Gerd
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| Gerd | |
| Jötunn | |
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 Le message de Skirnir à Gerd (1908) par W. G. Collingwood. | |
| Caractéristiques | |
| Autre(s) nom(s) | Gerda, Gerth |
| Nom norrois | Gerð |
| Lieu d'origine | Scandinavie |
| Région de culte | Scandinavie |
| Famille | |
| Père | Gymir |
| Mère | Aurboda |
| Fratrie | Beli |
| Conjoint | Freyr |
| • Enfant(s) | Yngvi |
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Gerd (en vieux norrois : Gerð), également connue sous les noms de Gerth ou encore Gerda, est une divinité nordique (jötunn), fille du géant Gymir et de la géante Aurboda.
Associée à la terre, elle est considérée comme la plus belle des géantes dans la mythologie nordique.
Biographie[modifier | modifier le code]
Son nom signifie « enclôturé »[1].
C'est également l'épouse de Freyr. En effet, un jour, celui-ci, en s'asseyant sur le trône d'Odin qui lui permit de voir la terre entière, voit cette géante près de la maison de son père, il en tombe éperdument amoureux. Dès lors, il n'a plus qu'une idée en tête : l'épouser, quel qu'en soit le prix.
On trouve Gerðr dans l'Edda poétique, compilation du XIIIe siècle ; l'Edda de Snorri et Heimskringla, écrits au XIIIe siècle par Snorri Sturluson ; dans la poésie des scaldes.
Dans l'Edda poétique[modifier | modifier le code]
Dans le poème Skírnismál du Edda poétique, le dieu Freyr est assis sur le siège Hlidskjálf et regarde dans tous les mondes. Freyr, voyant une belle fille dans le hall de son père Gymir, en tombe épris. Le père de Freyr, Njörd et, en vers, la déesse Skadi, instruisent le page de Freyr, Skírnir, d'apprendre ce qui ne va pas avec le dieu.
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Dans l'Edda de Snorri et le Heimskringla[modifier | modifier le code]
Famille[modifier | modifier le code]
Mariage et enfants[modifier | modifier le code]
Avec le dieu Freyr, Gerd eut :
Ascendance[modifier | modifier le code]
Postérité[modifier | modifier le code]
Le prénom de Gerda a été utilisé par Hans Christian Andersen pour le personnage principal de son conte La Reine des neiges en 1844.
Galerie[modifier | modifier le code]
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Gerðr refuse l'offre de Skírnir de onze pommes d'or et d'une bague, par Lorenz Frølich (1895). -
Skírnir a recours à des menaces, décrivant le sort de Gerðr après le refus, Lorenz Frølich (1895). -
Skírnir continue ses menaces, Lorenz Frølich (1895). -
Skírnir persuade Gerðr de le suivre (1882), par Karl Ehrenberg. -
Skyrnir et Gerda (1920), par Harry George Theaker (Children's Stories from the Northern Legends).
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Notes et références[modifier | modifier le code]
- Orchard (1997:54).
- « Sæmundar Edda by Sophus Bugge - Skírnismál », sur old.no (consulté le ).
- BOYER, 1992, p. 127.
Annexes[modifier | modifier le code]
Sources[modifier | modifier le code]
- Régis Boyer, L'Edda poétique : textes présentés et traduits par Régis Boyer, Fayard, coll. « L'Espace intérieur », .
- Orchard, Andy (1997). Dictionary of Norse Myth and Legend. Cassell (ISBN 0-304-34520-2).
