Henri Garçon

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Henri Garçon
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Henri Garçon est un général français, né à Roubaix le et mort à Brives le .

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Entre comme élève à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr le , y passe caporal un an plus tard et en sort sergent le , 43e sur 437. Il débute en Algérie au 2e Régiment de Zouaves comme sous-lieutenant le et y reste 10 ans jusqu’à son grade de capitaine. Très estimé de ses chefs il est noté comme officier d’élite, actif et travailleur et se fait remarquer dans toutes les situations qu’il occupe. Admissible à l’École de guerre en 1892, il ne poursuivit pas ce projet. Rentré en France il est affecté au 124e Régiment d'Infanterie comme capitaine le , puis au 105e comme chef de bataillon le jour de Noël 1908 et au 129e comme major le . Il fait la campagne contre l’Allemagne dès au 205e Régiment d'Infanterie aux armées du Nord et du Nord Est où il est lieutenant colonel TT (14/09/1914) puis lieutenant-colonel TD (25/12/1914). Le il commande par intérim la 75e brigade du 16e Régiment d'Infanterie, et 4 jours plus tard, est blessé au cuir chevelu d’un éclat d’obus au Morthomme au cours de l’attaque sous le bombardement le plus violent en donnant l’exemple, le révolver au poing. Promu colonel TT quelques jours plus tard, il prend la direction de l’infanterie de la 166e Division le et est nommé colonel TD le 31. En 1917 il se bat en Belgique, à Guise, Verdun, La Somme, et l’Aisne et est intoxiqué par les gaz les 26 et à Rouge Maison. En 1918 il combat en Picardie.

En 1919 il commande la 80e brigade puis la 40e brigade ainsi que les subdivisions de Grandville et Saint-Malo. L’année suivante il prend le commandement du 41e Régiment d'Infanterie et est promu général de brigade en . Le il est maintenu dans son commandement de groupe de subdivisions (Vitré, Rennes, Saint-Malo et Grandville) où il restera jusqu’en date à laquelle il est placé dans la section de réserve.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Henri Garçon a épousé Renée Bougrain, sœur du général Gabriel Bougrain, dont il eut deux filles.

Sources[modifier | modifier le code]

  1. « https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf »
  2. « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )