Georges Siffredi

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Georges Siffredi
Illustration.
Georges Siffredi en 2017.
Fonctions
Président du conseil départemental des Hauts-de-Seine
En fonction depuis le
(3 ans et 11 mois)
Élection
Réélection
Prédécesseur Patrick Devedjian
Vice-président de la Métropole
du Grand Paris
En fonction depuis le
(8 ans, 3 mois et 3 jours)
Élection
Réélection
Président Patrick Ollier
Conseiller général puis départemental des Hauts-de-Seine
En fonction depuis le
(13 ans et 25 jours)
Avec Nathalie Léandri
(depuis 2015)
Élection 27 mars 2011
Réélection 2 avril 2015
27 juin 2021
Circonscription Canton de Châtenay-Malabry
Prédécesseur Michèle Canet

(5 ans, 11 mois et 25 jours)
Circonscription Canton de Châtenay-Malabry
Prédécesseur Jean Vons
Successeur Michèle Canet
Premier vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine

(9 ans, 1 mois et 23 jours)
Président Patrick Devedjian
Prédécesseur Alain-Bernard Boulanger
Successeur Pierre-Christophe Baguet
Député français

(1 an, 11 mois et 9 jours)
Circonscription 13e des Hauts-de-Seine
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Patrick Devedjian
Successeur Patrick Devedjian

(2 ans, 11 mois et 11 jours)
Circonscription 13e des Hauts-de-Seine
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Patrick Devedjian
Successeur Patrick Devedjian
Maire de Châtenay-Malabry

(24 ans, 11 mois et 3 jours)
Élection
Prédécesseur Jean-François Merle
Successeur Carl Segaud
Biographie
Date de naissance (67 ans)
Lieu de naissance Marseille (France)
Nationalité Français
Parti politique RPR
RPF
UMP
LR
Profession Directeur de société

Georges Siffredi, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un homme politique français. Membre des Républicains (LR), ancien maire de Châtenay-Malabry, il est président du conseil départemental des Hauts-de-Seine et vice-président de la Métropole du Grand Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et vie familiale[modifier | modifier le code]

Fils de Francis Siffredi, Corse d’origine et secrétaire général des Hauts-de-Seine, nommé en 1973 par Charles Pasqua[1], Georges Siffredi est né le à Marseille[2]. À l’âge de seize ans, il vient s’installer avec sa famille en région parisienne[réf. nécessaire] et s'oriente à la sortie du Lycée vers des études de droit à la faculté de droit d'Assas, avant d'entrer en 1981 dans la vie politique en devenant l’assistant parlementaire de Charles Pasqua[1].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 1989, Georges Siffredi conduit une liste aux élections municipales de Châtenay-Malabry, ville gérée par les socialistes depuis 64 ans. Il échoue au second tour face au maire PS sortant Jean Vons, mais devient le chef de file de l’opposition au sein du conseil municipal.

En 1992, toujours face à Jean Vons, il se présente aux élections cantonales (canton de Châtenay-Malabry). Il est élu avec 55,31 % des voix. Âgé de 35 ans, il est non seulement le benjamin du conseil général mais aussi, à l’époque, le plus jeune conseiller général de l’histoire des Hauts-de-Seine. Deux ans plus tard, il est élu vice-président du conseil général chargé du logement.

En , il est élu maire de Châtenay-Malabry après que la liste qu'il conduisait remporte les élections municipales dès le premier tour avec 50,82 % des voix. Le slogan de sa campagne est « Nous avons tant de choses à faire ensemble ».

Il est battu aux cantonales de par la socialiste Michèle Canet, mais réélu maire de Châtenay-Malabry à l'issue du premier tour du scrutin municipal de 2001 avec 53 % des suffrages[3]. Son slogan de campagne est « Continuons ensemble ». Michèle Canet (Parti socialiste) et Philippe Laville (Citoyens Unis), les autres candidats, recueillent respectivement 29,51 % et 17,21 % des voix.

Suppléant aux élections législatives de juin 2002, Georges Siffredi devient député de la treizième circonscription des Hauts-de-Seine, le 17 juin 2002, lorsque Patrick Devedjian est nommé ministre délégué aux libertés locales. À la suite du remaniement ministériel de juin 2005, il démissionne de son mandat de député en juillet afin de permettre à Patrick Devedjian de retrouver les bancs de l’Assemblée nationale.

Il est élu président de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre qui regroupe sept communes (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Le Plessis-Robinson, Sceaux, Verrières-le-Buisson et Wissous) et près de 180 000 habitants .

Candidat à sa succession aux élections municipales de 2008 à Châtenay-Malabry, il est réélu dès le premier tour, face à trois autres listes, avec 52,77 % et 2 690 voix d’avance sur le candidat suivant. Son slogan de campagne est « Nous prenons notre ville à cœur »[4]. Il est ensuite réélu à l’unanimité président de la communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre.

La nomination en de Patrick Devedjian, comme ministre auprès du premier ministre chargé du plan de relance, conduit Georges Siffredi à siéger, une nouvelle fois, à l’Assemblée nationale jusqu’en .

