Garat (Charente)

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Garat
Garat (Charente)
La mairie de Garat.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Angoulême
Intercommunalité GrandAngoulême
Maire
Mandat
Laurent Dugué
2024-2026
Code postal 16410
Code commune 16146
Démographie
Gentilé Garatois
Population
municipale
2 118 hab. (2021 en augmentation de 5,95 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 37′ 36″ nord, 0° 15′ 50″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 169 m
Superficie 19,44 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Boëme-Échelle
Législatives Première circonscription
Localisation
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Garat
Géolocalisation sur la carte : France
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Garat
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Garat
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Garat
Liens
Site web www.garat.fr

Garat est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Elle est une commune de l'aire urbaine d'Angoulême, qui a connu une importante croissance démographique à partir des années 1980.

Ses habitants sont les Garatois et les Garatoises[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et accès[modifier | modifier le code]

Garat est une commune située à 9 km à l'est d'Angoulême.

Le bourg est aussi à 6 km à l'est de Soyaux, chef-lieu de son canton[2].

On y accède à partir d'Angoulême par la D 939 vers Périgueux, au carrefour avec la route de Nontron (D 4) dit de Sainte-Catherine. Le bourg est situé à 1 km au nord-est de ce carrefour.

Plusieurs autres routes départementales traversent aussi la commune. La D 23 part de Sainte-Catherine en direction du nord-ouest vers Magnac, Ruelle et Champniers. La .106 passe au bourg et va au nord-est vers le Quéroy (commune de Mornac). La D 101 part de Sainte-Catherine vers le sud-ouest à Dirac et Torsac; elle permet d'aller aussi vers Puymoyen (D 104). La D 410 longe la vallée de l'Échelle et passe à 1 km au nord-est du bourg, petite route reliant Magnac et la D 25 en direction de Sers ou la D 4 en direction de Bouëx et Nontron. La D 87 démarre au sud de la commune sur la D 939 en direction de Rougnac[3].

Hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Hormis le bourg, la commune compte de nombreux hameaux. Le plus grand est Sainte-Catherine, important carrefour des routes d'Angoulême à Périgueux et Nontron, et de Magnac à Dirac. Le Boisseau et Bragette sont situés près de la D 939 au sud de la commune.

On peut citer aussi Villars, la Brousse, les Champs, Peu Sec, le Grand Arsac, les Bournies, chez Méry, le Grand Lac, Maison Neuve, Denat, les Grandes Tuileries, le Plantier, etc.[3].

Les châteaux de la Tranchade et de Chément sont sur la commune.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Garat
Magnac-sur-Touvre Touvre Mornac
Soyaux Garat Bouëx
Dirac Sers

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Comme une grande partie du département, la commune appartient au Bassin aquitain et le sol est de nature calcaire.

La commune est partagée entre le Jurassique au nord-est, et le Crétacé au sud-ouest, limite qui est d'ailleurs une faille passant entre le bourg et l'Échelle, longeant cette dernière en direction des sources de la Touvre, et passant dans la commune par les Grands Moulins, Chément, au Chai, chez Méry et les Champs[4].

La partie jurassique date du Jurassique supérieur : Oxfordien, de nature plus karstique, au nord-est, entre Peusec et Bois-Blanc, et Kimméridgien au centre et à l'est.

Le Crétacé supérieur commence au sud de la faille de la vallée de l'Échelle, avec le Cénomanien qui occupe la partie basse, comprenant le bourg, Denat, Villars et la Brousse.

Entre le bourg et Sainte-Catherine une cuesta du Turonien (appelé aussi Angoumien) faisant face au nord-est traverse la commune. Elle passe entre Villars et Bragette et se prolonge au nord-ouest par L'Isle-d'Espagnac jusqu'au plateau d'Angoulême, et Bouëx, Vouzan, Grassac au sud-est. L'Angoumien a été exploité par des carrières de pierre de taille souterraines ou en surface, souvent reconverties en champignonnières ou abandonnées (près de Sainte-Catherine).

Enfin, le Coniacien occupe une petite partie occidentale de la commune, sur le sommet du plateau entre Échelle et Anguienne (ouest de Sainte-Catherine, Bassac, sud du Grand Lac). Cette zone de calcaire graveleux, sables et grès est toutefois recouverte par un dépôt détritique du Tertiaire, sous forme de sable argileux, galets quartzeux, silex. Ces zones pauvres, situées en hauteur et souvent boisées (pin maritime et châtaignier), sont appelées localement landes ou brandes[4],[5],[6].

