrée de Jésus-Christ à Jérusalem. Il s'agissait du style particulier de sa manifestation politique^[25].

Décès de la reine Marie d'Anjou[modifier | modifier le code]

Novembre : la reine Marie d'Anjou décéda le 29 novembre 1463 dans l'abbaye des Châtelliers après avoir débarqué à La Rochelle^[26]. À la suite de cette nouvelle, le roi étant à Dieppe célébra pieusement une messe pour sa mère.

Articles connexes : Chronologie des grands incendies, Traité d'Arras (1435) et Marie d'Anjou.

Itinéraires en 1463

janvier

l. 3 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
j. 6 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
v. 7 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
d. 9 : Saintes,
m. 11 : La Rochelle,
d. 16 : Notre-Dame de Soulac,
m. 19 : Castelnau-de-Médoc,
v. 21 : Castelnau-de-Médoc,
m. 25 : Bordeaux,
m. 26 : Bordeaux,
l. 31 : Bordeaux
Sans quantième : Cevret près le château de Lusignan^[27].

février

m. 1 : « Gorron »,
s. 5 : Bordeaux,
l. 7 : Bordeaux,
m. 9 à v.11 : Bordeaux,
d. 13 : Bordeaux,
m. 15 : Bordeaux,
m. 23 : Tartas,
Sans quantième : Dax.

mars

m. 2 : Dax,
d. 6 : Dax,
m. 8 : Dax,
v. 11 : Dax,
s. 12 : Dax,
m. 15 : Dax,
m. 16 : Dax,
v. 18 : Dax,
m. 22 : Dax,
m. 23 : Bayonne,
s. 26 : Bayonne,
l. 28 : Bayonne,

avril

s. 2 : Bayonne,
v. 8 : Bayonne,
d. 10 : Ustaritz (Pâques),
j. 21 : Bayonne,
s. 23 à l. 25 : Bayonne,
j. 28 : Fontarabie,
s. 30 : Saint-Jean-de-Luz et Bayonne

mai

m. 3 : Saint-Jean-de-Luz,
m. 4 : Saint-Jean-de-Luz et Fontarabie,
v. 6 : Saint-Jean-de-Luz,
s. 7 : Saint-Jean-de-Luz (Le Grand incendie de Toulouse à partir de ce jour)^[28]
d. 8 : Saint-Jean-de-Luz,
l. 9 : Saint-Jean-de-Luz,
m. 10 : Bayonne,
m. 11 : Saint-Jean-de-Luz,
l. 23 : Muret,
m. 24 : Muret,
m. 25 : Muret,
j. 26 : Muret et Toulouse,
v. 27 : Toulouse,
s. 28 : Toulouse,
l. 30 : Toulouse,
m. 31 : Toulouse,
Sans quantième (entre les 12 et 22) : Sorde-l'Abbaye, Lescar, Pau, Morlaàs, Tarbes, Saint-Gaudens, Saint-Martory^[29].

juin

m. 1 à j. 16 : Toulouse,
l. 20 : Villefranche-de-Rouergue et Figeac,
m. 21 : Rocamadour,
l. 27 : Brive-la-Gaillarde,
m. 29 : Ustiche, vraisemblablement Uzerche,
Sans quantième : Buzet-sur-Tarn.

juillet

v. 1 : Boisseuil et Limoges,
s. 2 : Verneuil-sur-Vienne et Chapelle Notre-Dame-du-Pont de Saint-Junien,
d. 3 à m. 5 : Saint-Junien,
m. 6 : Lussac-les-Châteaux,
m. 12 : Amboise,
m. 13 : Amboise,
v. 15 : Amboise et Tours,
l. 18 : Amboise,
j. 21 à j. 28 : Amboise.

août

j. 4 : Alluyes,
v. 5 : Chartres,
s. 6 : Chartres,
l. 8 : Meslay-le-Vidame,
l. 15 : Chartres (Assomption),
m. 16 : Chartres,
v. 19 : Dourdan et Montlhéry,
s. 20 : Montlhéry et Paris
d. 21 : Paris,
m. 24 : Paris,
j. 25 : Paris,
l. 29 : Paris
m. 31 : Paris et Port de Chatou

septembre

j. 1 : Poissy,
v. 2 : Poissy,
d. 4 : Poissy et Le Plessis-Bouchard,
l. 5 à j. 8 : Pontoise,
s. 10 à l. 12 : Poissy,
m. 14 : Poissy,
j. 15 : Poissy,
s. 17 : Gisors,
m. 20 : Gaillefontaine,
m. 21 : Abbaye de Foucarmont,
j. 22 : Blangy-sur-Bresle,
d. 25 : Eu,
l. 26 : Eu,
m. 27 : Abbeville,
m. 28 : Hesdin,
j. 29 : Hesdin,

octobre

l. 17 : Hesdin et Abbeville,
m. 19 : Abbeville,
s. 22 : Rue,
d. 23 : Abbeville,
l. 24 : Abbeville,
m. 26 : Neufchâtel-de-Nycourt,
v. 28 : Neufchâtel-de-Nycourt,
d. 30 : Neufchâtel-de-Nycourt,
l. 31 : Neufchâtel-de-Nycourt
Sans quantième : Pont-Remy.

novembre

m. 1 à j. 3 : Neufchâtel-de-Nycourt,
d. 6 : Dieppe,
m. 8 : Dieppe,
s. 12 : Eu,
d. 13 : Eu,
m. 15 : Abbeville (Assemblée des États)^[30],
s. 19 à m. 22 : Abbeville,
m. 29 : Abbeville,
m. 30 : Abbeville

décembre

j. 1 : Abbeville,
v. 2 : Abbeville,
d. 4 : Le Crotoy,
d. 11 : Eu,
l. 12 : Eu,
v. 16 : Abbeville,
d. 18 : Saint-Riquier,
l. 19 : Saint-Riquier et Abbeville,
m. 21 à v. 23 : Nouvion,
s. 24 : Abbeville,
l. 26 à m. 28 : Abbeville,
v. 30 : Abbeville,
s. 31 : Mareuil-Caubert
Sans quantième : Dieppe.

1464[modifier | modifier le code]

Séjour en Flandre et hostilité de Charles le Téméraire[modifier | modifier le code]

Janvier - février: en Bourgogne, le conflit entre le duc Philippe III et le comte de Charolais, son fils, s'aggravait depuis quelques années. Surtout, la restitution des villes de la Somme était, pour le comte Charles, une grosse et inadmissible erreur de son père. En janvier 1464, Louis XI qutta la Somme et arriva à Arras. Puis il continua à demeurer en Flandre, notamment à Tournai^[31]. L'on comprend que Charles fût coléreux, faute de communication, et que la cour de Bourgogne ait été dispersée. Par conséquent, le comte n'hésita pas à organiser une fronde dangereuse contre Louis XI, en sollicitant les princes mécontents de la mer du Nord jusqu'à la chaîne des Pyrénées^[23].

Naissance de Jeanne de France[modifier | modifier le code]

Mars - mai : Louis XI arriva au château de Pierre de Brézé, en mars, auprès de la reine Charlotte de Savoie. En tant que roi de France, il patientait un héritier mâle. Nogent-le-Roi est une petite ville où les reines de France venaient prier les bienfaits de la Vierge Marie pour la naissance de leurs enfants. Toutefois, il s'agissait d'une fille, future sainte Jeanne, à laquelle la reine donna la naissance le 23 avril. Cela est la loi salique qui explique la différence entre les itinéraires de juillet 1470 et ceux de mai 1464. En réalité, il interdit toutes les réjouissances pour célébrer cette naissance^[32]. Trois semaines plus tard, le roi regagna les routes vers la Somme.

Défense en Normandie[modifier | modifier le code]

Juillet - septembre : à la suite de la nouvelle que François II de Bretagne rassemblait des troupes, le roi se déplaça jusqu'à Rouen^[33]

Articles connexes : Traité d'Arras (1435) et Jeanne de France (1464-1505).

Itinéraires en 1464

janvier

d. 1 : Mareuil-Caubert,
m. 3 : Mareuil-Caubert,
j. 5 : Mareuil-Caubert,
s. 7 : Mareuil-Caubert,
d. 8 : Mareuil-Caubert,
l. 9 : Abbeville,
v. 13 : Doullens,
s. 14 : Doullens,
d. 15 : Doullens,
m. 18 à s. 21 : Doullens,
l. 23 : Hesdin et Avesnes-le-Comte,
m. 24 : Hesdin, Cité d'Arras et Duisans,
m. 25 à v. 27 : Cité d'Arras,
s. 28 : Arras,
d. 29 : Arras,
l. 30 : Arras et Souchez,
m. 31 : Seclin

février

m. 1 : Seclin,
l. 6 à s. 18 : Tournai,
d. 19 à j. 23 : Lille,
v. 24 : Lille et Cité d'Arras,
s. 25 : Bapaume,
Sans quantième : Cysoing, Pont-Sainte-Maxence et Senlis.

mars

j. 8 d. 11 : Paris,
v. 16 : Nogent-le-Roi,
d. 18 : Nogent-le-Roi,
l. 19 : Nogent-le-Roi,
m. 20 : Chartres,
m. 21 : Nogent-le-Roi,
j. 22 : Nogent-le-Roi,
d. 25 à m. 27 : Chartres,
m. 28 : Chartres et Nogent-le-Roi,
v. 30 : Nogent-le-Roi

avril

d. 1 : (Pâques),
j. 5 : Nogent-le-Roi,
d. 8 : Nogent-le-Roi,
l. 9 : Nogent-le-Roi,
m. 10 : Chartres,
v. 13 : Chartres,
s. 14 : Chartres et Nogent-le-Roi,
l. 16 : Nogent-le-Roi et Chartres,
s. 21 : Nogent-le-Roi,
l. 23 : (Naissance de Jeanne de France),
m. 25 : Nogent-le-Roi,
j. 26 : Nogent-le-Roi,
d. 29 : Nogent-le-Roi.

mai

s. 5 : Meslay-le-Vidame,
m. 9 à v. 11 : Nogent-le-Roi,
l. 14 : Nogent-le-Roi,
m. 15 : Paris,
v. 18 : Paris,
m. 22 : Paris,
j. 24 : Paris,
s. 26 : Paris,
d. 27 : Paris,

juin

v. 1 : Senlis,
d. 3 : Compiègne,
m. 5 : Roye,
m. 6 à v. 8 : Lihons-en-Sangterre,
s. 9 : Lihons-en-Sangterre et Amiens,
m. 12 à j. 14 : Amiens,
d. 17 à m. 20 : Lucheux,
j. 21 : Doullens,
s. 23 : Saint-Pol-sur-Ternoise et Hesdin,
d. 24 : Hesdin,
l. 25 : Hesdin,
m. 27 à s. 30 : Dompierre-sur-Authie,
Sans quantième : Corbie.

juillet

d. 1 : Dompierre-sur-Authie,
l. 2 à l. 9 : Hesdin,
m. 10 : Abbeville,
j. 12 : Abbeville,
s. 14 : Dieppe,
d. 15 : Neuville-lèz-Dieppe (ancien champ de bataille en 1443)^[34],
m. 17 : Neuville,
l. 23 à m. 25 : Rouen,
s. 28 : Neuville,
l. 30 : Mauny,
m. 31 : Mauny
Sans quantième : Nouvion.

août

s. 4 : Mauny,
l. 6 à j. 9 : Mauny,
s. 11 : Rouen,
d. 12 : Rouen,
l. 13 : Hermanville,
j. 16 : Dieppe,
s. 18 : Saint-Valery-sur-Somme et Nouvion,
v. 24 : Nouvion,
d. 26 : Nouvion,
Sans quantième : Eu et Abbeville.

septembre

s. 1 : Nouvion,
d. 2 : Nouvion,
j. 6 à d. 9 : Abbeville,
l. 10 : Rue,
m. 12 à s. 15 : Nouvion,
l. 17 : Rue,
s. 22 : Nouvion et Abbeville,
l. 24 : Abbeville,
s. 29 : Abbeville.

octobre

m. 3 à s. 6 : Abbeville,
l. 8 : Abbeville,
m. 10 : Abbeville,
j. 11 : Abbeville et Nouvion,
s. 13 : Rouen,
m. 16 : Rouen,
m. 17 : Rouen,
s. 20 : Rouen,
l. 22 : Rouen,
v. 26 : Vernon,
l. 29 : Rouen,
m. 31 : Rouen
Sans quantième : Blangy-sur-Bresle et Neufchâtel-de-Nycourt.

novembre

v. 2 à l. 5 : Rouen,
m. 7 : Rouen,
j. 8 : Rouen,
m. 13 : Nogent-le-Roi,
v. 16 : Nogent-le-Roi,
d. 18 : Nogent-le-Roi,
l. 19 : Nogent-le-Roi,
m. 20 : Nogent-le-Roi,
v. 30 : Beaugency.

décembre

s. 1 : Beaugency,
d. 2 : Beaugency,
l. 3 : Amboise,
d. 9 : Tours,
v. 14 : Amboise,
l. 17 : Tours,
m. 18 : Tours,
j. 20 : Tours,
v. 21 : Tours,
j. 27 : Amboise,
v. 28 : Amboise,
d. 30 : Amboise,
Sans quantième : Blois.

1465[modifier | modifier le code]

Ligue du Bien public[modifier | modifier le code]

Pèlerinage vers Notre-Dame-du-Pont de Saint-Junien^[35]

Mars - avril : Louis XI quitta Poitiers le 4 mars 1465, pour un pèlerinage vers Notre-Dame-du-Pont de Saint-Junien. Son frère Charles avait renoncé au pèlerinage sous prétexte d'une chasse. En fait, Odet d'Aydie, ancien confident de Charles VII, le conduit en Bretagne. À peine la nouvelle fut-elle renseignée que le roi retourna diligemment à Poitiers. En analysant la situation^[36], il se déplaça vers Thouars de sorte que le trésor royal soit conservé. La première manœuvre de l'armée royale devant Saumur fut effectuée le 26 mars, sans bataille. Aussitôt reçu les clefs, il s'installa dans le château de son oncle René d'Anjou. D'une part, ce positionnement pouvait couper le ravitaillement entre la Bretagne et ses complices. D'autre part, le premier fils de René Jean II de Lorraine adhérait à la ligue du Bien public, cette fronde. Enfin, le roi René s'y présenta le 10 avril. Louis XI put rentrer à Tours le 19 avril^[37].

Jusqu'à Notre-Dame de Marsat

Avril - juin : l'offensive du roi se lança à la fin d'avril, avec une campagne menée en Bourbonnais. Bourges était déjà occupée par les troupes de Jean II de Bourbon, gendre et ancien conseiller de Charles VII, tandis que les Bourguignons arrivèrent à Moulins. L'armée royale reprit Bourges, ensuite occupa Moulins. Le roi demeurait principalement à Montluçon puis à Saint-Pourçain-sur-Sioule, de sorte que ses opérations militaires soient optimisées. Certains historiens concluent la soumission de la maison de Bourbon^[38]. Juste avant de retourner à Paris, Louis XI alla jusqu'à l'église Notre-Dame de Marsat près de Riom le 23 juin, en octroyant 50 livres de don par an^[39]. Il avait adressé ses vœux à cette Notre Dame^[40].

Bataille indécise de Montlhéry

Juillet - septembre : en renouvelant la mémoire de la victoire de Dieppe^[41], Louis XI célébra solennellement une messe à Cléry-Saint-André le 11 juillet, devant tous ses gens d'armée^[42]. La bataille de Montlhéry fut sanglante et indécise. Le roi eut son cheval tué sous lui et faillit y perdre la vie. Pour le comte de Charolais (qui fut lui-même blessé à la gorge), les pertes humaines furent lourdes, dont certains de ses meilleurs capitaines. Il resta néanmoins maître du terrain et se considéra comme victorieux, mais le roi et l'armée royale réussirent à rentrer sans encombre à Paris. L'on s'aperçoit un bouleversement évident : dès le 17 juillet, lendemain, Louis XI expédiait fréquemment ses lettres aux villes fidèles dans le royaume, malgré quelques erreurs^[43]. Cela signifie que le roi rétablit le réseau de correspondance avec assez d'équipe. Les premières sont conservées à Lyon (Archives municipales, AA23, n^o 6), à Abbeville^[44] et à Milan^[45] : « De par le roy. Chiers et bien amez, hier, environ deux heures appres disner, estans les contes de Charroilois et de Saint Pol, Atof de Cleves, le bastard de Bourgongne et tous leurs gens en bataille, empres Montlehery, fortiffiez de leurs charroiz, fossez, ribaudequins et autre grosse artillerie, feusmes conseillez de les assaillir et combatre, et ainsi fut fait. Et graces a Dieu eusmes du meilleur, et fut la victoire pour nous, et par deux ou trois foiz s'enfouyrent le dit conte de Charolois et la plupart de ses gens, et le dit conte de Saint Pol ; et desquelz ont este destroussez, que mors que prins, depuis la bataille qui s'enfouyrent bien deux mille ; et entre autres le sire d'Esmeries et le sire de Haplincourt ont est prins. Et en y a encores plusieurs qui s'ent sont fouiz, lesquelz on poursuit, et desja en ont este admenez plusieurs en ceste ville de Corbueil. Et en tant que touche le principal de la bataille, il en est mort des leurs dix contre ung des nostres, ainsi qu'il a este trouve ; et y a eu de quatorze a quinze cens mors de leur part, et de deux a trois cens prisonniers, dont il en y a de gens de bien beaucoup. Et comme avons sceu, le bastard de Bourgongne a este tue (faux) ; et oultre nous a este rapporte que lesdits contes de Charrolois et de Saint Pol ont este griesvement (faux) blecez. Et demourasmes ou champ jusques a soleil couchant ; et environ soleil couchant, que le champ nous estoit demoure, nous retraismes et venismes en ceste dicte ville de Corbueil, et toute nostre armee avec nous, excepte aucuns qui cuidoient les choses aultrement estre, et, a ceste cause, s'en sont retraiz en plusieurs lieux. Lesquelles choses vous voulons bien signiffier, afin qu'en puissiez rendre graces a Nostre Seigneur. Donne a Corbueil, le XVII^e jour de juillet. Loys. Toustain. A noz chiers et bien amez les bourgois, manans et habitans de nostre ville de Lyon »^[46].

À partir du 10 août, Louis XI parcourait la Normandie afin de renforcer ses troupes. Grâce à cette stratégie, certains princes commencèrent le 3 septembre à négocier la paix^[47].

Traité de Conflans, la paix

Septembre - novembre : l'expiration de la dernière trêve au 17 septembre provoqua les nouvelles batailles affaiblissant encore le royaume. Ainsi Louis XI décida-t-il de visiter le camp des Bourguignon près de Conflans, de sorte que la guerre se termine. Louis XI, parrain de Marie de Bourgogne, fille unique du comte de Charolais, connaissait ce dernier paradoxalement davantage que d'autres princes français. Avant que ne se signe le traité de Conflans le 5 octobre^[48], les processions furent effectuées à Paris le 1^er octobre. En perdant leur chef, les princes aussi, sauf François II qui gardait Charles de France en Bretagne, acceptèrent la paix. Le roi et le comte de Charolais allèrent célébrer ensemble Toussaint à Villiers-le-Bel. Finalement, Louis conserva son nouveau système d'administration pour rétablir le royaume de France, sans modification^[49].

Campagne en Normandie[modifier | modifier le code]

Décembre : en dépit du traité de Conflans^[50], le duc Charles subissait d'énormes difficultés à gouverner la Normandie. À la suite de sa lettre demandant un secours immédiat au roi, l'armée royale partit d'Orléans en décembre. Louis XI put profiter extraordinairement de la situation. D'abord, le frère du roi perdit ce duché en raison du secours de Louis XI. Ensuite, la Normandie retourna à la couronne, faute d'héritier direct. Enfin, Louis XI signa le 23 décembre le traité de Caen avec François II de Bretagne^[51].

1466[modifier | modifier le code]

Soumission de Rouen[modifier | modifier le code]

Janvier : à la fin du mois de janvier 1466, Louis XI retourna à Rouen. En effet, le 28 septembre 1465, selon l'intention de la veuve de Pierre de Brézé, la ville de Rouen avait spontanément fait ouvrir les portes à une troupe de la ligue du Bien public^[55]. À Pont-de-l'Arche, le roi avait donné le 14 janvier, à l'ambassade de la ville, deux jours de délai pour une reddition complète^[56].

Château de la Motte d'Esgry et Notre-Dame de Boiscommun[modifier | modifier le code]

Juillet - septembre : dès 1466, Louis XI aimait visiter la Motte d'Esgry (Égry), château du seigneur de Lhuillier situé près de l'église Notre-Dame de Boiscommun édifiée par le roi Philippe III de France^[57]. Tout comme les princes de la Renaissance, le roi avait le goût de campagne. Le premier passage avait été daté le 28 juillet 1466 tandis que le dernier séjour se termina le 16 août 1480.

Itinéraires en 1466

janvier

m. 1 à m. 7 : Louviers,
m. 8 à m. 15 : Pont-de-l'Arche,
j. 16 : Pont-de-l'Arche (Soumission de Rouen),
v. 17 : (Occupation de Rouen par l'armée royale),
s. 18 à j. 23 : Pont-de-l'Arche,
s. 25 : Pont-Audemer,
d. 26 : Pont-Audemer,
l. 27 : Pont-Audemer et Rouen,
m. 28 : Rouen,
Sans quantième : Harcourt.

février

s. 1 : Pont-Audemer,
l. 3 à j. 6 : Pont-Audemer,
v. 7 à m. 11 : Rouen,
j. 13 : Rouen,
d. 16 : Chartres,
j. 20 : Orléans,
v. 21 : Orléans,
m. 25 à j. 27 : Orléans,

mars

s. 1 : Orléans,
l. 3 : Orléans,
m. 5 à v. 7 : Orléans,
d. 9 à j. 13 : Orléans,
s. 15 : Orléans,
m. 18 à j. 27 : Orléans,
d. 30 : Orléans,
l. 31 : Orléans,

avril

m. 1 : Orléans,
j. 3 : Jargeau,
v. 4 : Jargeau,
s. 5 : Orléans,
d. 6 : (Pâques),
l. 7 : Jargeau,
m. 8 : Jargeau,
l. 14 : Orléans,
m. 16 : Orléans,
j. 17 : Orléans,
v. 18 : Orléans et Meung-sur-Loire,
s. 19 : Orléans,
l. 21 à m. 23 : Meung-sur-Loire,
v. 25 : Meung-sur-Loire,
s. 26 : Meung-sur-Loire et Orléans,
l. 28 : Orléans,
m. 30 : Artenay

mai

d. 4 : Meung-sur-Loire,
m. 7 : Meung-sur-Loire,
j. 8 : Meung-sur-Loire,
v. 9 : Meung-sur-Loire et Beaugency,
d. 11 : Meung-sur-Loire,
j. 15 : Meung-sur-Loire,
s. 17 : Meung-sur-Loire et Beaugency,
d. 18 à m. 20 : Meung-sur-Loire,
v. 23 : Meung-sur-Loire,
s. 24 : Meung-sur-Loire et Orléans,
d. 25 à m. 27 : Meung-sur-Loire,
s. 31 : Meung-sur-Loire

juin

l. 2 : Meung-sur-Loire,
m. 3 : Meung-sur-Loire,
m. 4 à v. 6 : Orléans,
l. 9 : Montargis,
m. 11 à m. 17 : Montargis,
v. 20 à l. 23 : Montargis,
m. 25 : Montargis,
v. 27 : Montargis,
d. 29 : Montargis,
l. 30 : Montargis et Meung-sur-Loire

juillet

m. 1 à j. 3 : Montargis,
s. 5 : Montargis,
m. 8 : Montargis,
m. 9 : Montargis,
d. 13 à m. 16 : Sully-sur-Loire,
v. 18 : Sully-sur-Loire et Montargis,
d. 20 à v. 25 : Montargis,
d. 27 : Montargis,
l. 28 : La Motte-d'Esgry,
m. 29 : Orléans,
j. 31 : Orléans et la Motte-d'Esgry

août

v. 1 : La Motte-d'Esgry,
s. 2 : La Motte-d'Esgry et Montargis,
d. 3 : La Motte-d'Esgry,
l. 4 : Montargis,
m. 6 à d. 10 : Montargis,
m. 12 à l. 18 : Montargis,
d. 24 : La Motte-d'Esgry,
l. 25 : Montargis,
m. 26 : Montargis et la Motte-d'Esgry,
j. 28 : La Motte-d'Esgry,
s. 30 : Augerville-la-Rivière,
d. 31 : Augerville-la-Rivière

septembre

l. 1 à j. 4 : Augerville-la-Rivière,
v. 5 : Montargis,
d. 7 : La Motte-d'Esgry,
m. 9 : La Motte-d'Esgry,
v. 12 : Montargis,
s. 13 : Montargis,
m. 16 : Montargis,
m. 17 : Montargis,
j. 18 : Augerville-la-Rivière,
d. 21 : Étampes,
l. 22 : Étampes,
m. 24 à v. 26 : Étampes,
d. 28 : Étampes.

octobre

s. 4 : Orléans,
l. 6 à j. 9 : Orléans,
v. 10 à d. 12 : Meung-sur-Loire,
m. 14 : Meung-sur-Loire,
m. 15 : Meung-sur-Loire,
j. 16 : Orléans,
s. 18 à v. 24 : Orléans,
d. 26 : Orléans,
m. 28 : Orléans,
m. 29 : Orléans.

novembre

d. 2 : Orléans,
m. 4 : Orléans,
v. 7 à d. 9 : Orléans,
m. 11 : Orléans,
j. 13 : Orléans,
v. 14 : Orléans,
m. 18 : Orléans,
m. 19 : Orléans,
s. 22 à l. 24 : Orléans,
m. 25 : La Ferté-Saint-Aubin,
m. 26 : Orléans,
v. 28 : Orléans,
s. 29 : Orléans,

décembre

m. 2 : Orléans,
m. 3 : Orléans,
v. 5 : Orléans,
v. 12 : Orléans,
d. 14 à m. 16 : Orléans,
j. 18 : Orléans,
d. 21 : Orléans,
m. 23 : Mehun-sur-Yèvre,
m. 24 : Mehun-sur-Yèvre,
d. 28 : Bourges,
l. 29 : Bourges,
m. 30 : Bourges.

1467[modifier | modifier le code]

Séjour aux Montilz-lèz-Tours[modifier | modifier le code]

Mars - avril : Louis XI passa six semaines dans son joli château de petite taille aux Montilz-lèz-Tours, acquis le 15 février 1463 pour 5 300 écus. Afin d'éviter les interférences politiques des serviteurs de la reine, il décida d'éloigner sa résidence de celle de la famille d'Amboise. En 1469, les travaux se commencèrent pour l'amélioration des établissements. Le château reconstruit deviendra, en 1472, le Plessis-du-Parc-lèz-Tours^[58].

