Giarre

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Giarre
Giarre
Nom sicilien Giarri
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la Sicile Sicile 
Province Catane 
Code postal 95014, 95010
Code ISTAT 087017
Code cadastral E017
Préfixe tel. 095
Démographie
Gentilé giarresi
Population 27 785 hab. (31-12-2010[1])
Densité 1 029 hab./km2
Géographie
Coordonnées 37° 43′ 47″ nord, 15° 11′ 04″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 81 m
Superficie 2 700 ha = 27 km2
Divers
Saint patron Sant'Isidoro Agricola
Fête patronale 10 mai
Localisation
Localisation de Giarre
Localisation dans la ville métropolitaine de Catane.
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Giarre
Géolocalisation sur la carte : Italie
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Giarre
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Giarre
Liens
Site web Site officiel

Giarre est une ville de la province de Catane en Sicile (Italie).

Géographie[modifier | modifier le code]

Giarre se trouve entre l'Etna et la mer Ionienne, à environ 30 km de Catane.

Histoire[modifier | modifier le code]

Là où il serait sorti victorieux d'une embuscade sarrasine grâce à l'invocation de l'aide de la Vierge, après sa prise de Taormina et Aci, Roger Ier de Sicile décide de fonder le sanctuaire de Santa Maria La Strada dédié à la Vierge Odigitria et d'y construire un puits pour offrir une halte aux voyageurs[2].

Giarre est séparé de Riposto en 1842. Les deux communes sont à nouveau fusionnée par le régime fasciste en 1939. En 1942, Giarre-Riposto prend le nom de Iona. En 1945, les deux communes reprennent leurs indépendances.

En 1892, le village est détruit par un tremblement de terre consécutif à l'éruption de l'Etna lors de laquelle sont apparus les Monti Silvestri[2]. La commune reste régulièrement sous les menaces sismiques et volcaniques, notamment en décembre 1950[3], en mars-avril 1969[4] et juin 1971[5].

Ville riche, elle se développe autour d'un haut niveau de service (commerces, hôpital, tribunal, écoles et une antenne universitaire éphémères) qui dessert l'arrière pays[2]. Son maire démocrate-chrétien, le député régional et national Giuseppe Russo, décide en 1985 de construire un stade de polo en prévision des Jeux universitaires de 1990[6]. Son inachèvement, comme celui d'une douzaine de bâtiments publics (dont une piscine olympique, une piste pour aéromodélisme et un palais des congrès avec amphithéâtre en extérieur, un hôpital et des théâtres), inspire une intervention artistique du collectif artistique milanais Alterazioni Video présentée à la Biennale de Venise[2], et la création en 2010 d'un parcours composant à Giarre un « Parc de l'inachevé sicilien »[6]. Il symbolise la perte de dynamisme de la ville à la fin du XXe siècle, se transformant peu à peu en « cité dortoir », mais aussi le gaspillage des fonds publics[2].

Administration[modifier | modifier le code]

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1946 1952 Biagio Andò PSI Maire
1952 1975 Giuseppe Russo DC Maire
1975 1976 Vincenzo Mangano   Maire
1976 1987 Nello Cantarella   Maire
1988 1990 Giuseppe Russo DC Maire
1990   Nicolò Finocchiaro   Maire
1990 1991 Giuseppe "Pippo" Pagano DC Maire
1991 1993 Antonino "Nino" Incardona DC Maire
1993 1994 Filippo Cavallaro DC Maire
1994 2003 Giuseppe "Pippo" Toscano PCI Maire
2003   Claudio Sammartino   Commissaire
27 mai 2003 2013 Concetta Sodano Mouvement pour les autonomies Maire
2013 2016 Roberto Bonaccorsi Popolo della Libertà Maire
13 avril 2016 20 juin 2016 Ernesto Bianca   Commissaire
20 juin 2016 En cours Angelo D'Anna liste civique Città Viva Maire
Les données manquantes sont à compléter.

Hameaux[modifier | modifier le code]

Altarello, Carruba (di Giarre), Macchia, Miscarello, Sciara, Trepunti, San Giovanni Montebello, San Leonardello, Santa Maria la Strada

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Acireale, Mascali, Milo, Riposto, Sant'Alfio, Santa Venerina, Zafferana Etnea

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Habitants recensés


Monuments[modifier | modifier le code]

  • Puits de Roger Ier et le sanctuaire Santa Maria la Strada (1081)

Personnalités[modifier | modifier le code]


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
  2. a b c d et e (it) Giorgio Romeo, « Da città dei servizi a città dormitorio: il sogno tradito di Giarre e la Sicilia che non cambia », sur Sicilian Post, (consulté le )
  3. « L'ÉRUPTION ACTUELLE EST LA PLUS IMPORTANTE DU SIÈCLE MAIS ELLE A ÉPARGNÉ JUSQU'ICI LES CENTRES HABITÉS », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « LA TERRE A TREMBLÉ EN ÉTHIOPIE, EN TURQUIE EN ÉGYPTE ET EN SICILE », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « L'ÉRUPTION DE L'ETNA SE POURSUIT », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. a et b « La Sicile fait visiter ses ouvrages publics jamais terminés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]