Henri Liouville

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Henri Liouville
Fonctions
Conseiller général
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Député de la Meuse
Arrondissement de Commercy
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Albert Liouville (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Enfant
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Parti politique
signature de Henri Liouville
Signature

Henri Liouville (Paris, - Id, ), est un médecin et homme politique français, professeur de médecine à la faculté de Paris (1875) et député de la Meuse (1876-1887).

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Liouville est le fils de Félix Liouville (1803-1860), bâtonnier au barreau de Paris et député en 1846, et de Céline Deschamps (1813-1842), ainsi que le neveu de Joseph Liouville. Il est d'abord médecin, puis professeur à la Faculté de médecine de Paris, en 1875. Il a un frère et une sœur, Albert Liouville (1835-1893), père de Félix Liouville, et Sophie Liouville (1839-1923) qui épouse Ernest Picard. Durant la guerre de 1870, il soigne des blessés à Toul puis dans l'armée de la Loire où il rencontre Léon Gambetta et devient son secrétaire. En 1874, il est agrégé de médecine et travail à l'hôtel-Dieu de Paris. Il meurt en 1887 d'un arrêt cardiaque.

Henri Liouville épouse le à Paris, Marie Charlotte Thérèse Durvis, belle-fille de Jean-Martin Charcot (1825-1893), qui, devenue veuve, épousera en secondes noces, Pierre Waldeck-Rousseau (1846-1904), Président du Conseil (1899-1902). Il est aussi le beau-frère de Ernest Picard.

Il est le père de Jacques Liouville (1879-1960), médecin et un explorateur français qui prit part à la deuxième expédition du Pourquoi-Pas ? (1908-1910).

Portrait de Henri Liouville (atelier Nadar)

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Henri Liouville se présente en 1871 à la député mais échoue à la 20e position. Il est conseiller général du canton de Commercy en novembre 1871 et député de la Meuse de 1876 à 1887. Il siège à l'Union républicaine et fait partie des 363 qui refusent la confiance au gouvernement de Broglie en 1877.

Il est le premier à présenter une proposition de loi « tendant à rendre obligatoires la vaccination et la revaccination » contre la variole, le 20 mars 1880.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]