Entretiens avec Warwick[modifier | modifier le code]

Mai - juin : en passant par Rouen, Louis XI et la reine Charlotte de Savoie arrivèrent à la Bouille. Le comte Warwick y débarqua le 7 juin en tant qu'ambassadeur d'Angleterre pour négocier un traité d'amitié. À Rouen, les conversations durèrent une semaine. En lui présentant les soieries françaises, Louis XI, qui connaissait Bruxelles où les industries du luxe contribuaient les finances, lui proposa quelques privilèges commerciaux. Warwick et les ambassadeurs de Louis XI s'en allèrent le 16 juin pour la rédaction définitive. Le décès de Philippe III de Bourgogne de la veille bouleversera pourtant ces négociations^[59]^,^[60].

Articles connexes : Château de Plessis-lès-Tours et Richard Neville (16e comte de Warwick).

Itinéraires en 1467

janvier

j. 1 : Bourges,
v. 9 à m. 14 : Bourges,
v. 16 : Bourges,
m. 21 : Bourges,
m. 28 à v. 30 : Bourges,

février

m. 3 : Bourges,
d. 8 : Bourges,
m. 10 : Bourges,
m. 11 : Bourges,
v. 20 : Mehun-sur-Yèvre,
l. 23 : Mehun-sur-Yèvre,
m. 25 : Mehun-sur-Yèvre,
j. 26 : Mehun-sur-Yèvre,

mars

j. 5 : Montilz-lèz-Tours,
m. 10 : Montilz-lèz-Tours,
v. 13 : Montilz-lèz-Tours,
s. 14 : Montilz-lèz-Tours,
d. 15 : Blois,
m. 17 : Montilz-lèz-Tours,
v. 20 : Montilz-lèz-Tours,
d. 22 : Montilz-lèz-Tours,
m. 25 : Montilz-lèz-Tours,
j. 26 : Montilz-lèz-Tours,
s. 28 : Montilz-lèz-Tours,
d. 29 : Montilz-lèz-Tours (Pâques),
m. 31 : Montilz-lèz-Tours

avril

d. 5 : Tours,
l. 6 : Montilz-lèz-Tours,
j. 9 : Tours,
v. 10 à m. 14 : Montilz-lèz-Tours,
m. 14 : Tours,
j. 16 : Amboise,
s. 18 : Blois,

mai

j. 7 : La Boëche (28160, près de Yèvres),
v. 8 : La Boëche,
m. 12 : Chartres,
s. 23 : Chartres,
m. 26 : La Croix-Saint-Leufroy,
m. 27 : Pont-de-l'Arche,
j. 28' : Rouen,

juin

l. 1 m. 3 : Rouen,
v. 5 : La Bouille,
d. 7 : La Bouille et Rouen,
l. 8 m. 10 : Rouen,
v. 12 : Rouen,
s. 13 : Rouen,
l. 15 m. 17 : Rouen,
j. 18 : Anet,
v. 19 : Anet,
m. 24 à v. 26 : Chartres,
l. 29 : Chartres,
m. 30 : Chartres

juillet

j. 2 : Chartres,
v. 3 : Meslay-le-Vidame,
s. 4 : Abbaye de Bonneval,
l. 6 : Meslay-le-Vidame,
m. 7 : Alluyes,
j. 9 : Alluyes,
s. 11 : Meslay-le-Vidame, Alluyes et Chartres,
d. 12 : Meslay-le-Vidame,
l. 13 : Meslay-le-Vidame,
j. 16 : Étampes,
d. 19 : Étampes,
v. 24 d. 26 : Étampes,

août

d. 2 : Chastres-sous-Montlhéry,
l. 3 : Étampes,
v. 7 : Étampes,
d. 9 : Étampes,
m. 12 : Saint-Mathurin-de-Larchant,
d. 16 : La Motte-d'Esgry,
m. 18 : Beaune-la-Rolande,
m. 19 d. 23 : La Motte-d'Esgry,
v. 28 à l. 31 : Paris,

septembre

m. 2 : Paris,
v. 4 : Paris,
s. 5 : Paris,
l. 7 : Paris,
m. 9 à d. 13 : Paris,
j. 17 à S. 19 : Paris,
l. 21 : Paris,
m. 22 : Paris et Saint-Denis,
m. 23 : Saint-Denis et Paris,
j. 24 : Paris,
v. 25 : Paris,
m. 29 : Paris,
m. 30 : Paris

octobre

j. 1 : Paris,
s. 3 : Paris,
d. 4 : Paris,
m. 6 j. 8 : Paris,
s. 10 : Paris,
l. 12 : Paris,
m. 13 : Paris,
v. 16 : Paris,
d. 18 : Paris,
m. 20 : Paris et Villepreux,
m. 21 : Mantes et Paris,
v. 23 : Dourdan,
l. 26 : Vernon,
m. 27 : Vernon,
v. 30 : Chartres,
s. 31 : Chartres.

novembre

l. 2 : Chartres,
m. 3 : Chartres,
j. 5 : Chartres,
s. 7 : Chartres,
l. 9 : Chartres,
s. 14 : Vendôme,
d. 15 : Vendôme,
l. 16 : Orléans,
j. 19 : Le Mans,
v. 20 : Le Mans,
s. 21 : Le Mans,
l. 23 : Le Mans,
j. 26 : Le Mans,
d. 29 : Le Mans,

décembre

m. 2 : Le Mans,
j. 3 : Le Mans,
v. 4 : Le Mans,
l. 7 : Le Mans,
j. 10 : Le Mans,
s. 12 : Le Mans,
v. 18 : Le Mans,
d. 20 à m. 23 : Le Mans,
m. 29 à j. 31 : Le Mans.

1468[modifier | modifier le code]

États généraux[modifier | modifier le code]

Le mois d'avril 1468 se caractérise par un long séjour de Louis XI à Tours. Il s'agissait d'un des seuls états généraux assemblés par lui. 192 représentants firent confiance au roi^[61].

Mariage de Galéas Marie Sforza et de Bonne de Savoie[modifier | modifier le code]

Mars - juin : Louis XI passa au printemps à Amboise, auprès de Charlotte de Savoie. Notamment, le 9 mai 1468, ils y célébrèrent le mariage de Galéas Marie Sforza et Bonne de Savoie, sœur de la reine^[62]. Ce mariage signifiait que Louis XI paracheva la construction d'une muraille forte depuis la Savoie jusqu'à la Lombardie, contre le duc de Bourgogne.

Campagne en Picardie et traité d'Ancenis[modifier | modifier le code]

Juin - septembre : Louis XI préparait la guerre sur la frontière de Picardie, à cause d'une nouvelle alliance entre la Bourgogne et l'Angleterre, symbolisée par le mariage de Charles le Téméraire et de Marguerite d'York. Le duc de Milan Galéas Marie Sforza aussi organisait pareillement son attaque contre les Bourguignons. Le roi demeurait à Compiègne ainsi qu'à Noyon. En septembre, la tension s'affaiblit subitement. C'était grâce aux états généraux et à la campagne suivante en Normandie contre l'armée de Bretagne. Le traité d'Ancenis se signa le 10 septembre avec François II de Bretagne et Charles de France^[63]. Ils renoncèrent officiellement l'alliance avec Charles le Téméraire depuis la ligue du Bien public^[64].

Traité de Péronne et campagne vers Liège[modifier | modifier le code]

Octobre - novembre : à la suite de cette détente, Louis XI envoya son ambassadeur, le cardinal Jean Balue, à Charles le Téméraire. Le 9 octobre, en doutant le piège du duc, le roi arriva à Péronne où une entrevue était proposée. Le duc était cependant si profondément courtois que la négociation débuta paisiblement. Il était une véritable coïncidence que, ce jour-là, les Liégeois contre le duc attaquèrent la ville de Tongres. Deux jours plus tard, Charles aperçut deux commissaires royaux dans les attaquants. Dès que toutes les portes de Péronne avaient été fermées, le roi en grand péril dut signer le traité de Péronne le 14 octobre^[65]. De plus, il se libérera, à condition que l'armée royale rejoigne la croix de Saint-André. Aussitôt que la ville de Liège avait été conquise, Louis XI et son armée quittèrent vivement le camp le 2 novembre^[66].

Articles connexes : États généraux de 1468, Marguerite d'York (duchesse de Bourgogne), Charles le Téméraire, Traité de Péronne et Liège.

Itinéraires en 1468

janvier

v. 1 : Le Mans,
s. 2 : Le Mans,
m. 5 à v. 8 : Le Mans,
l. 11 : Le Mans,
m. 13 : Le Mans,
v. 15 : Le Mans,
s. 16 : Le Mans,
m. 20 : Le Mans,
v. 22 : Le Mans,
s. 23 : Le Mans,
m. 26 : Le Mans,
m. 27 : Le Mans,
v. 29 : Le Mans,
d. 31 : Montilz-lèz-Tours

février

m. 2 : Montilz-lèz-Tours,
j. 4 à d. 7 : Montilz-lèz-Tours,
m. 9 : Tours,
m. 10 : Montilz-lèz-Tours,
s. 13 : Montilz-lèz-Tours,
l. 15 à j. 18 : Montilz-lèz-Tours,
s. 20 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 23 : Tours,
m. 24 : Montilz-lèz-Tours,
v. 26 à l. 29 : Montilz-lèz-Tours,

mars

m. 1 : Montilz-lèz-Tours,
v. 4 : Montilz-lèz-Tours,
d. 6 à m. 9 : Montilz-lèz-Tours,
v. 11 : Montilz-lèz-Tours,
j. 17 : Amboise,
d. 20 : Montilz-lèz-Tours,
j. 24 à d. 27 : Amboise,
m. 29 : Amboise,

avril

s. 2 : Tours,
m. 5 : Tours,
m. 6 : Tours (États généraux)^[67],
j. 7 à m. 13 : Tours,
j. 14 : Tours (Fin des états généraux) et Montilz-lèz-Tours,
s. 16 : Tours,
d. 17 : (Pâques),
l. 18 : Blois,
m. 19 : Montilz-lèz-Tours,
j. 21 : Tours,
s. 23 : Montilz-lèz-Tours,
d. 24 à s. 30 : Amboise,

mai

l. 2 : Amboise,
m. 3 : Amboise,
s. 7 : Amboise,
l. 9 : Amboise (Mariage de Galéas Marie Sforza et de Bonne de Savoie),
m. 10 : Amboise,
v. 13 : Amboise,
d. 15 à m. 17 : Amboise,
s. 21 : Amboise,
l. 23 : Amboise,
m. 24 : Amboise,
j. 26 : Amboise,
l. 30 : Amboise,
m. 31 : Amboise

juin

m. 1 : Amboise,
j. 2 : Amboise,
d. 5 à m. 7 : Amboise,
s. 18 : Lagny-sur-Marne,
d. 19 : Lagny-sur-Marne,
l. 20 : Lagny-sur-Marne et Meaux,
m. 21 : Lagny-sur-Marne,
v. 24 à m. 28 : Meaux,
j. 30 : Meaux.
Sans quantième : Pithiviers.

juillet

v. 1 : Meaux,
s. 2 : Meaux,
d. 3 : Meaux (Mariage de Charles le Téméraire avec Marguerite d'York à Bruges),
l. 4 : Meaux,
m. 6 : Meaux,
j. 7 : Meaux,
s. 9 : Meaux,
d. 10 : Meaux,
l. 11 : Meaux,
s. 16 : Meaux,
l. 18 : Senlis,
m. 19 : Creil,
m. 20 à m. 30 : Compiègne,

août

l. 1 : Compiègne,
j. 4 d. 7 : Compiègne,
m. 10 s. 13 : Compiègne,
d. 14 : Compiègne et Senlis,
m. 16 : Senlis
m. 17 : Senlis et Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
v. 19 à m. 23 : Senlis,
m. 24 à v. 26 : Noyon,
l. 29 : Noyon,
m. 31 : Noyon

septembre

j. 1 : Chauny,
v. 2 : Chauny et Noyon,
l. 5 : Noyon,
m. 6 : Noyon,
j. 8 : Compiègne,
v. 9 : Noyon,
s. 10 : Noyon (Traité d'Ancenis, avec François II de Bretagne et Charles de France, à Ancenis),
l. 12 : Noyon,
m. 14 : Noyon,
j. 15 : Noyon,
s. 17 à m. 28 : Compiègne.

octobre

s. 8 : Noyon,
d. 9 : Ham et Péronne (Entrevue avec Charles le Téméraire ; attaque brusquée à Tongres contre le duc Charles par les Liégeois),
l. 10 : Péronne,
m. 11 : Péronne (Nouvelle de Tongres),
m. 12 : Péronne,
j. 13 : Péronne,
v. 14 : Péronne (Traité de Péronne),
s. 15 : Péronne et Bapaume,
d. 16 : Bapaume et Cambrai,
l. 17 : Cambrai et le Quesnoy,
m. 18 : Le Quesnoy,
m. 19 : Le Quesnoy et Givry,
j. 20 : Châtelet,
v. 21 à d. 23 : Namur,
l. 24 : Namur et Fallaise,
m. 25 : Fallaise,
m. 26 : Fallaise et Momalle,
v. 28 : Faubourgs de Liège,
s. 29 : Sainte-Walburge,
d. 30 : Liège (Sac de Liège),
l. 31 : Liège.

novembre

m. 1 : Liège,
m. 2 : Liège,
j. 3 : Namur,
s. 5 : Beaumont-en-Argonne,
j. 10 : Crécy-sur-Serre,
s. 12 : Noyon,
l. 14 : Compiègne,
l. 28 : Orléans,
m. 30 : Orléans
Sans quantième : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, Senlis et Meaux.

décembre

j. 1 : Orléans,
v. 2 : Paris,
m. 6 : Meung-sur-Loire,
j. 15 : Loches,
v. 16 : Loches,
s. 17 : Loches,
v. 23 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
s. 24 : Montilz-lèz-Tours,
m. 28 : Montilz-lèz-Tours,
j. 29 : Montilz-lèz-Tours,
s. 31 : Montilz-lèz-Tours et Orléans
Sans quantième : Beaugency.

1469[modifier | modifier le code]

Château de Vaujours[modifier | modifier le code]

Juin : Louis XI visita le château de Vaujours, auprès de nouveau grand chambellan de France Jean V de Bueil le 3 juin 1469^[68]. Il est normal que Louis XI ait modifié sa politique militaire à la suite d'une cohabitation obligée entre l'armée royale et celle des Bourguignons en octobre 1468. Comme le roi connaissait désormais l'armée du duc en détail et vice versa, il fallait que son armée fût attentivement améliorée. Aussi plusieurs vétérans rentrèrent-ils en grâce en 1469, et furent nommés de la première promotion de l'ordre de Saint-Michel^[69].

Fondation de l'ordre de Saint-Michel[modifier | modifier le code]

Août : inspiré par celui de la Toison d'or, Louis XI étant à Amboise créa le 1^er août, par ses lettres patentes^[70], l'ordre de Saint-Michel, non seulement pour sa foi catholique mais aussi son immense objectif politique^[71].

Réconciliation entre Louis XI et Charles de Guyenne[modifier | modifier le code]

Septembre : au début du mois de septembre, Louis XI partit de Niort. De sorte que son frère s'éloigne des adversaires du royaume, le roi avait choisi la transformation de la Guyenne en apanage. Louis XI était si satisfait que fut proposé au duc un entretien à la frontière. Leur réconciliation fut achevée, le 7 septembre, à un port près de Puyravault. Puis, ils se déplacèrent jusqu'à Coulonges-sur-l'Autize, vers le château du sire de Malicorne, pour une grande chasse ainsi qu'un nouveau traité. Sitôt en signé le 18 septembre^[72], le roi quitta le lieu.

Décembre : le duc passa Noël auprès de son frère et de la reine^[73]^,^[74].

Articles connexes : Jean V de Bueil, Grand chambellan de France, Ordre de Saint-Michel et Charles de France (1446-1472).

Itinéraires en 1469

janvier

d. 1 : Montilz-lèz-Tours,
l. 2 : Montilz-lèz-Tours,
m. 3 : Montilz-lèz-Tours,
s. 7 : Montilz-lèz-Tours,
d. 8 : Montilz-lèz-Tours,
m. 10 à v. 13 : Montilz-lèz-Tours,
s. 14 : Tours,
d. 15 : Tours,
m. 18 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
j. 19 à l. 23 : Montilz-lèz-Tours,
j. 26 : Montilz-lèz-Tours,
v. 27 : Tours,
s. 28 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
d. 29 : Montilz-lèz-Tours,

février

m. 1 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
j. 2 : Montilz-lèz-Tours,
s. 4 : Montilz-lèz-Tours,
d. 5 : Montilz-lèz-Tours,
l. 6 : Tours,
v. 10 : Braye-sous-Faye,
l. 13 : Loches et Amboise,
m. 14 : Amboise,
s. 18 : Bléré,
d. 19 : Bléré et Tours,
m. 22 : Amboise,
j. 23 : Amboise,
s. 25 : Amboise,
l. 27 : Amboise,

mars

j. 2 à l. 6 : Amboise,
d. 12 : Amboise,
m. 14 à l. 20 : Amboise,
l. 27 à v. 31 : Amboise,

avril

s. 1 : Amboise,
d. 2 : (Pâques),
l. 3 à m. 5 : Amboise,
m. 12 : Baugé,
s. 15 : Tours,
l. 17 : Montilz-lèz-Tours,
s. 22 : Amboise,
d. 23 : Amboise,
l. 24 : Amboise et Tours,
j. 27 : Tours,
s. 29 : Amboise,
d. 30 : Amboise
Sans quantième : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle, Rochefort-sur-Loire et Notre-Dame de Cléry.

mai

m. 2 : Montilz-lèz-Tours,
m. 3 : Montilz-lèz-Tours,
j. 4 : Montilz-lèz-Tours,
l. 8 : Montilz-lèz-Tours,
m. 9 : Montilz-lèz-Tours,
s. 13 : Maillé,
m. 17 : Baugé,
v. 19 : Baugé,
s. 20 : Baugé,
m. 31 : Baugé.
Sans quantième : Amboise et Tours.

juin

s. 3 : Vaujours (auprès du sire de Bueil),
m. 6 : Amboise,
v. 9 : Amboise,
s. 10 : Amboise,
m. 13 : Pithiviers,
m. 14 : Blois,
v. 16 : Meung-sur-Loire,
d. 18 : Les Landes (41120, près d'Ouchamps),
m. 20 : Baugé et Amboise,
l. 26 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
m. 28 à v. 30 : Tours,

juillet

d. 2 : Amboise,
m. 5 : Montilz-lèz-Tours et Amboise,
j. 6 : Amboise,
v. 7 : Tours,
l. 10 : Tours,
m. 11 : Tours,
j. 13 : Tours,
v. 14 : Montilz-lèz-Tours et Amboise,
s. 15 : Montilz-lèz-Tours,
m. 19 : Tours,
j. 20 : Amboise,
m. 26 : Amboise,
v. 28 : Amboise,
s. 29 : Amboise.

août

m. 1 à v. 4 : Amboise (Fondation de l'ordre de Saint-Michel),
s. 5 : Amboise et Montilz-lèz-Tours,
d. 6 : Amboise et Benais,
l. 7 : Amboise,
m. 8 : Amboise,
j. 10 : Benais,
v. 11 : Tours,
d. 13 : Abbaye de Bourgueil,
l. 14 : Abbaye de Bourgueil,
m. 15 : Abbaye de Bourgueil,
m. 16 : Abbaye de Bourgueil et Tours,
j. 17 : Tours et Le Louroux,
l. 21 : La Ménitré,
v. 25 : Ponts-de-Cé,

septembre

v. 1 : Niort,
m. 5 : Niort,
j. 7 : Le Puy Reveau (Puyravault) (réconciliation avec son frère au Port de Berault),
v. 8 : Le Puy Reveau,
d. 10 : Château de Magné (79160) près de Coulonges-le-Royal (Coulonges-sur-l'Autize),
l. 11 : Château de Magné,
j. 14 : Château de Magné,
v. 15 : Château de Magné,
l. 18 : Château de Magné,
v. 22 : Saumur,
d. 24 : Château de Launay près de Saumur,
m. 26 : Saumur et Château de Launay,
j. 28 : Cravant-les-Côteaux,
v. 29 : Tourtenay et Château de Launay,
s. 30 : Tours
Sans quantième : La Renaudière, La Ménitré, Ponts-de-Cé, « Saint-Benoît entre Cravant et Tourtenay », « Puy-Randon en Poitou » et « Saint-Laurent-d'Artigue près de Bourgueil » ; entre les 8 et 10 : Maigné ainsi que « la Taffardiere » (vraisemblablement, 79000 la Tiffadière ou 79000 Saint-Liguaire).

octobre

d. 1 : Montilz-lèz-Tours,
l. 2 : Montilz-lèz-Tours,
m. 3 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 4 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
j. 5 : Amboise, Montrichard et Notre-Dame de Nanteuil près de Montrichard (actuellement dans la ville).
v. 6 : Notre-Dame de Nanteuil près de Montrichard,
l. 9 : Montrésor,
m. 11 : Amboise,
s. 14 à l. 16 : Amboise,
m. 18 : Amboise, Blois et Mer,
j. 19 : Beaugency et Tours,
v. 20 : Le Pont-Saint-Mesmin et Notre-Dame de Cléry,
s. 21 : Orléans,
d. 22 : Orléans,
m. 24 : Marchenoir,
j. 26 : Conan,
s. 28 : Herbault et Lignières,
d. 29 à m. 31 : Amboise,

novembre

m. 1 à v. 3 : Amboise,
l. 6 à m. 8 : Amboise,
j. 9 : Amboise et Nazelles,
v. 10 : Amboise,
s. 11 : Amboise et Tours,
d. 12 : Montilz-lèz-Tours,
l. 13 à m. 15 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
j. 16 : Tours,
v. 17 : Tours,
d. 19 à m. 22 : Amboise,
v. 24 : Amboise,
d. 26 : Amboise,
l. 27 : Amboise,
m. 29 : Amboise,
j. 30 : Tours,
Sans quantième : « Fresnay » et les Hermites.

décembre

s. 2 : La Brosse,
m. 5 : Montilz-lèz-Tours,
m. 6 : Montilz-lèz-Tours,
j. 7 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
v. 8 : Tours,
s. 9 : Tours,
d. 10 : Amboise,
m. 13 : Amboise,
v. 15 : Amboise,
d. 17 : Amboise,
l. 18 : Amboise (Arrivée du duc de Guyenne),
m. 19 : Amboise,
v. 22 : Amboise,
s. 23 : Montilz-lèz-Tours,
d. 24 : Montilz-lèz-Tours,
m. 26 : Montilz-lèz-Tours,
m. 27 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
j. 28 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
v. 29 à d. 31 : Montilz-lèz-Tours,
Sans quantième : « Ferrières près de la Brosse ».

1470[modifier | modifier le code]

Pèlerinage au printemps[modifier | modifier le code]

Le mois d'avril 1470 est illustré par un pèlerinage exceptionnel du roi. Notamment, il célébra Pâques dans l'abbaye royale Notre-Dame de Celles-sur-Belle où l'on gardait une légende du pèlerinage de Clovis I^er^[75]. Avant de s'installer à Amboise le 5 mai, auprès de la reine, le roi voyagea selon un itinéraire vraiment compliqué, en visitant 9 communautés.

Naissance du dauphin Charles et offrandes de Louis XI[modifier | modifier le code]

Juin - août : le 30 juin 1470, la reine Charlotte de Savoie donne naissance au dauphin Charles, le futur Charles VIII de France. Louis XI effectue à cette occasion plusieurs pèlerinages avec un montant considérable d'offrandes. Il commence par visiter quatre hauts lieux en Touraine. Le 2 juillet, il se rend à Saint-Martin de Candes^{[N 1]}. Puis, le 4 juillet, il arrive au Puy-Notre-Dame^{[N 2]}. Ensuite, c'est au tour de la cathédrale Notre-Dame de Nantilly de bénéficier de la naissance du dauphin^{[N 3]}. Enfin, le 14 juillet, il retourne à l'église Notre-Dame de Béhuard en travaux. En août, en revisitant ces quatre lieux, Louis XI célèbre l'Assomption à la basilique Notre-Dame de Cléry et voyage jusqu'à l'abbaye du Mont-Saint-Michel.

Diplomatie contre Édouard IV[modifier | modifier le code]

Juin - juillet : le 8 juin, le roi accueillit Warwick au pied du château d'Amboise. À présent, il était le capitaine contre Édouard IV d'Angleterre, dont la flotte avait mouillé ses ancres près de Honfleur en mars^[78]. Louis XI commença à pratiquer sa diplomatie. À la fin du mois, Marguerite d'Anjou, reine d'Angleterre réfugiée, arriva à Amboise. Elle refusa l'union proposée avec son ancien ennemi^[79]. Sitôt achevé ses pèlerinages, le roi s'installa le 15 juillet au château des Ponts-de-Cé, afin d'organiser une réunion avec la famille d'Anjou. Le 22 juillet, la réconciliation entre Marguerite d'Anjou et Warwick fut dénoncée. Finalement, le 25 juillet, la cathédrale d'Angers devint un témoin des fiançailles entre le prince de Galles Édouard et Anne Neville, fille de Warwick, ainsi que des serments^[80].

Le mariage fut célébré à Amboise, auprès du roi, le 13 décembre. Le lendemain, la reine Marguerite et sa famille s'en allèrent^[81].

Articles connexes : Richard Neville (16e comte de Warwick), Charles VIII de France, Marguerite d'Anjou (1429-1482) et Liste de saints patrons.