Le relief est donc en conséquence de la géologie, en particulier de la cuesta qui forme un talus sensible sur lequel on a les hameaux de Sainte-Catherine, Bellevue et Bragette. Le point culminant de la commune, d'une altitude de 169 m, est d'ailleurs situé à Maison Neuve sur la route de Périgueux, entre Sainte-Catherine et Soyaux. Le point le plus bas, 52 m, est situé sur l'Echelle à la sortie de la commune, près des Varennes (commune de Touvre).

Le bourg est à une altitude de 105 m. L'est de la commune est quand même assez élevé aux contreforts de la forêt de Bois Blanc, et y culmine à 143 m.

Au sud, la commune est bordée par l'Anguienne, et sa vallée est environ à 88 m d'altitude.

Végétation[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est assez boisé, environ 50 %, en particulier sur les hauteurs. On peut noter particulièrement la forêt domaniale de Bois Blanc, située à l'est.

Le sol est plus fertile autour de la vallée de l'Echelle que sur les hauteurs de Sainte-Catherine, en particulier à Maison Neuve où le sol est argileux et la végétation calcifuge (terres de brandes) consiste surtout en des châtaigniers, pins maritimes, chênes sessiles, ajoncs.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Garat.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Anguienne, l'Echelle, le ruisseau de Rochejoubert et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le ruisseau de l'Échelle (étymologiquement la petite Lèche), principal affluent de la Touvre, traverse la commune du sud-est au nord-ouest.

De petits affluents de l'Échelle sont dans la commune, principalement sur le versant sud-ouest, en particulier le ruisseau de Rochejoubert qui limite la commune au nord-ouest et prend sa source à la Fontaine de Rochejoubert. Les sources sont d'ailleurs assez nombreuses au pied de la cuesta (Font de Bagnaud près du bourg, Grand-Font, Fontaine Pourrie, Chenaud, Niollet)[3].

La partie nord-est de la commune, par delà l'Échelle, de par sa nature géologique, est plus sèche et n'offre aucun ruisseau.

L'Anguienne, affluent de la Charente passant au sud du plateau d'Angoulême, borde la commune au sud entre le Boisseau et le moulin du Got, et passe au pied du château de la Tranchade. Le Boisseau est d'ailleurs une des sources de l'Anguienne, avec Dirac[9].

Gestion des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[10]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [11].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[12].


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Garat est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,5 %), forêts (28,5 %), terres arables (19,2 %), zones urbanisées (9,4 %), prairies (8,4 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Garat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[19]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Garat est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[21]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[21],[22],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garat.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 919 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 905 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1988 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[19].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Les formes anciennes sont Garaco en 1110[28], et plus rarement Garracum, Guaraco au XIIIe siècle[29].

L'origine du nom de Garat (ou Garac) remonterait à un nom de personne gaulois Garos auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait au « domaine de Garos »[30],[Note 5].

Limite dialectale[modifier | modifier le code]

La commune est dans la langue d'oïl, dialecte saintongeais, et marque la limite avec le domaine occitan, dialecte limousin, à l'est (communes de Bouëx et Sers)[31].

Histoire[modifier | modifier le code]

Avant la Révolution, Garat était formé de deux paroisses, Garat et Ladoux. Ladoux occupait le plateau élevé le long de la route de Périgueux et descendait jusqu'à l'Anguienne[32].

À l'époque féodale, Ladoux, Garat, Dirac, Magnac, L'Isle-d'Espagnac, Soyaux et Hurtebise dépendaient de la seigneurie de La Tranchade.

Avant le XIIe siècle, ce territoire appartenait à l'abbaye de Saint-Cybard. Les moines l'ont cédé à un certain Gérard Ramnulphe, moyennant une redevance, et au XIVe siècle la Tranchade est passée aux seigneurs de Pressac, qui ont construit le donjon du château. En 1573, le domaine passe à la famille des Nesmond. Au XVIIe siècle, le château passe aux mains des Normand de Puygrelier appelés par la suite de La Tranchade. Après l'abandon de l'abbaye de Saint-Cybard, la suzeraineté est passée aux évêques d'Angoulême.

