Gare de Sainte-Lizaigne

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Sainte-Lizaigne
Image illustrative de l’article Gare de Sainte-Lizaigne
L'entrée de la halte.
Localisation
Pays France
Commune Sainte-Lizaigne
Quartier Bréviandes
Adresse Bréviandes
36260 Sainte-Lizaigne
Coordonnées géographiques 47° 00′ 09″ nord, 2° 01′ 48″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant SNCF
Code UIC 87597054
Site Internet La gare de Sainte-Lizaigne, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
Service TER Centre-Val de Loire
Caractéristiques
Ligne(s) Les Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon
Voies 2
Quais 2
Transit annuel 1 635 voyageurs (2019)
Altitude 122 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Autocars TER Centre-Val de Loire 1.3
Géolocalisation sur la carte : Indre
(Voir situation sur carte : Indre)
Sainte-Lizaigne
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
(Voir situation sur carte : Centre-Val de Loire)
Sainte-Lizaigne
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Sainte-Lizaigne

La gare de Sainte-Lizaigne est une gare ferroviaire française de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, située sur le territoire de la commune de Sainte-Lizaigne[1], dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.

C'est une halte voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) desservie par les trains du réseau TER Centre-Val de Loire.

Situation ferroviaire[modifier | modifier le code]

Établie à 123 mètres d'altitude[2], la gare de Sainte-Lizaigne est située au point kilométrique (PK) 230,086[3] de la ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon, entre les gares ouvertes de Reuilly (Indre) et d'Issoudun. En direction de Reuilly s'intercale la gare fermée de Diou[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

La station de Sainte-Lizaigne est mise en service le par la Compagnie du chemin de fer du Centre, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation la section Orléans-Vierzon-Bourges de son chemin de fer. Établie dans l'est du bourg, au-delà de la rivière Théols, elle ne dispose que d'une installation provisoire constituée d'un simple porche en bois lors de cette ouverture[5].

Des compléments à l'installation provisoire sont ajoutés un an après. Notamment un bureau et une halle à marchandises en bois[5].

La gare vers 1900.

C'est en 1850, que la Compagnie fait construire un bâtiment, en dur, suivant les plans d'un modèle standard type à trois ouvertures, un étage et des combles sous une toiture à deux pans. Au rez-de chaussée il y a une salle d'attente et le bureau du chef de gare et à l'étage son logement. Un bâtiment pour l'entreposage des colis est construit quelque temps plus tard[5].

Pendant un an, du au , la station voit transiter 2 547 voyageurs, au départ, et expédie 729,100 kg de marchandises[6]. Durant l'année 1873-1874 (même période) le trafic en gare a augmenté avec 3 030 voyageurs et 906,776 kg de marchandises[7].

C'est en 1852, qu'elle devient une gare du réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) du fait d'une fusion entre plusieurs compagnies dont la Compagnie du chemin de fer du Centre[8].

En 1874, Sainte-Lizaigne est l'une des dix gares du département qui ont un bureau ouvert pour la télégraphie privée, depuis quelques années[9].

Un abri de quai pour les voyageurs est construit en 1884[10].

En 1888, la recette de la station est de 21 514 francs[11].

Le bâtiment voyageurs est agrandi au début des années 1940, avec l'ajout d'une travée sur toute la hauteur. Cela permet d'agrandir le rez-de-chaussée, avec l'ajout d'un magasin et d'une chambre pour un intérimaire, et d'améliorer le logement du chef de gare avec l'ajout d'une chambre à l'étage. Extérieurement le bâtiment passe de trois à quatre ouvertures. Le nouveau magasin remplace le petit bâtiment annexe pour les colis en attente de livraison[12].

Après la Seconde Guerre mondiale, la gare gère un trafic voyageurs et marchandises d'une certaine importance. En 1959, le guichet vend 3 000 billets et 970 cartes d'abonnements et elle expédie « des robinets, de la paille, des céréales et des moutons » tout en réceptionnant de l'engrais ainsi que des fournitures : « matières premières et pièces pour l'usine de Reblay »[8].

Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la gare perd son guichet et son bâtiment voyageurs est fermé et désaffecté avant d'être détruit. Elle devient une simple halte voyageurs.

Fréquentation[modifier | modifier le code]

La fréquentation[13] de la gare est détaillée dans le tableau ci-dessous :

2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020
1 727 2 835 2 411 1 785 1 554 1 635 en cours

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accueil[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble de la halte.

Halte SNCF, c'est un point d'arrêt non géré (PANG) à entrée libre[14].

Elle est équipée de deux quais latéraux : le quai 1 (voie 2) mesure 75 m de long et le quai 2 (voie 1) mesure 94 m de long[15] et possède un abri voyageurs. Le changement de quai se fait par un platelage posé entre les voies (passage protégé)[16].

Desserte[modifier | modifier le code]

Sainte-Lizaigne est desservie par des trains TER Centre-Val de Loire[14], qui circulent entre Orléans, Vierzon, Châteauroux et Limoges.

Intermodalité[modifier | modifier le code]

La gare est desservie par la ligne 1.3 du réseau d'autocars TER Centre-Val de Loire[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Gare de Sainte-Lizaigne » sur Géoportail (consulté le 13 janvier 2020).
  2. IGN Nivellement Général de la France - Repère de nivellement D'.E.K3 - 149
  3. « Liste des gares, « Ligne des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon » », sur SNCF Open Data, (consulté le ).
  4. Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 001 à 600, vol. 1, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-34-1), « [5902] Vierzon - Argenton-S/Creuse », p. 205.
  5. a b et c Jean-Pierre Naud, Gare de Sainte-Lizaigne, p. 2.
  6. Conseil général de l'Indre, « Relevé des voyageurs et marchandises expédiés des stations du département de l'Indre du 1er juillet 1871 au 30 juin 1872 », Rapports et délibérations,‎ , p. 262 (lire en ligne).
  7. Conseil général de l'Indre, « Relevé du nombre de voyageurs et du tonnage des marchandises expédiés des stations ci-après du 1er juillet 1873 au 30 juin 1874 », Rapports et délibérations,‎ , p. 278 (lire en ligne).
  8. a et b Jean-Pierre Naud, Gare de Sainte-Lizaigne, p. 4.
  9. Conseil général de l'Indre, « Lignes Télégraphiques : rapport de M. l'inspecteur du service », Rapports et délibérations,‎ , p. 322 (lire en ligne).
  10. Conseil général de l'Indre, « III Entretien de la voie. Travaux neufs », Rapports et délibérations,‎ , p. 214 (lire en ligne).
  11. Conseil général de l'Indre, « Chapitre VIII - Trafic », Rapports et délibérations,‎ , p. 212-213 (lire en ligne).
  12. Jean-Pierre Naud, Gare de Sainte-Lizaigne, p. 2-3.
  13. « Fréquentation en gares : Sainte-Lizaigne », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).
  14. a b et c « Gare Ste-Lizaigne », sur le site SNCF TER Centre-Val de Loire (consulté le ).
  15. « Liste des quais : ligne 590000 », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).
  16. « Liste des traversées de voie par le public : ligne 590000 », sur le site SNCF Open Data (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Naud, La gare de Sainte Lizaigne, Sainte-Lizaigne, 5 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]

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