Itinéraires en 1470

janvier

m. 2 à l. 15 : Amboise,
m. 16 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
m. 17 : Montilz-lèz-Tours,
j. 18 : Montilz-lèz-Tours,
v. 19 : Montilz-lèz-Tours et Amboise,
s. 20 à m. 31 : Amboise.

février

j. 1 à j. 8 : Amboise,
v. 9 : Château de la Roche-Saint-Quentin et Notre-Dame de Nanteuil,
s. 10 : Bléré,
d. 11 à m. 28 : Amboise,
Sans quantième : Braye près de Loches et « Rongny près d'Amboise » (vraisemblablement Reugny).

mars

j. 1 (Arrivée de Warwick en Normandie) :
v. 2 : Amboise,
s. 3 : Amboise, Vernou-l'Archevêque et Tours,
d. 4 : Montilz-lèz-Tours,
l. 5 : Montilz-lèz-Tours,
m. 6 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 7 : Montilz-lèz-Tours, Amboise et Tours,
j. 8 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
v. 9 : Montilz-lèz-Tours et Amboise,
s. 10 à l. 12 : Amboise,
m. 14 : Tours,
j. 15 : Tours,
v. 16 : Les Landes près de Blois,
l. 19 à m. 21 : Amboise,
j. 22 : Châteaurenault,
v. 23 à m. 28 : Montilz-lèz-Tours,
Sans quantième : « La Roche-lèz-Tours », « Fresnay » (vraisemblablement, Château du Fresne, 41310 Authon), « La Héronnière près de Châteaurenault » (vraisemblablement, 41310 la Hersonnière), Selommes, Choussy et Abbaye de la Guerche.

avril

m. 3 : Thouars,
m. 4 : Thouars,
v. 6 : Abbaye de la Ferrière-en-Poitou et Le Puy-Notre-Dame,
l. 9 : « Entre la Ferrière et Thouars (sur la route) »,
m. 10 : « Entre la Barre (79190, près de Pliboux) et la Guillotière (86320, près de Civaux) (sur la route) »,
m. 11 : « Église Saint-Jean de Mengoste en Poitou » (vraisemblablement celle de Saint-Jean-Baptiste de Ménigoute) et « Puy-Regard »,
v. 13 : Abbaye Notre-Dame de Fonblanches près de Sepvret,
m. 18 : La Mothe-Saint-Héray et Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
s. 21 à m. 24 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
m. 25 : Abbaye des Châtelliers (La reine Marie d'Anjou, mère du roi, y décéda le 29 novembre 1463.), Saint-Antoine-de-la-Lande et Limon (79100, près de Curçay),
j. 26 : « Notre-Dame de Gournault » (vraisemblablement celle de Cunault),
v. 27 : Ponts-de-Cé,
s. 28 : Ponts-de-Cé et Notre-Dame de Béhuard,
d. 29 : Ponts-de-Cé,
l. 30 : Saumur
Sans quantième : Sammarçolles près de Loudun, Thiors près de Thouars, « la Rocheguinard près de Bressuire », Azay-le-Brûlé, « Fontaines » (vraisemblablement Fontaines d'Auzon), Tourtenay, Niort et Rochefort.

mai

m. 1 : Château de Launay près de Saumur et Saint-Michel-sur-Loire,
m. 2 : Saint-Michel-sur-Loire,
j. 3 : Montilz-lèz-Tours,
v. 4 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
s. 5 : Tours et Amboise,
d. 6 à l. 21 : Amboise,
j. 24 : Tours,
v. 25 à j. 31 : Amboise,
Sans Quantième : Braye près de Loches.

juin

v. 1 : Amboise,
s. 2 : Tours,
d. 3 : Tours et Amboise,
l. 4 : Tours,
m. 5 : Tours,
m. 6 : Tours et Amboise,
j. 7 : Amboise,
v. 8 : Amboise (entretiens avec Warwick),
s. 9 : Amboise,
d. 10 : Tours et Amboise,
l. 11 : Amboise,
m. 13 à m. 19 : Amboise,
j. 21 à s. 23 : Amboise,
d. 24 : Amboise et Orléans,
l. 25 : Orléans,
m. 26 : Orléans,
m. 27 : Amboise,
v. 29 : Amboise,
s. 30 : Amboise (Naissance du dauphin Charles, futur Charles VIII)

juillet

d. 1 : Amboise,
l. 2 : Amboise et Saint-Martin de Candes,
m. 3 : Tours,
m. 4 : Amboise, Saint-Martin de Candes et Le Puy-Notre-Dame,
j. 5 : Montreuil-Bellay,
s. 7 : Château de Launay près de Saumur et Angers,

d. 8 : Angers, Saumur et Notre-Dame de Nantilly près de Saumur (actuellement dans la ville),
m. 10 : Château de Launay et Notre-Dame de Nantilly,
m. 11 : Château de Launay et Saumur,
j. 12 : Angers, Reculée^[82] et Saint-Laud près d'Angers (actuellement dans la ville),
v. 13 : Angers,
s. 14 : Angers et Notre-Dame de Béhuard,
d. 15 : Ponts-de-Cé,
l. 16 : Ponts-de-Cé,
m. 17 : Ponts-de-Cé et Angers,
m. 18 : Ponts-de-Cé,
v. 20 : Ponts-de-Cé,
d. 22 (Réconciliacion entre Marguerite d'Anjou et Warwick),
l. 23 : Ponts-de-Cé et Notre-Dame de Béhuard,
m. 24 : Notre-Dame de Béhuard et Ponts-de-Cé,
m. 25 : Ponts-de-Cé et Angers (Fiançailles entre le prince de Galles Édouard et Anne Neville dans la cathédrale d'Angers),
j. 26 s. 28 : Ponts-de-Cé,
d. 29 : « Port de Sougières entre Pont-de-Cé et la Ménitré »,
l. 30 : Ponts-de-Cé,
m. 31 : Ponts-de-Cé et Angers
Sans quantième : La Ménitré, « Mande près de Blois » et Montreuil-Bellay.

août

m. 1 : Angers et Ponts-de-Cé,
j. 2 : Pont-de-Cé,
v. 3 : Angers et Saint-Laud (actuellement dans la ville d'Angers),
s. 4 : Angers, Ponts-de-Cé et Notre-Dame de Béhuard,
d. 5 : Angers,
l. 6 : Angers et Saint-Laud,
m. 7 : Saumur et Notre-Dame de Nantilly,
m. 8 : Le Puy-Notre-Dame et Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
j. 9 : Saint-Martin de Candes et Bec-de-Cher^[83],
s. 11 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
d. 12 : Tours et Amboise,
l. 13 : Amboise,
m. 14 : Amboise, Blois et Notre-Dame de Cléry,
m. 15 : Notre-Dame de Cléry,
v. 17 : Orléans,
d. 19 : Amboise,
l. 20 : Amboise et Tours,
m. 21 : Fontenailles (37370 près de Neuvy-le-Roi),
m. 22 : Le Mans,
j. 23 : Le Mans,
s. 25 : Sillé-le-Guillaume,
d. 26 : Domfront et Isigny-le-Buat,
l. 27 : Avranches,
m. 28 : Avranches et Abbaye du Mont-Saint-Michel,
m. 29 : Avranches,
v. 31 : Avranches et Granville
Sans quantième : Montreuil-Bellay, Savonnières, La Ménitré, Blois, Meung-sur-Loire, Notre-Dame de Cléry, Vendôme, Bayeux et Notre-Dame-de-la-Délivrande.

septembre

s. 1 : Avranches, Granville, « Château de Chantello » (vraisemblablement celui de Chanteloup) et Saint-Gilles près de Saint-Lô,
d. 2 : Saint-Lô,
l. 3 : Saint-Lô,
m. 4 : « Milly-l'Évêque » (vraisemblablement ancienne bastille du « Moulin-l'Évêque » près de Campeaux ou le « Moulin-l'Évêque » près de Saint-Jean-de-Savigny),
m. 5 : Milly-l'Évêque,
j. 6 : Bayeux,
v. 7 : Bayeux, Saint-Gabriel-Brécy^[84] et Notre-Dame-de-la-Délivrande,
s. 8 : Notre-Dame-de-la-Délivrande,
d. 9 : Notre-Dame-de-la-Délivrande,
l. 10 : Notre-Dame-de-la-Délivrande et Caen,
m. 11 : Falaise,
m. 12 : Séez, « Pontchâteau », Vivain près d'Alençon,
j. 13 : Vivain, Saint-Martin-de-Doucelles et Le Mans,
v. 14 : Le Mans,
s. 15 : Le Mans,
d. 16 : Château-l'Hermitage,
l. 17 : Vaujours (auprès de Jean V de Bueil),
m. 18 : Vaujours,
m. 19 : Tours,
j. 20 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
v. 21 à l. 24 : Montilz-lèz-Tours,
m. 26 : Amboise,
j. 27 à d. 30 : Amboise,
Sans quantième : Château-du-Loir et Sillé-le-Guillaume.

octobre

l. 1 : Amboise,
m. 3 à m. 9 : Montilz-lèz-Tours,
m. 10 : L'Île-Bouchard et Amboise,
v. 12 : Montilz-lèz-Tours,
v. 19 : L'Île-Bouchard,
d. 21 : Montreuil-Bonnin,
m. 24 : Saint-Antoine-de-la-Foucaudière,
s. 27 : Loches,
d. 28 : Villeloin,
m. 31 : Montilz-lèz-Tours
Sans quantième : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle.

novembre

l. 5 : Montilz-lèz-Tours,
m. 6 : Montilz-lèz-Tours et Saint-Laurent-des-Eaux,
v. 9 : Montilz-lès-Tours,
s. 10 : Montilz-lèz-Tours,
l. 12 : Montilz-lèz-Tours,
m. 13 : Montilz-lèz-Tours,
j. 15 : Montilz-lèz-Tours,
d. 18 à j. 22 : Montilz-lèz-Tours,
v. 23 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
l. 26 : Montilz-lèz-Tours,
m. 28 : Amboise,
v. 30 : Amboise.

décembre

s. 1 à l. 3 : Amboise,
m. 5 à v. 7 : Amboise,
s. 8 : Amboise et Tours,
d. 9 à m. 12 : Amboise,
j. 13 : Amboise (Mariage du prince de Galles Édouard et d'Anne Neville),
v. 14 : Amboise (Départ de Marguerite d'Anjou),
s. 15 : Amboise,
d. 16 : Amboise,
l. 17 : Amboise et Loches,
m. 19 : La Brosse,
j. 20 : La Brosse et Amboise,
v. 21 : Amboise,
d. 23 à l. 31 : Amboise,
Sans quantième : La Guerche.

1471[modifier | modifier le code]

Campagne sur la Somme[modifier | modifier le code]

Janvier - juin : Louis XI recommença à restituer les villes de la Somme. Concernant le traité de Péronne, le roi put proclamer que Charles le Téméraire avait déchu de son duché pour trahison et parure, le 3 décembre 1470^[85]. Il commença, le 22 janvier 1471, à organiser son armée à Paris, et s'installa habituellement dans le château de Compiègne le 29. L'armée royale reprit la ville d'Amiens, dans laquelle le roi pourrait célébrer Pâques, ainsi que Saint-Quentin. Et, il attendait l'armée de Warwick à Beauvais. Toutefois, en retournant en Angleterre en mars, Édouard IV bouleversa la situation^[86].

Étau de Charles le Téméraire et Sainte-Catherine-de-Fierbois[modifier | modifier le code]

Décembre : un seul pèlerinage de Louis XI vers Sainte-Catherine-de-Fierbois est connu : le dimanche 15 décembre 1471. Consacrée à Sainte Catherine d'Alexandrie, patronne des soldats, cette église est illustrée par la légende de Charles Martel et son épée récupérée par Jeanne d'Arc. Le royaume s'était renseigné que les Bourguignons préparaient une campagne de printemps en Picardie ainsi que le duc de Guyenne, Édouard IV d'Angleterre et François II de Bretagne attaqueraient simultanément la Normandie ou la Guyenne^[87].

Articles connexes : Traité de Péronne et Édouard IV d'Angleterre.

Itinéraires en 1471

janvier

m. 1 à s. 5 : Montilz-lèz-Tours,
d. 6 : Tours,
l. 7 : Tours et Amboise,
m. 8 : Amboise,
m. 9 : Amboise,
s. 12 : Saint-Laurent-des-Eaux et Notre-Dame de Cléry,
d. 13 à m. 15 : Orléans,
m. 16 : Notre-Dame de Cléry et Meung-sur-Loire,
j. 17 : Meung-sur-Loire et Artenay,
v. 18 : Artenay et Le Puiset,
s. 19 : Le Puiset et Chartres,
d. 20 : Chartres et Palaiseau,
l. 21 : Sceaux,
m. 22 à s. 26 : Paris,
d. 27: Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
m. 29 : Notre-Dame de Beaulieu et Compiègne,
m. 30 : Compiègne,
j. 31 : Compiègne
Sans quantième : Blois et Beaugency.

février

v. 1 : Compiègne,
s. 2 : Compiègne et Notre-Dame de Beaulieu,
d. 3 à m. 6 : Compiègne,
j. 7 : Compiègne et Notre-Dame de Beaulieu,
v. 8 à d. 10 : Compiègne,
l. 11 : Compiègne et Noyon,
m. 12 à m. 19 : Noyon,
m. 20 à d. 24 : Compiègne,
l. 25 : Compiègne et Noyon,
m. 26 : Noyon,
m. 27 : Noyon,
j. 28 : Noyon et Ham

mars

Édouard IV avait débarqué en mars dans le Yorkshire avec une armée puissante qui écrasa tous les alliés de Louis XI.

v. 1 : Ham,
s. 2 : Ham,
l. 4 à m. 6 : Ham,
j. 7 : Ham, Moyencourt et Plessis-de-Roye,
v. 8 : Plessis-de-Roye,
s. 9 : Plessis-de-Roye et Ham,
d. 10 à m. 13 : Plessis-de-Roye,
j. 14 : Plessis-de-Roye, Église de Boulogne-la-Grasse et Montdidier,
v. 15 : Le Tronquoy près de Montdidier,
s. 16 : Le Tronquoy et Château de Clermont,
d. 17 : Clermont-d'Oise,
l. 18 : Clermont-d'Oise,
m. 19 à d. 31 : Beauvais,
Sans quantième : Noyon.

avril

l. 1 à m. 9 : Beauvais,
m. 10 : Beauvais et Fontaines (Publication de trêve pour trois mois),
j. 11 : Fontaines (Charles le Téméraire à Corbie, puis à Péronne),
v. 12 : Fontaines,
d. 14 : Amiens (Pâques),
l. 15 à j. 18 : Amiens,
m. 23 : Chauny,
m. 24 : Chauny,
v. 26 : ancien château des « Châtelliers » près de La Fère,
s. 27 : Les Châtelliers et Saint-Quentin,
d. 28 : Saint-Quentin,
l. 29 : Saint-Quentin,
m. 30 : Ham
Sans quantième : Le Tronquoy, Plessis-de-Roye, « Maigny » entre Plessis-de-Roye et Chauny et « Vendeuil » (Vendeuil ou Vendeuil-Caply).

mai

m. 1 : Ham,
v. 3 à d. 5 : Ham,
m. 7 à j. 9 : Ham,
s. 11 à m. 14 : Ham,
v. 17 à m. 21 : Ham,
j. 23 à v. 31 : Ham,

juin

s. 1 à v. 7 : Ham,
l. 10 : Ham,
m. 11 : Ham,
m. 12 : Notre-Dame de Liesse,
j. 13 : Notre-Dame de Liesse,
v. 14 : Notre-Dame de Liesse,
s. 15 : Notre-Dame de Liesse et ancien château des « Châtelliers » près de La Fère,
d. 16 : Les Châtelliers,
m. 18 : Noyon,
m. 19 : Noyon,
j. 20 : Compiègne, Notre-Dame de Beaulieu et Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Paris,
v. 21 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
s. 22 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 23 : Senlis et Paris,
l. 24 : Paris,
m. 25 : Paris,
j. 27 : Chartres,
v. 28 : Le Puiset,
s. 29 : Artenay et Orléans,
d. 30 : Orléans.

juillet

l. 1 : Orléans,
m. 2 : Notre-Dame de Cléry et Meung-sur-Loire,
m. 3 : Meung-sur-Loire et Amboise,
v. 5 : Montilz-lèz-Tours,
s. 6 : Tours,
l. 8 : Tours et Nouâtre,
m. 10 : Montreuil-Bellay,
j. 11 : Le Puy-Notre-Dame et Abbaye Saint-Jouin-de-Marnes,
s. 13 : Saint-Martin-de-Candes et Saint-Michel-sur-Loire,
d. 14 : Montilz-lèz-Tours et Saint-Michel-sur-Loire,
l. 15 à m. 17 : Saint-Michel-sur-Loire,
j. 18 : Saint-Michel-sur-Loire et Saumur,
v. 19 : Saumur,
s. 20 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
d. 21 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
l. 22 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
j. 25 à m. 31 : Amboise,

août

j. 1 : Amboise,
v. 2 : Tours,
s. 3 : Amboise,
d. 4 : Abbaye d'Aiguvive,
l. 5 : Abbaye d'Aiguevive,
m. 6 : Abbaye d'Aiguevive,
j. 8 : Tours,
v. 9 : Montilz-lèz-Tours,
s. 10 : Montilz-lèz-Tours,
d. 11 : Tours,
l. 12 : Benais et Saint-Michel-sur-Loire,
m. 13 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
m. 14 : Notre-Dame de Béhuard,
j. 15 : Angers,
v. 16 : Angers et Saint-Laud,
s. 17 : Angers,
d. 18 : Saumur et Château de Launey,
l. 19 : Château de Launey,
m. 20 : Saint-Michel-sur-Loire,
j. 21 : Saint-Michel-sur-Loire,
j. 22 : Montilz-lèz-Tours,
v. 23 : Montilz-lèz-Tours,
s. 24 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
d. 25 : Amboise,
m. 27 : Amboise,
m. 28 : Amboise,
j. 29 : Amboise et Château de Launey,
v. 30 : Château de Launey,
s. 31 : Amboise

septembre

d. 1 à m. 3 : Amboise,
m. 4 : Amboise et Tours,
j. 5 : Tours et Notre-Dame-de-la-Riche,
v. 6 : Montilz-lèz-Tours,
s. 7 : Tours,
d. 8 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
l. 9 : Tours,
m. 10 : Montilz-lèz-Tours,
m. 11 : Montilz-lèz-Tours,
j. 12 : Tours,
s. 14 : Tours,
d. 15 : Montilz-lèz-Tours,
l. 16 : Montilz-lèz-Tours,
m. 17 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 18 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
j. 19 : Montilz-lèz-Tours,
v. 20 : Montilz-lèz-Tours,
s. 21 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
d. 22 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
l. 23 : Tours,
m. 24 : Tours et Saint-Michel-sur-Loire,
m. 25 : Saint-Martin de Candes et le Puy-Notre-Dame,
j. 26 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur et Notre-Dame de Nantilly,
s. 28 : Baugé,
d. 29 : Baugé,
l. 30 : Baugé et Longué
Sans quantième : « Thian près de Longue » et Saint-Martin-de-la-Place.

octobre

m. 1 : Le Lude,
m. 2 : Vaujours,
j. 3 à m. 15 : Vendôme,
m. 16 : Vendôme et Selommes,
j. 17 : Selommes,
v. 18 : Vendôme et Orléans,
j. 24 : Meung-sur-Loire,
d. 27 : Orléans,
l. 28 : Amboise,
m. 30 : Orléans.

novembre

d. 3 à m. 6 : Orléans,
m. 12 : Blois,
v. 15 : Blois,
d. 17 : Blois,
l. 25 : Montilz-lèz-Tours,
m. 26 : Montilz-lèz-Tours,
s. 30 : Montilz-lèz-Tours.

décembre

d. 1 : Montilz-lèz-Tours,
l. 2 : Montilz-lèz-Tours,
j. 5 : Montilz-lèz-Tours,
l. 9 : Montilz-lèz-Tours,
m. 11 à v. 13 : Montbazon,
d. 15 : Sainte-Catherine-de-Fierbois,
j. 19 : Tours,
d. 22 : Montilz-lèz-Tours,
l. 23 : Tours,
d. 29 : Montilz-lèz-Tours,

1472[modifier | modifier le code]

Mort du duc de Guyenne[modifier | modifier le code]

Mai - juin : le 22 décembre 1471, le roi expédia une lettre à son grand maître : « Monseigneur de Maille est aujourd'uy arrive, qui a laisse monseigneur de Guienne a Sainct Sever malade de fievres cartes... »^[88]. Étant donné que Charles de France n'avait que deux filles illégitimes, il fallait que la Guyenne revînt à la couronne. Par précaution, Louis XI préparait son armée. Le 8 mai 1472, il écrit au gouverneur de Roussillon : « …Je vous prie que vous tenez a Nyort, et n'en bougez jusques a ce que aiez nouvelles de moy, et n'entreprenez rien sur la Rochelle, Xaintes, ne Saint Jehan ; car je n'ay encores point eu nouvelles de mes ambassadeurs de Bourgogne… »^[89] Le 18 mai, le roi partit du Plessis-du-Parc-lèz-Tours, en écrivant au grand maître : « …j'ay eu nouvelles que monseigneur de Guienne se meurt,… »^[90]. Louis XI expédia une lettre aux habitants de Bayonne, en passant à Montreuil-Bellay : « …nous avons sceu la mort de nostre beau frere, dont Dieu ayt l'ame ; et a ceste cause, nous envoyons Jehannot d'Anglade, …Si vous prions que incontinent vous saisissez de vostre ville et des deux chasteaulx… »^[91] En craignant que la Guyenne ne retourne au chaos à cause de la féodalité, il avait dicté le 14 mai : « incontinent que vous me manderez pour la Rochelle, je monteray a cheval et m'y en iray a toute diligence ». Lorsqu'il arriva à Saintes le 27 mai, le roi apprit précisément que le duc était décédé le 24 mai. Sans combattre, il paracheva le rattachement du duché, et se tourna en Anjou^[92].

Campagne contre les Bretons[modifier | modifier le code]

Juillet - août : en profitant d'une trêve jusqu'au 10 juin, Charles le Téméraire proposait secrètement à François II de Bretagne d'attaquer le royaume de France^[93]. En effet, sous prétexte d'un empoisonnement, le duc de Bretagne avait fait prisonnier le confesseur et l'écuyer de cuisine du duc de Guyenne.

Avec son armée puissante, Louis XI passa par Laval; mais il ne s'y arrêta pas et il ne lui fut pas fait de réception solennelle^[94]. Le roi, en quittant Laval, se dirigea par l'Abbaye de la Roë et se rendit maître de la Guerche. Il occupa Ancenis le 7 juillet, puis le 21 juillet Pouancé à la frontière. Ensuite, le roi retourna aux Ponts-de-Cé pour contrôler le passage de la Loire. Enfin, le 15 octobre, une trêve pour un an fut conclue^[95].

Siège de Beauvais[modifier | modifier le code]

Juin - juillet : Charles le Téméraire, quant à lui, rompit la tréve le 4 juin, selon le même prétexte. Le 27 juin, les Bourguignons arrivèrent à Beauvais. La ville résista fortement pendant un mois, notamment grâce aux femmes dirigées par Jeanne Laisné^[96]. Le duc renonça au siège le 22 juillet en pleine nuit. Après une campagne à perdre en Normandie, le 3 novembre, une trêve pour cinq mois fut acceptée^[97].

Fuite de Philippe de Commynes du camp bourguignon[modifier | modifier le code]

Août - septembre : Philippe de Commynes, né dans une famille de la noblesse flamande, était un des diplomates les plus avisés de Charles le Téméraire. En préférant la paix, il quitta le camp des Bourguignon dans la nuit du 7 au 8 août 1472. Au début du mois de septembre, il arriva aux Ponts-de-Cé, auprès de Louis XI. De la même manière, Odet d'Aydie rallia à son tour Louis XI en novembre^[98].

Accroissement du port des Sables-d'Olonne[modifier | modifier le code]

Novmembre - décembre : à la suite d'une pacification provisoire, le roi visita, avec Philippe de Commynes, la Vendée, territoire octroyé au Commynes^[99]. Le 1^er décembre, ils demeurèrent aux Sables-d'Olonne dont ce diplomate présumait précisément l'évolution du port. En conséquence, le roi avait ordonné sa fortification le 10 novembre^[100]. Grâce aux privilèges octroyées par Louis XI, la ville connut une immense croissance.

Articles connexes : Siège de Beauvais, Jeanne Hachette, Charles de France (1446-1472), Philippe de Commynes et Les Sables-d'Olonne (commune déléguée).

Itinéraires en 1472

janvier

j. 2 à d. 11 : Montilz-lèz-Tours,
d. 12 : Montilz-lèz-Tours et « Tusseau près de Tours »,
l. 13 : Tours,
m. 15 : Amboise,
j. 16 : Amboise,
d. 19 : Montilz-lèz-Tours,
j. 23 : Montilz-lèz-Tours,
s. 25 : Montilz-lèz-Tours et Tours,
m. 28 : Tours et Montilz-lèz-Tours,
m. 29 : Tours,
j. 30 : Amboise,

février

s. 1 : Tours,
d. 2 : Amboise,
m. 4 : Amboise,
v. 7 : Amboise,
d. 9 : Amboise,
m. 11 : Amboise,
m. 12 : Amboise,
s. 15 : Amboise,
m. 18 : Tours,
m. 26 : Montilz-lèz-Tours,
s. 29 : Montilz-lèz-Tours

mars

d. 1 : Montilz-lèz-Tours,
l. 2 : Tours,
m. 3 : Tours,
m. 10 à v. 13 : Tours,
l. 16 à m. 18 : Tours,
v. 20 : Tours,
l. 23 à m. 25 : Tours,
j. 26 à l. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,

avril

m. 1 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 4 : Tours,
l. 6 : Saint-Laud près d'Angers,
m. 8 : Tours,
l. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 19 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 22 à v. 24 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours

mai

s. 2 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 5 à s. 16 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 18 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours, Montreuil-Bellay et le Puy-Notre-Dame,
d. 24 : Bourgneuf et la Rochelle,
l. 25 : La Rochelle,
m. 26 : La Rochelle,
m. 27 à d. 31 : Saintes,
Sans quantième : Poitiers.

juin

l. 1 : Saintes et Saint-Jean-d'Angély,
m. 2 : Saint-Jean-d'Angély,
m. 3 : Saint-Jean-d'Angély et Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
j. 4 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
m. 9 : Saint-Florent-le-Vieil,
m. 10 : Montreuil-Bellay,
v. 12 : Saint-Florent-le-Vieil,
s. 13 : Pontereau-lèz-Cholet,
d. 14 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
l. 15 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
m. 16 : Notre-Dame de Béhuard,
j. 18 : Ponts-de-Cé et Angers,
v. 19 : Angers,
s. 20 : Angers, Ponts-de-Cé et Notre-Dame de Béhuard,
d. 21 : Angers,
l. 22 : Angers,
m. 23 : Ponts-de-Cé,
m. 24 : Chalonnes-sur-Loire et Ponts-de-Cé,
j. 25 : Angers,
v. 26 : Notre-Dame de Béhuard,
d. 28': Ponts-de-Cé,
Sans quantième : Niort.

juillet

m. 1 : Le Plessis-Macé,
v. 3 : Le Plessis-Macé,
d. 5 : Le Plessis-Macé,
l. 6 : devant Ancenis,
m. 7 : Ancenis (occupation),
j. 9 : Saint-Florent-le-Vieil,
d. 12 : Saint-Florent-le-Vieil,
m. 14 : La Roche-au-Duc près d'Angers,
m. 15 : Lion-d'Angers,
j. 16 : Ponts-de-Cé et Segré,
s. 18 : Segré,
l. 20 : La Guierche,
m. 21 : Pouancé,
m. 22 : Pouancé,
d. 26 : La Guierche,
l. 27 : La Guierche,
m. 28 : La Guierche et la Roche-au-duc,
j. 30 : La Guierche,
v. 31 : La Guierche

août

l. 3 : La Guierche,
j. 6 : La Guierche,
m. 11 : La Guierche,
m. 12 : Laval,
s. 15 : Montsûrs,
j. 20 : Laval,
v. 21 : « Poligné près de Laval »,
s. 22 : Château-Gontier,
m. 25 : Château-Gontier,
j. 27 : Plessis-Bourré,
s. 29 : Ponts-de-Cé et Notre-Dame de Béhuard,
Sans quantième : Châteauneuf-sur-Sarthe et Notre-Dame d'Avenières.

septembre

m. 1 à l. 7 : Ponts-de-Cé,
d. 13 : Le Mans,
j. 17 : Janville,
v. 18 : Janville,
d. 20 : Beslou,
l. 21 : Baccon,
m. 23 : Neuville-aux-Bois,
j. 24 : Neuville-aux-Bois,
d. 27 : La Roche-au-Duc,
l. 28 : La Roche-au-Duc,
Sans quantième : Maillé.

octobre

v. 2 : Notre-Dame de Cléry,
s. 3 : Plessis-Baudoyn^[101],
d. 4 : Plessis-Baudoyn,
l. 5 : Plessis-Baudoyn et « Saint-Simon »^[102],
m. 6 : « La Roche-aux-Aulbins près de Bressuire »,
s. 10 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
m. 13 : Plessis-Baudoyn,
m. 14 à s. 17 : Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
d. 18 : Notre-Dame de Celles-sur-Belle et Ponts-de-Cé,
s. 24 : Loches,
m. 27 : « Resons près de Loches »,
j. 28 : Villeloin et Amboise,
j. 29 à s. 31 : Amboise,
Sans quantième : Les Sables-d'Olonne et Beaulieu-lès-Loches.

novembre

Grâce à Philippe de Commynes et à Louis XI, le port de commerce des Sables-d'Olonne avait le vent en poupe.

d. 1 à d. 8 : Amboise,
m. 11 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 12 : Montbazon,
v. 13 : Poitiers,
m. 18 : Niort,
j. 19 : Niort,
v. 20 à l. 23 : Fontenay-le-Comte'
m. 25 à d. 29 : L'Hermenault,
l. 30 : L'Hermenault et la Rochelle

décembre

m. 1 : Les Sables-d'Olonne,
l. 7 : « Château de Disnechien (85110 Dinchin) près du Puy-Belliard »,
m. 9 : Disnechien,
j. 10 : Disnechien,
l. 14 : Disnechien et le Puy-Belliard,
m. 16 : Disnechien et le Puy-Belliard,
m. 22 : Ardelay,
m. 23 : Mortagne-sur-Sèvre,
j. 24 à d. 27 : Mortagne-sur-Sèvre,
Sans quantième : Talmont-Saint-Hilaire.