Ladoux s'est appelée Sainte-Catherine, du nom de son église qui est restée active jusqu'en 1667. Il y avait aussi une chapelle dédiée à saint Roch. Sainte-Catherine avait beaucoup souffert des guerres de religion[32].

Il y avait aussi, avant ces guerres, une petite abbaye bénédictine (hommes) au lieu-dit les Greuses, au sud-est de la commune[33].

Les tuileries ont existé depuis longtemps à Garat : la tuilerie de Denat, probablement du XVIIIe siècle, est mentionnée sur la carte de Cassini[34],[35] et la tuilerie de Niollet a été construite à la fin du XIXe siècle, exploitée en 1898 et fermée en 1971[36].

Sous la Première République, Garat était chef-lieu de canton[37].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la ligne Angoulême - Périgueux passait dans la vallée de l'Échelle et la commune y possédait un arrêt, au carrefour de la D 106 venant du bourg et de la D 410, ainsi qu'une gare desservant aussi Bouëx 2,5 km plus haut sur la route de Nontron[32],[3].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Garat appartient à l'arrondissement d'Angoulême et au canton de Boëme-Échelle depuis le redécoupage cantonal de 2014. Avant cette date, elle élisait son représentant au conseil général dans le canton de Soyaux.

Pour l’élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription de la Charente.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

De 1993 à 2017, la commune appartenait à la communauté de communes de la Vallée de l'Échelle. En 2017, elle intègre le Grand Angoulême.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? 1984
(décès)
Jean Niollet    
1984 1993 Guy Lévrier[38] SE Maire honoraire
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2001 Alain Périssat PS Technicien territorial
mars 2001 mars 2014 Daniel Niot DVD[39] Retraité de la banque
mars 2014 mai 2020 Jean-Marc Choisy SE Chargé de mission d'urbanisme
mai 2020 janvier 2024[40]
(démission)
Hervé Ramat SE Gérant de société
février 2024[41] En cours
(au 9 février 2024)
Laurent Dugué SE Formateur logistique, ancien 1er adjoint

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 2 118 habitants[Note 6], en augmentation de 5,95 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
846842777845850925933946912
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
965910859847917895938805720
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
765740664655652655644629630
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
6849181 2551 4841 4821 7291 7641 9372 055
2021 - - - - - - - -
2 118--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,9 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 063 hommes pour 1 031 femmes, soit un taux de 50,76 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,7 
6,7 
75-89 ans
6,9 
19,7 
60-74 ans
21,8 
21,1 
45-59 ans
20,4 
19,7 
30-44 ans
21,0 
11,9 
15-29 ans
10,4 
20,8 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie[modifier | modifier le code]

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école du centre du bourg.

Garat possède une école maternelle comportant cinq classes ainsi qu'une école élémentaire de cinq classes.

Le secteur du collège est Soyaux Pierre-Mendès-France[48].

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

L'église paroissiale Saint-Pierre-aux-Liens date de la fin du XIIe siècle et du XVIe siècle. Elle était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois[49],[50]. Sa façade a été inscrite monument historique en 1926[51].

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

Le château de la Tranchade, forteresse construite à la fin du XIVe siècle et remaniée au XVIIe siècle, domine la vallée de l'Anguienne. Ses douves sont taillées dans le rocher. Il a été classé monument historique en 1970[52].

L'Ermitage de Bragette, au sud-est de la commune, est une demeure pittoresque où est né le docteur Bouillaud en 1796 et qui lui a appartenu.

Patrimoine environnemental[modifier | modifier le code]

Le GR 4 de Royan à Grasse et le GR 36 de la Manche aux Pyrénées sont confondus en un sentier commun qui contourne Angoulême par le sud et qui traverse la commune.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Le docteur Jean-Baptiste Bouillaud, médecin célèbre du XIXe siècle, naquit dans sa demeure l'Ermitage située à Bragette. Une place d'Angoulême porte son nom.
  • Nicolas Dubois de Chément (1753-1826), dentiste né à Garat, créateur des dents artificielles et râteliers en pâte minérale[53].
  • Bernard Bourreau est un ancien coureur cycliste, né le dans la commune.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Comme Garac en Haute-Garonne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Garat » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques de mairie à mairie prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. a et b « Géologie de Garat (BRGM) » sur Géoportail.
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le ).
  7. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Garat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  9. Sandre, « l'Anguienne »
  10. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  13. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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