Franc-maçonnerie au Chili

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Emblème de la Grande Loge du Chili.

La franc-maçonnerie au Chili naît de la fondation le , dans le port de Valparaíso, de la première loge maçonnique du Chili. Ce sont des artisans français émigrés travaillant dans ce port qui ouvrent la loge L’Étoile du Pacifique. Trois ans plus tard, elle donne naissance à une seconde loge Union Fraternelle, purement chilienne ; d’autres loges ouvriront dans le pays par la suite.

Histoire[modifier | modifier le code]

C’est dans le port de Valparaíso qu’est fondée, le , la première loge au Chili. Ce sont des artisans français émigrés travaillant dans ce port qui ouvrent la Loge L’Étoile du Pacifique. Trois ans plus tard, elle donne naissance à une seconde Loge Union Fraternelle, purement chilienne ; d’autres loges ouvriront dans le pays par la suite.

Le , les loges Union Fraternelle et Progrès de Valparaíso, Ordre et Liberté de Copiapó et Fraternité de Conception se séparent du Grand Orient de France et constituent la première puissance maçonnique chilienne, la Grande Loge du Chili. Ramón Allende Padín, grand-père de Salvador Allende, fut l'un des premiers Grands Maîtres en 1884.

Les maçons chiliens ont eu une activité significative dans l'histoire du Chili. Ils furent les promoteurs de l'indépendance du pays, comme constructeurs des bases du système républicain et promoteurs du développement politique et socio-économique du pays jusqu'à aujourd'hui[réf. nécessaire].

Représentation[modifier | modifier le code]

Plusieurs présidents de la république ont appartenu à la maçonnerie tels que Arturo Alessandri Palma, Pedro Aguirre Cerda, Gabriel González Videla, Carlos Ibáñez del Campo et Salvador Allende Gossens.

Obédiences au Chili[modifier | modifier le code]

  • Grande Loge du Chili : Elle est la plus ancienne organisation maçonnique du Chili. En 1906, un séisme a détruit le siège et les archives de la Grande loge. Elle s'est installée à Santiago du Chili, au club de la République, son siège actuel. La Grande loge a été à l’initiative de la construction de l’Université La République et certaines loges soutiennent encore des collèges.
  • Grande Loge mixte du Chili : À l'initiative de frères de la Grande Loge du Chili voulant instaurer la mixité et avec l'aide de Curuppumulaje Jinarajadasa, membre du Suprême Conseil Universel Mixte Le Droit humain une loge mixte est créée en 1929, prenant le nom de Igualdad (Égalité). En 1932, cinq loges, à Santiago et Valparaiso, sont sous la juridiction du Suprême Conseil du DH à Paris. En 1933 elles obtiennent le droit de se constituer en Fédération chilienne. Continuant son développement, cette fédération de loges mixtes obtient, en 1954, son indépendance du Suprême Conseil et se constitue en Ordre maçonnique mixte du Chili. Le nom de Grande Loge Mixte du Chili sera adopté dans les années 1970. Actuellement elle compte une cinquantaine de loges dont cinq au Pérou. Elle est membre du CLIPSAS depuis 1991.
  • Grande Loge nationale du Chili : Adhérent du SOGLIA depuis 2010.
  • Grand Orient maçonnique Chilien : Adhérent du CLIPSAS depuis 2004.
  • Grande Loge féminine du Chili : La première loge féminine Araucaria no 1 fut créée le . Cette loge, avec trois autres loges masculines, constituaient la Grande Loge Métropolitaine du Chili. Jusqu’en 1983, les sœurs maintinrent l’activité de leur seule loge et créèrent une autre loge Araucaria no 2 et un triangle Armonia. Ce n’est qu’en 1983 que naquit la Grande Loge féminine du Chili avec l’aide du Grand Orient du Mexique.[réf. nécessaire] Est adhérent du CLIPSAS depuis 1991.
  • Grand Orient latino-américain : à la suite du coup d'État du 11 septembre 1973 au Chili d'Augusto Pinochet un Grand Orient du Chili en exil se crée à l'étranger qui deviendra le Grand Orient latino-américain (GOLA) avec une patente du Grand Orient de France. Est adhérent du CLIPSAS depuis 1987. Le GOLA possède quatre loges au Chili.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Gran Logia de Chile » (voir la liste des auteurs).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Fernando Pinto Lagarrigue, La Masonería: Su influencia en Chile (Ensayo histórico, político, y social). Santiago, 1966

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]