1473[modifier | modifier le code]

Fiançailles entre Anne de France et Pierre de Beaujeu[modifier | modifier le code]

Octobre - novembre : à la suite de la mort de Nicolas de Lorraine le 27 juillet 1473, le roi modifia le projet de mariage de sa fille aînée^[103]. À la fin du mois d'octobre, le roi arriva à Jargeau près d'Orléans. Le 3 novembre, le contrat du mariage d'Anne de France et de Pierre de Beaujeu y fut effectivement signé^[104]. Aussitôt, le roi quitta Jargeau. La célébration du mariage fut effectuée, soit quelques jours plus tard, soit en 1474, mais vraisemblablement deux fois, à cause d'une difficulté concernant leur consanguinité^[105].

Articles connexes : Anne de France et Pierre II de Bourbon.

Itinéraires en 1473

janvier

v. 1 : Montaigu,
s. 2 : Montaigu,
m. 6 : Vendrennes,
m. 12 : Montaigu,
m. 13 : Le Pontereau près de Cholet (actuellement aérodrome, ou ferme de la Chapelle-du-Genêt),
j. 14 : Le Pontereau,
v. 15 : Thouars,
j. 21 : Missé,
v. 22 : Prailles,
l. 25 : Montreuil-Bellay,
m. 26 : Montsoreau,
d. 31 : Château de Launay près de Saumur

février

l. 1 : Saumur,
m. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
j. 11 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 12 : Tours et Amboise,
d. 14 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 16 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 18 à d. 21 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 22 : Tours,
m. 23 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 26 : Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,

mars

v. 5 à l. 8 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
m. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 16 : Montreuil-Bellay,
m. 17 : Montreuil-Bellay,
v. 19 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
s. 20 : L'Augerie près de Rouillé
m. 24 : Bordeaux,
Sans quantième : Saumur et Notre-Dame de Soulac.

avril

d. 4 à m. 6 : Notre-Dame de Soulac,
d. 11 : Tonnay-Charente,
l. 12 : Tonnay-Charente,
s. 17 : Abbaye Notre-Dame de Celles-sur-Belle,
v. 27 : Saint-Martin de Candes,
s. 28 : Saint-Martin de Candes et Montsoreau,
v. 30 : Tours

mai

m. 5 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 7 : Amboise,
s. 8 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 11 : Tours,
m. 12 : Tours,
v. 14 : Tours,
m. 19 : Tours,
j. 20 : Amboise,
v. 21 : Amboise,
s. 22 : Amboise et Tours,
l. 24 à j. 27 : Amboise,
Sans quantième : Azay-le-Rideau et « Exemes près de Chinon ».

juin

m. 1 à l. 7 : Amboise,
m. 9 à s. 12 : Amboise,
l. 14 : Amboise,
m. 15 : Amboise,
j. 17 à l. 21 : Amboise,
m. 23 : Amboise,
v. 25 : Amboise,
s. 26 : Amboise et Tours,
d. 27 : Tours,
l. 28 : Tours,
m. 30 : Tours et Amboise.

juillet

j. 1 : Amboise,
v. 2 : Tours,
d. 4 : Amboise,
m. 7 : Amboise,
d. 18 : « Chavigny près de Loches »,
l. 19 : Chavigny,
l. 26 : Avon-les-Roches, Les Roches-Tranchelion,
m. 28 : Montsoreau,
Sans quantième : La Chartreuse près de Loches, Grillemont près de Loches et « la Verrière près de Grillemont ».

août

d. 1 : Châteauneuf-sur-Sarthe,
l. 2 : Châteauneuf-sur-Sarthe et Sablé-sur-Sarthe,
s. 7 à m. 10 : Alençon,
j. 12 : Falaise,
v. 13 : Caen,
s. 14 : Notre-Dame-de-la-Délivrande^[106],
l. 16 : Caen et Notre-Dame-de-la-Délivrande,
m. 17 et m. 18 : Notre-Dame-de-la-Délivrande^[106],
j. 19 : Notre-Dame-de-la-Délivrande et abbaye du Mont-Saint-Michel,
d. 22 : Abbaye du Mont-Saint-Michel,
m. 25 : Abbaye du Mont-Saint-Michel,
j. 26 : Abbaye du Mont-Saint-Michel,
s. 28 : Abbaye du Mont-Saint-Michel,

septembre

m. 1 : Avranches,
s. 4 : Selommes,
d. 5 : Sablé-sur-Sarthe,
l. 6 : Sablé-sur-Sarthe,
m. 7 : Amboise,
m. 15 : Montsoreau,
m. 21 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 22 : Tours,
l. 27 : Selommes,
Sans quantième : Genest près de Avranches, Villers-Bocage et Falaise.

octobre

v. 1 : Notre-Dame de Cléry et Meung-sur-Loire,
s. 2 à v. 8 : Notre-Dame de Cléry
d. 10 : Selommes,
m. 13 : Selommes,
s. 16 à l. 18 : Notre-Dame de Cléry
m. 20 : Selommes et Notre-Dame de Cléry,
m. 26 : Orléans,
v. 29 à d. 31 : Jargeau,

s. 30 : Jargeau.

novembre

m. 2 : Jargeau,
m. 3 : Jargeau,
s. 6 : Dampierre,
l. 8 à m. 10 : Dampierre,
j. 11 : Mont près de Blois,
d. 14 : Abbaye de la Cour-Dieu,
l. 15 : Abbaye de la Cour-Dieu,
m. 17 : Orléans,
s. 20 : Dampierre et Mont,
d. 21 : Mont,
l. 22 : Mont et Blois,
m. 23 : Mont,
m. 24 : Amboise et Saint-Martin de Candes,
j. 25 : Orléans,
s. 27 : Tours,
m. 30 : Denée

décembre

d. 5 à m. 7 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 9 : Tours,
v. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 14 : Tours,
m. 15 : Tours,
j. 16 : Monnaie,
v. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 21 : « Montlean » (vraisemblablement Montlouis-sur-Loire),
d. 26 : Chartres,
m. 28 : Chartres,
j. 30 : Chartres,
Sans quantième : Amboise.

1474[modifier | modifier le code]

Entrevue avec le comte de Saint-Pol[modifier | modifier le code]

En mai, le connétable du roi, chevalier de l'Ordre de Saint-Michel, Louis de Luxembourg-Saint-Pol jouait tel double jeu, depuis 1465^[108]. Au début de mai 1474, les envoyés français et bourguignons scellèrent un accord aux termes duquel le comte de Saint-Pol, déclaré ennemi criminel des deux princes, devait être mis à mort. Le connétable demanda au roi une entrevue. Le 14 mai, Louis XI arriva au village de Fargniers, escorté de six cents hommes d'armes. À la suite des excuses du comte, ils s'embrassèrent, mais toujours à cheval^[109]^,^[110]^,^[111].

Occupation et création de la mairie d'Angers[modifier | modifier le code]

Juillet : Angers, la capitale d'Anjou, était en dehors du mouvement communal commencé à partir du XI^e siècle^[112]. Par ailleurs, René I^er d'Anjou « oublia le monde » après son deuxième mariage avec Jeanne de Laval. « Son neveu Louis XI aida à l'alléger des soucis du gouvernement, en lui prenant l'Anjou. »^[113] Il y disposait les devants, à savoir plusieurs officiers du roi, en profitant de toutes les occasions d'intervenir^[114]. Le 12 ou 22 juillet 1474^[115], en rédigeant son troisième et dernier testament, le bon roi René légua l'Anjou et la Provence à son neveu le comte Charles du Maine ainsi que la Lorraine et le Bar à René II de Lorraine^[116]. Bien entendu, ce testament provoqua un gros conflit entre Louis XI et son oncle qui n'avait pas d'héritier mâle direct depuis 1470. Notamment, selon la reconnaissance de Palamède de Forbin, il fallait que la Provence revînt à la couronne, en cas d'absence de postérité mâle^[117]. Aussitôt renseigné, Louis XI occupa la ville d'Angers à la fin du mois, en y accordant une commune. En février 1475, la mairie y fut définitivement organisée^[118].

Menace de débarquement anglais[modifier | modifier le code]

Août : le 25 juillet 1474, Édouard IV d'Angleterre promit à Charles le Téméraire de débarquer l'année suivante^[119]. La trêve entre Louis XI et le duc de Bourgogne expirera le 1^er mai 1475^[120]. À peine occupé Angers, le roi repartit du château Plessis-du-Parc-lèz-Tours au début d'août. Il n'y rentrera qu'en novembre 1475.

Articles connexes : Louis de Luxembourg-Saint-Pol et René d'Anjou.

Itinéraires en 1474

janvier

s. 1 : Beynes,
m. 4 : Pont-de-Meulan,
v. 7 : Creil,
m. 11 : Creil,
l. 17 : Creil,
j. 20 : Senlis,
d. 23 : Amiens,
v. 28 : Beauvais,
d. 30 : Beauvais,

Selon les éditeurs des Lettres de Louis XI, le mois de janvier 1474 est celui qu'ils ne purent pas établir les itinéraires d'une façon certaine (tome XI, p. 136-137)^[121].

février

j. 3 à s. 5 : Beauvais,
m. 8 : Senlis,
j. 10 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 13 : Senlis,
m. 15 : Senlis,
m. 16 : Senlis,
d. 20 : Senlis,
m. 22 : Senlis,
m. 23 : Senlis,
s. 26 : Senlis,
d. 27 : Senlils et Ermenonville,
l. 28 : Senlis.

mars

m. 1 : Senlis,
m. 2 : Senlis,
d. 6 à m. 8 : Senlis,
m. 9 : Senlis et Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
v. 11 : Ermenonville,
m. 15 : Ermenonville,
m. 16 : Ermenonville et Senlis,
d. 20 : Ermenonville,
m. 23 : Ermenonville,
s. 26 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 27 à j. 31 : Ermenonville.

avril

v. 1 : Ermenonville,
m. 5 : Senlis,
m. 6 : Senlis,
v. 8 : Senlis,
s. 9 : Senlis,
m. 12 : Senlis,
m. 13 : Paris,
s. 16 à m. 19 : Paris,
m. 20 : Paris et Vincennes,
j. 21 : Paris,
v. 22 : Paris,
l. 25 : Senlis,
v. 29 : Senlis,
s. 30 : Senlis
Sans quantième : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis.

mai

d. 1 à m. 11 : Senlis,
j. 12 : Compiègne,
s. 14 : Fargniers,
d. 15 : Noyon,
v. 20 : Compiègne,
s. 21 : La Croix-Saint-Ouen et Senlis,
d. 22 : Senlis,
m. 24 : Béthisy-en-Valois,
j. 26 à s. 28 : Senlis,
m. 31 : Senlis.

juin

m. 1 : Senlis,
j. 2 : Senlis,
s. 4 : La Croix-Saint-Ouen,
d. 5 : Pont-Sainte-Maxence,
l. 6 : Pont-Sainte-Maxence,
j. 9 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
v. 10 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
s. 11 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Senlis,
d. 12 : Compiègne,
l. 13 : La Croix-Saint-Ouen,
m. 14 : Saintines,
v. 17 : Compiègne,
l. 20 : Noyon et Ermenonville,
m. 21 : Noyon,
v. 24 à m. 29 : Ermenonville,

juillet

s. 2 m. 5: Meaux,
d. 10 : Chartres,
v. 15 : Chartres,
m. 19 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Monnaie,
d. 31 : Angers
Sans quantième : Paris, Amboise et Notre-Dame de Béhuard.

août

l. 1 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 2 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 7 : Bois Malesherbes,
m. 10 : Bois Malesherbes,
l. 15 : Chartres,
m. 17 : Chartres,
m. 24 : Milly en Gâtinais,
j. 25 : Boutigny,
s. 27 : Puiseaux,
l. 29 : Puiseaux.

septembre

v. 2 : Puiseaux,
d. 4 : Puisseaux,
m. 14 : Bois Malesherbes,
s. 17 : Janville,
d. 18 : Bois Malesherbes,
l. 19 : Nancray,
m. 21 : Nancray,
s. 24 : Pont de Samois,
d. 25 : Pont de Samois et Moret en Gâtinais,
m. 28 : Nancray,
j. 29 : Nancray,

octobre

s. 1 : Pont de Samois,
l. 3 à m. 5 : Pont de Samois,
j. 6 : Pont de Samois et Montereau-Fault-Yonne,
s. 8 : Pont de Samois,
m. 12 : Pont de Samois,
j. 13 : Milly en Gâtinais,
d. 16 : Milly en Gâtinais,
d. 23 : Chartres,
m. 25 à l. 31 : Chartres.

novembre

m. 2 : Chartres,
d. 6 : Ablon-sur-Seine,
v. 11 : Savigny-sur-Orge,
s. 12 : Savigny-sur-Orge et Ablon-sur-Seine,
d. 13 : Villeneuve-Saint-Georges,
d. 20 : Château d'Aubervilliers,
m. 22 : Aubervilliers,
m. 23 : Aubervilliers,
m. 30 : Château du Bois-le-Comte (auprès de Dreux Budé).

décembre

j. 1 : Bois-le-Comte,
j. 8 : Château Thierry,
l. 12 : Château Thierry,
m. 13 : Paris,
d. 18 : Paris,
m. 20 : Paris,
m. 21 : Saint-Denis,
j. 22 : Paris,
v. 23 : Paris,
s. 24 : Notre-Dame de Paris,
d. 25 : Notre-Dame de Paris,
j. 29 à s. 31 : Notre-Dame de Paris.

1475[modifier | modifier le code]

Paris

Décembre 1474 - avril : durant son règne de 22 ans, Louis XI ne séjourna longuement à Paris qu'en 1465, lors de la ligue du Bien public, ainsi qu'en 1475. Afin d'affaiblir les Bourguignon, le roi y recueillait sans cesse les informations et réglait au maximum sa diplomatie, notamment ses négociations avec René II de Lorraine, l'empereur Frédéric III et les cantons suisses. Ainsi Charles le Téméraire était-il graduellement isolé de ses voisins et de ses alliés^[123]. Par ailleurs, le roi y dicta le 6 avril 1475 une lettre destinée à Pierre Cadouet, futur archevêque de Bourges : « Monseigneur le prieur, je vous prie que vous vueillez prier Nostre Dame de Sales^[124] pour moy, qu'elle me donne guerison parfaite.… » Il est possible que cette maladie empêchât le déplacement du roi^[125].

Campagne en Picardie et en Normandie[modifier | modifier le code]

Mai - juillet : à la suite de l'échec des négociations avec Charles le Téméraire, Louis XI quitta l'abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis le 1^er mai 1475, jour où la trêve expira. D'abord, le roi et l'armée passèrent en Picardie. Une fois que la population en avait été évacuée, un certain nombre de villes situées sur la frontière, dont Roye, furent rasées. Ensuite, selon un faux rapport, ils se déplacèrent en Normandie, car, pour les Anglais, cette province plus riche serait meilleure pour leur ravitaillement^[126].

Fin définitive de la guerre de Cent Ans[modifier | modifier le code]

Juillet - septembre : quoique Louis XI montât bonne garde dans le nord-est de la Normandie, Édouard IV d'Angleterre débarqua à Calais le 4 juillet. En effet, il voulait arriver à Reims, afin d'être sacré roi de France. Le réseau royal de renseignements était si bien organisé que Louis XI put suivre précisément l'avance des Anglais. Il ordonna de fortifier la ville de Reims ainsi que de brûler des villes, hormis les églises, avant que l'armée anglaise ne s'y approche. Leur ravitaillement fut bien coupé. En fournissant 50 000 soldats de l'armée, Louis attendait des négociations à Compiègne. Le 12 août, un valet qui avait été capturé par les Anglais y arriva, pour lui délivrer un message confidentiel d'Édouard IV. Après que, le 15 au matin, l'ambassade anglaise était repartie afin de préparer le traité, Louis XI aussi quitta Compiègne et s'installa dans l'abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, près de Paris. Il fallait se procurer l'argent requis en diligence. Le 25 août, le roi arriva à Amiens avec des chariots garnis des sacs d'or. De plus, Louis fit envoyer à Édouard trois cents chariots de meilleur vin français tandis que les Anglais furent invités à une dizaine de tavernes gratuites dans cette ville. Finalement, les deux rois se retrouvèrent le 29 août près de Picquigny, sur un pont provisoire construit sur la Somme. La guerre de Cent Ans se termina^[127], car Édouard IV renonça définitivement aux droits sur l'héritage des Plantagenêts. Aussi les Anglais retournèrent-ils vers Calais, deux jours plus tard^[128]^,^[129]. Certes, il fallait que le royaume de France fournît non seulement 75 000 écus d'or en 1475 mais 50 000 écus de pension annuelle pour sept ans. Mais Jean Favier souligne : « On n'a pas fait assez attention au calcul :… l'indemnité ainsi versée au Trésor anglais est à peu près ce que coûterait une année de guerre si la guerre de Cent Ans reprenait pour cent ans »^[130], « économisant ainsi bien sang, des guerres et des larmes »^[5].

Dans l'abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis[modifier | modifier le code]

Septembre - novembre : dès que les Anglais étaient partis, Louis XI retourna à l'abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire, afin de remercier Notre Dame et de négocier avec Charles le Téméraire puis François II de Bretagne, abandonnés par Édouard IV d'Angleterre. Le roi y passa encore plus de deux mois. Le 13 septembre, le duc de Bourgogne ratifia le traité de Soleuvre, une nouvelle trêve de neuf ans^[131]. Le 29 septembre, les ambassadeurs de Bretagne aussi acceptèrent la paix pour laquelle le traité restait à ratifier^[132]. Le 9 octobre, cela fut parachevé^[133]. Une semaine plus tard, le roi de France Louis XI nomma le duc François II lieutenant général du royaume^[134]. D'ailleurs, l'alliance avec Édouard IV ouvrit une porte pour la libération de Marguerite d'Anjou, fille de René I^er d'Anjou. Comme ce dernier n'était pas capable de payer 50 000 écus d'or de rançon, c'était Louis XI qui en disposa. Le 29 janvier 1476, Marguerite regagna la ville de Rouen dans laquelle les officiers du roi l'attendaient. Naturellement, avant de s'en aller vers la Provence où son père demourait, elle dut faire un testament renonçant tous les droits de succession, en faveur de Louis XI^[135].

Reliques de Saint Florent[modifier | modifier le code]

Mai et décembre : Louis XI connaissait l'abbaye Saint-Florent de Saumur depuis longtemps, au moins dès le 4 septembre 1462. Cependant, le pèlerinage effectué le 7 décembre 1475 était un voyage en priorité. En effet le 7 mai, Louis XI avait par hasard découvert le corps de saint Florent, en célébrant la messe dominicale, dans l'église Saint-Georges de Roye. Il voulait transmettre le corps jusqu'à l'abbaye de Saumur. Enfin, le roi paracheva la translation en 1480^[136].

Articles connexes : Guerre de Cent Ans, Traité de Picquigny et Abbaye Saint-Florent de Saumur.

Itinéraires en 1475

janvier à mars

d. 1 à v. 31 : Paris.

avril

s. 1 : Paris,
d. 2 : Hanches,
j. 6 : Vernon et Paris,
v. 7 : Paris,
m. 11 : Beynes (auprès de Robert VII d'Estouteville),
j. 13 : Vernon,
v. 14 à l. 24 : Paris,
m. 25 : Pont-Sainte-Maxence,
j. 27 : Paris,
v. 28 : Creil,
d. 30 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis

mai

l. 1 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Pont-Sainte-Maxence,
m. 3 à v. 5 : Tronchoy,
s. 6 : Roye,
d. 7 : Roye,
m. 9 : Beuvraignes,
m. 10 : Bray-sur-Somme,
j. 11 : Corbie,
s. 13 à v. 19 : Amiens,
s. 20 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 21 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Senlis,
l. 22 : Compiègne,
m. 23 à s. 27 : Noyon
d. 28 : Creil,
m. 30 : Rouen.

juin

v. 2 : Caudebec-en-Caux,
s. 3 : La Risle à Saint-Samson-de-la-Roque,
d. 4 : La Boissière,
m. 6 : Saint-Maurice-d'Ételan (auprès de Guillaume Picard),
s. 10 à v. 16 : Rouen,
d. 18 : Écouis,
l. 19 : Écouis,
m. 20 à l. 26 : Gaillardbois (chez Jehan Le Sec),
m. 27 à v. 30 : Croisy-sur-Andelle,
Sans quantième : Harfleur et Dieppe.

juillet

s. 1 à l. 3 : Argueil,
m. 4 : (Débarquement d'Édouard IV d'Angleterre à Calais),
m. 11 : La Hellande (actuellement Angerville-l'Orcher),
j. 13 : La Hellande et Saint-Maurice-d'Ételan
s. 15 à m. 18 : Gaillardbois,
s. 22 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 23 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
j. 27 à l. 31 : Beauvais.

août

m. 1 : Beauvais,
m. 2 : Beauvais,
v. 4 : Creil,
s. 5 à l. 14 : Compiègne,
m. 15 à m. 23 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
v. 25 à l. 28 : Amiens,
m. 29 : Amiens et Picquigny (Fin définitive de la guerre de Cent Ans),
m. 30 : Amiens.

septembre

d. 3 à d. 10 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
l. 11 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Senlis,
m. 12 : Soissons,
m. 13 : Soissons,
j. 14 : Saint-Quentin,
v. 15 : Saint-Quentin et Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 17 : Notre-Dame de Liesse,
l. 18 : Notre-Dame de Liesse,
j. 21 à m. 26 : Vervins,
v. 29 : Notre-Dame de Liesse,
s. 30 : Notre-Dame de Liesse.

octobre

l. 2 : Le Sart,
j. 5 : Le Nouvion,
l. 9 à v. 13 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
s. 14 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Senlis,
d. 15 : Senlis,
l. 16 : Senlis et Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
l. 23 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
m. 24 : Senlis,
m. 25 : Senlis,
j. 26 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
d. 29 : Ermenonville,
l. 30 : Ermenonville,

novembre

j. 2 à j. 9 :Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
s. 11 : Saint-Denis,
d. 12 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, Savigny-sur-Orge,
d. 19 : Notre-Dame de Cléry,
j. 23 : Herbault,
v. 24 à m. 29 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
Sans quantième : Orléans.

décembre

j. 7 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
s. 9 : Tours,
s. 16 à d. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,

1476[modifier | modifier le code]

Entretiens avec René I^er[modifier | modifier le code]

Mars - juin : en 1476, Louis XI passa trois mois à Lyon et ses environs. À la suite d'un arrêt de procès au parlement de Paris en avril, il décida d'y négocier avec René I^er d'Anjou. Les conférences eurent lieu du 4 mai au 9 juin. Grâce à trois traités signés en 1475, l'étau dangereux s'était desserré. Donc, la saisie de l'Anjou fut levée sauf celle de la commune d'Angers^[138]. Au regard du sujet des successions, faute d'héritier mâle, l'Anjou et la Provence reviendront respectivement à la couronne selon les anciens contrats. Le roi René accepta ces conclusions le 25 mai, avec dix mille livres de pension annuelle^[139].

Entretiens avec Giuliano della Rovere[modifier | modifier le code]

Juin : Louis XI y accueillit également, le 15 juin^[140]^,^[141], le légat Giuliano della Rovere au regard de plusieurs sujets, notamment les affaires du court de Rome^[142]. De plus, dès janvier, le roi voulait convoquer un concile à Lyon^[143] tandis qu'il fallait aussi que le légat signât la dispense pour le mariage de Jeanne de France^[144].

Bataille de Morat et pèlerinage vers le Puy-en-Velay

Charles le Téméraire perdit le 22 juin au siège de Morat la moitié de son armée et deux cents pièces d'artillerie. Le lundi suivant, à savoir deux jours seulement après la bataille, le roi reçut à Lyon la nouvelle, grâce à « l'étonnante efficacité de son courrier »^[145]. À la suite de cette connaissance, Louis XI s'en retourna sans délai au Puy-en-Velay.

« Monseigneur le grant maistre, j'ay receu voz lettres, et ung petit devant que Pierre Cleret arrivast, ay eu nouvelles comme le duc de Bourgongne fut samedi dernier, au point du jour, combattu des Souyces, et a perdu beaucop de gens et tout son camp et son artillerie, et s'en est fouy jusques a Jougne, a tout six chevaulx. Je vous pri, faictes tousjours tenir voz gens prestz, mais ne commances riens, et que voz gens n'entrepreigne chose par quoy on puisse dire que la treve ait este rompue. Par Pierre Cleret vous escripray plus au loing. Escript a Lyon, le Modèle:XXIIIIe jour de juing. J.Mrsme. A monseigneur le grant maistre ». (Bibliothèque nationale, Ms. fr.2898, fol.58)^[146].

Mariage de Jeanne de France[modifier | modifier le code]

Septembre : sous prétexte de partir en pèlerinage, le roi quitta Plessis-du-Parc-lèz-Tours à la fin d'août. Il se fit représenter par le chancelier Pierre Doriole, de sorte que soit célébré le mariage de Jeanne de France avec Louis d'Orléans, futur Louis XII, à Montrichard. Ces noces sont bien précisées, car les dispenses du Saint-Siège avaient été expédiées le 8 août, par le légat Giuliano della Rovere. Ensuite, la date du dimanche 8 septembre avait été fixée pour la célébration des noces. Enfin, dans son château, le roi avait fait rédiger le contrat de mariage définitif de Jeanne, fille infirme, le 28 août^[147].

