Gamekult

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Logo de Gamekult

Adresse gamekult.com
Commercial Oui
Publicité Oui
Type de site Média vidéoludique
Langue Français
Inscription Payante
Nombre d'inscrits 12 200 abonnés (février 2022)
Siège social Boulogne-Billancourt
Drapeau de la France France
Propriétaire Reworld Media
Créé par Kévin Kuipers
Clément Apap
Lancement 1er décembre 2000
État actuel En activité

Gamekult est un site web français spécialisé dans le jeu vidéo fondé par Kévin Kuipers et Clément Apap, lancé en . Il propose des actualités, des dossiers, des tests et des présentations de jeux vidéo, dont il traite également l'aspect financier, juridique et social.

Le site est partiellement disponible en libre accès, mais commercialise un abonnement mensuel payant depuis 2015. Passé par plusieurs propriétaires à travers son existence, la vente de sa maison mère à Reworld Media en 2022 conduit la totalité de la rédaction du site à démissionner en novembre de la même année.

Historique[modifier | modifier le code]

D'abord lancé en sous le nom de « Kult Magazine », un fanzine autour du jeu vidéo créé par Kévin Kuipers, le projet devient ensuite un site internet en disponible sous le nom de domaine « kult-mag.com »[1]. Kévin Kuipers et son nouvel associé Clément Apap se retrouvent ensuite contraints d'abandonner le site en l'absence volontaire d'un modèle économique. Ce ne sera qu'au début de l'année que le projet se voit relancé, et que les deux partenaires décident de fonder la société GameAmp le [2]. Ils sont alors rejoints par David Choquet afin d'établir la ligne éditoriale du site, ainsi qu'une équipe rédactionnelle complète. Le , le groupe LDLC acquiert 35 % du capital de l'entreprise[2] et lance Gamekult le suivant.

En , alors que Gamekult revendique 1,1 million de visiteurs uniques par mois, LDLC cède 49 % du capital du site à CNET Networks[3].

Début , le propriétaire du site, et donc Gamekult, est racheté par CUP Interactive[4], lui-même racheté par Neweb en avril suivant[5]. En , le groupe TF1 acquiert ce dernier[6].

Le site lance un abonnement payant en [7],[8]. Il comptait 12 000 souscripteurs en [9], et 12 200 souscripteurs en [10].

En , Gamekult employait six journalistes[7].

Fin , la rédaction de Gamekult se rapproche de celle des Numériques[10].

Le , le groupe TF1 annonce avoir signé un accord de vente de son pôle de médias numériques Unify, la maison mère de Neweb (qui possède les marques Gamekult et Les Numériques), au groupe Reworld Media[11].

À la suite de ce rachat, la quasi-totalité de la « rédaction étendue » du site (c'est-à-dire les journalistes salariés accompagnés par les pigistes réguliers du média) annonce, le suivant, quitter Gamekult le en faisant jouer la clause de cession[12],[13], laissant présager une possible fermeture du site[14].

Le , la rédaction salariée apprend de sa nouvelle direction qu'elle doit quitter les lieux dans la soirée et ne plus revenir dans les locaux du média au motif d'une « dispense d'activité » faisant suite à l'annonce groupée du départ des journalistes, nourrissant une nouvelle controverse autour des pratiques de Reworld Media[15].

Controverses[modifier | modifier le code]

Pressions de Sony à la suite du test de Heavy Rain[modifier | modifier le code]

En , le site subit des pressions de Sony France après la publication de son test sur le jeu Heavy Rain. L'attaché de presse de l'éditeur aurait critiqué la notation du jeu. Sony n'aurait pas contacté Gamekult mais aurait critiqué le site auprès des rédactions d'autres sites vidéoludiques[16].

Polémique autour de Julien Chièze[modifier | modifier le code]

En , Julien Chièze, rédacteur en chef du site concurrent Gameblog, déclenche une polémique en affichant une photo réunissant plusieurs rédacteurs de médias vidéoludiques, dont Julien Chièze et un journaliste de Gamekult, dînant ensemble lors d'un voyage au Japon, l'ensemble payé par Sony. Cela fait suite à des accusations similaires portées à l'encontre de Julien Chièze et anime un débat sur l'indépendance des rédactions consacrées aux jeux vidéo, notamment remise en question en 2012 à la suite du Doritos Gate[17].

Identité visuelle[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « GameKult : Prêt pour la bataille ? » Accès libre, sur LDLC, (consulté le ).
  2. a et b Pascal Bories, « Le marchand en ligne de matériel informatique LDLC s'offre Gamekult.com » Accès libre, sur Journal du Net, (consulté le ).
  3. « CNET NETWORKS rachète Gamekult » Accès libre, sur ZDNet, (consulté le ).
  4. Fabien Pionneau, « CNET, ZDNet et Gamekult rachetés par les dirigeants français de CBS » Accès libre, sur Les Numériques, (consulté le ).
  5. David Legrand, « Après Les Numériques, FLCP se paie la majorité de CUP Interactive (ex-CBSi) » Accès libre, sur Next INpact, (consulté le ).
  6. Guénaël Pépin, « Le rachat de Newen (Gamekult, Les Numériques...) par TF1 attaqué par des actionnaires » Accès libre, sur Next INpact, (consulté le ).
  7. a et b Emmanuel Forsans, « Le site Gamekult réaffirme son positionnement avec sa nouvelle formule » Accès libre, sur Agence française pour le jeu vidéo, (consulté le ).
  8. Chloé Woitier, « En 2015, les médias ont fait le pari du premium sur Internet » Accès payant, sur Le Figaro, (consulté le ).
  9. Delphine Soulas-Gesson, « Nicolas Verlet (Gamekult): «Tout le monde veut devenir le Netflix du jeu vidéo» » Accès libre, sur Stratégies, (consulté le ).
  10. a et b « Gamekult et Les Numériques main dans la main autour de la tech et du jeu vidéo » et « Les Numériques et Gamekult se rapprochent pour devenir le leader de la high-tech et du jeu vidéo », Neweb, .
  11. Agence France-Presse, « TF1 cède à Reworld son pôle de médias numériques Unify » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le ).
  12. « La rédaction de « Gamekult » démissionne après le rachat du site par Reworld Media » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le ).
  13. Leïla Marchand, « Jeux vidéo : la rédaction de Gamekult annonce son départ après le rachat par Reworld » Accès libre, sur Les Échos, (consulté le ).
  14. Marius Chapuis et Erwan Cario, « La rédaction de «Gamekult» se saborde après le rachat de Reworld » Accès payant, sur Libération, (consulté le ).
  15. Marius Chapuis et Erwan Cario, « «Gamekult» tombe, et avec les derniers lambeaux de la presse jeu vidéo » Accès payant, sur Libération, (consulté le ).
  16. Gilles Klein, « Sony fait pression sur un site dédié aux jeux vidéo » Accès libre, sur Arrêt sur images, (consulté le ).
  17. Alexandre Piquard, « Psychodrame dans la presse vidéoludique » Accès libre, sur Le Monde, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]