Gilles Lehouillier

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Gilles Lehouillier
Illustration.
Fonctions
Maire de Lévis
En fonction depuis le
(10 ans, 5 mois et 25 jours)
Élection 3 novembre 2013
Réélection 5 novembre 2017
7 novembre 2021
Prédécesseur Danielle Roy-Marinelli
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(3 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 8 décembre 2008
Circonscription Lévis
Législature 39e
Prédécesseur Christian Lévesque
Successeur Christian Dubé
Biographie
Date de naissance (70 ans)
Lieu de naissance Lévis (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Lévis Force 10
Démocratie Lévis
Diplômé de Université Laval
Profession Fonctionnaire
Conseiller en communication

Signature de

Gilles Lehouillier, né le à Lévis, est un conseiller en communication et homme politique québécois. Il est député libéral de la circonscription de Lévis à l'Assemblée nationale du Québec de 2008 à 2012.

Depuis le , il est maire de Lévis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il obtient un diplôme d'études collégiales en administration au Collège de Lévis avant d’obtenir un baccalauréat en journalisme et communication à l’Université Laval.

Conseiller municipal à Lauzon et Lévis[modifier | modifier le code]

Il est conseiller municipal de l'ancienne ville de Lauzon de 1986 à 1989 et de la ville de Lévis de 1989 à 2005[1]. Chef et porte-parole du parti municipal Le Progrès de Lévis. Il est aussi président du Comité de coordination et d’aménagement du parcours des anses; responsable de l’aménagement et construction de la Maison des Aînés de Lévis, membre du comité exécutif de la Ville de Lévis, vice-président de la Société de transport Trans-Sud, représentant de la MRC Desjardins au Comité Québec-Capitale, et membre du comité exécutif de la Société de promotion économique du Québec métropolitain.

Parmi ses réalisations au niveau municipal, on lui doit la création de la piste cyclable « Le Parcours des Anses » qui forme un corridor de 15 kilomètres, en bordure du fleuve Saint-Laurent, sur l'ancien tracé du chemin de fer du Canadien National (anciennement le Grand Tronc). Elle est inaugurée le .

En 2005, il se présente à la mairie pour le parti Démocratie Lévis, mais il est vaincu par Danielle Roy-Marinelli[2].

Directeur général dans la fonction publique[modifier | modifier le code]

De 2005 à , il est directeur régional au ministère des Affaires municipales et des Régions.

Député provincial[modifier | modifier le code]

Le , il réussit à renverser la majorité de 7 000 voix de l'adéquiste sortant, Christian Lévesque, qui était en poste depuis le . Il l'emporter par plus de 1 450 voix.

Lors de son passage en tant que député à l'Assemblée nationale, il fait adopter deux projets de loi[3]. Il est défait par Christian Dubé de la Coalition avenir Québec à l'élection de 2012.

Maire de Lévis[modifier | modifier le code]

En 2015.

Après sa défaite aux élections provinciales de 2012, il revient en politique municipale sous la bannière de Lévis Force 10, la même formation devant laquelle il s'était incliné sept ans plus tôt[4]. Il est élu maire de Lévis lors de l'élection municipale de 2013 dans une course serrée avec son adversaire, la candidate indépendante Isabelle Demers[5]. Il est par la suite réélu pour deux autres mandats le 5 novembre 2017[6] puis le 7 novembre 2021[6] avec de fortes majorités.

Le premier magistrat de la rive-sud de Québec fait face à peu d'opposition au cours de ses deux premiers mandats puisqu'un seul élu en dehors de sa formation réussit à se faire élire, Clément Genest[7]. Ce dernier rejoint d'ailleurs le parti du maire en 2017, pavant la voie à une victoire de la formation politique dans tous les districts de la ville[8].

Lors de sa troisième élection, un seul candidat réussit à se faire élire dans l'opposition, soit le comédien Serge Bonin dans le district de Saint-Étienne[9]. Comme la formation politique de ce dernier, Repensons Lévis, a récolté plus de 20 % des suffrages, elle peut former un cabinet et bénéficie de budgets de recherche[10]. Il en résulte certaines tensions à l'hôtel de ville[11], le maire ayant davantage à justifier ses actions auprès de la population[12],[13].

Défenseur notoire d'un troisième lien entre Québec et Lévis, il prend régulièrement position dans la sphère publique pour promouvoir le projet et critiquer d'autres initiatives de transport, n'hésitant pas à attaquer frontalement des personnalités politiques tels que Régis Labeaume[14] ou François Legault[15]. Il tente aussi d'amener d'autres acteurs à se commettre tels que Paul St-Pierre Plamondon[16] ou Bruno Marchand[17].

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. « Gilles Lehouillier - Assemblée nationale du Québec », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
  2. Isabelle Porter, « Jean Garon défait à Lévis », sur Le Devoir, (consulté le )
  3. « Gilles Lehouillier - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  4. Stéphanie_Martin, « La volonté de Gilles Lehouillier », sur Le Soleil, (consulté le )
  5. Gilles Lehouillier passe à la mairie de Lévis, Nicolas Lachance () Consulté le .
  6. a et b Marc-Antoine Lavoie, « Forte majorité pour Gilles Lehouillier à Lévis | Élections municipales au Québec 2021 », sur Radio-Canada, (consulté le )
  7. Radio-Canada, « Gilles Lehouillier nouveau maire de Lévis », sur Radio-Canada, (consulté le )
  8. Taïeb Moalla, « L’indépendant Genest avec le parti du maire Lehouillier », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  9. Kassandra Nadeau-Lamarche, « Retour timide d’une opposition à Lévis », sur Radio-Canada (consulté le )
  10. Dominique Lelièvre, « Conseil de ville: un opposant solitaire mais avec des moyens », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  11. Simon Carmichael, Le Soleil, « Repensons Lévis dénonce des «délais inhumains» », sur Le Soleil, (consulté le )
  12. Olivier Lemieux, « La dette de Lévis n’a pas été mise à jour dans le budget 2024 », sur Radio-Canada (consulté le )
  13. Karine Gagnon, « L’étoile de Lehouillier a pâli en 2023 », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  14. Annie_Morin, « Lehouillier tire à boulets rouges sur Labeaume », sur Le Soleil, (consulté le )
  15. « «Je n’ai plus AUCUNE CONFIANCE EN FRANÇOIS LEGAULT!» -Gilles Lehouillier », sur Radio X (consulté le )
  16. Taïeb Moalla, « Gilles Lehouillier parle du «pays» du Québec pour mousser le 3e lien », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  17. Stéphanie Martin, « Mobilité dans la région: Lehouillier propose de former un «front commun» avec Marchand pour le tramway et le troisième lien », sur Le Journal de Québec, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]