Libération de la duchesse de Savoie et son voyage jusqu'à Tours[modifier | modifier le code]

Mars : avant d'arrivée à Lyon, Louis XI et son armée passèrent au Puy-en-Velay en mars^[148]. Il y fit ses dévotions, car sa sœur Yolande de France, duchesse de Savoie, conservait ses sympathies pour les Bourguignons^[149].

Octobre : le roi décida en septembre d'envoyer confidemment, en raison de la trêve, Charles I^er d'Amboise et deux cents lances, au château de Rouvres dans lequel Yolande et ses enfants étaient enfermés. Après la bataille de Morat, elle avait refusé une négociation secrète avec Louis XI, proposée par Charles le Téméraire. De sorte qu'au comble de la colère, le duc l'avait fait enlever sur le chemin. Amboise, excellent diplomate et militant, réussit à libérer Yolande le 2 octobre^[150]^,^[151]. Louis XI accueillit la veuve et ses filles en grande pompe, le 29 octobre, à la porte de son château de Plessis-du-Parc-lèz-Tours. Après la mort de Yolande en 1478, les mariages de ses enfants furent arrangés par Louis XI selon ses vues politiques^[152]. Aussi le roi paracheva-t-il le contrôle étroit des états de Savoie^[153].

Articles connexes : René d'Anjou, Jules II, Jeanne de France (1464-1505), Louis XII de France, Yolande de France et Bataille de Morat.

Itinéraires en 1476

janvier

m. 3 à m. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,

février

d. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 10 : Saint-Martin de Candes,
m. 13 à l. 19 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 21 : « Menethou » (vraisemblablement Mennetou-sur-Cher),
l. 26 : Bourges,
m. 27 : Bourges.

mars

v. 1 : Cérilly,
d. 3 : Chantelle,
l. 4 : Chantelle et Aigueperse,
j. 7 : Fix-Saint-Geneys,
v. 8 à d. 10 : Le Puy-en-Velay,
l. 11 : Le Puy-en-Velay et Saint-Agrève,
j. 1 : Valence,
v. 15 : Valence,
d. 17 : Saint-Marcellin,
v. 22 à s. 30 : Lyon.

avril

m. 2 : Anse
v. 5 : Anse,
s. 6 à v. 19 : Lyon,
m. 23 : Vaux et La Tour-du-Pin,
m. 24 : Vienne,
v. 26 : Saint-Romain-lèz-Vienne,
l. 29 : Brignais.

mai

m. 1 : Château d'Yvolt^[154]
s. 4 : Lyon (début des conférences),
l. 6 à m. 29 : Lyon,

juin

s. 1 : : Notre-Dame-de-Fourvière de Lyon,
l. 3 à d. 9 : Lyon (fin des conférences)
l. 10 à s. 15 : Lyon (Entretien avec le légat Giuliano della Rovere),
d. 16 à v. 21 : Lyon,
s. 22 : (Bataille de Morat, victoire des Suisses),
l. 24 : Lyon,
m. 25 : Lyon,
v. 28 à d. 30 : Le Puy-en-Velay.

juillet

l. 1 à s. 6 : Le Puy-en-Velay,
m. 9 : Lyon,
m. 10 : L'Arbresle,
j. 11 : L'Arbresle,
m. 16 : Pierre Scize de Lyon,
v. 19 : Roanne,
s. 20 : Roanne,
d. 21 : La Brielle-en-Lyonnais
l. 22 : Roanne,
j. 25 : Nevers,
l. 29 : Orléans,
m. 31 : Orléans

août

s. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 5 : Saint-Martin de Candes,
v. 9 : Tours,
s. 10 : Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 11 : Meung-sur-Loire,
l. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 13 : Orléans,
m. 14 : Saint-Martin de Candes,
s. 17 à s. 24 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
l. 26 : Tours,
m. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 30 : Selommes
Sans quantième : Notre-Dame de Béhuard.

septembre

m. 3 : Selommes,
d. 8 : (mariage de Jeanne de France, à Montrichard),
d. 15 : Selommes,
l. 16 : Selommes,
d. 22 : Notre-Dame de Cléry,
l. 23 : Orléans,
v. 27 : Selommes.

octobre

m. 1 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 6 : Selommes,
m. 8 à d. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 14 : Tours,
m. 16 : Notre-Dame de Cléry,
m. 23 : Saint-Martin de Candes,
d. 27 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 29 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 31 : Tours.

novembre

s. 2 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 5 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
d. 17 à s. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

décembre

d. 1 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 5 : Tours,
s. 7 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 12 à l. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

1477[modifier | modifier le code]

Mort du duc de Bourgogne et campagne en Flandre[modifier | modifier le code]

Le 9 janvier 1477, Louis XI reçut « les bonnes nouvelles » concernant la bataille du 5 janvier, au Plessis-du-Parc-lèz-Tours. Quoi qu'il en soit, il ordonna, après une considération, de se tenir prêts à partir en Bourgogne. Si le duc était mort, non seulement Marie de Bourgogne ne serait plus héritière, mais aussi Louis XI conservait son droit en tant que parrain, notamment pour son mariage. Le lendemain, le roi fut renseigné que l'on avait retrouvé le corps de Charles le Téméraire^[156]^,^[157]. Il est probable que la commune de « Candes » à laquelle il alla le dimanche 12 était Saint-Martin de Candes, pour le pèlerinage.

Janvier - octobre : une semaine plus tard, il quitta son château, afin de récupérer les villes de la Somme rachetées en 1463. Alors que « bonnes villes » Ham et Saint-Quentin s'étaient rendues sans discuter, d'autres, notamment Arras, tentèrent de résister en profitant de la mort du duc. Le 4 mai, Louis XI entra dans une ville en ruine, puis le 22 Bouchain, le 23 le Quesnoy et le 29 Cambrai. Il fallait que ces villes conquises payassent la taxe pour la solde des hommes d'armes. Après que les armées des Flamands étaient arrivées entre Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer, le roi interrompit sa campagne et alla s'installer à Béthune. À la suite du mariage de Marie de Bourgogne et de Maximilien I^er de Habsbourg le 20 août, le roi conclut une trêve avec Maximilien le 18 septembre^[158].

Articles connexes : Bataille de Nancy, Charles le Téméraire et Marie de Bourgogne.

Itinéraires en 1477

janvier

s. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 5 : (Mort de Charles le Téméraire),
m. 7 : Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 12 : « Candes » (vraisemblablement Saint-Martin de Candes),
m. 14 à v. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 19 : Selommes,
j. 23 : Rambouillet,
l. 27 : Aubervilliers,
m. 29 : Senlis,
j. 30 : Noyon,
Sans quantième : Chartres, Villepreux, Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis et Compiègne.

février

d. 2 : Sailly,
l. 3 à m. 18 : Péronne,
l. 24 : Lucheux,
j. 27 : Lucheux,
Sans quantième : Amiens.

mars

d. 2 : Lucheux,
m. 4 : Lucheux et cité d'Arras,
m. 5 à v. 28 : Cité d'Arras,
d. 29 : Saint-Pol et cité d'Arras,
d. 30 : Cité d'Arras et Lens-en-Artois,
l. 31 : Béthune.

avril

j. 3 : Hesdin,
d. 6 : Thérouanne (et vraisemblablement Abbaye Saint-Jean-du-Mont) (Pâques),
l. 7 à m. 22 : Hesdin,
v. 25 : Cité d'Arras,
Sans quantième : Notre-Dame de Boulogne-sur-Mer (entre le 14 et le 20).

mai

d. 4 à s. 10 : Ville d'Arras,
m. 13 : Abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis,
j. 15 : Péronne,
v. 16 : Bapaume,
d. 18 : Bapaume,
m. 20 : Oisy,
j. 22 : Bouchain,
v. 23 à d. 25 : Le Quesnoy-le-Comte,
l. 26 : Bouchain,
m. 28 : Bouchain,
j. 29 : Bouchain et Cambrai,
v. 30 : Cambrai,
s. 31 : Cambrai.

juin

d. 1 : Cambrai et Ham,
l. 2 : Ham et Cambrai,
m. 3 : Le Catelet,
m. 4 : Le Nouvion-en-Thiérache,
j. 5 à l. 9 : Étréaupont,
j. 12 : Estrées-en-Chaussée,
l. 16 : Notre-Dame de Liesse,
m. 17 : Noyon,
m. 18 à m. 25 : Saint-Quentin,
l. 30 : Arras.

juillet

m. 2 à d. 13 : Arras,
l. 14 : Arras et Béthune,
m. 15 : Lucheux,
v. 18 : Lucheux,
l. 21 : Lucheux,
m. 22 à j. 31 : Arras.

août

v. 1 : Béthune,
j. 7 : Thérouanne,
d. 10 à m. 27 : Thérouanne,
v. 29 : Thérouanne et Béthune,
s. 30 : Béthune,
d. 31 : Béthune.

septembre

m. 2 : Béthune,
j. 4 : Armentières,
v. 5 : Béthune,
d. 7 : La Bassée,
l. 8 : Lens-en-Artois,
m. 9 : La Bassée,
s. 13 : Lens-en-Artois,
d. 14 à m. 30 : Arras.

octobre

m. 8 : Le Bourget-lèz-Paris,
j. 9 : Paris,
d. 12 : Melun,
l. 13 : Melun,
m. 21 : Saint-Martin de Candes,
d. 26 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 28 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 29 : « Le Vau » (vraisemblablement le Vau près de Cravant-les-Côteaux ou le Vau près de Marçay).

novembre

d. 2 à m. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
l. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
m. 18 à l. 24 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
m. 26 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 28 : Tours,
d. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

décembre

m. 2 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 8 : Notre-Dame de la Riche,
m. 9 à m. 23 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 28 : Tours,
m. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

1478[modifier | modifier le code]

Ville de Franchise[modifier | modifier le code]

Mars - août : l'affaire d'Arras n'était en rien terminée. Comme 43 000 écus d'indemnité était trop lourde pour la ville, le mécontentement des habitants grondait. Les riches bourgeois commençaient à quitter la ville et à aller chercher un refuge en Flandre jusqu'à Lille ou à Roubaix. La situation était si critique que c'était Louis XI lui-même qui devait y retourner, afin de contrôler la ville. Après y être arrivé en avril, le roi ordonna enfin que la ville vide soit implantée, notamment par ceux qui connaissaient l'industrie textile^[159]. Le 4 juillet 1479, le roi attribua à Arras un nouveau nom, Franchise^[160].

Siège royal de Thouars[modifier | modifier le code]

Décembre : Louis XI établit un siège royal à Thouars, lors de son séjour, le 29 décembre 1478^[161].

Vieillissement du roi[modifier | modifier le code]

Décembre - mars : la santé du roi se dégrada en 1478. Aux approches de l'hiver, les proches de Louis XI trouvèrent le roi vieilli et fatigué. Il préférait dorénavant demeurer en hiver, dans les petits manoirs au lieu des châteaux, comme celui des Forges-lèz-Chinon. En réalité, Louis XI était malade. Si bien qu'en février 1479, certaines expéditions furent effectuées, en l'absence du roi^[162]^,^[163].

1479[modifier | modifier le code]

Notre-Dame de Rigny[modifier | modifier le code]

Février - avril : les itinéraires du roi en hiver 1479 se caractérisaient par ses pèlerinages fréquents vers Notre-Dame de Rigny. À vrai dire, cette église était vraiment proche des manoirs de Bonaventure-lèz-Chinon ainsi que des Forges-lèz-Chinon où il demeurait. Cela suggère que Louis XI était encore malade^[165]. D'après les études d'Auguste Brachet (1903) ainsi que de Claude Gauvard, il est probable que la maladie du roi était l'épilepsie. En hiver, elle aurait été plus dangereuse pour la santé de Louis XI^[166]^,^[167].

Pèlerinage vers Dijon[modifier | modifier le code]

Juin - août : selon la loi salique, les duchés accordés par les rois de France devaient cesser d'être l'apanage, en cas d'absence d'héritier mâle, tout comme le trépas de Philippe I^er de Bourgogne en 1361. En conséquence, le 25 janvier 1477, Georges II de la Trémoille, en qualité de gouverneur, et Charles I^er d'Amboise entrèrent dans la ville de Dijon^[168]. Toutefois, le patriotisme était tellement fort que les villes résistaient. En outre Jean IV de Chalon-Arlay rejoignit Maximilien I^er^[169]. Il fallait que Louis XI partît, de sorte que la situation politique en Bourgogne soit consolidée. En dépit de cet objectif, ses itinéraires étaient précisément ceux du pèlerinage. En effet, les routes étaient dangereuses en 1479, à cause de la peste. Avant de s'en aller, le roi visita donc Saint-Denis le 16 juin. Aussitôt arrivé le 31 juillet, le roi confirma solennellement les privilèges de la ville dans la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon^[170].

Juillet : une lettre du roi destinée à Louis Ier d'Amboise en Bourgogne explique exceptionnellement ses situations et l'itinéraire : « Monsieur d'Alby, j'ai receu voz lettres et vous mercie des nouvelles que vous m'avez faict scavoir. Je suis bien content de la bonne provision que avez donnee a ce dont m'escripvez ; et au regard des villages que requiert Monsieur, et que moi je veulx qu'il les ait ainsi que m'escripvez et qu'il le demande. Je m'en aloys a Dijon, ainsi que je vous avois escript, mais ainsi que je partis de Romereu je chevauche par la chaleur et m'en vins coucher a ung chasteau qui est a l'evesque de Troyes, en une chambre haulte, fort chaude et ne peux respirer, et me print le mal du ventre, dont j'ai este deux ou trois jours malade ; ains la merci de Dieu et Nostre Dame, je suis a present bien guery. Monsieur d'Alby, j'eusse neantmoins fait mon voyage a Dijon, mais a cause des mortalites qui estoient partout en mon chemin, et aussi pour eviter les grands chaleurs, je me retire sur les bois du Gastinois pour trouver la frescheur, et, si tost que les chaleurs seront passees, je m'en yrai a Dijon et menerai ma fille de Savoie ; mais, si Monsieur de Chasteau Guyon me vouloit plustost venir voir, je lui ferois tres bonne chere et lui baillerois ma fille, se non je la lui meneray a Dijon incontinent apres les chaleurs passees. Monsieur d'Alby, mon amy, faictes par tout ce que vous adviserez pour le mieulx, et a Dieu Monsieur d'Alby. Escript a Mery sur Seine, le III^e jour de juillet. Loys Courtin »^[171].

Articles connexes : Liste des ducs de Bourgogne et Histoire de la Bourgogne.

Itinéraires en 1479

janvier

v. 1 : Thouars,
s. 2 : Thouars,
m. 6 : Le Puy-Notre-Dame,
j. 7 : Le Puy-Notre-Dame,
s. 9 : Les Forges-lèz-Chinon,
j. 14 à s. 16 : Les Forges-lèz-Chinon,
d. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 18 à v. 29 : Les Forges-lèz-Chinon.

février

m. 2 : Notre-Dame de Rigny
j. 4 à m. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 12 : Les Forges-lèz-Chinon,
d. 14 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 17 : Les Forges-lèz-Chinon,
v. 19 : Les Forges-lèz-Chinon,
s. 20 : Notre-Dame de Rigny,
d. 21 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 24 : Les Forges-lèz-Chinon, Notre-Dame de Rigny et Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
j. 25à s. 27 : Notre-Dame de Lentilly (vraisemblablement Notre-Dame-de-Nantilly, son ancien nom)^[173] et la Ménitré,
d. 28 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur et le Puy-Notre-Dame.

mars

l. 1 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
m. 2 : Tours,
j. 4 : Notre-Dame de Béhuard,
v. 5 : Concresson,
s. 6 : Les Forges-lèz-Chinon,
d. 7 : Les Forges-lèz-Chinon et Notre-Dame de Rigny,
l. 8 : La Maladerie de Saint-Ladre près d'Angers,
m. 9 : La Maladerie de Saint-Ladre près d'Angers, Notre-Dame de Rigny et les Forges-lèz-Chinon,
m. 10 à v. 12 : Les Forges-lèz-Chinon,
s. 13 : Les Forges-lèz-Chinon et Notre-Dame de Rigny,
d. 14 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 16 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 17 : Notre-Dame de Rigny,
j. 18 à v. 26 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 27 : Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 29 : Tours,
m. 30 : Tours,
Sans quantième : Saint-Benoît-du-Lac-Mort près des Forges (entre le 6 et le 14)^[174].

avril

j. 1 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 7 : Notre-Dame de Rigny,
m. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Notre-Dame de Rigny,
s. 17 : Selommes,
d. 18 : Selommes et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 20 : Notre-Dame de Rigny, Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 22 : Bresseau près de Châteaurenault (37110 Saunay),
s. 24 : Pithiviers et Selommes,
d. 25 : Selommes,
m. 27 : Selommes,
m. 28 : Orléans,
v. 30 : La Motte d'Esgry.

mai

l. 3 : Pithiviers,
m. 4 : Orléans,
j. 6 à m. 11 : Montargis,
j. 13 : Brienon-l'Archevêque,
v. 14 : Belébat-en-Gâtinais (actuellement 45200 Bel Ébat) et Abbaye de Ferrières,
d. 16 : Château-Landon,
m. 18 : Château-Landon,
m. 19 : Puiseaux,
v. 21 : Puiseaux et Boutigny,
m. 25 : Puiseaux,
m. 26 : Puiseaux et Belébat-en-Gâtinais,
j. 27 : La Motte-d'Esgry,
v. 28 : La Motte-d'Esgry et Lorris,
s. 29 : La Motte-d'Esgry,
d. 30 : Lorris.

juin

m. 2 : Château-Landon,
j. 3 : Château-Landon,
s. 5 : Nemours,
d. 6 v. 11 : Puiseaux,
s. 12 : « Saint-Cyr près de Troyes » (vraisemblablement la Celle-Saint-Cyr ou Rilly-Sainte-Syre),
l. 14 : Milly-la-Forêt,
m. 15 : Bois de Vincennes,
m. 16 : Bois de Vincennes et Saint-Denis,
j. 17 : Bois de Vincennes,
s. 19 : Coulommiers-en-Brie,
l. 21 : Provins,
m. 22 : Provins,
m. 23 : Villenauxe,
j. 24 : Villenauxe et Méry-sur-Seine,
v. 25 : Méry-sur-Seine et Vitry-en-Perthois,
s. 26 : Vitry-en-Perthois et Méry-sur-Seine,
m. 29 : Vitry-en-Perthois,
m. 30 : Vitry-en-Perthois.

juillet

j. 1 : Ramerupt,
s. 3 : Méry-sur-Seine,
d. 4 : Méry-sur-Seine,
j. 8 : Nemours,
v. 9 : Nemours,
m. 13 : Nemours,
j. 15 : Nemours,
m. 20 : Brienon-l'Archevêque,
m. 21 : Noyers et Saint-Martin de Chablis,
v. 23 : Saint-Martin de Chablis et Noyers,
d. 25 : Moutiers-Saint-Jean,
j. 26 : Semur,
m. 28 : Semur,
s. 31 : Dijon,
Sans quantième : Vitry-en-Perthois.

août

d. 1 à m. 4 : Dijon,
v. 6 : Avallon,
s. 7 : Avallon, « Bresle » (vraisemblablement, 89420 Presles) et Vézelay,
d. 8 : Vézelay,
l. 9 : Vézelay,
m. 10 : Vézelay et ancienne Notre-Dame de Bethléem près de Clamecy,
j. 12 : Gien,
s. 14 à v. 20 : Lorris,
s. 21 à m. 25 : Pithiviers,
v. 27 : Selommes,
s. 28 : Selommes et Pithiviers,
m. 31 : Orléans,
Sans quantième : La Motte d'Esgry (après le 20) et Notre-Dame de Cléry (à la fin du mois).

septembre

m. 1 : Notre-Dame de Cléry,
v. 3 à j. 9 : Selommes,
s. 11 : Tours,
m. 14 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
j. 16 : Tours et Notre-Dame de Béhuard,
d. 26 : Les Forges-lèz-Chinon.

octobre

d. 3 à v. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 20 : Saint-Épain,
s. 23 : Saint-Épain,
m. 26 : Les Forges-lèz-Chinon,
v. 29 : Tours,
s. 30 : Tours,
d. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
Sans quantième : Amboise.

novembre

m. 3 à m. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 11 : Tours,
v. 12 : Tours et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 14 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 20 à d. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

décembre

m. 1 : Bonaventure-lèz-Chinon,
j. 2 : Bonaventure-lèz-Chinon,
d. 5 : Saint-Martin-de-Candes et « la Lande »,
m. 7 : Saint-Martin-de-Candes et Prailles,
s. 11 : La Motte-en-Poitou,
j. 16 : Le Puy-Notre-Dame,
s. 18 : Fontaines d'Auzon,
d. 19 : Bonaventure-lèz-Chinon,
v. 24 à v. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

1480[modifier | modifier le code]

Le roi règne encore et décide de tout.[modifier | modifier le code]

Janvier - décembre : les itinéraires de Louis XI manquent parfois d'informations concernant ses séjours du dimanche, car il respectait le repos dominical. En 1480, même le dimanche, il se déplaçait assez fréquemment et gouvernait dans son château du Plessis-du-Parc-lèz-Tours, en dictant un nombre considérable de lettres. Joseph Vaesen attribua 178 lettres sur 2164 à cette seule année, ainsi que 2 lettres possibles^[176]. Ses ordonnances et lettres patentes aussi.

Giuliano della Rovere en France[modifier | modifier le code]

Décembre - janvier : en tant que légat du pape, Giuliano della Rovere s'en alla de nouveau de Rome^[177] le 5 juin 1480, et arriva à Paris le 4 septembre. Cette fois-ci, il avait une mission à établir une paix stable entre Louis XI et Maximilien I^er. Il fallait qu'une croisade unie fût organisée contre les Turcs ayant tenté d'occuper Rhodes en mai. En dépit de l'échec de ce projet, il réussit par ailleurs à libérer le cardinal Jean de la Balue. À la fin d'année, Louis XI attendait au Plessis-du-Parc-lèz-Tours l'arrivée du légat qui devait voyager jusqu'à Loudun où le cardinal de la Balue fut transféré^[178]^,^[179].

Articles connexes : René d'Anjou et Jules II.

Itinéraires en 1480

janvier

d. 2 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 4 : Tours,
j. 6 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 7 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 8 : Bonaventure-lèz-Chinon,
d. 9 : Bonaventure-lèz-Chinon et les Forges-lèz-Chinon,
l. 10 : Bonaventure-lèz-Chinon,
m. 11 : Rigny,
m. 12 : Bonaventure-lèz-Chinon,
j. 13 : Bonaventure-lèz-Chinon,
s. 15 : Les Forges-lèz-Chinon,
d. 16 : Bonaventure-lèz-Chinon,
l. 17 : Bonaventure-lèz-Chinon et Selommes,
m. 18 : Tours,
m. 19 : Saint-Épain,
j. 20 : Saint-Épain,
s. 22 : Saint-Épain et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 23 : Saint-Épain,
l. 24 : Saint-Épain,
m. 26 : Saint-Épain et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Saint-Épain,
d. 30 : Saint-Épain et Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

février

v. 4 à j. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 18 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et les Forges-lèz-Chinon,
s. 19 à l. 21 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 22 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
j. 24 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
d. 27 à m. 29 : Montbazon.

mars

m. 1 : Montbazon,
j. 2 : Tours,
v. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 4 : Tours,
l. 6 à d. 26 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

avril

s. 1 à d. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 10 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
m. 11 à s. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 17 : Selommes,
m. 19 : Selommes,
m. 26 : Notre-Dame de Poupry,
j. 27 : Notre-Dame de Poupry,
v. 28 : Pithiviers,
s. 29 : Pithiviers.

mai

m. 2 : Puiseaux,
m. 3 : Pithiviers,
j. 4 : Boutigny^[180],
s. 6 : Boutigny,
d. 7 : Buno-Bonnevaux,
l. 8 : Buno-Bonnevaux,
m. 10 : Buno-Bonnevaux,
j. 11 : La Motte-d'Esgry,
v. 12 : Buno-Bonnevaux,
s. 13 à m. 24 : Boutigny,
v. 26 : Belébat-lèz-Boutigny et Boutigny,
d. 28 : Boutigny,
m. 31 : Belébat-lèz-Boutigny.

juin

v. 2 : Corbeil,
s. 3 : Brie-Comte-Robert,
l. 5 : Bois de Vincennes,
m. 7 : Bois de Vincennes,
s. 10 : Paris,
m. 13 : Brie-Comte-Robert,
m. 14 : Brie-Comte-Robert,
j. 15 : Paris,
l. 19 : Puiseaux,
s. 24 : La Motte-d'Esgry,
d. 25 : La Motte-d'Esgry,
j. 29 : La Motte-d'Esgry.

juillet

s. 1 : La Motte-d'Esgry,
d. 2 : Chartres,
l. 3 : Bonneval et la Motte-d'Esgry,
m. 5 : Nemours^[181],
j. 6 : La Curée,
d. 9 à l. 31 : La Motte-d'Esgry.

août

m. 2 à m. 16 : La Motte-d'Esgry,
l. 21 : « Citeaux » (a.Cîteaux ou b.Abbaye de Cîteaux) et « Vievy » (a.Viévy ou Vievy-le-Rayé ou b.Viévy en Bourgogne)^[182],
m. 22 : « Cléry » (a.Notre-Dame de Cléry ou b.Cléry (Côte-d'Or),
v. 25 : Selommes et Vendôme,
d. 27 : Claireau^[183],
l. 28 : Claireau et Vendôme.

septembre

d. 3 : Les Forges-lèz-Chinon et Bonaventure-lèz-Chinon,
l. 4 : Bonaventure-lèz-Chinon et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 5 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 7 : Condé,
s. 9 : Le Puy-Notre-Dame,
j. 14 : La Ménitré,
v. 15 : La Ménitré,
d. 17 : Les Forges-lèz-Chinon,
l. 18 : Bonaventure-lèz-Chinon,
d. 24 à j. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

octobre

l. 2 : Tours,
m. 3 : Tours,
m. 4 à j. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Chissay,
s. 14 : Chissay et Pont-de-Sauldre,
l. 16 : Pont-de-Sauldre,
s. 21 à d. 29 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 31 : Tours.

novembre

j. 2 : Tours,
v. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 5 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 6 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 7 : Pray,
m. 8 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 9 : Tours et Bonaventure-lèz-Chinon,
v. 10 : Les Forges-lèz-Chinon et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 12 : Tours,
l. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 14 : La Ferté^[184],
m. 15 à v. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 19 : Chinon,
l. 20 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 21 : Tours,
v. 24 à j. 30 : Bonaventure-lèz-Chinon.

décembre

v. 1 : Bonaventure-lèz-Chinon,
s. 2 : Saint-Martin de Candes,
d. 3 : Bonaventure-lèz-Chinon,
l. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 5 : Abbaye Saint-Florent près de Saumur,
m. 6 : « Prayes-lèz-le-Puy-Nostre-Dame »^[185],
l. 11 à m. 13 Château de Launay près de Saumur,
j. 14 : Tours,
v. 15 à m. 20 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 21 : Tours,
v. 22 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 23 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 24 : Amboise,
m. 27 à d. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

1481[modifier | modifier le code]

Bandes de Picardie[modifier | modifier le code]

Louis XI alla en juin 1481 jusqu'au camp de Pont-de-l'Arche. Le 11 octobre 1480, il avait en effet modernisé son armée en remplaçant les francs-archers par plus de 14 000 hommes de pied^[186], à savoir les bandes de Picardie. Il s'agit de l'origine du 1^er régiment d'infanterie de ligne.

Articles connexes : Pont-de-l'Arche et 1er régiment d'infanterie de ligne.

Itinéraires en 1481

janvier

m. 2 : Châtellerault,
l. 8 à m. 17 : Poitiers,
m. 23 à m. 30 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 31 : Les Forges-lèz-Chinon et Chinon.

février

s. 3 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 7 : Thouars,
l. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 20 : Les Forges-lèz-Chinon,
m. 21 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 23 : Tours,

mars

d. 4 : Bonaventure-lèz-Chinon,
m. 6 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 9 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 12 : Tours,
m. 14 : Tours,
v. 16 : Tours,
s. 17 : Notre-Dame de Cléry,
d. 18 à v. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours.

avril

d. 1 à v. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 16 : Tours,
j. 19 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 23 : Tours,
m. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 28 : Tours,
d. 29 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours

mai

m. 1 à m. 23 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 24 : Tours,
s. 26 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 30 : Viévy.

juin

v. 1 : Notre-Dame de Cléry,
d. 3 : Notre-Dame de Cléry,
l. 4 : Le Puiset,
m. 5 : Le Puiset,
d. 10 : Chartres,
v. 15 : Dreux,
s. 16 : Garennes près d'Ivry,
d. 17 : Garennes près d'Ivry,
m. 20 : Pont-de-l'Arche,
v. 22 à d. 24 : Pont-de-l'Arche.

juillet

d. 1 : Chartres,
l. 2 : Chartres,
m. 4 : Bonneval,
d. 8 : Notre-Dame de Cléry,
m. 10 : Vendôme et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 16 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Notre-Dame de Cléry,
m. 18 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 20 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 21 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 24 : Bonneval,
m. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

août

d. 5 : Mondoubleau,
m. 8 : Montoire,
d. 12 : La Ferrière et « Beauvais près de la Ferrière »,
m. 14 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 17 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 18 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 19 : Mondoubleau,
l. 20 : Montoire,
m. 21 : Villebeton,
m. 22 : Villebeton,
s. 25 : Cîteaux,
d. 26 : Viévy,
l. 27 : Viévy,
m. 29 : La Ferrière.

septembre

d. 2 à j. 6 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 7 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
s. 8 : Notre-Dame de Cléry,
d. 9 à m. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 18 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 19 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
d. 23 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 25 à j. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 28 : Tours,
d. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

octobre

m. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 5 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 8 à j. 11 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 12 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours, Chinon et Les Forges-lèz-Chinon,
s. 13 : Tours,
d. 14 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
l. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 17 : Château de Launay près de Saumur,
v. 19 : Château de Launay près de Saumur,
l. 22 : La Ménitré,
v. 26 : Angers,
s. 27 : Ponts-de-Cé,
m. 30 : Bressuire,
m. 31 : Bressuire,
Sans quantième : Bonaventure-lèz-Chinon.

novembre

j. 1 : Thouars,
d. 4 : Argenton,
m. 7 : Saint-Martin-de-Candes,
j. 8 : Candes-Saint-Martin,
v. 9 : Bonaventure-lèz-Chinon,
d. 11 : Saint-Martin-le-Beau,
m. 13 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 14 : La Ferté^[184],
l. 19 : « Escuires » (vraisemblablement, 41150 Ecures d'Onzain, ancien péage de Chaumont),
v. 23 : Bonaventure-lèz-Chinon,
s. 24 : Saint-Martin-de-Candes,
d. 25 : Le Puy-Notre-Dame,
l. 26 : Le Puy-Notre-Dame,
m. 27 : Prailles^[187],
m. 28 : Argenton,
j. 29 : Thouars.

décembre

s. 1 à m. 4 : Argenton,
m. 5 : Thouars,
j. 6 : Thouars,
v. 7 : Thouars et Argenton,
s. 8 : Thouars,
d. 9 : Argenton,
l. 10 : Argenton,
d. 16 : Argenton,
m. 18 : Argenton,
m. 19 : Thouars,
v. 21 : Argenton,
s. 22 à l. 31 : Thouars.

1482[modifier | modifier le code]

Pèlerinage vers Saint-Claude[modifier | modifier le code]

Mars - juin : à cause de sa maladie, le roi ne voulait plus se présenter au peuple^[188]. Toutefois, sa plus grosse crainte était de perdre la raison^[189]. De sort qu'il repartit vers Saint-Claude pour rétablir un retour sur sa jeunesse^[190]. Son itinéraire de la rentrée indique que le roi bénéficia du bateau^[191].

Testament politique[modifier | modifier le code]

Juin - septembre : après avoir effectué son dernier grand pèlerinage, le roi se reposa à Cléry-Saint-André et ses environs pendant 14 semaines. En fait, il y édifia son tombeau. Avant de rentrer au château du Plessis-du-Parc-lèz-Tours, Louis XI arriva en septembre au Château d'Amboise, afin de délivrer son testament politique. Les entretiens s'y prirent le 21 et durèrent quatre jours. Le roi donna pareillement au dauphin Charles ses instructions sur l'administration du royaume^[192].

1483[modifier | modifier le code]

Les bonheurs de la fin du règne[modifier | modifier le code]

Janvier - juillet : après avoir parachevé la paix en décembre 1482, grâce au traité d'Arras, le roi ne se déplaçait que vers Notre-Dame de Cléry.

Article connexe : Traité d'Arras (1482).

Itinéraires en 1483

janvier

d. 5 : Amboise,
l. 6 à m. 8 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 12 à v. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.
Sans quantième : Notre-Dame de Cléry.

février

d. 2 à v. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

mars

d. 2 : Tours,
m. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 6 à l. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

avril

m. 1 à m. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 16 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
j. 17 à v. 25 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours.

mai

j. 1 à j. 15 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 16 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours et Tours,
l. 19 à m. 27 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,

juin

l. 2 à s. 28 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
d. 29 : Notre-Dame de Cléry,
l. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

juillet

j. 3 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
v. 4 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
m. 9 : Notre-Dame de Cléry (vraisemblablement son dernier pèlerinage) et Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
j. 10 à j. 31 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours.

août

v. 1 à v. 29 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours,
s. 30 : Plessis-du-Parc-lèz-Tours (décès du roi Louis XI).

septembre

mardi 2 : Obsèques à Saint-Martin de Tours^[194],
s. 6 : Inhumé à Notre-Dame de Cléry.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources imprimées[modifier | modifier le code]

Philippe de Commynes, Mémoires, Livres I-III (tome I, bilingue), Flammarion, Paris 2007 (ISBN 978-2-0807-1220-2).

Henri Dubois, Louis XI, lettres choisies, Paris, Le Livre de poche, 1996 (ISBN 2-253-06659-1)

Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, Paris, Société de l'histoire de France et Librairie Renouard, 1883-1909, 11 tomes
notamment le tome XI « Itinéraire ».

Joseph Vaesen, Catalogue du fonds Bourré à la Bibliothèque nationale, Paris, 1883-1885 (présentation en ligne)

Ouvrages généraux[modifier | modifier le code]

Jules Michelet, « Louis XI », dans Histoire de France, t. IV, Éditions des Équateurs, 2008 (1^re éd. 1844) (ISBN 978-2-84990-078-9)
Didier Feuer et Jean d'Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, Paris, Pygmalion, 2006, 458 p. (ISBN 978-2-7564-0030-3)

Biographies[modifier | modifier le code]

Georges Bordonove, Louis XI, Paris, Pygmalion, 1986 (ISBN 978-2-7564-0203-1)

Jean Favier, Louis XI, Paris, Fayard, 2001 (ISBN 978-2-213-61003-0)

Pierre-Roger Gaussin, Louis XI, roi méconnu, A.G. Nizet, 1976

Ivan Gobry, Louis XI, La force et la ruse, Paris, Tallandier, 2000 (ISBN 2-235-02281-2)

Jacques Heers, Louis XI, Paris, Perrin, 2003 (ISBN 978-2-262-02084-2), p. 147-157
notamment 3^e partie « Le roi sur les routes »

Paul Murray Kendall (trad. Éric Diacon), Louis XI, L'universelle araigne [« King Louis XI »], Paris, Fayard, 1974 (1^re éd. 1971) (ISBN 978-2-213-00038-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Lettres de Louis XI, roi de France, publiées d'après les originaux pour la société de l'histoire de France par Joseph Vaesen et Étienne Charavay
- tome II (1461 - 1465) [lire en ligne]
- tome III (1465 - 1469) [lire en ligne]
- tome IV (1469 - 1472) [lire en ligne]
- tome XI (préface, itinéraire et tables) [lire en ligne]
Ordonnances des rois de France de la troisième race,
- tome XV (30 juillet 1461 - 7 juin 1463) [lire en ligne]
- tome XVI (11 juin 1463 - 26 juin 1467) [lire en ligne]
- tome XVII (24 juillet 1467 - 30 mars 1474) [lire en ligne]
- tome XVIII (25 avril 1474 - mars 1482) [lire en ligne]
- tome XIX (avril 1482 - juin 1483) [lire en ligne]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Saint Martin de Tours y est mort en 397. Ce saint est le patron de la ville de Tours et que le roi présidait l'ancienne abbaye Saint-Martin de Tours
↑ Il est étonnant qu'en remerciant Notre Dame, il ait donné au sanctuaire du Puy 80 000 écus d'or, un montant considérable, (ainsi, René I^er d'Anjou n'était pas capable de payer 50 000 écus de rançon pour libérer sa fille Marguerite d'Anjou (1429-1482)), pour sa sainte ceinture de la Vierge, en raison d'une excellente réputation de la naissance d'enfants mâles^[76].
↑ À partir de 1470, après avoir été revisitée par Louis XI le 8 juillet, cette église réputée en Anjou se fait ajouter une aile, y compris un oratoire de Louis XI, grâce à un soutien royal^[77]

Références[modifier | modifier le code]

