Gazania

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Gazania rigens
Description de cette image, également commentée ci-après
Touffes de Gazania × splendens
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Asterales
Famille Asteraceae

Genre

Gazania
Gaertn. 1791

Espèce

Gazania rigens
(L.) Gaertn. 1791

Gazania (francisé en gazanie) est un genre de plante à fleurs de la famille des Astéracées (ou Composées). Il est formé de dix-huit espèces de plantes[Note 1] originaires d'Afrique du Sud[1],[3],[2].

Très cultivées dans les jardins, les gazanies se sont bien adaptées au climat méditerranéen. L'espèce la plus connue est Gazania rigens (L.) Gaertn., mais il existe plusieurs autres espèces et variétés horticoles.

Le nom générique de la plante est dédié à Théodore de Gaza (1398-1478)[2], qui traduisit en latin les œuvres botaniques du naturaliste grec Théophraste (-371, -288), rédigées en grec.

Liste des espèces[modifier | modifier le code]

Le genre Gazania regroupe les espèces connues suivantes[1],[2],[4],[5] :

Description[modifier | modifier le code]

(Gazania rigens)

Plante entière.
Capitule épanoui.

Écologie et habitat[modifier | modifier le code]

Plante indigène en Afrique du Sud, parfois naturalisée sur les rivages méditerranéens, très cultivée dans les jardins. Assez indifférente à la nature du sol, elle recherche surtout le soleil, ses capitules se fermant lorsqu'elle est à l'ombre ou lorsque le temps est couvert, et s'adapte relativement bien à la sécheresse[6],[4],[5]. Floraison de mars à octobre (de juin à octobre pour Gazania splendens[7]), les fleurs étant cependant plus nombreuses et plus grandes au printemps.

Morphologie générale et végétative[modifier | modifier le code]

La gazanie est une plante herbacée vivace en Afrique du Sud et dans les régions méditerranéennes, annuelle dans les jardins des régions plus froides. Assez basse, elle dépasse rarement 30 cm. Elle forme des touffes souvent très abondantes. Feuilles toutes basales, nombreuses, étroites et plus ou moins lancéolées, en général entières, parfois pennatilobées. L'avers des feuilles est vert luisant, le revers blanc grisâtre.

Morphologie florale[modifier | modifier le code]

Comme toutes les composées, la gazanie fleurit en capitules que l'on prend souvent pour des fleurs simples. Les capitules sont solitaires à l'extrémité de pédoncules dépassant à peine les feuilles. Chaque capitule est formé d'un disque de fleurons tubulés entourés de fleurons périphériques ligulés, dont la couleur est très variable. Les fleurs jaune orangé sont cependant les plus nombreuses, souvent avec des taches noires à la base des ligules.

Fruit et graines[modifier | modifier le code]

Le fruit est un akène. il est formé de plusieurs graines.

Galerie[modifier | modifier le code]

  • Fleurs de Gazania.
    Fleurs de Gazania.
  • Un pied de Gazania.
    Un pied de Gazania.
  • Une fleur de Sunflower.
    Une fleur de Sunflower.
  • Pied de Gazania longiscapa.
    Pied de Gazania longiscapa.
  • Fleur de Gazania rigens.
    Fleur de Gazania rigens.
  • Akène de Gazania linearis.
    Akène de Gazania linearis.
  • Exemple de Gazania cv à fleurs orangées.
    Exemple de Gazania cv à fleurs orangées.
  • Capitule (botanique) de Gazania dont les deux types de fleurons en cours de floraison sont bien différentiables.
    Capitule (botanique) de Gazania dont les deux types de fleurons en cours de floraison sont bien différentiables.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. ↑ 16 espèces appartenant au genre Gazania ont été recensées jusqu'au début des années 2010[1],[2],[3].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c (en) A.R. Magee, J.S. Boatwright et L. Mucina, « Gazania lanata and G. splendidissima : Two new species of Asteraceae' (tribe Arctotideae) from the Greater Capensis, with an updated key for the genus », South African Journal of Botany, Elsevier, vol. 77, no 1,‎ , p. 86-93 (lire en ligne, consulté le ).
  2. ↑ a b c et d (en) Seranne Howis, Nigel P. Barker et Ladislav Mucina, « Globally Grown, but Poorly Known : Species Limits and Biogeography of Gazania Gaertn. (Asteraceae) Inferred from Chloroplast and Nuclear DNA Sequence Data », Taxon, Wiley, vol. 58, no 3,‎ , p. 871-882 (lire en ligne, consulté le ).
  3. ↑ a et b J. Bosser (dir.), J. Guého (dir.) et C. Jeffrey (dir.), chap. 18 « Gazania Gaertner nom. cons. - Fruct. 2 : 451 (1791) - Roessler, Mitt. Bot. Staatssam. München 3: 364-418 (1959) », dans Flore des Mascareignes (La Réunion, Maurice, Rodrigues), Les composées, Institut de recherche pour le développement (lire en ligne [PDF]), p. 44-46.
  4. ↑ a et b Roessler 1959.
  5. ↑ a et b Roessler 1973.
  6. ↑ Jean-Pierre Étienne Vaucher, « Deuxième division. - Gortériées. : Second genre. - Gazania. », dans Histoire physiologique des plantes d'Europe ou exposition des phénomènes qu'elles présentent dans les diverses périodes de leur développement, vol. 2, Marc Aurel frères, , 188-189 p. (lire en ligne).
  7. ↑ « Les fleurs », dans Graines d'élite : clauses, Ressources semences paysannes, (lire en ligne [PDF]), p. 237.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de + la) H. Roessler, « Gazania Gaertn. », dans K. Suessenguth et H. Merxmüller, Revision der Arctotideæ - Gorteriinæ (Compositæ), vol. III, Université de Munich, coll. « Mitteilungen der Botanischen Staatssammlung München », (lire en ligne [PDF]), p. 364-470.
  • (de + la) H. Roessler, « NACHTRAGE ZUR BEARBEITUNG DER ARCTOTIOEAE-GORTERIINAE (COMPOSITAE) », dans K. Suessenguth et H. Merxmüller, Revision der Arctotideæ - Gorteriinæ (Compositæ), vol. 11, Université de Munich, coll. « Mitteilungen der Botanischen Staatssammlung München », (lire en ligne [PDF]), p. 91-99.

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