En , il se présente aux élections cantonales face à Michèle Canet, conseillère générale sortante et présidente du groupe PS à l’Assemblée départementale. Georges Siffredi manque l’élection dès le premier tour en obtenant le meilleur score des candidats UMP du département avec plus de 49 % des voix. Au second tour, il remporte l’élection avec 58 % des suffrages[5]. Parmi les 24 cantons renouvelés lors de ce scrutin, celui de Châtenay-Malabry est alors le seul du département à basculer de gauche à droite[6]. La 2e vice-présidence du conseil général est confiée à Georges Siffredi, avec une délégation qui couvre la politique de la ville.

En , il est candidat aux élections sénatoriales en 3e position sur la liste officielle de l'UMP dans les Hauts-de-Seine : il n'est pas élu et se retrouve, de fait, premier suppléant de cette liste.

Lors des élections législatives de juin 2012, il se présente à nouveau en tant que suppléant de Patrick Devedjian qui est réélu député de la 13e circonscription des Hauts-de-Seine. Cependant, cette élection est annulée le par le Conseil constitutionnel du fait que Georges Siffredi était déjà suppléant du sénateur et que cette candidature n'était pas conforme à l'article LO 134 du Code électoral.

En , il est tête de la liste « Union de la droite » aux élections municipales à Châtenay-Malabry. Sa liste est réélue dès le 1er tour obtenant 66,60% des suffrages, contre 22,74% des voix pour la liste « Union de la gauche » (PS-PCF-EELV) de Sylvie Delaune, 8,87% pour la liste Front de gauche de Geneviève Colomer et 1,76 % pour la liste « Divers gauche » de Delfina De Matos[7].

Il est élu le 11e vice-président de la métropole du Grand Paris[8]. Il est aussi élu 1er vice-président de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris.

En 2017, il est candidat de l'union de la droite et du centre (Les Républicains-UDI) aux élections législatives dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine (Antony, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Sceaux). En ballotage défavorable au premier tour, il est battu par Frédérique Dumas (LREM).

Lors des élections municipales de Châtenay-Malabry de 2020, sa liste, « Bien vivre notre ville », l’emporte au premier tour avec 65,7 % des suffrages[9].

Le 29 mars 2020, à la suite de la mort de Patrick Devedjian, il assure l'intérim du président du conseil départemental des Hauts-de-Seine[10] puis en est élu président le [11]. En raison de la loi sur le cumul des mandats, il abandonne le 28 mai suivant sa fonction de maire de Châtenay-Malabry, son adjoint Carl Segaud lui succédant[12].

Il est réélu conseiller départemental de Châtenay-Malabry lors des élections départementales de 2021 dans les Hauts-de-Seine puis, le , est également réélu président du conseil départemental des Hauts-de-Seine[13].

Détails des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Mandats nationaux[modifier | modifier le code]

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Autre[modifier | modifier le code]

  • Depuis le  : Premier vice-président de l'Association des Départements d'Île-de-France[14]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Maxime Gil, « Georges Siffredi officiellement élu nouveau président des Hauts-de-Seine », sur actu.fr, (consulté le )
  2. « M. Georges Siffredi », sur Assemblée Nationale (consulté le )
  3. Site du ministère de l'Intérieur.
  4. Site du ministère de l'Intérieur.
  5. Site du quotidien Le Parisien.
  6. Site du quotidien Le Parisien.
  7. Site du ministère de l'Intérieur.
  8. Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : "Nous avons tout à construire" : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le 1er janvier 2016. Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info,‎ (lire en ligne).
  9. « Résultats des élections municipales 2020 Châtenay-Malabry (92290) », sur leparisien.fr, Le Parisien (consulté le ).
  10. Anne-Sophie Damecour, « Georges Siffredi, nouveau patron des Hauts-de-Seine : «ma mission va au-delà de l’intérim» », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  11. Anne-Sophie Damecour, « Hauts-de-Seine : Georges Siffredi succède à Patrick Devedjian dans une séance marquée par l’émotion », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  12. Ariane Riou, « Georges Siffredi passe le flambeau à Carl Ségaud à Châtenay-Malabry », sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
  13. Anne-Sophie Damecour, « Hauts-de-Seine : réélu à la tête du conseil départemental, Georges Siffredi promet plus de solidarité : Les 46 conseillers départementaux des Hauts-de-Seine, parmi lesquels vingt nouveaux élus, se sont réunis ce jeudi, à Nanterre, pour la première fois depuis l’élection dimanche dernier. Le président (LR) sortant de l’assemblée a été reconduit dans ses fonctions. Il détaille sa feuille de route », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Deux candidats étaient en lice : Georges Siffredi (LR), le président sortant, pour la majorité départementale de la droite et du centre, et Patrick Jarry (DVG), le maire de la ville-préfecture (...) En perdant deux cantons, la majorité se retrouve avec quatre sièges de moins, soit 34 élus sur 46. Pas de quoi déstabiliser le vote pour la présidence, qui revient donc à Georges Siffredi, avec 33 voix, contre 12 pour Patrick Jarry ».
  14. « Création de l’Association des Départements d’Ile-de-France (ADIF) pour faire entendre la voix de 10 millions d’habitants », sur Yvelines-Infos, (consulté le ).