↑ Emmanuel Pilot de Thorey, Catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi de France Louis XI relatifs à l'administration du Dauphiné : recueillis, annotés et publiés par E. Pilot de Thorey, 1899 (lire en ligne), « Itinéraire du dauphin Louis II (1435-1461) », p. 449-459.
↑ Certes, au total 2 164 lettres furent publiées. Toutefois, il existe plusieurs doubles publications
↑ Lire sur Persee
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome XI p. v.
↑ ^{a et b} Le Naire Olivier, « Louis XI : des siècles de légendes », L'Express,‎ 27 septembre 2001 (lire en ligne, consulté le 14 octobre 2020).
↑ Kendall 1974, p. iii Préface
↑ http://www2.cndp.fr/archivage/valid/3418/3418-188-202.pdf p. 5
↑ Jean Favier, Moins cruel que sa légende, Louis XI, un fauve politique, Le Point n^o 1892-1893, 18-25 décembre 2008.
↑ Toutefois, il faut savoir qu'un certain nombre des lettres furent expédiées, par ses conseillers ou secrétaires, au lieu du roi.
↑ Voir Ordonnances des rois de France de la troisième race
↑ Favier 2001, p. 188
↑ //books.google.com/books?id=4-ZZAAAAYAAJ
↑ Kendall 1974, p. 112
↑ Heers 2003, p. 23-24
↑ Favier 2001, p. 427
↑ Selon Kendall 1974, p. 116, c'était à l'aube du 12 janvier qui Louis XI s'en alla. Toutefois, il existe unes lettres patentes datées le 13 janvier 1462 (1461 v. st.) de Tours et signé par le roi. [lire en ligne] (Confirmation des Priviléges des Barbiers de Chartres). Donc, l'itinéraire d'après Vaesen est adopté.
↑ //books.google.com/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PAPA359
↑ Favier 2001, p. 442
↑ Favier 2001, p. 430
↑ Lettres patentes de Louis XI, mai 1462 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 431-434
↑ Favier 2001, p. 312
↑ ^{a et b} Heers 2003, p. 61
↑ Kendall 1974, p. 120
↑ Favier 2001, p. ??
↑ Denise Péricard-Méa, spécialiste du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, suppose que la reine aurait été ambassadrice secrète de son fils, envoyée au roi de Castille. D'abord, son pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle fut effectué en hiver. Ensuite, la reine voyagea en bateau. Enfin, elle n'avait pas assez de ressource. Aussi est-il possible qu'il s'agît d'un voyage en diligence. http://www.saint-jacques.info/reines.html Deux ambassadrices?
↑ http://cths.fr/topo/pdf/79/p%20264.pdf
↑ Favier 2001, p. 312, «…Louis XI sait le prix qu'ont en politique les apparences et combien le peuple est déjà à demi satisfait quand il voit le roi. Le 7 mai 1463, Toulouse subit un incendie dévastateur, né par accident dans le fournil d'un boulanger.… Il marche sur Toulouse, où il arrive le 26 mai, et c'est un cortège de princes qui l'accompagne pour son entrée solennelle. »
↑ Il est très difficile à établir l'itinéraire de Louis XI entre Saint-Jean-de-Luz et Muret. En effet, il traversa le Béarn, allié du royaume de France, mais indépendant. Entre ces deux villes, aucune missive expédiée par le roi n'est connue (Ordonnances des roys de France, Louis XI, tome II ainsi que Lettres de Louis XI, tome II). Sans doute n'était-il pas capable d'envoyer les lettres du Béarn. Il semble que Joseph Vaesen adoptait l’Histoire de Gaston IV, Comte de Foix, écrit par Guillaume Leseur, chroniqueur de Gaston IV de Foix-Béarn, entre 1477 et 1479 environ : Bayonne - Sordes - Sauveterre - Lescar - Pau - Morlaàas - Tarbes - Saint-Gaudens - Saint-Martory - Murat (Vaesen omettait cependant Sauveterre).
↑ Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 156, Librairie Renouard, Paris 1885
↑ Selon Van den Brouck des Archives de Tournai, Louis XI et la ville de Tournai se communiquaient confidemment. Après avoir reçu la lettre du roi daté le 24 octobre 1463 dans laquelle le roi eut écrit à « nostre bonne ville de Tournay », à savoir ville fidèle du royaume de France, les consaulx de Tournai décidèrent que l'on accuserait connaissance au roi de la demande d'un prêt de 20 000 écus fait par Pierre Doriole, ambassadeur du roi, et que l'on représenterait au roi les impôts dont la ville était accablée, sauf à s'en remettre ensuite à sa bonne discrétion. (Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 158, Libraire Renouard, Paris 1885)
↑ Henri Pigaillem, Jeanne de France, première épouse de Louis XII p. 16, Pygmalion, Paris 2009
↑ Kendall 1974, p. 132
↑ Il s'agit du siège de Dieppe où le dauphin Louis eut obtenu une remarquable victoire en 1443. La bastille du Pollet édifiée par l'armée anglaise se fut entièrement détruite « p. 12 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}. « Lors de l'entrée solennelle à Paris, en 1461, l'un des spectacles mimés, placés sur des échafauds aux carrefours des rues, représentait précisément l'attaque contre la bastide anglaise du Pollet, devant Dieppe, le dauphin Louis conduisant l'assaut ». (Heers 2003, p. 336)
↑ Si le roi Louis XI était sage, il ne percevait rien au regard de cette fronde contre sa réforme du royaume, notamment l’augmentation des taxes. Désormais, il écrivait très fréquemment : « … et nous sera tousjours plaisir que nous escripvez et advertissez souvent de ce que surviendra de nouvel par dela ». (Lettre du roi expédiée le 10 décembre 1465 aux habitants de Reims, Jeseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome III p. 9, Libraire Renouard, Paris 1887). Enfin, cela était précisément la raison pour laquelle il créa en 1477 le Relais de poste.
↑ Ordonnances de Louis XI, 16 mars 1465 (1464 avant Pâques) [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 459-460
↑ Heers 2003, p. 63. Pour d'autres, il s'agissait d'une trêve, en raison du rôle de Jean II contre le roi, lors de la bataille de Montlhéry //books.google.com/books?id=nSxdkKZkJRwC&pg=PA13
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome X, p. 286-287, Libraire Renouard, Paris 1908
↑ Favier 2001, p. 465-468
↑ « http://www.dieppe.fr/system/wysiwyg_files/datas/225/original/quiquengrogne45.pdf?1255445294 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} p. 12 et http://www.clery-saint-andre.com/basilique/notre-dame-de-clery
↑ « Paul Murray Kendall, Louis XI à Etampes (extraits de Louis XI, 1971) », sur corpusetampois.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ Ainsi, il reste plusieurs exemplaires : 20 juillet Amboise ; 23 juillet Beauvais ; 26 juillet Amboise, Troyes et Poitiers ; 27, 29 et 31 juillet Poitiers… Auparavant, la dernière fut datée le 11 juin de Saint-Pourçain, destinée aux habitants de Saint-Quentin.
↑ Publiée par Lonandre, Lettres et bulletins des armées de Louis XI, Société d'émulation d'Abbeville, 1836
↑ Destinée à François Royer, sénéchal de Lyon, conservé aux Archives de Milan, Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 329 note n^o 1
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 327-328, Librairie Renouard, Paris 1885
↑ Favier 2001, p. 469-498
↑ Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 5 octobre 1465 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 501-509 et Commynes, Mémoires tome I p. 144-149, GF Flammarion, Paris 2007.
↑ Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 29 octobre 1465 [lire en ligne]
↑ Lettres de Louis XI concernant ce traité, Caen, le 23 décembre 1465 [lire en ligne]
↑ ancien château de Jacques Cœur)
↑ Commynes, Mémoires tome I p. 144-149, GF Flammarion, Paris 2007
↑ Lettres de Louis XI, le 23 décembre 1465 (traité de Caen) [lire en ligne]
↑ Jeanne du Bec-Crespin, marraine de Charles de France, fut convaincue par les rumeurs que son époux avait été abandonné par le roi, ou même tué par les soldats du roi. Elle y gardait encore une grande influence. Cette nouvelle de Rouen avait touché si sévèrement la négociation du roi avec le comte de Charolais que Louis n'oublia jamais cet evenement
↑ Favier 2001, p. 503 et 523
↑ « Boiscommun - Son histoire (6.1) », sur chez.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ Favier 2001, p. 232-236
↑ Favier 2001, p. 547-550
↑ Feuer et d'Hendecourt 2006, p. 280
↑ Favier 2001, p. 537,
↑ Par le contrat signé ce jour-là (Bibliothèque nationale, Fr.4330, fol.25), d'après Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 228, note n^o 4, Librairie Renouard, Paris 1885. Le roi proposait au feu duc de Milan François Sforza depuis longtemps ce projet (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 222 (lettre datée de Rouen du 17 octobre 1464) et p. 228 (lettre datée de Poitiers du 21 février 1465), Librairie Renouard, Paris 1885)
↑ Lettres patentes de Louis XI, Compiègne, le 18 septembre 1468 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 568-569
↑ Lettres patentes de Louis XI, Péronne, le 14 octobre 1468 [lire en ligne]
↑ Heers 2003, p. 68 ; Favier 2001, p. 569-583 ainsi que Philippe de Commynes, Mémoires tome I p. 228-285, Flammarion, Paris 2007
↑ « Minist.re de la culture - Archives Nationales », sur culture.gouv.fr (consulté le 13 avril 2023).
↑ Cet ancien amiral de Charles VII de France avait, ordonné par ce dernier, attaqué le dauphin Louis en 1456 (Heers 2003, p. 45-46), en provoquant son exil en Brabant, puis adhéré à la ligue du Bien public contre Louis XI, après avoir perdu son titre lors de la succession au trône en 1461
↑ //books.google.com/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA237
↑ Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 1^er août 1469 [lire en ligne]
↑ À cette époque-là, l'abbaye du Mont-Saint-Michel était une des destinations les plus préférées des pèlerins français tandis que ses remparts et fortifications résistèrent à tous les assauts anglais, notamment en 1425, et firent du Mont un lieu symbolique de l'identité nationale (Brochure du centre des Monuments nationaux, 2011). Il s'agissait d'un moyen afin de lutter contre la féodalité, le droit des princes de choisir d'être alliés ou ennemis du roi, un des cancers les plus graves du royaume depuis la guerre de Cent ans (Jean Favier, Louis XI, un fauve politique, Le Point, n^o 1892-1893 p. 187, 18 décembre 2008). Ainsi, quoique Charles le Téméraire ait proposé au duc de Guyenne le chevalier de la Toison d'Or, le duc refusa cette proposition, et fut nommé en tête de ceux de l'ordre de Saint-Michel
↑ //books.google.com/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA255
↑ Heers 2003, p. 216
↑ Favier 2001, p. 596
↑ « http://www.diocese-poitiers.com.fr/annee-2010/septembre-2010/fete-de-la-septembreche »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}
↑ //books.google.com/books?id=zuIDAAAAYAAJ&pg=PA23
↑ //books.google.com/books?id=bu9AAAAAcAAJ&pg=PA18
↑ Le comte avait besoin des soutiens pour ses navires. Par exemple, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1884_num_45_1_447240 p. 161 n^o 660 : 6 000 écus de requête par Warwick au conseiller du roi
↑ Louis XI ne renonça pas aux négociations. Il choisit le prince de Galles Édouard, son fils, en tant que parrain du dauphin Charles, futur Charles VIII, et patientait.
↑ Ceux qui concernaient étaient Marguerite d'Anjou, Warwick, Louis XI et le duc de Guyenne, son frère. Ils y jurèrent tour à tour leur fidélité
↑ Favier 2001, p. 607-613
↑ http://www.angers.fr/decouvrir-angers/histoire-d-angers/chroniques-historiques/pour-s-informer/le-village-de-reculee Il s'agit d'un ancien village de la rive droite où la maison d'Anjou possédait un petit château.
↑ JCGaillard, « Chateau de Villandry », sur francebalade.com (consulté le 13 avril 2023).
↑ « Prieuré Saint Gabriel », sur Prieuré Saint Gabriel sur la route des Abbayes Normandes (consulté le 14 octobre 2020).
↑ Il était prudent que Louis XI attende tout d'abord, en 1470, une assemblée de princes, renforcée d'un certain nombre de juristes du Grand Conseil et du Parlement, dont Jan van den de Driessche (Jean de la Driesche), ancien fidèle de Charles le Téméraire. Elle déclara que le roi avait dû accepter le traité sous la contrainte. Ensuite, celle de Tours décida d'ajourner le duc de Bourgogne devant le Parlement. Après que le duc Charles s'était abstenu de comparaître, le roi put déclarer le traité nul. (Favier 2001, p. 620)
↑ Favier 2001, p. 624-625
↑ Favier 2001, p. 625-626. Le 12 décembre, le roi avait adressé à ses ambassadeurs une lettre : « ...Par monseigneur saint Loys (Louis IX), c'est le plus grant desir que j'aye en ce monde que ceste paix soit faicte ». (Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI, tome IV p. 292, Libraire Renouard, Paris 1890)
↑ Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 295-296, Librairie Renouard, Paris 1890
↑ Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 319
↑ Josephe Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 325, Librairie Renouard, Paris 1890
↑ Tome IV p. 326-327
↑ Heers 2003, p. 71
↑ Favier 2001, p. 629
↑ Le comte Guy XIV de Laval était alors à Chateaubriand.
↑ Favier 2001, p. 637 et 642
↑ Lettres patentes de Louis XI, Amboise, juin 1473 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 638-642
↑ Favier 2001, p. 643-644
↑ Une lettre datée du 21 février 1473 et expédiée à la Chambre des comptes précise ceux qui concernaient : «…les principaute, terres et seigneuries de Talmont sur Tart, Aulonne (Olonne), Chasteau Gontier, Curzon, la Chaulme et Berrye, ensemble Bren et Brandois,… ». Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 110, Librairie Renouard, Paris 1895
↑ Lettres patentes de Louis XI, le 10 novembre 1472 [lire en ligne]
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 60 note n^o 1
↑ « …je suis venu a ce soir icy, …Escript a Saint Symon, le cinqe jour d'octobre ». (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 63-64, Librairie Renouard, Paris 1895)
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettre de Louis XI, tome III, p. 173, note n^o 1, Librairie Renouard, Paris 1887
↑ Bibliothèque nationale, Fr.3882, fol.153 (vérifié et publié par Joseph Vaesen, la même note). De plus, selon Favier 2001, p. 793, cette date est justifiée par ses enregistrements au parlement de Paris (le 20 février 1478) et à la Chambre des comptes (le 18 avril 1479)
↑ Au regard de ce sujet, il existe une grosse confusion : « le mariage avait été célébré en grande pompe à Montrichard quelques jours plus tard » (Favier 2001, p. 793) ; « Le mariage eut lieu à Tours au commencement de 1474 » (Joseph Vaesen, p. 349) ; « Le 8 ou 9 septembre 1474, au château de Montrichard » (Jean Cluzel, Anne de France p. 46, Fayard, Paris 2002) ; « Au début de 1474… » (André Leguai, « Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge », dans Louis XI et le Bourbonnais, p. 107, Société Bourbonnaise des Études Locales, Yzeure 2005) ; «… et le mariage en 1474 au château de Montrichard par Charles de Bourbon, archevêque de Lyon et frère de Pierre. » (Jacques Château, Les Bourbons avant Henri IV p. 34, Éditions des Cahiers Bourbonnais, Charroux-en-Bourbonnais 2005). Pourquoi ce labyrinthe? D'une part, il est probable que Louis XI ne soutint pas la célébration. D'autre part, selon Favier 2001, p. 793, « on s'avisa que les époux étaient cousins ». Il aurait fallu les remarier, « dispense pontificale en main, au cours d'une cérémonie plus intime à Plessis-lès-Tours ». Cela pourrait expliquer le retard des enregistrements au parlement et à la chambre.
↑ ^{a et b} Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, 1846, 622 p. (lire en ligne), p. 385.
↑ Le roi expédia à Selommes une lettre au chancelier le 4 septembre : « Monsr le chancellier, mon amy, je vous envoye les lettres de mariage de monseigneur de Beaujeu, afin que les voyez, et si elles sont bien, mandes le moy, et je les expedieray ;… » Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome X p. 349, Librairie Renouard, Paris 1908
↑ Favier 2001, p. 616-617
↑ Le roi ne lui fit pas naturellement confiance. Le 21 décembre 1473, il avait dicté : « …que si le connestable veult rendre la ville de Monseigneur Saint Quentin, et faire serment sur la vraie croix de Saint Lo (d'Angers), ainsi qu'ilz vous montreront, que je suis content de lui pardonner… », Vaesen et Charavay 1895, tome V, p. 210
↑ Kendall 1974, p. 528-530
↑ Favier 2001, p. 650
↑ http://www.angers.fr/index.php?id=51215
↑ Michelet 2008, p. 338
↑ Heers 2003, p. 82
↑ Selon Jean Favier, il s'agit du 12 juillet alors que Joseph Vaesen et Jacques Heers adoptent le 22 : « Guy de Laval II, … l'un des plus dévoués serviteurs du roi René,… l'un des témoins du testament du roi le 22 juillet 1474 ; … » (Lettres de Louis XI, tome V, p. 126, note 1, Librairie Renouard, Paris 1895). Voir aussi (Association Généalogique des Bouches-du-Rhône). Cependant, selon les itinéraires de Louis XI, la date avancée pourrait expliquer pourquoi le roi rentra diligemment en Touraine.
↑ Jean Favier, Louis XI p. 782, Fayard, Paris 2001
↑ « L'habile Palamède de Forbin trouva cette clause dans l'acte de mariage de l'héritière de Provence et du frère de Saint Louis ». Michelet 2008, p. 339
↑ Ordonnance de Louis XI, Paris, février 1475 (1474 avant Pâques) [lire en ligne]
↑ Il s'agit du traité de Londres
↑ Lettres patentes de Louis XI, La Croix-Saint-Ouen, le 13 juin 1474, p. 13 [lire en ligne]
↑ Dans la Bibliothèque nationale, il existe une pièce originale signée par le roi et datée de Chartres le 26 janvier 1473 avant Pâques (Ms. fr. 25714 n^o 197). De plus, un certain M Couderc avait communiqué à l'équipe de Vaesen, une lettre autographe d'un habitant de Chartres datée aussi le 26 de janvier, mais sans date d'année. Elle annonce pour ce jour-là l'entrée du roi dans cette ville. D'autres documents suggèrent pourtant que le roi demeurait en Picardie. Notamment, le 20 janvier, il conclut un appointement avec le connétable à Senlis (le Journal de Jean de Roye, tome I p. 307) tandis qu'il était parti d'Amboise pour « Chartres, Meulan, Creil et autres lieux ès marches de Beauvaisiz » (p. 304). « En tout cas, …à aucune autre époque Louis XI ne paraît avoir séjourné à Chartres au mois de janvier. »
↑ « Calames », sur abes.fr (consulté le 13 avril 2023).
↑ Heers 2003, p. 74,
↑ patronne de la collégiale de Bourges
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome V p. 332, Librairie Renouard, Paris 1895
↑ Kendall 1974, p. 319-320
↑ Lettres patentes de Louis XI en latin, Amiens, le 29 août 1475 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 676-687
↑ Kendall 1974, p. 323-339
↑ Jean Favier, Louis XI, un fauve politique, Le Point n^o 1892-1893, 18-25 décembre 2008, p. 188
↑ Kendall 1974, p. 341
↑ Favier 2001, p. 688
↑ Lettres patentes de Louis XI, abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, le 9 octobre 1475 [lire en ligne]
↑ Lettres patentes de Louis XI, abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, le 16 octobre 1475 [lire en ligne]
↑ Heers 2003, p. 83-84
↑ Marchegay, Paul, « Translation des reliques de saint Florent, de Roye à Saumur. », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 3, n^o 1,‎ 1842, p. 475–498 (DOI 10.3406/bec.1842.451660, lire en ligne , consulté le 14 octobre 2020).
↑ Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 26 décembre 1475 [lire en ligne]
↑ Depuis 1461, Louis XI continuait d'accorder sans cesse aux villes sa nouvelle administration. En réalité, seuls le maire et les échevins y gouvernaient, et le maire n'était qu'un autre agent royal. La ville d'Angers ne devait pas être d'exception. (Heers 2003, p. 187-189)
↑ Heers 2003, p. 83
↑ //books.google.com/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA196
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 134 note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903
↑ Depuis 1472, Charles II de Bourbon, conseiller de Louis XI, était le légat du pape à Avignon. Pourtant, le pape Sixte IV nomma son neveu Giuliano della Rovere en tant qu'évêque d'Avignon le 23 mai 1474, puis légat en 1476. Il est normal que cela ait provoqué un conflit entre Louis XI et le pape (Heers 2003, p. 315).
↑ Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 8 janvier 1476 (1475 avant Pâques) [lire en ligne]
↑ Si le contrat de mariage se signa à Jargeau en octobre 1473, il existait un double empêchement canonique, afin que le roi marie Jeanne de France à Louis d'Orléans : les futurs époux descendaient d'une souche commune, le roi Charles V de France, tandis que ce duc était le filleul de Louis XI. D'ailleurs, le même pape Sixte IV avait déclaré, en 1471, le mariage impossible de Marie de Bourgogne dont Louis XI était également le parrain et de Charles de France, malgré la volonté de ce dernier, en raison des mêmes consanguinités (Favier 2001, p. 601-602). Avec la diplomatie du roi, le pape avait déjà accordé le 19 février la dispense à la fille du « très sérénissime prince seigneur Louis, roi de France très chrétien » ainsi qu'à son futur époux, mais, à condition que se fournisse « une somme d'argent pour contribution des fidèles contre les Turcs. // Fait à Rome, à Saint-Pierre, l'an de l'Incarnation de Notre Seigneur 1476, dixième jour des kalendes de mars, l'an cinquième de Notre pontificat » (Henri Pigaillem, Jeanne de France p. 44, Pygmalion, Paris 2009)
↑ Kendall 1974, p. 359
↑ Vaesen et Charavay 1895, tome VI, p. 66
↑ Henri Pigaillem, Jeanne de France p. 43-46, Pygmalion, Paris 2009. Ironiquement, le procès en 1498, pour annuler le mariage de Louis XII et la reine Jeanne, conservait les documents concernant les noces.
↑ Favier 2001, p. 705. Si Jean Favier en attribue au Puy-Notre-Dame en Anjou, il s'agit de l'itinéraire impossible.
↑ Lettres patentes de Louis XI, le 13 juin 1474, p. 14 ligne 12 « la Duchesse de Savoye » [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 714
↑ Kendall 1974, p. 363
↑ Ainsi, il maria Louise de Savoie à Hugues de Chalon en 1479, ainsi que Marie de Savoie à Philippe de Hochberg, afin de faire rivaliser avec Jean IV de Chalon-Arlay, prince d'Orange et complice de Maximilien I^er (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 43 et 47, Librairie Renouard, Paris 1903 ainsi que Favier 2001, p. 746
↑ Henri Dubois, Louis XI, lettres choisies p. 13-14 Introduction, Librairie Générale Française, Paris 1996
↑ //books.google.com/books?id=BdM8668u0u4C&pg=PA95
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettes de Louis XI tome VI p. 112, Librairie Renouard, Paris 1898
↑ Favier 2001, p. 722-723
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome^{[précision nécessaire]} p. 111-113, Librairie Renouard, Paris
↑ Lettres patentes de Louis XI, Arras, le 18 septembre 1477 [lire en ligne]
↑ Mémoires d'Académie d'Arras, tome 37, p. 254 [lire en ligne]
↑ Favier 2001, p. 749-751
↑ Lettres patentes de Louis XI, Thouars, le 29 décembre 1478 [lire en ligne]
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome XI p. 190, Librairie Renouard, Paris 1909
↑ Après avoir parachevé sa mission en Italie, Philippe de Commynes s'aperçut en 1479 : « Je trouvay ung peu le Roy nostre maistre envieilly, et commencoyt a soy dispouser a malladie ; toutesfoiz il n'y parut pas si tost, et conduysoit toutes le schoses par grant sens (sagesse) » (Mémoires, livre VI chapitre V, tome II p. 356, GF Flammarion, Paris 2007
↑ Il s'agit d'une lettre du roi, mais de nos jours perdue. Malheureusement, il ne reste qu'une copie par D. Housseau, qui est très défectueuse (Bibliothèque nationale, collection de D. Housseau, IX, n^o 3998). Si bien que Joseph Vaesen supposait que Libouville se trouve sur la route du roi, située entre Bonneval et Selommes (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VII, p. 143, Librairie Renouard, Paris 1900.
↑ « En novembre 1478, toute l'Italie (ambassadeurs) se presse à Tours.… En décembre, près de Thouars, ils rencontrent à nouveau le roi qui, malade,… » (Favier 2001, p. 803)
↑ Le 19 décembre 1481, le roi expédia une lettre à Pierre Cadouet, prieur de Salles de Bourges : « Maistre Pierre, mon amy, je vous prie tant que je puis que vous priez incessamment Dieu et Notre Dame de Sales pour moy, a ce que leur plaisir soit m'envoyer la fiervre quarte, car j'ay une maladie dont les physiciens disent que je ne puis estre guery sans l'avoir,… ». D'après cette lettre, Auguste Brachet conclut alors que la maladie du roi était l'épilepsie, dans son livre, Pathologie mentale des rois de France : Louis XI et ses ascendants (Paris, 1903) (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome IX, p. 120 note n^o 1, Librairie Renouard, Paris 1905). Claude Gauvard considère également qu'il subissait de cette malade, en raison des chapeaux que le roi mettait toujours. En cas de chute, son chapeau pourrait amortir les chocs. http://www.lepoint.fr/actualites-culture/ces-malades-qui-ont-nous-gouvernes/249/0/301084
↑ Philippe de Commynes se souvint : « Durant ce temps, qui est l'an MCCCCLXXIX, au moys de mars, estoient treves entre les dessusdits, et vouloit le Roy paix, et par especial en ce quartier dont je parle, mais que ce feust de tous points a son adventaige, comme j'ay dict. Ja commencoyt a vieillir et devenir malade ; et estant aux Forges pres Chinon, a son disner, vint comme en une percution et perdit la parolle. Il fut leve de la table et tenu pres du feu, et les fenestres closez ;… » (Mémoires, livre VI chapitre VI, tome II p. 364, GF Flammarion, Paris 2007). D'après Jean Favier, « C'est en mars 1481 - la date de 1479 est aujourd'hui abandonnée… » (Favier 2001, p. 887). Certes, les dates données par Philippe de Commynes sont parfois incorrectes, en raison de ses mémoires. Toutefois, selon les itinéraires, il s'agit précisément du mois de mars 1479 où Louis XI demeurait aux Forges-lèz-Chinon.
↑ Heers 2003, p. 79
↑ Favier 2001, p. 743-748
↑ //books.google.com/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA493
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 46-47, Librairie Renouard, Paris 1903
↑ Le 24 mai 1480, le roi expédia une lettre : « Monsr le general, j'ay receu voz lettres et aussi les chappeaulx que m'avez envoyez, mais ilz ne sont pas de ceulx que je demande ; et, en attendant ceulx qu'on doit apporter de Romme, envoyez m'en de ceulx de Valence, et qu'on les face les plus ligiers qu'on pourra ». Il est vrai que les chapeaux devaient garder le roi. En fait, le roi lui avait ordonné le 8 avril : « Monsr le general, j'ay oublye a vous dire que vous me fissiez finance d'un chappeau pareil que l'evesque de Valence, messire Loys de Poictiers, me donna, et me dist qu'il avoit apporte de Romme. Il me semble qu'il estoit de poil autre que bievre, et avoit bien ung grant pousse d'espez, et couvroit toutes les espaulles et toute l'eschine jusques bien avant sur la croppe du cheval ; encores estoit il bien fort rebrasse devant et es coustes, et ne failloit point de manteau contre la pluye ; et aussi pour le chault, il valloit une petit maison. »(Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII, p. 204-205 ainsi que p. 170, Librairie Renouard, Paris 1903
↑ //books.google.com/books?id=mcZWAAAAMAAJ&pg=PA6
↑ //books.google.com/books?id=VrUYAAAAYAAJ&pg=PA178
↑ D'après Guichenon, Histoire généalogique de la maison de Savoie, tome I p. 561, Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 43 note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII et tome X, Librairie Renouard, Paris 1903 et 1908
↑ Lettres patentes de Louis XI, Brie-Comte-Robert, le 14 juin 1480 [lire en ligne]
↑ //books.google.com/books?id=VsFCkAOE3NAC&pg=PA98
↑ Le 20 décembre, le roi expédia une lettre au chancelier étant à Tours : « Monsr le chancellier, apres disner assemblez tout le conseil et delibrez le cardinal Ballue de mes mains et le baillez a l'arcepresbtre de Lodun, ou nom de Monsr le légat, lequel a commission expresse de Nostre Saint Pere pour ce faire, c'est-à-dire que je le baille es mains de Nostre Saint Pere, et de Monsr le legat pour luy, et de Monsr l'archepresbtre pour Monsr le legat, en attendant sa venue. Je luy ay rescript qu'il s'en viengne hastivement, et, pour ce, je croy qu'il sera a ce Noel a Orleans, la ou vous yrez, et les plus grans personnages que je pourray trouver por luy en requerir justice.… », (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 335-336, Librairie Renouard, Paris 1903). Selon les itinéraires, il est possible que le roi s'en soit allé à Amboise afin d'y accueillir le légat et célébrer Noël ensemble, et qu'il l'ait accompagné jusqu'à Châtellerault, près de Loudun.
↑ Joseph Vaesen attribua cette ville à Boutigny-Prouais (tome XI p. 203). Cependant, il est évident qu'il s'agit de Boutigny-sur-Essonne, en raison de l'itinéraire du 26 mai entre Boutigny et Belébat-lèz-Boutigny.
↑ Les Ordonnances attribuent le lieu de l'expédition à Nîmes, mais il doit s'agir de Nemours selon l'itinéraire, notamment en raison de la Curée pour le lendemain.[lire en ligne]
↑ Joseph Vaesen suppose un itinéraire en Bourgogne (b) dans le tome VIII p. 260-262 (lettres, 1903) alors qu'il suggère, selon le tome XI p. 206 (itinéraire, 1909), que Louis XI restait dans le Loiret (a). Même si le roi avait rétabli sa santé en 1480, il est peu probable qu'il se soit déplacé de nouveau vers la Bourgogne.
↑ « Clab », sur denisjeanson.fr (consulté le 13 avril 2023).
↑ ^{a et b} Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 315, note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903 ; La Ferté ainsi que http://www.ville-montbazon.fr/pdf2011/plan_de_ville_2011.pdf Impasse de la Farté
↑ Joseph Vaesen tenta d'attribuer ce lieu à 49260 l'Humeau de Bray près du Puy-Notre-Dame. Mais aucun justicatif ne se trouve.
↑ http://www.musee-infanterie.com/salle/1-1461-1483-les-bandes-de-picardie-louis-xi
↑ Selon Joseph Vaesen, il s'agit de Prailles. Cependant, il est évident que ce lieu doit être attrivué à Prailles près de Thouars d'après l'itinéraire du roi. [lire en ligne]
↑ Heers 2003, p. 84
↑ À cette époque-là, le peuple garde bien entendu la mémoire du roi Charles VI
↑ Favier 2001, p. 889
↑ Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome IX, p. 224, note n^o 2
↑ En tant que témoins, un certain nombre d'hommes avaient été choisis : Pierre de Beaujeu, Ymbert de Batarnay, le maréchal de Gié, l'archevêque François Hallé, Jean de Doyat, Jean Bourré et Olivier Guérin. Pierre Parent, secrétaire, prit en note, et le compte rendu sous la forme d'une ordonnance daté du 21 septembre (Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 21 septembre 1482 [lire en ligne]) fut immédiatement adressé à tous ceux qui concernaient dans le royaume. La Chambre des comptes l'enregistra le 7 novembre tandis que le parlement de Paris effectua son enregistrement le 12 novembre (Favier 2001, p. 890-891)
↑ Les copies des lettres du roi sont conservées dans les archives de la Côte-d'Or ainsi que dans les Archives départementales de l'Isère : « De par le roy. Noz amez et feaulx, pour le bon et grant vouloir que nous avons a la couronne et royaume de France, aux subjectz et habitans d'icelluy, en retournant de nostre voiage de Monsieur Saint Claude, ou sumes alez en grant devoition, et depuis a Nostre Dame de Clery, a laquelle de tous temps nous avons tres singuliere confiance, en passant par nostre ville et chastel d'Amboise, avons voulu veoir nostre tres chier et tres ame filz le daulphin de Viennois, qui, apres nous, et quant ce sera le bon plaisir de Dieu, nostre createur, succedera a ladicte couronne, et lui avons dit et remonstre plusieurs grandes et belles choses pour l'instruction, enseignement et edification de lui, gouvernement et entretennement dudit royaume, et mesmement d'entretenir les seigneurs, capitaines, chiefz et officiers que nous y avons mis et ordonnez, en l'estat qu'il les trouvera apres nous, sans riens muer ny changer, afin que les choses se puissent mieulx conduire et entretenir au bien, honneur et prouffit, utilite et avantaige de ladicte couronne, pais et subgectz d'icelle, ainsi que vous verrez plus a plain par noz lettres patentes d'edict et ordonnances par nous sur ce octroyees et commandees. Et pour ce que nostre plaisir est qu'elles sortissent effect, nous vous mandons et expressement enjoignons que icelles noz lettres vous faictes lire, publier et enregistrer en nostre cour et chambre des comptes, et le contenu en icelles garder et entretenir, sans jamais enfraindre, ores, ne pour le temps a venir ; et comment que ce soit, qu'il n'y ait faulte. Donne a Amboise, le XXI^e jour de septembre. Loys. Parent. (secrétaire) A noz amez et feaulx conseillers les gens de nostre cour de parlement et de noz comptes a Dijon ». Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome IX p. 308-309, Société de l'Histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1905.
↑ Louis XI était l'abbé de cette abbaye. « Donne au Plessis du Parc, le XVII^e jour de janvier. (De la main du roi:) Reserve le proces de monsr St Martin, dont je suis abbe. Loys L. Tindo. A noz amez et feaulx conseilliers les gens tenans nostre court de Parlement. // Recepte xxvjta januarii M° CCCC° LXXVII° (avant Pâques) ». (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VI p. 300, Librairie Renouard, Paris 1898

[76] Saint Martin de Tours y est mort en 397. Ce saint est le patron de la ville de Tours et que le roi présidait l'ancienne abbaye Saint-Martin de Tours

[78] Il est étonnant qu'en remerciant Notre Dame, il ait donné au sanctuaire du Puy 80 000 écus d'or, un montant considérable, (ainsi, René I^er d'Anjou n'était pas capable de payer 50 000 écus de rançon pour libérer sa fille Marguerite d'Anjou (1429-1482)), pour sa sainte ceinture de la Vierge, en raison d'une excellente réputation de la naissance d'enfants mâles^[76].

[80] À partir de 1470, après avoir été revisitée par Louis XI le 8 juillet, cette église réputée en Anjou se fait ajouter une aile, y compris un oratoire de Louis XI, grâce à un soutien royal^[77]

[1] Emmanuel Pilot de Thorey, Catalogue des actes du dauphin Louis II devenu le roi de France Louis XI relatifs à l'administration du Dauphiné : recueillis, annotés et publiés par E. Pilot de Thorey, 1899 (lire en ligne), « Itinéraire du dauphin Louis II (1435-1461) », p. 449-459.

[2] Certes, au total 2 164 lettres furent publiées. Toutefois, il existe plusieurs doubles publications

[3] Lire sur Persee

[4] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome XI p. v.

[le_point_jean_favier-5] {a et b} Le Naire Olivier, « Louis XI : des siècles de légendes », L'Express,‎ 27 septembre 2001 (lire en ligne, consulté le 14 octobre 2020).

[6] Kendall 1974, p. iii Préface

[7] ttp://www2.cndp.fr/archivage/valid/3418/3418-188-202.pdf p. 5

[8] Jean Favier, Moins cruel que sa légende, Louis XI, un fauve politique, Le Point n^o 1892-1893, 18-25 décembre 2008.

[9] Toutefois, il faut savoir qu'un certain nombre des lettres furent expédiées, par ses conseillers ou secrétaires, au lieu du roi.

[10] Voir Ordonnances des rois de France de la troisième race

[11] Favier 2001, p. 188

[12] //books.google.com/books?id=4-ZZAAAAYAAJ

[13] Kendall 1974, p. 112

[14] Heers 2003, p. 23-24

[15] Favier 2001, p. 427

[16] Selon Kendall 1974, p. 116, c'était à l'aube du 12 janvier qui Louis XI s'en alla. Toutefois, il existe unes lettres patentes datées le 13 janvier 1462 (1461 v. st.) de Tours et signé par le roi. [lire en ligne] (Confirmation des Priviléges des Barbiers de Chartres). Donc, l'itinéraire d'après Vaesen est adopté.

[17] //books.google.com/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PAPA359

[18] Favier 2001, p. 442

[19] Favier 2001, p. 430

[20] Lettres patentes de Louis XI, mai 1462 [lire en ligne]

[21] Favier 2001, p. 431-434

[22] Favier 2001, p. 312

[heers-61-23] {a et b} Heers 2003, p. 61

[24] Kendall 1974, p. 120

[25] Favier 2001, p. ??

[26] Denise Péricard-Méa, spécialiste du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, suppose que la reine aurait été ambassadrice secrète de son fils, envoyée au roi de Castille. D'abord, son pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle fut effectué en hiver. Ensuite, la reine voyagea en bateau. Enfin, elle n'avait pas assez de ressource. Aussi est-il possible qu'il s'agît d'un voyage en diligence. http://www.saint-jacques.info/reines.html Deux ambassadrices?

[27] ttp://cths.fr/topo/pdf/79/p%20264.pdf

[28] Favier 2001, p. 312, «…Louis XI sait le prix qu'ont en politique les apparences et combien le peuple est déjà à demi satisfait quand il voit le roi. Le 7 mai 1463, Toulouse subit un incendie dévastateur, né par accident dans le fournil d'un boulanger.… Il marche sur Toulouse, où il arrive le 26 mai, et c'est un cortège de princes qui l'accompagne pour son entrée solennelle. »

[29] Il est très difficile à établir l'itinéraire de Louis XI entre Saint-Jean-de-Luz et Muret. En effet, il traversa le Béarn, allié du royaume de France, mais indépendant. Entre ces deux villes, aucune missive expédiée par le roi n'est connue (Ordonnances des roys de France, Louis XI, tome II ainsi que Lettres de Louis XI, tome II). Sans doute n'était-il pas capable d'envoyer les lettres du Béarn. Il semble que Joseph Vaesen adoptait l’Histoire de Gaston IV, Comte de Foix, écrit par Guillaume Leseur, chroniqueur de Gaston IV de Foix-Béarn, entre 1477 et 1479 environ : Bayonne - Sordes - Sauveterre - Lescar - Pau - Morlaàas - Tarbes - Saint-Gaudens - Saint-Martory - Murat (Vaesen omettait cependant Sauveterre).

[30] Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 156, Librairie Renouard, Paris 1885

[31] Selon Van den Brouck des Archives de Tournai, Louis XI et la ville de Tournai se communiquaient confidemment. Après avoir reçu la lettre du roi daté le 24 octobre 1463 dans laquelle le roi eut écrit à « nostre bonne ville de Tournay », à savoir ville fidèle du royaume de France, les consaulx de Tournai décidèrent que l'on accuserait connaissance au roi de la demande d'un prêt de 20 000 écus fait par Pierre Doriole, ambassadeur du roi, et que l'on représenterait au roi les impôts dont la ville était accablée, sauf à s'en remettre ensuite à sa bonne discrétion. (Josephe Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 158, Libraire Renouard, Paris 1885)

[32] Henri Pigaillem, Jeanne de France, première épouse de Louis XII p. 16, Pygmalion, Paris 2009

[33] Kendall 1974, p. 132

[34] Il s'agit du siège de Dieppe où le dauphin Louis eut obtenu une remarquable victoire en 1443. La bastille du Pollet édifiée par l'armée anglaise se fut entièrement détruite « p. 12 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}. « Lors de l'entrée solennelle à Paris, en 1461, l'un des spectacles mimés, placés sur des échafauds aux carrefours des rues, représentait précisément l'attaque contre la bastide anglaise du Pollet, devant Dieppe, le dauphin Louis conduisant l'assaut ». (Heers 2003, p. 336)

[35] Si le roi Louis XI était sage, il ne percevait rien au regard de cette fronde contre sa réforme du royaume, notamment l’augmentation des taxes. Désormais, il écrivait très fréquemment : « … et nous sera tousjours plaisir que nous escripvez et advertissez souvent de ce que surviendra de nouvel par dela ». (Lettre du roi expédiée le 10 décembre 1465 aux habitants de Reims, Jeseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome III p. 9, Libraire Renouard, Paris 1887). Enfin, cela était précisément la raison pour laquelle il créa en 1477 le Relais de poste.

[36] Ordonnances de Louis XI, 16 mars 1465 (1464 avant Pâques) [lire en ligne]

[37] Favier 2001, p. 459-460

[38] Heers 2003, p. 63. Pour d'autres, il s'agissait d'une trêve, en raison du rôle de Jean II contre le roi, lors de la bataille de Montlhéry //books.google.com/books?id=nSxdkKZkJRwC&pg=PA13

[39] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome X, p. 286-287, Libraire Renouard, Paris 1908

[40] Favier 2001, p. 465-468

[41] « http://www.dieppe.fr/system/wysiwyg_files/datas/225/original/quiquengrogne45.pdf?1255445294 »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)} p. 12 et http://www.clery-saint-andre.com/basilique/notre-dame-de-clery

[42] « Paul Murray Kendall, Louis XI à Etampes (extraits de Louis XI, 1971) », sur corpusetampois.com (consulté le 13 avril 2023).

[43] Ainsi, il reste plusieurs exemplaires : 20 juillet Amboise ; 23 juillet Beauvais ; 26 juillet Amboise, Troyes et Poitiers ; 27, 29 et 31 juillet Poitiers… Auparavant, la dernière fut datée le 11 juin de Saint-Pourçain, destinée aux habitants de Saint-Quentin.

[44] Publiée par Lonandre, Lettres et bulletins des armées de Louis XI, Société d'émulation d'Abbeville, 1836

[45] Destinée à François Royer, sénéchal de Lyon, conservé aux Archives de Milan, Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 329 note n^o 1

[46] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome II, p. 327-328, Librairie Renouard, Paris 1885

[47] Favier 2001, p. 469-498

[48] Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 5 octobre 1465 [lire en ligne]

[49] Favier 2001, p. 501-509 et Commynes, Mémoires tome I p. 144-149, GF Flammarion, Paris 2007.

[50] Lettres patentes de Louis XI, Paris, le 29 octobre 1465 [lire en ligne]

[51] Lettres de Louis XI concernant ce traité, Caen, le 23 décembre 1465 [lire en ligne]

[52] âteau de Jacques Cœur)

[53] Commynes, Mémoires tome I p. 144-149, GF Flammarion, Paris 2007

[54] Lettres de Louis XI, le 23 décembre 1465 (traité de Caen) [lire en ligne]

[55] Jeanne du Bec-Crespin, marraine de Charles de France, fut convaincue par les rumeurs que son époux avait été abandonné par le roi, ou même tué par les soldats du roi. Elle y gardait encore une grande influence. Cette nouvelle de Rouen avait touché si sévèrement la négociation du roi avec le comte de Charolais que Louis n'oublia jamais cet evenement

[56] Favier 2001, p. 503 et 523

[57] « Boiscommun - Son histoire (6.1) », sur chez.com (consulté le 13 avril 2023).

[58] Favier 2001, p. 232-236

[59] Favier 2001, p. 547-550

[60] Feuer et d'Hendecourt 2006, p. 280

[61] Favier 2001, p. 537,

[62] Par le contrat signé ce jour-là (Bibliothèque nationale, Fr.4330, fol.25), d'après Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 228, note n^o 4, Librairie Renouard, Paris 1885. Le roi proposait au feu duc de Milan François Sforza depuis longtemps ce projet (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome II p. 222 (lettre datée de Rouen du 17 octobre 1464) et p. 228 (lettre datée de Poitiers du 21 février 1465), Librairie Renouard, Paris 1885)

[63] Lettres patentes de Louis XI, Compiègne, le 18 septembre 1468 [lire en ligne]

[64] Favier 2001, p. 568-569

[65] Lettres patentes de Louis XI, Péronne, le 14 octobre 1468 [lire en ligne]

[66] Heers 2003, p. 68 ; Favier 2001, p. 569-583 ainsi que Philippe de Commynes, Mémoires tome I p. 228-285, Flammarion, Paris 2007

[67] « Minist.re de la culture - Archives Nationales », sur culture.gouv.fr (consulté le 13 avril 2023).

[68] Cet ancien amiral de Charles VII de France avait, ordonné par ce dernier, attaqué le dauphin Louis en 1456 (Heers 2003, p. 45-46), en provoquant son exil en Brabant, puis adhéré à la ligue du Bien public contre Louis XI, après avoir perdu son titre lors de la succession au trône en 1461

[69] //books.google.com/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA237

[70] Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 1^er août 1469 [lire en ligne]

[71] À cette époque-là, l'abbaye du Mont-Saint-Michel était une des destinations les plus préférées des pèlerins français tandis que ses remparts et fortifications résistèrent à tous les assauts anglais, notamment en 1425, et firent du Mont un lieu symbolique de l'identité nationale (Brochure du centre des Monuments nationaux, 2011). Il s'agissait d'un moyen afin de lutter contre la féodalité, le droit des princes de choisir d'être alliés ou ennemis du roi, un des cancers les plus graves du royaume depuis la guerre de Cent ans (Jean Favier, Louis XI, un fauve politique, Le Point, n^o 1892-1893 p. 187, 18 décembre 2008). Ainsi, quoique Charles le Téméraire ait proposé au duc de Guyenne le chevalier de la Toison d'Or, le duc refusa cette proposition, et fut nommé en tête de ceux de l'ordre de Saint-Michel

[72] //books.google.com/books?id=OJ-b2-CLz7EC&pg=PA255

[73] Heers 2003, p. 216

[74] Favier 2001, p. 596

[75] « http://www.diocese-poitiers.com.fr/annee-2010/septembre-2010/fete-de-la-septembreche »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}

[77] //books.google.com/books?id=zuIDAAAAYAAJ&pg=PA23

[79] //books.google.com/books?id=bu9AAAAAcAAJ&pg=PA18

[81] Le comte avait besoin des soutiens pour ses navires. Par exemple, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1884_num_45_1_447240 p. 161 n^o 660 : 6 000 écus de requête par Warwick au conseiller du roi

[82] Louis XI ne renonça pas aux négociations. Il choisit le prince de Galles Édouard, son fils, en tant que parrain du dauphin Charles, futur Charles VIII, et patientait.

[83] Ceux qui concernaient étaient Marguerite d'Anjou, Warwick, Louis XI et le duc de Guyenne, son frère. Ils y jurèrent tour à tour leur fidélité

[84] Favier 2001, p. 607-613

[85] ttp://www.angers.fr/decouvrir-angers/histoire-d-angers/chroniques-historiques/pour-s-informer/le-village-de-reculee Il s'agit d'un ancien village de la rive droite où la maison d'Anjou possédait un petit château.

[86] JCGaillard, « Chateau de Villandry », sur francebalade.com (consulté le 13 avril 2023).

[87] « Prieuré Saint Gabriel », sur Prieuré Saint Gabriel sur la route des Abbayes Normandes (consulté le 14 octobre 2020).

[88] Il était prudent que Louis XI attende tout d'abord, en 1470, une assemblée de princes, renforcée d'un certain nombre de juristes du Grand Conseil et du Parlement, dont Jan van den de Driessche (Jean de la Driesche), ancien fidèle de Charles le Téméraire. Elle déclara que le roi avait dû accepter le traité sous la contrainte. Ensuite, celle de Tours décida d'ajourner le duc de Bourgogne devant le Parlement. Après que le duc Charles s'était abstenu de comparaître, le roi put déclarer le traité nul. (Favier 2001, p. 620)

[89] Favier 2001, p. 624-625

[90] Favier 2001, p. 625-626. Le 12 décembre, le roi avait adressé à ses ambassadeurs une lettre : « ...Par monseigneur saint Loys (Louis IX), c'est le plus grant desir que j'aye en ce monde que ceste paix soit faicte ». (Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI, tome IV p. 292, Libraire Renouard, Paris 1890)

[91] Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 295-296, Librairie Renouard, Paris 1890

[92] Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 319

[93] Josephe Vaesen, Lettres de Louis XI tome IV p. 325, Librairie Renouard, Paris 1890

[94] Tome IV p. 326-327

[95] Heers 2003, p. 71

[96] Favier 2001, p. 629

[97] Le comte Guy XIV de Laval était alors à Chateaubriand.

[98] Favier 2001, p. 637 et 642

[99] Lettres patentes de Louis XI, Amboise, juin 1473 [lire en ligne]

[100] Favier 2001, p. 638-642

[101] Favier 2001, p. 643-644

[102] Une lettre datée du 21 février 1473 et expédiée à la Chambre des comptes précise ceux qui concernaient : «…les principaute, terres et seigneuries de Talmont sur Tart, Aulonne (Olonne), Chasteau Gontier, Curzon, la Chaulme et Berrye, ensemble Bren et Brandois,… ». Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 110, Librairie Renouard, Paris 1895

[103] Lettres patentes de Louis XI, le 10 novembre 1472 [lire en ligne]

[104] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 60 note n^o 1

[105] « …je suis venu a ce soir icy, …Escript a Saint Symon, le cinqe jour d'octobre ». (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome V, p. 63-64, Librairie Renouard, Paris 1895)

[106] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettre de Louis XI, tome III, p. 173, note n^o 1, Librairie Renouard, Paris 1887

[107] Bibliothèque nationale, Fr.3882, fol.153 (vérifié et publié par Joseph Vaesen, la même note). De plus, selon Favier 2001, p. 793, cette date est justifiée par ses enregistrements au parlement de Paris (le 20 février 1478) et à la Chambre des comptes (le 18 avril 1479)

[108] Au regard de ce sujet, il existe une grosse confusion : « le mariage avait été célébré en grande pompe à Montrichard quelques jours plus tard » (Favier 2001, p. 793) ; « Le mariage eut lieu à Tours au commencement de 1474 » (Joseph Vaesen, p. 349) ; « Le 8 ou 9 septembre 1474, au château de Montrichard » (Jean Cluzel, Anne de France p. 46, Fayard, Paris 2002) ; « Au début de 1474… » (André Leguai, « Les ducs de Bourbon, le Bourbonnais et le royaume de France à la fin du Moyen Âge », dans Louis XI et le Bourbonnais, p. 107, Société Bourbonnaise des Études Locales, Yzeure 2005) ; «… et le mariage en 1474 au château de Montrichard par Charles de Bourbon, archevêque de Lyon et frère de Pierre. » (Jacques Château, Les Bourbons avant Henri IV p. 34, Éditions des Cahiers Bourbonnais, Charroux-en-Bourbonnais 2005). Pourquoi ce labyrinthe? D'une part, il est probable que Louis XI ne soutint pas la célébration. D'autre part, selon Favier 2001, p. 793, « on s'avisa que les époux étaient cousins ». Il aurait fallu les remarier, « dispense pontificale en main, au cours d'une cérémonie plus intime à Plessis-lès-Tours ». Cela pourrait expliquer le retard des enregistrements au parlement et à la chambre.

[delivrande-109] {a et b} Arcisse de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, 1846, 622 p. (lire en ligne), p. 385.

[110] Le roi expédia à Selommes une lettre au chancelier le 4 septembre : « Monsr le chancellier, mon amy, je vous envoye les lettres de mariage de monseigneur de Beaujeu, afin que les voyez, et si elles sont bien, mandes le moy, et je les expedieray ;… » Joseph Vaesen, Lettres de Louis XI tome X p. 349, Librairie Renouard, Paris 1908

[111] Favier 2001, p. 616-617

[112] Le roi ne lui fit pas naturellement confiance. Le 21 décembre 1473, il avait dicté : « …que si le connestable veult rendre la ville de Monseigneur Saint Quentin, et faire serment sur la vraie croix de Saint Lo (d'Angers), ainsi qu'ilz vous montreront, que je suis content de lui pardonner… », Vaesen et Charavay 1895, tome V, p. 210

[113] Kendall 1974, p. 528-530

[114] Favier 2001, p. 650

[Charte_de_la_création_Louis_XI-115] ttp://www.angers.fr/index.php?id=51215

[116] Michelet 2008, p. 338

[117] Heers 2003, p. 82

[118] Selon Jean Favier, il s'agit du 12 juillet alors que Joseph Vaesen et Jacques Heers adoptent le 22 : « Guy de Laval II, … l'un des plus dévoués serviteurs du roi René,… l'un des témoins du testament du roi le 22 juillet 1474 ; … » (Lettres de Louis XI, tome V, p. 126, note 1, Librairie Renouard, Paris 1895). Voir aussi (Association Généalogique des Bouches-du-Rhône). Cependant, selon les itinéraires de Louis XI, la date avancée pourrait expliquer pourquoi le roi rentra diligemment en Touraine.

[119] Jean Favier, Louis XI p. 782, Fayard, Paris 2001

[120] « L'habile Palamède de Forbin trouva cette clause dans l'acte de mariage de l'héritière de Provence et du frère de Saint Louis ». Michelet 2008, p. 339

[121] Ordonnance de Louis XI, Paris, février 1475 (1474 avant Pâques) [lire en ligne]

[122] Il s'agit du traité de Londres

[123] Lettres patentes de Louis XI, La Croix-Saint-Ouen, le 13 juin 1474, p. 13 [lire en ligne]

[124] Dans la Bibliothèque nationale, il existe une pièce originale signée par le roi et datée de Chartres le 26 janvier 1473 avant Pâques (Ms. fr. 25714 n^o 197). De plus, un certain M Couderc avait communiqué à l'équipe de Vaesen, une lettre autographe d'un habitant de Chartres datée aussi le 26 de janvier, mais sans date d'année. Elle annonce pour ce jour-là l'entrée du roi dans cette ville. D'autres documents suggèrent pourtant que le roi demeurait en Picardie. Notamment, le 20 janvier, il conclut un appointement avec le connétable à Senlis (le Journal de Jean de Roye, tome I p. 307) tandis qu'il était parti d'Amboise pour « Chartres, Meulan, Creil et autres lieux ès marches de Beauvaisiz » (p. 304). « En tout cas, …à aucune autre époque Louis XI ne paraît avoir séjourné à Chartres au mois de janvier. »

[125] « Calames », sur abes.fr (consulté le 13 avril 2023).

[126] Heers 2003, p. 74,

[127] tronne de la collégiale de Bourges

[128] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome V p. 332, Librairie Renouard, Paris 1895

[129] Kendall 1974, p. 319-320

[130] Lettres patentes de Louis XI en latin, Amiens, le 29 août 1475 [lire en ligne]

[131] Favier 2001, p. 676-687

[132] Kendall 1974, p. 323-339

[133] Jean Favier, Louis XI, un fauve politique, Le Point n^o 1892-1893, 18-25 décembre 2008, p. 188

[134] Kendall 1974, p. 341

[135] Favier 2001, p. 688

[136] Lettres patentes de Louis XI, abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, le 9 octobre 1475 [lire en ligne]

[137] Lettres patentes de Louis XI, abbaye Notre-Dame-de-la-Victoire-lèz-Senlis, le 16 octobre 1475 [lire en ligne]

[138] Heers 2003, p. 83-84

[139] Marchegay, Paul, « Translation des reliques de saint Florent, de Roye à Saumur. », Bibliothèque de l'École des chartes, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 3, n^o 1,‎ 1842, p. 475–498 (DOI 10.3406/bec.1842.451660, lire en ligne , consulté le 14 octobre 2020).

[140] Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 26 décembre 1475 [lire en ligne]

[141] Depuis 1461, Louis XI continuait d'accorder sans cesse aux villes sa nouvelle administration. En réalité, seuls le maire et les échevins y gouvernaient, et le maire n'était qu'un autre agent royal. La ville d'Angers ne devait pas être d'exception. (Heers 2003, p. 187-189)

[Heers_83-142] Heers 2003, p. 83

[143] //books.google.com/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA196

[144] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 134 note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903

[145] Depuis 1472, Charles II de Bourbon, conseiller de Louis XI, était le légat du pape à Avignon. Pourtant, le pape Sixte IV nomma son neveu Giuliano della Rovere en tant qu'évêque d'Avignon le 23 mai 1474, puis légat en 1476. Il est normal que cela ait provoqué un conflit entre Louis XI et le pape (Heers 2003, p. 315).

[146] Lettres patentes de Louis XI, Plessis-du-Parc-lèz-Tours, le 8 janvier 1476 (1475 avant Pâques) [lire en ligne]

[147] Si le contrat de mariage se signa à Jargeau en octobre 1473, il existait un double empêchement canonique, afin que le roi marie Jeanne de France à Louis d'Orléans : les futurs époux descendaient d'une souche commune, le roi Charles V de France, tandis que ce duc était le filleul de Louis XI. D'ailleurs, le même pape Sixte IV avait déclaré, en 1471, le mariage impossible de Marie de Bourgogne dont Louis XI était également le parrain et de Charles de France, malgré la volonté de ce dernier, en raison des mêmes consanguinités (Favier 2001, p. 601-602). Avec la diplomatie du roi, le pape avait déjà accordé le 19 février la dispense à la fille du « très sérénissime prince seigneur Louis, roi de France très chrétien » ainsi qu'à son futur époux, mais, à condition que se fournisse « une somme d'argent pour contribution des fidèles contre les Turcs. // Fait à Rome, à Saint-Pierre, l'an de l'Incarnation de Notre Seigneur 1476, dixième jour des kalendes de mars, l'an cinquième de Notre pontificat » (Henri Pigaillem, Jeanne de France p. 44, Pygmalion, Paris 2009)

[148] Kendall 1974, p. 359

[149] Vaesen et Charavay 1895, tome VI, p. 66

[150] Henri Pigaillem, Jeanne de France p. 43-46, Pygmalion, Paris 2009. Ironiquement, le procès en 1498, pour annuler le mariage de Louis XII et la reine Jeanne, conservait les documents concernant les noces.

[151] Favier 2001, p. 705. Si Jean Favier en attribue au Puy-Notre-Dame en Anjou, il s'agit de l'itinéraire impossible.

[152] Lettres patentes de Louis XI, le 13 juin 1474, p. 14 ligne 12 « la Duchesse de Savoye » [lire en ligne]

[153] Favier 2001, p. 714

[154] Kendall 1974, p. 363

[155] Ainsi, il maria Louise de Savoie à Hugues de Chalon en 1479, ainsi que Marie de Savoie à Philippe de Hochberg, afin de faire rivaliser avec Jean IV de Chalon-Arlay, prince d'Orange et complice de Maximilien I^er (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 43 et 47, Librairie Renouard, Paris 1903 ainsi que Favier 2001, p. 746

[156] Henri Dubois, Louis XI, lettres choisies p. 13-14 Introduction, Librairie Générale Française, Paris 1996

[157] //books.google.com/books?id=BdM8668u0u4C&pg=PA95

[158] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettes de Louis XI tome VI p. 112, Librairie Renouard, Paris 1898

[159] Favier 2001, p. 722-723

[160] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome^{[précision nécessaire]} p. 111-113, Librairie Renouard, Paris

[161] Lettres patentes de Louis XI, Arras, le 18 septembre 1477 [lire en ligne]

[162] Mémoires d'Académie d'Arras, tome 37, p. 254 [lire en ligne]

[163] Favier 2001, p. 749-751

[164] Lettres patentes de Louis XI, Thouars, le 29 décembre 1478 [lire en ligne]

[165] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome XI p. 190, Librairie Renouard, Paris 1909

[166] Après avoir parachevé sa mission en Italie, Philippe de Commynes s'aperçut en 1479 : « Je trouvay ung peu le Roy nostre maistre envieilly, et commencoyt a soy dispouser a malladie ; toutesfoiz il n'y parut pas si tost, et conduysoit toutes le schoses par grant sens (sagesse) » (Mémoires, livre VI chapitre V, tome II p. 356, GF Flammarion, Paris 2007

[167] Il s'agit d'une lettre du roi, mais de nos jours perdue. Malheureusement, il ne reste qu'une copie par D. Housseau, qui est très défectueuse (Bibliothèque nationale, collection de D. Housseau, IX, n^o 3998). Si bien que Joseph Vaesen supposait que Libouville se trouve sur la route du roi, située entre Bonneval et Selommes (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VII, p. 143, Librairie Renouard, Paris 1900.

[168] « En novembre 1478, toute l'Italie (ambassadeurs) se presse à Tours.… En décembre, près de Thouars, ils rencontrent à nouveau le roi qui, malade,… » (Favier 2001, p. 803)

[169] Le 19 décembre 1481, le roi expédia une lettre à Pierre Cadouet, prieur de Salles de Bourges : « Maistre Pierre, mon amy, je vous prie tant que je puis que vous priez incessamment Dieu et Notre Dame de Sales pour moy, a ce que leur plaisir soit m'envoyer la fiervre quarte, car j'ay une maladie dont les physiciens disent que je ne puis estre guery sans l'avoir,… ». D'après cette lettre, Auguste Brachet conclut alors que la maladie du roi était l'épilepsie, dans son livre, Pathologie mentale des rois de France : Louis XI et ses ascendants (Paris, 1903) (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome IX, p. 120 note n^o 1, Librairie Renouard, Paris 1905). Claude Gauvard considère également qu'il subissait de cette malade, en raison des chapeaux que le roi mettait toujours. En cas de chute, son chapeau pourrait amortir les chocs. http://www.lepoint.fr/actualites-culture/ces-malades-qui-ont-nous-gouvernes/249/0/301084

[170] Philippe de Commynes se souvint : « Durant ce temps, qui est l'an MCCCCLXXIX, au moys de mars, estoient treves entre les dessusdits, et vouloit le Roy paix, et par especial en ce quartier dont je parle, mais que ce feust de tous points a son adventaige, comme j'ay dict. Ja commencoyt a vieillir et devenir malade ; et estant aux Forges pres Chinon, a son disner, vint comme en une percution et perdit la parolle. Il fut leve de la table et tenu pres du feu, et les fenestres closez ;… » (Mémoires, livre VI chapitre VI, tome II p. 364, GF Flammarion, Paris 2007). D'après Jean Favier, « C'est en mars 1481 - la date de 1479 est aujourd'hui abandonnée… » (Favier 2001, p. 887). Certes, les dates données par Philippe de Commynes sont parfois incorrectes, en raison de ses mémoires. Toutefois, selon les itinéraires, il s'agit précisément du mois de mars 1479 où Louis XI demeurait aux Forges-lèz-Chinon.

[171] Heers 2003, p. 79

[172] Favier 2001, p. 743-748

[173] //books.google.com/books?id=j3kUAQAAMAAJ&pg=PA493

[174] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 46-47, Librairie Renouard, Paris 1903

[175] Le 24 mai 1480, le roi expédia une lettre : « Monsr le general, j'ay receu voz lettres et aussi les chappeaulx que m'avez envoyez, mais ilz ne sont pas de ceulx que je demande ; et, en attendant ceulx qu'on doit apporter de Romme, envoyez m'en de ceulx de Valence, et qu'on les face les plus ligiers qu'on pourra ». Il est vrai que les chapeaux devaient garder le roi. En fait, le roi lui avait ordonné le 8 avril : « Monsr le general, j'ay oublye a vous dire que vous me fissiez finance d'un chappeau pareil que l'evesque de Valence, messire Loys de Poictiers, me donna, et me dist qu'il avoit apporte de Romme. Il me semble qu'il estoit de poil autre que bievre, et avoit bien ung grant pousse d'espez, et couvroit toutes les espaulles et toute l'eschine jusques bien avant sur la croppe du cheval ; encores estoit il bien fort rebrasse devant et es coustes, et ne failloit point de manteau contre la pluye ; et aussi pour le chault, il valloit une petit maison. »(Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII, p. 204-205 ainsi que p. 170, Librairie Renouard, Paris 1903

[176] //books.google.com/books?id=mcZWAAAAMAAJ&pg=PA6

[177] //books.google.com/books?id=VrUYAAAAYAAJ&pg=PA178

[178] D'après Guichenon, Histoire généalogique de la maison de Savoie, tome I p. 561, Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 43 note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903

[179] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII et tome X, Librairie Renouard, Paris 1903 et 1908

[180] Lettres patentes de Louis XI, Brie-Comte-Robert, le 14 juin 1480 [lire en ligne]

[181] //books.google.com/books?id=VsFCkAOE3NAC&pg=PA98

[182] Le 20 décembre, le roi expédia une lettre au chancelier étant à Tours : « Monsr le chancellier, apres disner assemblez tout le conseil et delibrez le cardinal Ballue de mes mains et le baillez a l'arcepresbtre de Lodun, ou nom de Monsr le légat, lequel a commission expresse de Nostre Saint Pere pour ce faire, c'est-à-dire que je le baille es mains de Nostre Saint Pere, et de Monsr le legat pour luy, et de Monsr l'archepresbtre pour Monsr le legat, en attendant sa venue. Je luy ay rescript qu'il s'en viengne hastivement, et, pour ce, je croy qu'il sera a ce Noel a Orleans, la ou vous yrez, et les plus grans personnages que je pourray trouver por luy en requerir justice.… », (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome VIII p. 335-336, Librairie Renouard, Paris 1903). Selon les itinéraires, il est possible que le roi s'en soit allé à Amboise afin d'y accueillir le légat et célébrer Noël ensemble, et qu'il l'ait accompagné jusqu'à Châtellerault, près de Loudun.

[183] Joseph Vaesen attribua cette ville à Boutigny-Prouais (tome XI p. 203). Cependant, il est évident qu'il s'agit de Boutigny-sur-Essonne, en raison de l'itinéraire du 26 mai entre Boutigny et Belébat-lèz-Boutigny.

[184] Les Ordonnances attribuent le lieu de l'expédition à Nîmes, mais il doit s'agir de Nemours selon l'itinéraire, notamment en raison de la Curée pour le lendemain.[lire en ligne]

[185] Joseph Vaesen suppose un itinéraire en Bourgogne (b) dans le tome VIII p. 260-262 (lettres, 1903) alors qu'il suggère, selon le tome XI p. 206 (itinéraire, 1909), que Louis XI restait dans le Loiret (a). Même si le roi avait rétabli sa santé en 1480, il est peu probable qu'il se soit déplacé de nouveau vers la Bourgogne.

[186] « Clab », sur denisjeanson.fr (consulté le 13 avril 2023).

[La_Ferté_de_Montbazon-187] {a et b} Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VIII p. 315, note n^o 2, Librairie Renouard, Paris 1903 ; La Ferté ainsi que http://www.ville-montbazon.fr/pdf2011/plan_de_ville_2011.pdf Impasse de la Farté

[188] Joseph Vaesen tenta d'attribuer ce lieu à 49260 l'Humeau de Bray près du Puy-Notre-Dame. Mais aucun justicatif ne se trouve.

[189] ttp://www.musee-infanterie.com/salle/1-1461-1483-les-bandes-de-picardie-louis-xi

[190] Selon Joseph Vaesen, il s'agit de Prailles. Cependant, il est évident que ce lieu doit être attrivué à Prailles près de Thouars d'après l'itinéraire du roi. [lire en ligne]

[191] Heers 2003, p. 84

[192] À cette époque-là, le peuple garde bien entendu la mémoire du roi Charles VI

[193] Favier 2001, p. 889

[194] Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome IX, p. 224, note n^o 2

[195] En tant que témoins, un certain nombre d'hommes avaient été choisis : Pierre de Beaujeu, Ymbert de Batarnay, le maréchal de Gié, l'archevêque François Hallé, Jean de Doyat, Jean Bourré et Olivier Guérin. Pierre Parent, secrétaire, prit en note, et le compte rendu sous la forme d'une ordonnance daté du 21 septembre (Lettres patentes de Louis XI, Amboise, le 21 septembre 1482 [lire en ligne]) fut immédiatement adressé à tous ceux qui concernaient dans le royaume. La Chambre des comptes l'enregistra le 7 novembre tandis que le parlement de Paris effectua son enregistrement le 12 novembre (Favier 2001, p. 890-891)

[196] Les copies des lettres du roi sont conservées dans les archives de la Côte-d'Or ainsi que dans les Archives départementales de l'Isère : « De par le roy. Noz amez et feaulx, pour le bon et grant vouloir que nous avons a la couronne et royaume de France, aux subjectz et habitans d'icelluy, en retournant de nostre voiage de Monsieur Saint Claude, ou sumes alez en grant devoition, et depuis a Nostre Dame de Clery, a laquelle de tous temps nous avons tres singuliere confiance, en passant par nostre ville et chastel d'Amboise, avons voulu veoir nostre tres chier et tres ame filz le daulphin de Viennois, qui, apres nous, et quant ce sera le bon plaisir de Dieu, nostre createur, succedera a ladicte couronne, et lui avons dit et remonstre plusieurs grandes et belles choses pour l'instruction, enseignement et edification de lui, gouvernement et entretennement dudit royaume, et mesmement d'entretenir les seigneurs, capitaines, chiefz et officiers que nous y avons mis et ordonnez, en l'estat qu'il les trouvera apres nous, sans riens muer ny changer, afin que les choses se puissent mieulx conduire et entretenir au bien, honneur et prouffit, utilite et avantaige de ladicte couronne, pais et subgectz d'icelle, ainsi que vous verrez plus a plain par noz lettres patentes d'edict et ordonnances par nous sur ce octroyees et commandees. Et pour ce que nostre plaisir est qu'elles sortissent effect, nous vous mandons et expressement enjoignons que icelles noz lettres vous faictes lire, publier et enregistrer en nostre cour et chambre des comptes, et le contenu en icelles garder et entretenir, sans jamais enfraindre, ores, ne pour le temps a venir ; et comment que ce soit, qu'il n'y ait faulte. Donne a Amboise, le XXI^e jour de septembre. Loys. Parent. (secrétaire) A noz amez et feaulx conseillers les gens de nostre cour de parlement et de noz comptes a Dijon ». Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI, tome IX p. 308-309, Société de l'Histoire de France et Librairie Renouard, Paris 1905.

[197] Louis XI était l'abbé de cette abbaye. « Donne au Plessis du Parc, le XVII^e jour de janvier. (De la main du roi:) Reserve le proces de monsr St Martin, dont je suis abbe. Loys L. Tindo. A noz amez et feaulx conseilliers les gens tenans nostre court de Parlement. // Recepte xxvjta januarii M° CCCC° LXXVII° (avant Pâques) ». (Joseph Vaesen et Étienne Charavay, Lettres de Louis XI tome VI p. 300, Librairie Renouard, Paris 1898

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