Henri Crisafulli

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Henri Xavier François Pierre Crisafulli, né le à Naples et mort le à Paris 9e[1], est un dramaturge et romancier français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Crisafulli fit ses études à Paris au collège Charlemagne, comme élève de l’institution Massin. Il débuta au théâtre en 1855. Il a publié, en outre, en collaboration avec Gustave Aimard, la série de romans des Invisibles de Paris. Il a également traduit du hollandais. Il est inhumé au cimetière Montmartre.

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • César Borgia, avec Édouard Devicque, Théâtre de l'Ambigu en  ;
  • Marie Stuart en Écosse, avec Édouard Devicque, Ancien Cirque, en  ;
  • Les Deux Faubouriens, avec Édouard Devicque,  ;
  • Girofle Giroflà, avec Édouard Devicque, , créé le 4 décembre 1858 à Paris, au théâtre de La Gaîté (Voir en ligne).
  • Ernest Ramel, avec Édouard Devicque, Théâtre du Vaudeville,  ;
  • Le Démon du jeu, avec Théodore Barrière, Théâtre du Gymnase,  ;
  • Mr et Mme Fernel, tiré du roman de Louis Ulbach, Vaudeville,  ;
  • Le Passé de M. Jouanne, Gymnase,  ;
  • Le Fou d’en face, comédie en un acte,  ;
  • La Chouanne, tiré du roman de Paul Féval, Ambigu,  ;
  • Les Loups et les Agneaux, comédie en 5 actes,  ;
  • Autour du lac, comédie en un acte,  ;
  • Les Postillons de Fougerolles, drame en 5 actes,  ;
  • La Falaise de Penmarck, drame en 5 actes, 1873 ;
  • L’Idole, drame en 4 actes,  ;
  • L’Affaire Coverley, drame en cinq actes,  ;
  • Lord Harrington, comédie en cinq actes ;
  • Les Petites Lionnes, comédie en trois actes, avec Paul Sipière,  ;
  • Le Petit Ludovic, comédie en trois actes, avec Victor Bernard, 1879 ;
  • Le Bonnet de coton, comédie en cinq actes, avec Victor Bernard,  ;
  • Les Noces d’argent, en trois actes, avec Victor Bernard, 1881 ;
  • Une perle, pièce en trois actes,  ;
  • Le Vertigo, opéra-bouffe avec Henry Bocage, .

Nouvelles et romans[modifier | modifier le code]

  • Les Invisibles de Paris, avec Gustave Aimard, 5 vol., - ;
  • Le Roi Marthe, Bureaux de l’administration du Figaro, Paris, , in-8° ;
  • Les Compagnons de la lune, avec Gustave Aimard, Amyot, Paris, , in-18.

Traductions[modifier | modifier le code]

  • Max Havelaar par Multatuli, Traduction de A.J. Nieuwenhuis et Henri Crisafulli. J. v. d. Hoeven / E. Dentu, 2 vols (217 + 227 pag,), 1876 et 1878.

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]