Hey Puthong

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Hey Puthong
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Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (48 ans)
Nationalité
Activité

Hey Puthong (E Phou Thang en cambodgien) est un champion de Kun Khmer (boxe khmère).

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Koh Kong, de mère thaïlandaise. Marié, père de deux enfants, ce sous-officier de l'armée de terre (un statut d’athlète de haut niveau salarié par l'État) a dominé le Kun Khmer pendant plus de quinze ans.

Fils de boxeur, il est d’abord entrainé par son père dès 7 ans à Koh Kong où il est né. Un vieil entraîneur a repris ensuite les rênes de l'entraînement à Prey Veng, dans le club du chef de province pendant 5 ans. Arrivé à Phnom Penh, il a reçu les enseignements du Kru Cheut Sarem et du Kru khat Peum.

Catégorie[modifier | modifier le code]

Boxeur de 1,80 m, il a longtemps évolué entre 65 et 70 kg avant de passer en -81 kg et à 90 kg en fin de carrière. Ses techniques préférées : le « coup de genou sauté » (Tchong Kong Ha), les coudes et son middle kick droit; grâce auxquels il a gagné nombre de ses combats.

Palmarès sportif[modifier | modifier le code]

Son palmarès est d'11 défaites(dont une à Paris en Juin 2007 face à Aurélien Duarte ; puis au Cambodge en Mars 2008,en 5 matchs nuls, pour environ 215 combats.[réf. nécessaire] . Parmi ses plus de 90 KO, le dernier a été obtenu au 1er round en en Nouvelle-Zélande contre un adversaire américain.

Lorsqu’on lui demande de commenter ce résultat, il répond : « Je ne me souviens que des défaites et des matches nuls, pour le reste je ne compte plus depuis longtemps !»[réf. nécessaire] Les journalistes sportifs, les officiels de la fédération cambodgienne confirment : plus personne ne sait exactement combien de fois il a combattu. Les plus tenaces ont abandonné le décompte après 190 combats.[réf. nécessaire]

Philosophie[modifier | modifier le code]

Fortement influencé par les croyances traditionnelles khmères, Hey Puthong déclarait lors d'une interview pour le magazine spécialisé Karaté-Bushido- « trouver sa force grâce à un Lok Krou (maître) qui lui a appris à frapper avec une force surnaturelle»[réf. nécessaire] Ses tatouages sur le torse et le dos représentent des divinités hindouistes. Sur les coudes et les genoux, des inscriptions en sanscrit sont destinées à le protéger et lui donner plus de force.

À une journaliste de la Radio khmère de Lyon, il déclarait, lors de son passage à Paris en , que lorsqu’il montait sur un ring il ne savait pas trop s’il allait gagner ou perdre. Mais où qu’il se soit trouvé, il dit avoir toujours eu confiance en lui-même.

Pratiquement tous les combats de Hey Puthong se sont déroulés lors de visites de ses adversaires au Cambodge.

Combats à l'étranger[modifier | modifier le code]

À l’étranger, il a boxé en Australie (match perdu aux points); à l'occasion de l’anniversaire du roi de Thaïlande à Bangkok (éliminé au 2nd tour aux points par le vainqueur thaïlandais du tournoi Suriya Prasathinpimai), à Paris en (battu aux points par Aurélien Duarte) et en Nouvelle-Zélande en (Vainqueur par Ko au 1er round).

Retiré de la compétition, Hey Puthong est aujourd'hui entraineur dans le camp qu'il possède à Phnom Penh. Ses apparitions publiques lors des galas de Kun Khmer au Cambodge, ou à l'étranger, témoignent de sa grande popularité.